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Garo Roth.[FINI]

GARO ROTH
_one_piece__chopper_icons_01_by_xlaura_chanx-d5oaoba.pngPseudonyme :
Age : 28 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Pirate / Criminel de pègre / Harponneur
Groupe : Pirate

But : Tuer un Roi des Mers / Amasser la fortune la plus colossale possible

Équipement : Un Harpon de taille humaine standard en acier, tète en dents incurvés vers l'extérieur pour accrocher ses proies. Veste de cuir longue sombre décoré de divers ornements. Collier à dents de monstres marins. Paires de lunettes rondes.

Parrain :


Codes du règlement :


Description Physique


L'apparence de Garo est assez particulière, un corps mêlant maigreur et athlétisme, mesurant 1m85 pour 75 kilos, son torse est marqué de multiples lacérations faisant songer à des crocs ayant taillés sa chair, notamment au torse ou un de ses pectoraux est plus enfoncé que l'autre avec une grande cicatrice pour origine de ce renfoncement. Un regard aux couleurs orangés, étonnamment froid malgré l'aspect brûlant de la couleur de ses iris.

Cette froideur s'accompagne d'une démarche lente et nonchalante, presque balancé car Garo aime marcher en faisant des manières, appuyant fortement de son poids à chaque pas, faisant penser à une pendule qui va vers une extrême droite avant d'en faire de même vers la gauche, ceci est sa manière d'annoncer son arrivée quand il veut se faire remarquer.

Un teint si blanc qu'on pourrait le penser malade constamment, effet de sa vie des plus rudes, sa peau est aussi rugueuse qu'un morceau de corail, constamment sujet à des lacérations et au vent salé, ses mains sont couvertes d'une couche de corne épaisse habitué à la saisi de cordes, de harpons et d'écailles de créatures en tout genre.

Ses tenues sont pour le moins reconnaissables, aimant porter du noir, du blanc et de grands chapeaux atypiques, le seul morceau de ses tenues ne changeant pas est son grand manteau en cuir faisant songer à un gradé de la marine ou à un capitaine pirate. Un long manteau en cuir noirci accompagné d'un chapeau tout aussi sombre, voila son apparence de presque tous les jours et favorite.

Une chevelure tout aussi blanche que sa peau s'harmonise parfaitement à cet ensemble, complètement en pagaille la plupart du temps, il lui arrive d'en prendre un léger soin bien que ses occasions soient rares. Ses longueurs irrégulières se remarquent aisément, il ne se coupe jamais les cheveux et c'est un pur coup de chance que l'ensemble ne soit pas des plus grossiers ou mal formé.

Un seul objet concret ne le quitte jamais, peu importe la tenue, l'endroit et le moment. Son harpon hérité de son père, une lame avec un coté dentée incurvé vers l'extérieur comme des crocs de prédateur, le manche est rétractable pour avoir soi un grand harpon de taille humaine, soit une dague à une main. Plus facile à porter et bien plus discret.

Un autre élément qui le suis souvent bien qu'il change souvent de réservoir et de son contenu, une gourde rempli d'alcool. Il a prit la mauvaise habitude de boire à n'importe quel moment de la journée, il n'est donc pas rare de le voir complètement saoul a 8h comme à 20h. Il fume aussi énormément, n'y voyez aucune référence à sa vie, c'est simplement comme tout le monde, ca le détend.






Description Psychologique


De sang-froid, impassible, quand il le doit, Garo contrôle très bien ses émotions et sait réfléchir à toute vitesse en plein combat ou en temps de crise. Son caractère brut laissant place à quelqu'un de très concentré sur ses prochaines actions et celle d'autrui. Il ne prend que rarement à la légère des situations pouvant créer des morts même s'il ne se prive pas d'en faire s'il le veut ou le doit.

Nonchalant. Garo est un homme qui manque de vivacité dans ce qu'il fait, prenant souvent son temps pour ce qu'il prévoit, il n'est que peu ardent dans ses projets, mais cette "lenteur" caractérielle de sa part en fait aussi un homme qui sait solidement poser ses plans et réfléchit mûrement sur ce qu'il veut faire. Prenant son temps pour faire correctement les choses, il n'aime pas les décisions précipitées surtout s'ils les trouvent complètement stupides.

