Le Deal du moment : -36%
Aspirateur balai sans fil Dyson V8 Origin
Voir le deal
254.99 €

Seconde rencontre, second combat [PV: Alheïri S. Fenyang]

Shell town, une ville pour le moins sympathique offrant énormément de possibilité. Que ce soit d’un point de vue élimination, ou destruction total, tout était possible. Après avoir débarqué grâce à un navire marchand, je marchais lentement dans la rue comme si de rien était. Quelque personne me regardaient, s’éloignant parfois de moi comme si de rien était. Calme, le visage serein, je me préparer à me venger. En effet, plusieurs jours auparavant, j’avais apprit que le marine qui m’avait privé de 25 millions de berry en brûlant un plan siéger dans cette ville. La vengeance est un plat qui se mange froid, néanmoins, la viande tiède et bien meilleurs et je compté bien le manger avant que son corps ne soit refroidit par la mort.

Je m’avançais tranquillement, habillé comme un civil, portant un simple jeans et un tee-shirt blanc, je n’avais prit que mon katana ainsi que ma dague laissant mon sabre au bon soin d’une petit cachette sur orange. Il me faudrait aller récupérer mes possessions un jour où bien tout laisser las bas. Cela n’avait pas vraiment d’importance. Le soleil était haut dans le ciel, il n’était pas encore midi et pourtant, la chaleur était fortement présente. Une goute de sueur coula lentement sur ma nuque tandis que je respirais un bon coup avant d’avancer dans le QG. L’homme que je me préparais à affronter était fort, je l’avais déjà combattu une foi. Sa technique de combat était impressionnante et l’avait sans aucun doute protégé de nombreuse attaque au cours de sa carrière. Néanmoins, depuis notre rencontre j’avais beaucoup réfléchis et avait fini par opter pour une contre attaque simple et efficace. En effet, une technique comme celle la demandait un déplacement extrêmement rapide et donc un bon jeux de jambes. Mais bouger les jambes lorsque l’on a l’impression d’avoir un tendon déchiré n’était pas si simple que sa.

Je souris me léchant avidement les lèvres avant d’entendre mon estomac grognait. Il était sans doute plus tard que je ne le pensais et mon estomac réclamer à manger. Je soupirais levant les yeux au ciel et finis par me décider de le contenter. En effet, il faudrait sans doute que je fuis après avoir tuer cet homme et manger au beau milieu d’une fuite n’est pas la meilleure façon de s’échapper. Attrapant un passant d’une main, je lui demandais dans qu’elle direction je pouvais trouver un restaurant. Il me regarda avec des yeux noire et voyant que je n’allais pas le lâcher avant qu’il ne me donne une réponse, il m’indiqua la direction à prendre. Avec des gestes brusque il tenta de se dégager et je fini par le lâcher comme un vulgaire insecte pour lequel j’aurais perdus toute intérêt. D’un pas rapide, pressé de finir mon repas, je me dirigeais dans la direction indiqué, légèrement en aval de ma position actuelle.

L’établissement fus extrêmement facile à trouver, en effet, un restaurant se démarque facilement par rapport aux autres. Je pénétrais donc dans celui-ci comme si j’étais chez moi et alla m’assoir à une table. Commandant un repas simple mais consistant, je reçus une bonne dizaine de minutes plus tard, une assiette de frites ainsi qu’un bon steak que je payais sans protester. M’attaquant avidement au repas, je savourais comme il se devait la viande au goût magnifique. Les frites, d’une banalité mortel n’avait en elle-même rien de spécial et servaient uniquement à remplir mon ventre. Le tout était accompagné d’un verre d’eau et d’une carafe elle-même remplis de se breuvage servant à désaltéré tout être vivant. Je prenais mon temps, le marine n’allait pas s’échapper. J’étais venus jusqu’à cette endroit sans aucun autre plan que le moment ou je pourrais enfin le tuer. Et pourtant, il faudrait bien que j’accède jusqu’à lui.
      • Enfiiin de retour !
      Alors que mes pieds foulaient à peine les terres de Shell-Town, je m’exclamais de joie en m’étirant longuement. Encore une mission de réussie à mon compteur. Pour ainsi dire, je pétais la forme comme c’était pas possible ce qui était très rare quand on me connaissait réellement. Mon bateau finissait par jeter l’encre et les hommes que j’avais embarqués avec moi durant tout un mois entier à South Blue déchargeaient nos affaires. La ville semblait toujours vivre malgré mon absence qui aura été plus ou moins longue. Une absence non vaine vu que j’avais réussi à prendre ma vengeance sur un type. M’enfin, là n’était plus le plus important maintenant. A vrai dire, mon ventre gargouillait et l’idée de m’offrir un bon plat me trottait maintenant à la tête. Étant donné que nous n’avions pas prévenu notre arrivée à la base, j’me doutais bien que la cantine n’était pas sous son meilleur jour. Aussi optais-je rapidement pour un restaurant de la ville qui sans aucun doute pourrait satisfaire mes attentes. Ils avaient intérêt. Sur le coup, j’étais certainement prêt à avaler une montagne de viande, tellement j’avais la dalle. A la moindre pensée d’une quelconque bouffe, mon estomac se contractait. Fallait sans doute que je coure bouffer mais j’attendais que mes hommes finissent de prendre leurs affaires. Hommes qui étaient relativement longs. M’enfin… Pouvais-je leur en vouloir un seul instant quand je voyais toutes les charges qu’il y avait ? Dans un élan de paresse je soupirais et me poussait à bout pour leur fournir un coup de main. Plus vite on finissait cette besogne, mieux ce serait pour que je puisse partir m’alimenter correctement. Les purées qu’on avait confectionnées dans le bateau ne me satisfaisaient plus. Quelque chose de consistant, il me fallait. Et tout de suite ! Sauf qu’il aura fallu qu’on me bloque moralement dans le coin. A croire que mes hommes étaient des salauds qui jouaient de ma sensibilité…

      • Vous pouvez partir colonel, nous nous occupons du reste.

      La voix d’un de mes hommes me parue comme un long coutelas qui me traversait le bide. Putain ! J’étais si prévisible que ça ? Bon. Avouons que ma mine froissée m’avait horriblement trahie sur le coup et que je ferais mieux de sourire dorénavant. Tout en arborant une mine sincère et désolé, je ravalais mon envie de les quitter et me mettait à les aider avec plus de vigueur que d’habitude. Il est vrai que je pouvais profiter de mon statut de colonel pour faire tout ce que je voulais, mais ces hommes ne méritaient pas quelconque arrogance. De ce fait donc, je les avais aidés jusqu’à ce que toutes nos affaires soient en dehors du navire. Là, je prenais congés d’eux en leur signifiant qu’ils avaient le reste de la semaine pour eux. Le choix leur était offert entre rester en ville ou rentrer directement à la base. Pas plus complaisant que moi, vous trouverez dans la marine. Tenaillé par la faim, je me dirigeais rapidement en ville que je pénétrais sous des salutations spontanées. Pour tout dire, ma renommée avait augmentée depuis que les civils de la région avaient su que j’avais pris ma revanche sur l’homme poisson. Les informations circulaient tellement rapidement que sur le coup, je n’avais pas conscience de leur engouement face à ma personne. Content malgré tout, je finissais par verser dans un sourire et saluait le monde autour de moi de manière respectueuse et contenue. J’voulais pas non plus me la péter grave. Une jeune fille vint me tendre une fleur que j’accrochais automatiquement dans la poche de ma chemise blanche. Je la soulevais, la bisoutais, la redéposait au sol et continuait ma route sous des salutations encore plus chaleureuses. J’étais aimé des civils et imposait le respect. Comment un tel glandeur comme moi avait pu arriver là ? J’me posais bien la question, mais c’était pas plus mal comme ça.

      • Oooh Colonel ! De retour enfin ?!

      J’avais fini par entrer dans le plus grand restaurant de la bourgade. Mais mon arrivée ne fut point ignorée. Normal quand un mec de ma stature affublé d’une veste d’officier de la marine débarquait à l’improviste. Le chef de l’établissement était aussitôt venu me voir tout en me souriant sincèrement. Du mois, c’est ce que je constatais. Et c’était assez bizarre, lui qui me d’habitude me souriait par intérêt. Tous les habitants avaient l’air heureux que je sois en vive. C’est fou comme j’avais marqué les esprits ! Encore une fois, cela me ravissait totalement. Me faisait littéralement tiré par la suite, on m’installa à une grande table vers une fenêtre et comme je les aimais, avant de me faire savoir que tout ce que j’allais prendre aujourd’hui était offert par la maison. Là, inutile de vous dire que j’avais sourit comme un gogole. Je commandais toutes sortes de plats sous les chuchotements ravis de l’assemblée qui s’évertuaient à me qualifier de « grand marine » ou encore « d’homme bien » ce qui n’échappaient pas à mes oreilles. Tant de flatteries pour un pauvre homme comme moi ? N’était-ce pas un peu trop ? J’étais habitué à tout cela mais je ne voulais surtout pas prendre la grosse tête. Loin de moi cette prétention. Alors que l’ambiance habituelle se réinstalla et qu’on me servit mon premier verre, je tournais la tête vers le centre de grande salle et mon regard tomba sur une bombasse. Oh putain ! Comment qu’elle était bien gaulée. J’crois même qu’on avait échangé un regard. Mais alors que je voulais me lever pour aller l’aborder et la foutre accessoirement dans mon lit si mon approche marchait, l’on vint me remettre tous les plats que je souhaitais. Ventre affamé n’a point d’oreille. Aussi avais-je remis mon plan drague pour plus tard, afin de bouffer tout ce qui était sur ma table. Mon espérance était qu’elle m’approche si elle avait bien cerné mon regard sur elle, qui en disait long. Ca m’faciliterait la tâche pour sur.

      Spoiler:
      Je mangeais tranquillement, j’avais finit par me calmer malgré l’excitation intérieur toujours présente au fond de moi. Cet homme qui m’avait humilié allait bientôt mourir, j’en étais certain. Je levais la tête en entendant des acclamations dehors, un grand nombre de personne était présente. J’étais intrigué, cela devait sans doute être le passage d’une personne connu dans le coin pour que les gens soit si souriant. Je continuais de manger tranquillement lorsqu’un homme entra dans l’établissement. Je ne levais même pas les yeux, néanmoins, le brouhaha qui s’éleva dans la salle m’alerta. Tout le monde s’affairer près d’une fenêtre entourant une personne. Je levais les yeux tranquillement.

      Ce fût un choc pour moi, l’homme que je recherchais, celui que je voulais tuer était assis la, sur une table attendant de se faire servir. Nos regard se croisèrent un bref instant et je baissais les yeux avec la confirmation que c’était bien lui. Oui, je l’avais déjà vue d’extrêmement près, cela m’avais d’ailleurs valu un magnifique coup de poing qui me rester encore en travers de la gorge. Je baissais les yeux réfléchissant, apparemment il ne m’avait pas encore reconnu, une chance pour moi sinon il aurait immédiatement ordonné que l’on m’arrête. De plus, s’il ne m’avait pas reconnus je pourrais m’approcher de lui sans trop d’effort. Je terminais tranquillement mon repas, en aucun cas je ne devais laisser transparaître mon excitation. J’allais el tuer devant tout ses gens, sans que personne ne puisse rien faire. Le sang aller couler, et je tuerais sans doute quelque civils pour passer le temps. Oui, j’allais m’amuser, beaucoup.

      Ayant terminé mon repas, je me levais lentement et me dirigeais vers ma cible. Un grand sourire aux lèvres, j’avançais lentement d’une démarche naturelle. Oui, je me forçais à ne pas me précipitais vers lui afin qu’il ne se méfie pas. Il était fort et j’allais le terminer en un seul coup. Bref, rapide et sanglant. Tout ce qu’il y avait pour me plaire était présent. Sauf la souffrance. Je me faufilais à travers la foule, il n’y avait pas grand monde néanmoins leurs bavardage me permirent de passer a peux près inaperçus. Du moins d’après moi. Ma main descendit jusqu’à ma dague, celle-ci accroché dans ma poche que j’avais troué pour l’occasion. Invisible, elle me permettrait de l’achever sans que personne ne puisse réagir. Je passais tranquillement derrière lui en souriant. J’avais envie de lui faire du mal et pourtant, je savais parfaitement que je n’en aurais pas le temps. Si je commençais à l’attaquer lentement, il me pulvériserait comme une vulgaire mouche inutile.

      Enfin j’étais derrière lui, un grand sourire aux lèvres que je ne parvenais pas à réprimer. Néanmoins, dans cette atmosphère chaleureuse cela pouvait passer pour une expression extérieure de ma joie. Je savourais d’avance ma victoire, une chose que l’on ne fait jamais en règle général mais cette fois-ci j’étais sur de gagner. Aucune rumeur ne m’était parvenue comme quoi cet homme possédait un fruit du démon pouvant le protéger contre ce genre d’attaque. Je me penchais derrière lui tranquillement et susurrait à son oreille.

      -Bonjours.