Malicieux, avec des gens qu'il peut apprécier ou en temps de fête, il démontre une facette d'homme farceur peu avare de blagues, de coups bas pour plaisanter et générer de la fête. C'est un homme aimant festoyer. En ce genre d'occasions, il devient un véritable gouffre à alcool et nourriture tout en essayant de booster les célébrations autour de lui, en bien ou en mal.

Comédien, il peut très bien se faire passer pour ce qu'il n'est pas s'il juge l'approche nécessaire. Un endroit inconnu où il n'est pas reconnu, il fera en sorte de passer pour autre chose que lui-même, un homme silencieux, un jovial, un homme amer, défaitiste, etc. Il joue de ses manières en milieu inconnu jusqu'à ce qu'il juge son jeu d'acteur inutile.

Possessif et avare, ses biens sont à lui et personne d'autre. Quand il juge un objet ou qu'une personne lui appartient en bonne et due forme, il fera tout pour le préserver, d'autant plus quand il s'agit d'argent. Les Berrys sont un de ces péchés mignons et il ne s'en cache pas. Économisant comme pas permis et préférant mourir que de dépenser un Berry de trop à un achat, Garo veut à tout prix développer une fortune phénoménale, la plus grande jamais vue en ce monde et mourir dedans. Un avare comme on en fait peu.

Au fond il n'est qu'un homme profondément meurtri par son environnement qui aimerait retrouver un cadre de vie plus sain, plus aimant mais s'interdisant de revenir dans les bras aimants de sa patrie à cause de sa soif de vengeance presque irrésistible et sa propre amertume. Cette part amer est tel qu'il se moque complètement des principes et envies des gens autour de lui, en faisant un homme très cynique.



Biographie

ACTE I : L'île de Vein.


Grand Line est rempli d'îles en tout genre, mais peu se démarquent autant que l'île de Vein. Une véritable forteresse de par la forme de l'île, telle une montagne creusée par le temps et les hommes.
L'île est couverte d'arbres et on peut trouver en son centre quelques bâtisses humaines. Les rebords forment des falaises gigantesques où sont disposés moults pièges pour détruire les navires non-désirables tels que ceux de la marine. La grande baie de l'île avec son port est si grande qu'elle n'a jamais été vu complète de navires à ce jour. La seule ville couvrant la moitié de l'île ne porte aucun nom. Elle est le havre de moult pirates parcourant Grand Line.
L’activité phare de l’île est, malgré les dangers, la chasse aux monstres marins.
C'est en ce lieu que naquit un enfant né d'un harponneur de créatures marines et d'une pirate. Garo, prénom donné par son père et Roth, nom de sa mère. Leur rencontre a eu lieu alors que le harponneur a attrapé sa belle dans ses filets, de manière très littérale. Les escarmouches entre pirates sont légions et le navire de la mère Roth n'a pas échappé à la règle.
Ses compagnons coulant avec le navire suite à un combat acharné en mer, elle survécut comme quelques autres avec des débris flottants et de la chance.
Flottant au gré des marées de l'océan, elle eut la chance de se retrouver prise dans les filets de celui qui deviendra son homme alors qu'elle commençait à se laisser couler.
Sortie de l'eau et mise sur le pont de l'embarcation du harponneur qui espérait attraper quelques appâts de bonne taille, elle gagna Vein en compagnie de son sauveur dont elle était la “prise”. L'homme eut un élan de pitié et de générosité peu commun aux habitants, prenant soin de la femme, ils se découvrirent petit à petit et ainsi naquit Garo.
L'enfant grandit dans la demeure familiale, un bout de quai réaménagé en un petit abattoir. Un accès direct à l'eau pour l'embarcation du père de Garo, des crochets divers pour les prises et plusieurs systèmes de poulies pour soulever les créatures de quelques mètres attrapées. Dépecées et vidées, le commerce de viande, d'os et de graisse des monstres marins rapporte une petite fortune à qui ose et survit aux pêches. Mais rares sont les solitaires comme le père de Garo au vu de la dangerosité du métier.
Garo admirait les capacités de son paternel à rapporter de grandes créatures à la demeure depuis toujours et voir la maison familiale prospérer. Sa mère restant au domicile pour négocier les ventes de produit issus des pêches. Le seul problème de cette vie qui paraissait idyllique pour l'enfant était la santé de son modèle qui se dégradait petit à petit. Chaque pêche était synonyme de cicatrices supplémentaires et, un jour, un trop grand nombre de blessures eurent raison du paternel.

Garo n'avait que 10 ans à cette époque, et son père se mit en tête de faire une ultime chasse. Une ultime chasse pour asseoir la stabilité financière de sa famille jusqu'à la fin de leurs jours.
Une pêche unique visant à capturer un monstre marin faisant au moins une cinquantaine de mètres. Une entreprise que peu ont expérimentés et dont aucun sur l'île de Vein ne peut se vanter. Partant en mer dans l'espoir de réaliser l'impossible, le père de Garo n'est alors jamais revenu, signe de son échec et sans aucune doute de sa mort.
Espérant en vain pendant des mois, les espoirs de l'enfant furent détruits par la réalité, et les mots de sa mère qui l’avait acceptée.



ACTE II : LA VIE PAR LE HARPON.



Quelques années passèrent, la mère de Garo faisant vivre son fils grâce aux réserves de produits marins accumulés au fil des ans. Ils avaient de quoi vivre une bonne dizaine d'années sans problèmes financiers, mais Garo devenait de plus en plus grand et brut.
L'enfant se changea en une boule de nerfs, son caractère et son esprit traumatisé par la mort de son modèle faisait de lui un jeune très difficile à gérer. Après de longs mois à rendre la vie de sa propre mère impossible, Garo lui força la main en intégrant un équipage de harponneurs, un des groupes de l'île adepte de la traque de créatures marines.
Garo avait un père prestigieux auprès des hommes de cette profession, c'est donc assez rapidement qu'il fut accepté malgré son âge. Il passait pour une sorte d'enfant prodigue et pourtant la réalité fut qu'il ne connaissait rien à part la pêche de monstres marins. Son père ne lui parlait jamais des coutumes du métier en mer.
Garo savait faire une fois à quai, dépecer et désosser n'était pas un problème. Il avait observé son père dans leur demeure, mais tuer une créature en mer était une toute autre chose.
Partant sans dire au revoir à sa mère, il débuta sa première chasse à ses 15 ans. Faisant 1m72 et presque 85 kilos à l'époque, il était déjà taillé pour supporter les plus mauvais côtés de la vie en mer avec un corps très athlétique, il ne manquait que les cicatrices.
Sa traque avec l'équipage dura deux bonnes semaines, aucune créature de grande taille n'était attirée par les appâts de poissons pourris et de viande que le brick de l'équipage traînait avec des chaînes solides en cas de morsures soudaines de bêtes. Cependant, ce fut à la fin de la deuxième semaine que la proie tant convoitée arriva. Un monstre marin a l'allure de serpent et de crocodile, une grande tête pointue garnie de dents tranchantes, un long corps avec seulement deux nageoires au buste. La créature avait manqué de happer un des appâts en bondissant en dehors de l'eau pour lui tomber dessus.

Alertant tout l'équipage, ils saisirent leurs outils de prédilections : harpons, cordes et canons de petites tailles furent très vite parés. Garo fut dans l'équipe des harponneurs pour tuer la bête avec des chaloupes. Une fois à l'eau, diverses embarcations furent tirées par le fond, le monstre était dans une colère noire et détruisait ceux osant lui lancer des harpons suffisamment épais pour percer ses écailles. Garo avait avec lui un harpon ayant appartenu à son père pour lui porter chance. Après une bonne demi-heure à tirer sur la bête qui avait percuté le brick à quelques reprises dans sa colère, Garo se lança avec deux autres hommes sur la créature qui passa à proximité de sa chaloupe. Arme à la main, le trio se planta sur le crâne du monstre qui bondit en dehors de l'eau avant de se laisser écraser ventre premier sur l'eau, immergé. Le jeune harponneur planta une dague qu'il avait dans un étui de cuir au torse droit dans un des yeux de la créature. Cette dernière se prit alors de spasmes et d’un râle d’agonie avant de flotter inerte, le sang se répandant dans l’eau.

Garo posa sur le crâne de la bête, hurlant de fierté et libérant toute la peur qu'il avait ressenti en osant se jeter sur pareil animal. Apprécié et bâtissant déjà de solides fondements à sa future notoriété, il était exalté par cette aventure qu'il avait vécu. C'était un fait, il adorait les merveilles des océans comme la créature qu'il avait tué. Il savait que d'autres choses l'attendaient sur Grand Line, les Blues et pourquoi pas oser le nouveau Monde.