      Un seul mot, une seul action, une mort, ce serait ce passerait. Dégainant d’un seul coup ma dague, je frappais Tout en me relevant ; Un coup direct visant la nuque. Quelques particules de soude tombèrent de la lame comme la neige du ciel se dirigeant vers le sol. J’allais le tuer, cela ne faisait aucun doute. Un sourire de victoire se dessina sur mes lèvres et je en fis plus attention à ce qui m’entourait. Seul comptais ma cible que j’allais exterminer dans même pas une seconde et c’est avec délectation que je frappais.
          C’était bon. Rudement bon. Et je me gavais comme pas possible, mais le tout, avec classe. N’oublions pas que même s’il m’arrivait d’être un gros goujat, j’étais quand même issu de la haute noblesse. Les Fenyang étaient une grande lignée de la marine. Même si les membres de ma famille n’étaient plus aussi nombreux qu’auparavant. A ce propos, fallait peut être que je pense à me caser, maintenant que j’avais confirmé mon grade honorable d’officier. Il serait peut être temps, ouais. Mais comme d’habitude, la procrastination était une tendance qui me collait aux baskets. Je remettais tout à plus tard, comme d’habitude, profitant du moment présent, éphémère, avec quelconque fille, du moment qu’elle était bien gaulée comme je le voulais. Avouons que là, j’suis vraiment compliqué. M’enfin, un mariage, c’était pas un truc à prendre à la légère. Les mouflets aussi. D’ailleurs, en parlant de gonzesse et tout le tralala qui allait avec, je jetais en biais un regard vers la blonde qui m’avait tapé l’œil et je constatais avec dépit qu’elle n’était plus à sa place. Sur le moment, j’avais grommelé. Si bien qu’un serveur pensa automatiquement que les plats ne me plaisaient pas. Ayant vu sa mine inquiète, je m’empressais de le rassurer et me remettait à manger. De toute façon, des filles, il y en avait à gogo dans la région, alors, pas d’quoi s’alarmer. Et puis, j’pouvais aller chez l’une de mes nombreuses maitresses de la ville. C’était toujours mieux que rien en fait, surtout qu’elles savaient y faire au pieu.

          Alors que j’avais fini mon premier plat composé uniquement de côte de bœuf, je maniais nonchalamment ma fourchette vers mon oreille gauche en regardant paresseusement l’extérieur à travers la vitre. J’avais entendu une voix derrière moi, mais ce que je ne réalisais pas, c’est que je venais de contrer un couteau avec ma fourchette que j’avais soudainement élevé au dessus de ma nuque. Mes yeux, par contre, s’étaient écarquillés quand je vis venir à toute vitesse, un gros point noir qui menaçait de charger le restaurant et ce de manière évidente. Non sur de ce fait, j’étais toujours resté dans ma position et observait l’objet non identifié qui fonçait vers moi a priori. J’aurais pu miser sur le fait que c’était un animal dont on avait marqué la croupe au fer rouge, mais non. C’était plutôt un gars, haut de trois mètres, à qui j’avais flanqué une raclée un jour. Un pirate pour ainsi dire. Il était rapide, très rapide. Aussi m’étais-je rapidement levé une fois que je confirmais mes soupçons. Ce mec m’avait repéré et voulait bousiller le restaurant, moi par la même occasion. Alors que je poussais un couple vers l’arrière, je vis étonnement la blonde, derrière ma chaise et lui attrapait les cols avant de faire un grand bond en arrière. Deux secondes plus tard, il eut un bruit de cassure et l’on voyait un mec sortir de nulle part en grognant comme un sauvage. Il venait de s’infiltrer dans le restaurant en ayant brisé la vitre vers laquelle j’étais auparavant assis. Encore un peu et j’aurais pu y passer…

          • Zehahaha ! Fenyang ! Comme on se retrouve !

          Le loustic répondant Bobby Marouley se tenait débout, tout juste devant mes repas renversés au sol. De peau noire tout comme moi, il avait un gros nez et le visage remplie de pustules. Ses dreadlocks étaient sales et l’on apercevait facilement des mouches voler tout autour. D’ailleurs, l’odeur pestilentielle qu’il dégageait pouvait rapidement rendre nauséeux. Un dépotoir, ce mec là ! Derrière, c’était la panique générale. Mis à part les mijaurées qui geignaient, l’ambiance était presque mortuaire, tendue. Pour ma part, j’avais réussi à tirer la blonde de là que j’avais serrée contre moi. Tranquillement je finissais par la déposer à même le sol, avant de m’allumer une cigarette, sous le rire nerveux du forban qui ne valait même pas plus d’un million. Un nullard que j’avais déglingué avant de pourchasser l’homme poisson jusqu’à South Blue. Pour faire forme, il sortit un long coutelas et promena sa langue dessus. Côté intimidation, il y avait du boulot encore. Aspirant ma première bouffée, j’avais le regard plein de pitié pour lui. C’était pas le bon jour pour me chercher. Dans un ultime cri de colère, Bobby se jeta corps et âme sur moi, tandis que je me demandais encore comme j’allais lui arranger le portrait. Je le regardais m’approcher, et me mettait en garde. Le gros laid donna deux coups que j’évitais rapidement, avant d’immobiliser son bras et de le faire valser très loin, par un coup de pied que mon merdeux de cousin (Satoshi Noriyaki) m’aura appris. Le chemin qu’il effectua était effroyable. Si bien que son corps partit heurter quelque chose avant qu’on entende un bruit sourd d’effondrement.

          En deux temps trois mouvements, il avait eu son compte ! Aussi simplement soit-il. Je redéposais mon pied au sol et finit par tirer une deuxième latte de ma lucky, sous les yeux ébahis des autres invités qui me regardaient avec une mine stupéfaite. Le silence se fit pendant les vingt secondes qui suivirent mon intervention. Puis, joie. Les clients de la salle se mirent à crier en m’acclamant et m’entourant des masses. J’étais un héros. C’était cool d’un point de vue, étant donné que je faisais la sécurité de ces gens, contribuant ainsi à la justice dans ce bas-monde, mais c’était pas cool parce que j’étais assez sensible aux compliments. Tout de même, j’essayais de contenir mon contentement et faisait un sourire timide à ceux qui venait me saluer. Le patron de l’établissement qui semblait ignorer les dégâts venait à me faire une tape sur le dos. C’était à n’y rien comprendre, je vous jure. Pourquoi j’étais soudainement adulé ? Va savoir. Fallait peut être que j’en profite un peu, et puis, ça me motivait assez pour redoubler d’efforts. ‘Fin, redoubler d’efforts, c’est vite dit, même si je me cantonnais à l’idée de faire au moins le strict minimum. J’avais fini par me tirer de cette masse compacte et tournait mon regard un peu partout dans la salle. J’avais peu mangé, mais c’était assez pour caler mon estomac. Mes yeux finirent par tomber sur la blonde que j’approchais et à qui je fis un baisemain, le sourire qui allait avec, tout en gentleman, quoi. Oui oui… Il m’arrivait parfois d’être galant. Parfois… Pas souvent quoi…

          • Rien de cassé ?