Cette idée s'installa de plus en plus dans son esprit, cela le dévorait même pendant tout le trajet de retour. La carcasse du monstre fut débitée en grands morceaux traînés par le navire et protégés avec des chaînes épaisses, le sang attirant divers carnivores, mais cela évitait de perdre les grands morceaux dans le ventre d'autres monstres marins qui pourraient surgir. Une fois à Vein, tous reçurent leurs parts en fonction des postes de chacun, Garo et le duo ayant osé se jeter sur le monstre eurent un bonus un peu plus tard grâce à la vente des morceaux et des os.

Au domicile familial, ce fut une autre guerre qui arriva, une guerre nommée "Colère maternelle". Après tout Garo était parti sans prévenir. La colère de la mère Roth fut des plus explosives, la mâchoire du jeune Garo s'en est longtemps souvenu de cette claque monumentale qui lui décrocha une dent avant une chaleureuse accolade. Elle aurait été bien plus en colère si le fils n'avait pas été victorieux de sa tentative. Il était revenu avec une belle proie et une réputation, de quoi faire honneur au défunt harponneur qu'était son père.

Après cela, il n'eut plus sa mère pour obstacle, il se consacra ainsi entièrement à l'art du harponnage, faisant de tout : poissons, requins, diverses créatures marines et les monstres arpentant Grand Line. Outre les Rois des mers qui sont tout simplement hors de portée des hommes qui ne sont pas parmi les plus forts au monde. Il se fit une réputation de traqueur inlassable et expérimenté. Il tuait des créatures comme peu savent le faire, faisant ainsi penser aux habitants à son défunt père, la relève était meilleure que jamais avec les années qui passèrent.

Cependant cette pratique qui le rendait de plus en plus fort eu le don de lui offrir moultes cicatrices sur l'ensemble du corps. Une en particulier qui marqua à jamais sa vie : un creux sur le torse, une marque enfoncé dans un pectoral, fait  par une créature véloce l'ayant presque tué et une des rares proies lui ayant échappé. Ce fut ainsi que dura sa vie jusqu'à ses 25 ans. Dix longues années de traque, de gain en force, en dextérité, en endurance. Le jeune Garo devenait petit à petit une figure sur son île, le harponneur par excellence. Vein était une île ayant peu de contact avec l'extérieur, le journal arrivait rarement et tardivement. Les commerçants de passage n'étaient pas légion, c'était souvent des membres de l'île qui partait pour vendre leurs produits issus de monstres marins.

Garo voulait découvrir le monde en dehors, toujours plus de choses l'attendaient et il avait développé un goût prononcé pour l'argent et les actions extrêmes. Les harponneurs n'allaient généralement pas au-delà de certaines limites de navigation. Pourquoi ? Car au-delà, c’est presque impossible de ramener une bonne prise en bon état. Le fait de traîner des carcasses en mer trop longtemps attirent de nombreux poissons et, à de rares occasions, d'autres monstres marins si le trajet dure trop. C'est donc pour cela que ce métier n'est pas fait pour explorer.

Le harponneur aimait ce qu'il faisait, cela lui avait appris beaucoup de choses. Sa vie sur l'île était prospère, il prenait soin de sa mère qui avait repris son rôle en vendant les produits familiaux, mais il voulait plus, il avait en tête d'amasser la plus grande fortune jamais vue. C'était un rêve, pour mettre à l'abri celle qui l’avait mit au monde et sa propre descendance, enfin aussi car il avait pris goût à l'argent. Ses chasses le couvrant de profits, c'était devenu presque addictif pour lui de crouler sous les Berrys.

Il avait aussi un autre but, un objectif en hommage à son légendaire père, tué un colosse parmi les monstres marins, un de ces "Rois des Mers". Un exploit qu'il voulait accomplir pour lui et pour cela, il fallait qu'il devienne bien plus fort. Il avait entendu parler d'hommes et femmes dont la puissance défiait l'imagination, de fruits aux pouvoirs extraordinaires, de sabres si tranchants et uniques qu'ils pouvaient fendre des montagnes entre les mains d'un bretteur. C'était d'une force de ce genre que Garo avait besoin pour pourfendre un Roi des Mers.