          Il para mon attaque, j’étais surprise, il ne semblait même pas s’en être rendu compte. Il avait arrêté ma lame avec une fourchette. Intérieurement je bouillais de colère mais personnes ne réagis autours de moi. Le marine regardait à l’extérieur et semblait étonné. Il se leva brusquement faisant reculer les autres, il m’attrapa par le col et fît un bon. La vitrine se brisa et un homme entra brutalement. Il était très grand et semblait menaçant, néanmoins, le marine ne semblait pas s’inquiéter. Il me serra contre lui en m’emmenant plus loin, comme si il ne voulait pas que je cour de danger. Apparemment il ne l’avait toujours pas reconnu. Il me déposa sur le sol et je reculais lentement en rengainant ma dague.

          Celui qui avait débarqué était aussi grand que moche, aussi sale qu’il avait l’air stupide. Son entrée n’avait en aucun cas était discrète et cela avait bouleversé tout mes plan. Il n’y avait presque plus de bruit, tout le monde était tendu s’attendant à un massacre. Néanmoins personne ne sortis de la pièce, tout le monde était concentré sur le marine attendant sa réaction. L’agresseur sortis une arme qu’il lécha d’un air provoquant, néanmoins le marine ne réagissais pas. Je souris, il était encore plus fort qu’avant et il avait toujours autant d’aplomb. L’agresseur, sans doute un pirate chargea à toute vitesse le marine qui se mit tranquillement en position. Ce dernier évita rapidement deux coups avant de contre attaqué. Il bloqua un bras du pirate et lui logea un puissant coup de pied le propulsant à une bonne distance de la. Il ratérie sur le bord d’une table, un craquement se fît entendre et le pirates ne se releva pas. Cela c’était passé si rapidement, j’étais étonné. La puissance du marine était importante et pourtant, il n’en profitait jamais pour s’imposer. Grosse erreur.

          De plus, il fumait comme si de rien était, comme si tout cela n’avait aucune importance. Le silence ce fît pendant un moment puis des acclamations retentirent de toute part. Je reculais encore de quelque pas regardant avec dégout cette scène. Je ne partais pas pour la simple raison que je devais d’abord assassiner cet homme. Oui, je ne pouvais pas lui pardonner de m’avoir fait perdre 25 million de berry. Il s’approcha de moi et me baisa la main. Ses lèvres touchèrent doucement ma peau et je frissonnais. Il s’agissait la d’une sensation étrange que je ne connaissais pas encore. Le pire fût sans doute le faite qu’il s’inquiéta pour ma santé. Néanmoins, après une rapide réflexion, je décidais de tenter de jouer la comédie. Plus je m’approchais de lui, plus j’aurais de chance de l’assassiner. Je le regardais donc tranquillement un léger sourire aux lèvres. Je parvenais à sourire dans cette situation uniquement en l’imaginant mort à mes pieds. Une scène que j’espérais voir réellement le plus tôt possible.

          -Tout va bien merci beaucoup.

          Ces mots m’arracher la gorge rien qu’à les prononcer, ce n’était pas naturelle chez moi de dire ce genre de chose. Des choses que je n’avais quasiment jamais dites ces deux dernières années. En dehors des moments de comédie bien sur. Je m’approchais de lui me collant presque contre son torse regardant son visage avec un air fasciner. Ma main gauche descendit discrètement vers ma poches.

          -Vous avez été extraordinaire colonel. Susurrais-je.

          Ma voix n’était audible que de lui. Je dégainais d’un seul coup ma dague dans un chuintement de métal et, visant son ventre, frappait de toute mes forces. Si je le touchais, j’aurais le temps de l’achever, cela c’était certain.
              Son sourire confortait en moi l’idée selon laquelle je l’avais un brin charmé. Pas totalement, mais assez pour pouvoir lui faire des avances convenables. Histoire de la foutre dans mon lit pendant je ne sais combien d’heures. Ce à quoi j’aspirais depuis bien de minutes. Mon retour de mission m’avait fatigué. Et oui ! Pour ainsi dire, j’étais complètement cassé et une bonne journée à passer dans mon pieu, sous une couette bien chaude, ne pourrait me faire que du bien. Ajouté à ce lot une femme comme celle qui m’faisait face, c’était la baraka assurée. Mais ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. J’avais ramassé autant de succès que de râteaux dans ma life pour savoir qu’il ne fallait pas trop sautiller sur soi en rêvant d’avance. Aussi, sa première réponse finissait de me rassurer rapidement. J’étais dans la bonne voie à priori. Je lui rendis son sourire avec bon cœur pendant qu’elle se lovait contre moi ce que j’eus à apprécier fortement. Ses nichons étaient comme je les appréciais et s’écrasaient voluptueusement contre mon torse musclé. Elle avait tout pour m’faire fondre. Néanmoins, l’air sensuel qu’elle m’affichait ne m’était pas vraiment inconnu. Je puis vous assurer que cette bouille, je l’avais déjà vu quelque part. Quelque part mais où… Va savoir… Alors que je buvais littéralement sa deuxième phrase, captivé par son sourire carmin, j’entendis un bruissement qui m’interpella et le mouvement qui allait avec. Le temps que je réagisse, mon bide était salement exposé à la lame d’un poignard… c’était ma veine, vraiment…

              Il eut un hoquet. Un gros hoquet de ma part. Pour étouffer un gémissement de douleur, j’eus été obligé de coller mes lèvres à celle de mon assaillante. Et je l’embrassais. Si sa chair attirait ma chair, mon âme abhorrait grandement ce que je faisais, là. Je l’embrassais langoureusement, fougueusement, me complaisant dans cet acte que je lui faisais subir alors que mon sang coulait goutte par goutte. Oui elle m’avait blessé et oui, j’avais profité de notre étreinte pour camoufler ma douleur. Une blessure en pleine paume. Au lieu de me laisser ouvrir le ventre comme un quelconque boucher avec un animal prêt à être dépecé, j’avais utilisé ma main en guise de bouclier. La moitié de la lame du poignard s’était planté bien profond dans ma main gauche qui me lançait grave. En tout cas, c’était bien mieux que le flanc. Après l’autre forban de pacotille, il n’était pas question qu’une autre personne vienne troubler ces pauvres gens qui ne faisaient que se restaurer. Et il était de mon devoir de veiller à la sécurité de ces gens. Mon pan de diversion avait marché. Alors que j’embrassais toujours la blonde aux belles formes aguichantes, les gens autour de nous chuchotaient et je pouvais les entendre distinctement. Ils croyaient que je venais de retrouver ma fiancée. La belle ironie. Très drôle, quand je savais que cette pétasse voulait me faire la peau, sans une seule once de pitié et d’honneur. Les femmes alors… Toutes des connasses et des salopes de la pire espèce… Et celle-là ne payait rien pour attendre…

              C’est dans cette confusion que j’essayais de camoufler ma profonde blessure derrière la belle. D’un tour de poignet habile, je lui arrachais le poignard et je la soulevais dans mes bras en sortant par l’ouverture que le pirate s’était créé en voulant m’attaquer directement. Comme quoi, j’avais bien fait de prendre place vers la fenêtre en auquel cas, quelconque civil aurait été blessé. C’est donc au pas de course que je me tirais du restaurant sous des applaudissements nourris. On s’croirait un véritable conte de fées avec le prince charmant qui s’échappait avec sa belle. Tss… Fadaises ! Intérieurement, j’alliais comédie et rapidité dans mes actions, histoire qu’elle en soit complètement décontenancée et donc incapable de réagir. Au bout d’un moment, je finis par tourner dans une ruelle peu recommandable, genre un cul de sac. Le fait qu’il n’y avait pas d’issue me profitait vraiment. Et c’était donc sans autre forme de procès que je projetais la fille dans mes bras sur le mur qui me faisait face et ce, avec véhémence inouïe ; de quoi lui extirper des gerbes sanguinolentes de sa bouche impudique que je venais d’embrasser avec dégout. Sans trop attendre qu’elle se redresse, je lui lançai le poignard qui manqua de se planter dans sa chair. Nonobstant et par ce lancé, j’avais provoqué une estafilade qui barrait sa joue gauche. Mon sourire se fit grand, alors que je dégainais mon meitou dans un sourire presque méphistophélique. En un instant, j’venais de me rappeler de cette garce que j’avais failli buter dans le passé. Celle-là même qui était de mèche avec un pirate masqué et bizarroïde…

              • Quoi… ? T’es venue te venger de la dernière fois… ? T’as vraiment du toupet, toi. J’voudrais bien t’enfiler, là, dans ce coin, mais tu m’as provoqué une putain de blessure que j’vais pas laisser passer, crois moi…

              A moins qu’elle ne joue de son charme ou de son sale pouvoir, j’voyais pas d’issus pour elle ; la seule étant derrière moi et encore, fallait-il me passer sur le corps avant une supposée fuite. D‘autant plus qu’avec mon meitou, j’pouvais facilement lui trancher la gorge. J’étais content de l’impasse qui se présentait à elle. Elle allait morfler. Et de côté, je mettais mes valeurs morales. Quand une femme est pourrie jusqu’à la moelle épinière, je ne la considère non plus comme une femme, mais bien comme un animal en cavale. C’était un peu valable pour celle-là quoi. Si l’envie de la buter grandissait fortement, moi qui avait pourtant le pardon facile, il n’en demeurait pas moins qu’elle me faisait de l’effet. Peut être était-ce les circonstances qui nous étaient imposés… Un genre de fantasme tordu dont j’avais les secrets quoi…

              Je le touchais, je sentis la lame s’enfonçais dans sa chaire. Une sensation douce et agréable. Quelque soit la blessure, il allait souffrir, la soude ne laisse jamais indemne, même ceux qui l’utilise peuvent redouter ses effet. Après tout, elle n’a pas de conscience, elle ne fait pas la différence entre allier et ennemis ce qui fait qu’elle brûle et ronge tout. Sa réaction me surpris, il m’embrassa. J’ouvris de grands yeux en me demandant ce qu’il faisait. Il me désarma habilement et me souleva avant de m’emporter à l’extérieur. Je ne compris pas sa manœuvre, néanmoins, j’étais coincer, ses bras puissant me retenant contre lui. Je l’avais blessé mais je ne l’avais pas tuer, une chose plutôt bête puisque j’avais complètement échoué ma tentative d’assassinat et que maintenant j’étais en son pouvoir.

              Il marchait vite et je ne voyais pas ou nous allions. D’un seul coup il me jeta, de toutes ses forces. Sans que je puisse réagir, je me fracassais contre un mur. Une chute brutale et douloureuse. Je toussais et cracher du sang sur le sol avant de me redresser en position assise. Mon katana qui était toujours dans mon dos c’était violemment enfoncé dans ma chair, c’était douloureux, c’était si plaisant. Un sourire traversa mon visage, ma vue était légèrement floue à cause du choc. Une brûlure sur ma joue gauche, un tintement métallique sur le sol. Tout cela me rendit ma vision correctement. Portant ma main à la joue, je la retirais tâcher de sang. Mon sourire s’agrandit encore élargissant légèrement ma blessure. Une blessure sur la joue, il n’y a rien de tel pour s’abîmer rien quand bougeant. Oui, à chaque geste de ma mâchoire cela allait l’agrandir, lentement, doucement. C’est ce que j’appelais le sourire du diable puisque lorsque cela rejoindrais mes lèvres. Les autres verront sur ma tête, un sourire permanent du aux cicatrices. Enfin un demi sourire dans mon cas puisque ce marine n’était pas capable de faire les choses correctement.

              Je ramassais la dague et en la regardant une demie seconde, comprit qu’il m’avait rendue mon arme. Il était plus fort que moi mais il me restait une chance, oui, je pouvais encore gagner. Tout en l’écoutant parler, je me relevais tranquillement et dégainais mon katana. Du sang coulait sur ma joue, cela me donnais soif mais je me retins. Oui, j’avais plus urgent à faire.

              -Je vais me venger, de toi, puis lorsque j’en aurais fini avec toi, j’irais attraper cette homme au masque, et je vais le tuer, lentement. Vous m’avez privé d’une fortune, le prix en sera votre vie.

              Ma voix retentit comme l’annonce de la mort, oui, il allait disparaître, du moins je voulais le faire disparaître. Je souris en regardant sa blessure, la soude faisait son effet, il allait souffrir.

              -D’ailleurs c’est presque fini entre nous, la lame était empoisonné, tu doit déjà en ressentir la brûlure.

              Bien entendue c’était un mensonge, il n’allait pas mourir à cause d’une si petite dose de soude. Je sentis que la blessure sur ma joue c’était encore élargie, légèrement, sa marque n’était pas profonde cela ne faisait pas grand-chose. Soupirant légèrement et discrètement, je me décidais à examiner sa une fois ce combat régler. Ma dague dans la main droite, mon katana dans la main gauche, je bondis sur mon adversaire. Une attaque frontale, je n’avais pas peur de lui, j’allais lui faire du mal. Je jetais ma dague dans sa direction puis, alors que j’allais l’atteindre, frapper son flanc gauche tout en utilisant mon fruit.