Garo se mit donc à travailler comme jamais, redoublant de méthodes et d'efforts pour faire des prises. Ce métier l'ayant rendu fort, il était plus aisé pour lui de tuer de grandes créatures avec un équipage car, contrairement à son père, il avait fait le choix de faire équipe avec la troupe de sa première traque. Nombres des membres originaux étaient morts, mais quelques anciens étaient toujours en vie et avaient pris du galon et en expérience. Garo aurait pu devenir capitaine, mais il préférait rester la main meurtrière de Vein, aucune responsabilité et tuant juste des proies pour le grand bonheur des marchands de l'île.



ACTE III : DU PARADIS À L'ENFER.



25 ans, encore jeune, fort et déterminé. Il avait passé des années à se remplir les poches. Il ne lui fallait qu'une opportunité, une seule pour partir et elle se présenta. Un navire pirate arriva afin de se fournir en matériaux. Le navire des vauriens avait essuyé une méchante tempête qui avait bien endommagé le navire, un brick comme Garo connaissait, en plus décoré : une proue en tête de mort et des voiles noires avec un Jolly Roger dessus. Il aurait été fou de ne pas saisir pareille opportunité alors il déballa tout son projet à sa mère sans demander son avis, faisant ses affaires et se ruant vers le port de l'île où les pirates étaient. Une fois arrivé, il demanda de vive voix au capitaine du navire de l'embarquer, un barbu  dans la trentaine, brun et cheveux courts. Ce dernier accepta assez vite après un léger dialogue pour vanter ses mérites. Vein allait peut-être mal vivre le départ de son meilleur traqueur de créatures marines, mais sur le coup, Garo n'en avait tout simplement rien à foutre.

L'équipage n'avait pas de nom, il était frais, encore tout récent sur Grand Line, un de ces groupes qui allait soit se faire un nom, soit sombrer dans les eaux les plus dangereuses de ce monde. Garo était heureux comme tout d'être à bord, il avait clairement fuit son île, mais c'était un sacrifice nécessaire. À quoi bon rester, un homme comme lui faisait selon ses envies, il le voulait donc il le faisait, c'est ainsi que les choses fonctionnaient.

Et ainsi commença la descente aux enfers. Au départ, sa vie était plus que satisfaisante. Il apprenait la vie de pirate, l'art d'aborder un navire, le pillage... Il était tellement enthousiaste que ça faisait peur à quelques membres d'équipage. Sa morale se dégradait avec le temps, engendrant de plus en plus d'inquiétude à son égard. Si son enthousiasme s'était estompé avec le temps, tout se serait très bien passé dans l'esprit de Garo, mais ce ne fut pas le cas. Que s'est-il donc passé ? Simplement un changement sans que le jeune harponneur ne le capte réellement, son équipage était adepte des pillages rapides, ils rentraient dans des habitations, des villages, des cités, ils pillaient et partaient aussi vite qu'ils étaient venus. Bien évidemment, par moments, des morts arrivaient à cause des forces contrôlant quelques lieux, notamment la marine qui freinait les pirates par devoir.

Ces morts venaient de plus en plus souvent de la part de Garo, le jeune pirate perdait le sens des limites. L'équipage qu'il avait intégré ne tuait pas par plaisir, mais par nécessité. Cependant Garo tuait de plus en plus gratuitement, des escarmouches finissant avec plus de morts que de blessés, des mises à mort sans raisons, en bref Garo incarnait de moins en moins ce que son équipage voulait. La rupture se fit un jour, un simple jour sans pillage, sans vol, en mer, sur le navire des pirates. Le harponneur était juste sur le pont, à nettoyer un canon disposé à côté de la poupe, à le lustrer et enlever la crasse accumulée. Un simple moment où le leader du navire arriva brutalement pour le confronter, hurlant à Garo ce qu'il lui prenait depuis quelque temps de tuer à la moindre excuse. Le jeune homme se leva, frustré par l'attitude de son capitaine et lui rétorquant simplement qu'il ne prenait aucun risque et que personne ne s'en plaindrait parmi l'équipage. Chose plus que fausse, car certains membres avaient discuté avec leur chef vis-à-vis de l'attitude de Garo.

Le ton monta en insultes, le barbu maître des lieux menaçant Garo de l'abandonner sur une île et ainsi finir le voyage sans lui. Le harponneur menaça la vie de l'homme face à lui, ce qui enchaîna par une menace de ce dernier plus qu'explicite, un pistolet pointant rapidement vers Garo, ce dernier se relevant pour faire face à l'homme osant le menacer de mort. Un silence plombant tomba, les membres de l'équipage ne disant rien et intervenant encore moins, la raison ? Ce n'était pas à eux de stopper leur leader.

Garo fixait intensément son capitaine, défiant incontestablement son autorité, et ce dernier fit l'erreur qu'il n'aurait pas dû faire. Pointant le pistolet vers le torse du harponneur, l’homme de Vein pivota violemment sur lui-même en levant le bras droit. Le temps que le doigt presse la gâchette, son torse était hors de la trajectoire de tir, mais l'épaule gauche fut touché. Le bras droit qui s'était levé avait pour but de saisir par la suite l'arme, la jetant sur le pont aux pieds des autres matelots, la vision qui suivit fut des plus terrifiantes pour la plupart. Garo, blessé mais concentré, profita de l'instant de faiblesse de son propre capitaine pour saisir sa mâchoire et le sommet de son crâne de ses deux mains. Le jeune homme était très fort physiquement comparé à son leader, le fait de lui retourner la tête n'était pas difficile pour lui.

C'est ainsi que le capitaine du navire périt, le crâne retourné par l'homme à qui il avait tendu la main. Les matelots furent hébétés un instant avant de se ruer sur Garo pour un passage à tabac général. Le capitaine était très respecté et bien que ce que le harponneur avait fait pouvait s'apparenter à de la légitime défense, les matelots déchaînèrent leur colère sur le tueur qu'était le jeune Garo, être fort physiquement au point de prétendre harponner des créatures longues de plusieurs mètres ne suffit pas face à une foule compacte le prenant de vitesse. Il tenta de lutter, mais il fut simplement compacté sur le canon qu'il lustrait plus tôt et jeter par-dessus bord ensuite. Le voilà à l'eau, son ancien navire s'éloignant alors qu'il tentait vainement de le rattraper à la nage, constatant petit à petit qu'il était seul au milieu de l'océan et qu'il allait devoir survivre ainsi.


ACTE IV : REMISE À FLOT.



En mer, nageant sans rien d'autre que le harpon de son paternel, un pistolet sous l'eau donc incapable de tirer, des vêtements légers et un manteau de cuir long, les eaux de Grand Line n'allaient pas lui faire de cadeau avec juste ça. Garo n'était cependant pas résigné à mourir, hors de question pour lui. Les enfoirés allaient tous recevoir sa lame, le jeter à l'eau et ne pas l'achever fut une erreur à ne pas faire dans l'esprit du harponneur qui allait méticuleusement se venger. Se retrouvant à devoir traverser Paradise, première voie de Grand Line qu'il avait appris à connaître, mais la franchir à la nage était une folie que personne n'osait et le voilà contraint de le faire. Des heures, des jours à nager, l'appétit qui le rongeait, la fatigue, les poissons carnivores venant à lui pour tenter de le dévorer, repoussés difficilement à coup de lame courte. Chaque assaut lui infligeant des blessures de plus en plus sérieuses, le sang se répandant et attirant d'autres créatures de cette maudite mer.

Faiblissant drastiquement, sa volonté de survivre à Grand Line eut le don de le maintenir suffisamment longtemps pour s'échouer sur une rive qu'il ne connaissait pas. Dévoré de plaies faites par son séjour dans les eaux mortelles de la route de tous les périls, il serait mort sur cette rive, vidé de son sang sans l'intervention d'une personne qui le traîna jusqu'à une demeure. Le noir envahissait l'esprit de Garo qui se reposa pendant 3 longues journées avant de se réveiller sans avoir la force de bouger. La personne l'ayant sauvé était non loin et vint à lui, un vieillard chauve et sans barbe, un corps ordinaire, un pécheur ou un paysan quelconque aux yeux de Garo.

En tant normal, le pirate aurait pillé ce lieu de ses biens les plus précieux tout en tuant le propriétaire, mais il ne pouvait tout simplement pas bouger et il devait le reconnaître, cet homme qui l'avait amené ici et soigné lui avait sans aucune doute sauvé la vie. C'était déjà miraculeux qu'il survive dans les eaux de Grand Line pendant plusieurs jours alors il n'allait pas faire l'ingrat, un peu de reconnaissance était de mise. Le vieillard se nommait "Damian”, un ancien forgeron et l'île où Garo avait fini se nomme l'archipel Shabaody, un lieu que tout pirate en ce monde fréquente s’il espère partir à la conquête du nouveau monde. En convalescence sur ce lieu incontournable dans le grove 52, le colosse Garo se rétablit doucement, semaine après semaine et une fois en état de marcher, il exprima sa gratitude en aidant Damian dans ses tâches, agrandissant sa demeure dans la zone portuaire où il vivait.