              Kossetsu

              Les os de l’avant bras droit, une douleur fulgurante mais qui ne m’arrêta pas. En même temps je savais parfaitement en quoi consistait mon pouvoir et je parvenais parfois a y faire abstraction. Mon bras droit pendait le long de mon flanc. Mon katana s’apprêtait à le toucher. Oui, j’allais gagner, j’en étais sur.
                  Vengeance, vengeance… A croire qu’il n’y avait que ce mot dans le pauvre dictionnaire des forbans lorsqu’ils subissaient des défaites cuisantes. Faut croire qu’ils n’ont rien à faire de leur vie ceux-là. Parce mine de rien, la déculottée que j’avais infligée à cette pirate n’avait pourtant pas été si lourde que ça. Pas du tout. Même qu’elle avait réussi à fuir, sous ma flemme légendaire et la situation qui m’était un brin défavorable. Pour dire qu’elle avait toutes les raisons du monde à vénérer ses bonnes étoiles et à relativiser. Pourtant, il n’en fut pas ainsi. Ma renommée avait tellement grimpé ces derniers temps que quiconque sur les blues connaissait maintenant mon nom. Ajoutez au fait que les Fenyang étaient mondialement connu, là, c’était la cata. J’captais plus facilement comment elle avait réussi à m’identifier, me trouver et atterrir ici. Culottée la meuf ! Même si son entêtement n’allait guère payer. Pire ! Il s’pourrait que je la bute. Il s’pourrait. Même si l’idée s’estompait au fur et à mesure que je la regardais. Comment qu’elle était encore plus canon que notre précédente rencontre. J’allais fondre. Complètement. Mais il aura fallu une fois encore qu’elle vienne tout gâcher. Comme d’habitude je dirais. A croire que c’était une seconde nature chez elle. Comme quoi…

                  Retour à l’envoyeur ? P’être bien. En tout cas, elle en avait du cran de m’attaquer, cette pétasse. La dague fila vers mon torse. Contrairement à mon lancer, le tien était particulièrement rapide et dextre, visant ouvertement ma poitrine. Une pro des lancers de couteaux. Je poussais rapidement un juron et le dégagea rapidement à l’aide de la pointe de mon meitou. Le bruit métallique tout près de mon pied droit me confirma que le projectile était tombé par terre. Mais là n’était pas le plus important. Mon ouïe sollicitée de tous parts n’entravait en rien la concentration que j’accordais à la jeune fille qui courait vers moi. Je sentais la hargne qui l’habitait. La colère qui l’habitait. En découdre paraissait être une chose primordiale pour elle. Et ce fait la rendait encore plus sexy à mes yeux. J’optais pour un sourire gracieux. Le mouvement en avant de mon épée ne se fit pas attendre. Dans un choc sourd, j’arrivais à contrer facilement l’attaque qu’elle voulait me porter au flanc gauche. Nonobstant, la phrase qu’elle avait énoncé bien avant d’avoir à croiser le fer avec moi ; et la grimace de douleur qu’elle avait eu, m’arrachèrent un soupçon… Elle avait voulu m’faire quoi là ? Je sais pas trop... J’pouvais pas tellement savoir en fait. Quoique…

                  • Soude ? Bwarf ! Je reviens de voyage ma cocote. Tu peux pas savoir comment mon organisme est bourré d’antidotes de toutes sor… AAARRRGGHH !!!

                  Le problème avec ce genre de médoc’s sont leurs effets provisoires. Normalement et si l’on veut bien considérer les choses, je n’aurais pas du avoir tellement mal quand elle me planta la dague dans ma paume. Mais là, la douleur me lançait grave, en plus d’une souffrance inouïe au niveau de l’avant bras droit qui provenait de je ne sais où. Comme si mes os étaient tout bonnement broyés. De ce fait j’eus à reculer d’un ou de deux bonds, histoire d’être hors de sa portée. Dans mon mal, j’arrivais quand même à tenir mon meitou que je n’étais près à lâcher pour rien au monde. Sans lui et vu comment elle était armée, j’étais mal barré. Alors que je geignais, mes yeux se plantèrent sur le bras ballant de la jeune femme qui m’attaquait. C’était moi où elle avait aussi mal ? Hohé… Attendez… Ah ouais… La belle salope... Comment j’avais pu ne pas me rappeler d’une telle aptitude ? En l’espace d’une seconde, je venais de me remémorer de ce fameux jour où j’avais moi-même failli y passer. Elle avait un sale pouvoir. Un sale pouvoir qui m’avait laissé des séquelles au dos le jour où elle avait réussi à me faire tomber d’une longue pile de tonneaux… Depuis, j’avais des problèmes dorsaux, déjà que ma grande taille n’arrangeait en rien la chose. Ca sentait fort le fruit du démon… Lequel… ? Là, je séchais grave…

                  • Petite garce… T’es une sale maso pour oser t’infliger de pareilles douleurs…

                  Le prix à payer pour utiliser ses techniques et ça, je l’avais capté. Mais perso, ce n’était certainement pas cela qui allait m’arrêter, ayant connu pire. Souriant malgré les fortes douleurs et mon visage soudainement ruisselant de sueurs, je me hérissais sur la pointe de mes pieds et usais de ma grande rapidité avant d’apparaitre furtivement derrière mon ennemi du jour. Je pouvais lui trancher le dos, lui trancher même la tête d’un seul coup. Mais à la vue de son derrière rond et bien rebondi, le trouble s’immisça dans mon esprit lubrique. Passant soudainement mon avant bras gauche autour de sa taille et mon épée sous sa gorge « Tu esquisses le moindre geste suspect et je te promets de te tuer… » Je finissais par soupirer sur une parcelle de son cou après mon parlé. Je sentais presque le volume de sa croupe sur mes cuisses et l’effet ne me donnait plus l’envie de la neutraliser, mais de lui faire vous savez quoi. L’embarras du choix s’offrait à moi. Que faire, que faire ? J’savais pas trop. Blesser une masochiste revenait certes à l’affaiblir, mais à lui faire plaisir plus qu’autre chose. Le dilemme se résumait comme suit : Prendre sa vie ou posséder son cul. Et c’était pas aussi simple que ça de faire un choix, ma foi. Mais puisque j’étais mitigé, pourquoi ne pas proposer choix, moi ? Elle était, je crois, assez intelligente pour prendre une décision étant donné qu’elle était la concernée principale…

                  • C’est ta vie ou une partie de jambes en l’air… Si tu fais le bon choix, je promets de te laisser filer tranquillement après ma besogne… Mais si tu veux toujours jouer à la connasse qui vient soi disant venger la perte d’un butin qui ne lui appartenait même pas à la base, je risque fort de me fâcher… Et quand je me fâche, c’pas joli à voir t’sais…

                  [HRP: vraiment désolé pour le retard et la taille ><]

                  Il contra facilement mon attaque. Cela m’étonna légèrement puisque je pensais que je n’aurais pas de mal à le tuer. Il répondit à ma menace sur le poison tranquillement comme si de rien était, mais le crie a la fin de sa phrase montra qu’il avait mal. Il recula rapidement se mettant hors de ma portée et je le regardais en souriant. Je faisais tranquillement tourner ma lame à côté de moi. Formant des arcs de cercle sensé être menaçant. Il me regarda, son regard se fixa sur mon bras immobilisé et sa phrase me surprit. Je ne compris pas tout, certain mot de vocabulaire m’échapper encore. Néanmoins je finis par comprendre le mot maso en le reliant au reste de la phrase. Oui j’aimais la douleur, mais ce n’était pas son problème. Chacun sa vie et son avis ne m’intéressais pas. Son visage ruisselait de sueur, mais il sourit. Résistant à tout il disparut subitement de mon champ de vision. Je sursautais en sentant sa lame sur ma gorge. Ce qu’il m’annonça était clair et net.