Le vieux Damian avait dans l'idée de faire de son petit taudis un vrai coin du port où il vivait un petit commerce de pièces de navires, son talent pour forger serait sans aucun doute apprécié des marins locaux et des charpentiers créant et réparant les navires de la zone. Garo se mit donc en tête d'user de ses muscles pour Damian, ce dernier indiquant quoi faire et Garo agissant. Le vieillard ne fut pas du tout réticent envers l'aide proposée, au contraire, il accepta avec joie et se transforma en véritable chef de chantier pendant que le pirate faisait office d'ouvrier. Chose à savoir, Garo avait inventé une histoire purement fausse envers Damian sur son passé et comment il avait atterri ici. Il était alors un transporteur de marchandises sur un simple navire, travaillant pour un marchand riche qui fut pillé par un navire pirate avant d’être envoyé par le fond. Garo avait donc fini sur la rive par miracle, ce que le vieillard semblait croire.

Les semaines se changèrent en mois et Garo remboursa, du moins de son point de vue, la dette qu'il avait envers Damian en finissant de construire sa boutique de forge de pièces et coques de navires. Le vieillard fut si reconnaissant qu'il autorisa à son invité une demande qu'il pouvait satisfaire. À ces mots, Garo eut une idée, une arme bien à lui. Déjà, auparavant, il avait pris l'habitude de se couvrir le bras droit de protection de cuir, car c'était son bras fort, celui à préserver des vilaines plaies. Des protections de fer ou d'acier furent sa demande avec en bonus un gantelet griffu s’il le pouvait. Damian fut surpris par la commande, mais il s'en acquitta, travaillant plusieurs jours sur ce projet, variant entre commande envers ses premiers clients et le bras de Garo.

Deux semaines passèrent et les protections ainsi que le gantelet furent prêts, appliqué au bras droit de Garo qui s'était occupé en transportant les commandes de Damian à ses clients, sa force pouvant aisément aider à cela. Maintenant, il pouvait quitter le vieillard, satisfait et ayant honoré sa dette. Après une accolade des plus amicales dû à l'amitié né entre eux, Garo partit en révélant qu'il était pirate à son bienfaiteur, ce dernier l’ayant deviné dès le premier jour.



ACTE V : NOUVEAU DEPART.




Ainsi le voilà à traverser l'archipel Shabaody, seul et devant trouver un moyen de quitter l'île. Son ancien équipage avait osé l'abandonner en plein océan, pour le colosse, c'était une chose impardonnable. Sa colère lui hurlait de se venger, de retrouver ses anciens compagnons d'armes. Oui, il tuait plus que nécessaire, oui, il osait défier des ordres, mais la piraterie était une chaîne alimentaire dans l'esprit de Garo. Le plus fort mange le plus faible et le capitaine du harponneur était faible, son esprit n'avait pas eu de remords à lui retourner le crâne. Hors de question de les laisser en vie, quitte à y aller avec une barque et des rames, il trouverait et tuerait chacun d'entre eux.

Mais pour quitter l'île, il fallait une embarcation à soit ou se la payer. Manque de chance, quand Garo fut jeté de son navire, il n'avait que très peu sur lui et la mer avait emporté divers effets dont sa lame faite avec le harpon de son père. Rien que d'y penser, cela le déprimait, mais les choses étaient ainsi et il se mit en tète de trouver un moyen de se faire de l'argent sur l'archipel. Les opportunités ne manquaient pas en ce lieu et Garo le comprit bien vite, les zones de non-droit étaient suffisamment prolifiques en argent pour le pirate et il allait largement se jeter dans ses zones dangereuses. Isolé, mais réfléchi, Garo se mit à jouer de la nuit et de sa force pour devenir un véritable coupe-jarret des ruelles, tuant des pirates sans grande prétention et prenant leurs effets les plus précieux pour les revendre à certaines sommes. Tuer attire l'attention, mais il ne fit pas un grand nombre de morts, 6 morts au total en une semaine, voilà tout ce qu'il lui avait suffit pour avoir l'argent nécessaire pour quitter l'île avec un navire marchand ayant accepté de l'emmener avec eux pour un aller simple.

Et nous voila au présent après qu'il soit déposé. Agé de 28 ans, errant sur les mers en quête de son passé peu glorieux, d'or et de ses autres lubies. Il ignore encore tout de l'environnement des autres îles de Grand Line ou encore des Blues mais il compte bien retrouver les traitres qui l'ont jetés à la mer, réaliser ses objectifs et explorer ce monde si vaste.





   
Informations IRL

• Prénom : Morrow
• Age : 20
• Aime : Plein de trucs
• N'aime pas : Plein de trucs
• Personnage préféré de One Piece : Actuellement aucun, ils sont beaucoup au même niveau dans ma tète
• Caractère : Connard mégalomaniaque au grand coeur
• Fait du RP depuis : Oula, longtemps, j'ai commencé le JDR a 8 ans sur table
• Disponibilité approximative : Variant, ca peut aller de tous les jours à une fois par semaine
• Comment avez-vous connu le forum ? Je suis un ancien


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Garo Roth le Sam 19 Déc 2020 - 0:33, édité 10 fois
    Bienvenue !
    Haha toi aussi tu part sur 5 actes pour ton histoire, bon courage pour le reste !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t22390-que-dansent-les-fleurs-et-ma-lame-en-cours#bottom
    Merci ! Bonne chance à toi aussi !
      Bonsoir / C'est fini ici, merci d'avance pour la correction ( en espérant que je prenne moins cher ce coup-ci )
        Hé hé.. Un nouveau pirate, yeah !  Garo Roth.[FINI] 917697690

        Un ensemble plaisant à la lecture, un personnage intéressant avec une histoire qui s’enchaine bien. Des fautes présentes, mais qui ne m’ont pas gêné outre mesure (bon j’en vois pas la moitié aussi..). Un pêcheur pécheur au but louable.

        Maintenant lorsqu’on rentre dans le détail, il y a tout de même des points qui chiffonnent. Je vais progressivement y revenir.

        La description physique dessine les contours du bonhomme sans problème, tout en mettant en avant ce qu’il dégage. Je vois un hic tout de même, la taille ! Tu ne fais pas la même taille dans la description physique et l’histoire (tu as doublé de taille dans l’histoire). ^^

        La description psycho définit les grands traits du perso. Mais Garo un personnage nonchalant ?  Il y a un côté mou du bulbe derrière ce mot, je ne l’ai pas ressenti dans ton histoire. Un personnage réfléchi oui, mais nonchalant ? Trompeur et Avare peuvent coller.
        L’homme meurtri une fois encore est plus difficile à comprendre. L’équipage a voulu te faire payer le meurtre de leur Capitaine bien aimé… Ils doivent se sentir plus trahi que tu ne l’es. Après tu peux également être injuste et ne voir cet épisode qu’à travers ton propre prisme. Mais ça aurait pu être intéressant de davantage détailler.

        Maintenant on arrive au plat principal, l’histoire. Les deux premiers arcs, absolument rien à en redire. Ils m’ont convaincu, les étapes du récit s’articulaient bien et faisaient sens. Une famille sympathique source de valeur, l’enfant prend la place de son père et devient le héro local, une vie pas facile mais l’enfant devient homme. Et l’homme prend la mer sous le drapeau noir.

        A partir de là, ça se lit encore très bien mais je me suis demandé comment un héro local courageux. Qui n’a jamais tué, qui semble bien qu’avare avoir des valeurs, devient brusquement un pirate sanguinaire épris de tuerie. J’ai eu l’impression que le personnage s’était métamorphisé en un paragraphe. Je pense que ce changement aurait gagné à être traité plus progressivement, tant le revirement est important.

        La nage sur Grand Line, tu retranscrits bien la difficulté. Mais faire trempette trop longtemps, c’est la mort. Point. On ne va pas détailler la faune, mais même pour un homme-poisson ça sera compliqué. On va considérer que tu as eu une chance incroyable et que tu es tombé dans l’eau aux encablures de l'archipel Shabaody. Tourné en rond (pas facile de se repérer quand on se prend les vagues).. On ne nage pas dans Grand Line, le cimetière des pirates ne porte pas son nom sans raison.


        Des critiques, des critiques mais dans l’ensemble ça reste une bonne présentation.

        Je pars sur du 600 dorikis !

        Je te souhaite de couler avec Aoi.  Garo Roth.[FINI] 293198122
        • https://www.onepiece-requiem.net/t14965-fiche-technique-du-dada#
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