                  En quelque instant, il m’avait neutralisé. Je ne pouvais plus rien faire, si je bougeais ma gorge était tranchée. Mon pouvoir ne semblait pas vraiment lui faire effet et par conséquent j’interrompis ma technique. Ma respiration s’accéléra pendant que j’attendais ce qui allait suivre. Sa proposition me surprit et je ne savais pas quoi répondre. Ma lame s’abaissa tendit que je réfléchissais. La mort ne me faisait pas peur, mais je ne comprenais pas ce qu’était une partie de jambes en l’air. Je secouais légèrement la tête de droite à gauche appuyant légèrement sur la lame. Le sang coula nourrissant le métal de sa substance. Je lâchais un soupir tendit que mon katana tombait sur le sol.

                  -Ok va pour la partie. J’laisse tomber ton assassinat ça m’intéresse plus.

                  Eh oui, cela m’arrivait d’être à peu près gentille. J’ignorais ce qu’il voulait, mais néanmoins, je n’avais qu’une parole. Il serait tranquille, je ne tenterais plus de le tuer sauf s’il me menacer. Les personnes a qui je dis ce genre de chose sont rares, presque inexistantes. Mais cette fois j’étais décidais. Je levais une lame repoussant doucement la lame de ma gorge. Tout était fini, du moins pour ce qui était du combat. Je ne bougeais plus attendant qu’il décide de la prochaine destination.

                  -Juste, évite de m’insulter, le butin est à celui qui le récupère, que ce soit toi ou moi ou un autre. Tu la brûler, tu la donc gaspiller c’est tout.

                  J’éclatais de rire, un rire fraie et claire qui se répercuta contre les parois de la ruelle. J’ignorais possédais ce rire et cela m’effraya, il me faisait changer. Mais bon, après tout, c’était la première fois que je me retrouvais dans ce genre de situation.

                  -Laisse-moi juste récupérer mes armes.
                      Dis comme ça, ça ressemblait presqu’à une foutaise. « Ton assassinant ne m’intéresse plus ». En même temps, c’est pas comme si elle avait les couilles adéquates pour me tuer. Il y avait un fossé qui séparait son niveau du mien quand même, hein. Mais cela, elle semblait ne pas s’en rendre compte. Mais fair-play que j’étais, je laissais passer la phrase. Faut pas oublier que c’était quand même une aubaine qu’elle lâche l’ancienne affaire de la base navale. Parce que ouais, elle n’avait ni la raison, ni la force pour me foutre six pieds sous terre. Sa phrase pouvait faire office de diversion, mais j’étais toujours sur le qui-vive. ‘Façon, si elle se laissait trainer là où je voulais l’emmener, elle n’aurait certainement plus le loisir de vouloir penser à une quelconque vengeance. Parce que j’étais sur et certain qu’elle allait apprécier ce que j’allais lui faire, des heures durant. Elle a beau être un pseudo-pirate, mais elle était humaine. Tout comme moi quoi. La chair est faible. Très faible. J’allais lui faire tourner la tête comme pas possible. Et rien que l’idée de la sauter faisait raidir la zone sensible que vous savez. J’commençais d’ailleurs à saliver quand sa deuxième phrase, faillit m’faire éclater de rire !

                      Nan, mais vous l’avez écoutée ? Ce qu’ils sont effrontés ces forbans ! Le butin est à celui qui le récupère… Et puis quoi encore, franchement ? C’est trop facile. Vraiment trop facile. D’ailleurs, la vie des forbans n’était que facilité. On s’pointe, on bousille tout, on pille tout, on s’fait la malle et on dépense cet argent sale dans des tavernes ou dans des bordels. Le pied quoi. Ils avaient une piètre opinion de ce qu’était la vie, vraiment. J’aurais voulu lui répondre, lui faire une belle leçon de morale, mais à quoi bon de toute façon ? Elle était pourrie jusqu’à la moelle épinière. Rien à en tirer, p’tain. Mis à part ce que je voulais lui faire, soit la foutre dans mon lit. Et c’était tout ce qui m’intéressait chez elle. Soyons clair. Si elle n’avait pas accepté de coopérer, j’allais avoir deux alternatives : Soit la coffrer dans ma base, en attendant qu’un navire marine n’accoste les terres de l’île pour la transférer autre part, soit la buter ici même avec pour motifs multiples raisons… Attentat à la vie d’un officier, légitime défense. Tout était bon pour justifier mon acte. Et puis, qui est ce qui aurait le courage de remettre en questions l’un de mes faits ? Personne ici en tout cas…

                      La laisser récupérer ses armes ? C’était hors de question. Je tenais plus en place, moi. Alors qu’elle s’abaissait pour les récupérer, l’image qu’elle m’offrait de son derrière bien rebondie fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Je m’avançais rapidement vers elle, lui donnait une claque sur la fesse gauche (héhé) et la tira de force pour qu’elle vienne avec moi. L’emmener à la base ? Non. C’pas l’une de mes maitresses pour avoir l’honneur de pénétrer ma base à mes côtés. Certainement pas. D’autant plus qu’elle pourrait craindre que je veuille l’enfermer après avoir fini mon affaire. Un hôtel ? Non plus. On était en pleine matinée et je ne voulais pas risquer qu’on m’découvre dans mon vice le plus honteux. De plus, je n’allais à l’hôtel qu’avec les filles de joie que je trouvais propres et bien gâtées par dame nature. Il ne me restait plus qu’une seule option. Le petit bungalow que je m’étais fait construire au nord de la ville. Discret et près des bois. J’ne partais la bas que pour dessiner en temps normal ou pour échapper aux contrariétés de ma vie de marine, mais là, il allait servir à tout autre choses, comme de nombreuses fois quoi. Et c’était pas plus mal…

                      Au bout de quelques temps, nous arrivions enfin à l’ endroit tant voulu. J’avais minutieusement évité les rues qui grouillaient de monde et même celle qui donnait sur ma base. J’voulais pas qu’on me choppe avec cette fille. Elle était certes belle, mais avec ses fringues, on faisait vite de la cataloguer sans problèmes. Durant tout le chemin, j’avais eu la tirer comme s’il s’agissait d’une petite fille. A mon arrivée devant ce qu’on pouvait appeler ma planque, je l’ouvrais rapidement et la fit entrer sans lui adresser un mot. C’était plein d’poussière ! Normal vu que je revenais à peine de voyage. Mes hommes restants auraient pu s’occuper quand même du coin vu qu’ils savaient pertinemment que je l’aimais bien. C’était trop leur demander ça ? J’allais remonter des bretelles quand même, ça j’le sentais ! Mais pour l’heure, il me fallait profiter de l’invitée que je recevais. J’la faisais entrer, je fermais la porte derrière nous et je l’emmenais directement dans ma chambre. L’coin était propre ici au moins, l’idéal ! Aussitôt, je balançais littéralement la jeune fille sur mon pieu avant d’enlever rapidement mon manteau de marine, gros sourire de débauché aux lèvres…

                      • Toi et moi, on va bien s’amuser maintenant…

                      Quelques heures plus tard…

                      Cigarettes aux lèvres, j’étais contre le dossard de mon lit et regardait le plafond d’un air heureux et satisfait. J’m’étais bien amusé, pour sur… Mais qui aurait dit que cette puisse être pucelle… ? Pas moi en tout cas. Et ça m’avait du tout pas dérangé de faire office de décapsuleur. Bien au contraire, héhé…
                      Il fini par me lâcher, ainsi il n’aller pas m’éliminer comme tout marine devrait le faire lorsqu’il tient un pirate. Intérieurement j’étais soulagé, extérieurement, mon expression ne changea pas. Je ne suis pas quelqu’un qui s’attache a quoi que ce soit, c’est ce que je laisse paraître aux autres, mais ce n’est pas forcément ce que je pense. En effet, la vie et tout de même importante pour moi, si je ne peux plus faire souffrir les gens, ils vont s’ennuyer. Un léger sourire apparu sur mes lèvres, un sourire que le marine ne pouvait pas voir. Je me baissais tranquillement récupérant mes armes et mon sourire disparu d’un seul coup… Il venait de toucher à mes fesses. La colère flamboya en moi tendit que je rangeais mes armes tout en me faisant tirer afin que j’avance. Il semblait pressé par ce qu’il voulait faire et cela m’intriguait. Un marine pressé de faire quelque chose avec un pirate sans que ce soit la prison. Étrange. Le trajet dura encore et encore, après être sortis de la ville, nous avions continué d’avancer puis nous étions arrivés devant une petite construction dans laquelle nous étions entrés… Jusque dans une chambre.

                      Quelques heures après.

                      J’étais fatigué, je frissonnais parcourue d’une sensation étrange. Il s’était passé tant de choses étranges que je ne parvenais plus à comprendre quoi que ce soit. Je restais allongé sur le lit tranquillement, comme si de rien n’était pendant que celui qui avait tout fait, fumer tranquillement une cigarette. Je me redressais m’appuyant moi aussi contre le dossard du lit. Mon visage reprenait peu à peu son impassibilité habituelle. Un masque d’inquisitrice comme on peut appeler sa.

                      -Ta encore besoin de moi ?

                      Une question simple et directe, le genre de chose que je fais habituellement. Je ne montrais pas qu’il m’avait touché au plus profond de mon être, me faisant découvrir des choses que j’ignorais, et cela, personne ne devait le savoir. J’attendis donc sa réponse afin de savoir si je pouvais déguerpir de cet endroit.
                          Coup d’œil curieux, sourire moqueur. Faites l’amour, pas la guerre ; Ça résumait bien notre situation, cette phrase. Je tirais une latte et me mit alors à l’observer ouvertement. Sang, foutre, sueurs, soubresauts. J’m’étais vraiment pas amusé avec elle, moi. ‘Façon elle était maso, donc la douleur qu’elle pouvait ressentir, j’m’en foutais un peu, franchement. D’ailleurs, qui est-ce qui disait qu’elle avait mal ? Son visage semblait refléter autre chose : Renouveau, éblouissement ; tout ça à la fois quoi. Elle me faisait presque pitié. J’aurais voulu la prendre dans mes bras et la rassurer, mais après, j’étais loin d’être avec l’une de mes maitresses pour me permettre ce genre d’élan affectif. C’était méchant, mais c’était comme ça. Néanmoins, j’hasardais quelques doigts vers sa croupe bien rebondie, ressentant moi aussi les tremblements qui la saisissaient. Pauvre chose. C’était ça que d’être pirate… C’était ça que de vouloir me suicider. Au moins, il n’y avait pas eu que de mauvaises choses pour elle. Les quelques cris qui s’échappaient de sa bouche par mégarde, m’signalèrent qu’elle prenait vachement son pied à quelques moments distincts. Je l’avais faite femme moi, c’est pas un rien, faut le dire, faut l’préciser. J’imagine qu’elle soignerait plus son apparence maintenant pour pouvoir attirer les hommes dans son filet. Mwouais… Mais alors que je me perdais dans mes pensées, la petite demoiselle se positionna comme moi, contre l’dossard du lit. Elle captiva une nouvelle fois mon attention et j’eus le loisir de l’écouter sous des volutes de fumées qui léchaient mon visage. Genre, elle a pas aimé. Genre elle veut se casser. Et bien soit. Moi j’n’allais plus la retenir. J’avais eu ce que je voulais en quelques heures trèèèèès chaudes. Concernant les marchés, j’étais un homme d’honneur. Un homme qui se respecte. Un homme qui respecte sa parole donnée.

                          • Bah, j’te retiens pas. Et comme je suis gentil, j’veux bien t’aider un tant soit peu…

                          Avec une certaine flemme -Aaaah mes pauvres reins…- je me relevais du lit avant de m’approcher mes vêtements que j’avais balancé à même le sol. Je me penchais dans un ultime effort pour fouiller dans l’une de mes poches, avant de ressortir une liasse de billets conséquente. 25. 000 berrys, c’était toujours bon à prendre pour ce genre de personnes. Et puis, elle m’avait soulagé, moi qui m’étais abstenu de faire du rodéo depuis des mois, aspirant plutôt à m’venger d’un homme poisson qui avait failli m’tuer. J’ne la remercierais jamais assez. Si on peut dire ça comme ça. Je me retournais alors vers elle avant de lui jeter l’argent. Péripatéticienne, elle ? Nan… La scène ressemblait un peu à mon passage dans les quelques salons privés de la ville, certes, mais je considérais plus l’don comme un service que je lui rendais en bonne et due forme. Ajouté au fait que je la laissais libre, après c’qu’elle avait voulu m’faire à moi, pauvre colonel de la marine. Tout en lui adressant un sourire, je me retournais vers un placard, y sortait un peignoir bien conservé, avant de le revêtir. Un passage dans la salle d’eau, un bon p’tit somme et la journée était gagnée sur tous les plans. J’me disais bien que lorsque j’en aurais fini avec la douche, elle se serait déjà éclipsée, ce pourquoi « Fermes la porte en sortant. Et t’as pas intérêt à me piquer quelque chose, sinon… » Je n’avais pas hésité à la menacer comme il se doit. Le reste de ma phrase n’était pas tellement nécessaire vu qu’elle était bien placée pour savoir de quoi j’étais réellement capable. Pis, j’avais pas trop à m’en faire, elle oserait certainement pas… Je me rendis dans ma douche, me glissait dans un bain que j’avais fait couler quelques instants plus tard, et sombrait dans un sommeil réparateur…

                          Spoiler: