>> KIMURA Daisuke
Pseudonyme : Tiger ; Age: 28 ans ; Sexe : Homme ; Race : Humain ; Rang : Maître des abricots, pourquoi les abricots ? Parce que c'est tellement inoffensif et si savoureux... Non franchement, un rang à me donner ? J'en sais rien vieux ; Métier : Chasseurs de primes Groupe : Chasseurs de primes Déjà un équipage : ... Ouais le miens ! Sérieusement, aucun aux dernières nouvelles. Je suis ni pirate, ni de la marine, je suis mon propre chef, et cette situation que va comme un gant. But : L'argent amène souvent dans le haut de la chaîne, j'apprécierais beaucoup de me noyer dans les billets. Disons que monseigneur (moi donc) a vécu dans la misère durant un grande partie de sa misérable vie, et que l'argent représente assez bien ce à quoi je pense à chaque seconde de ma vie. S'il était possible de me greffer des billets ou des pièces à la place des yeux, je serais aux anges. De plus, savez-vous que la plupart de la gente féminine est attirée par l'argent ? Je pourrais "presque" avoir les plus pures beautés de la planète. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Comme tout le monde, j'aime les fruits, et acquérir un fruit du démon peut être intéressant. Sauf que pour le moment, je n'ai aucune idée de celui que je pourrais avoir par la suite. Je verrais bien. Équipements : Bobines de fil nilon, j'en ai constamment sur moi, elle représente ma principale défense et ma principale attaque. Néanmoins, je ne suis pas un fou suicidaire. Attaché à ma ceinture, le pistolet peut être un excellent ami, question de choix. Je possède également un ou deux couteaux mais je ne me sers jamais de sabres, trop long, trop encombrant. Une épée en main, je peux vite me trouver désavantager. Codes du règlement (2) : Parrain : Aucun |
>> Physique Le physique nous qualifie de dieu vivant ou d'immonde créature, je conçois bien que mon physique n'a rien de ravageur. En revanche, je dispose d'un charme qu'on pourrait juger d’embarrassant ou d'encombrant. J'ai la tête d'un homme de confiance, mes petits sourires qui barrent mon visage peuvent faire parfois office de tempête de neige. La neige est pure et belle. Mais en effet, si vous n'êtes pas idiot, vous comprenez tout à fait que j'aspire à me glorifier sans contrepartie et que je fais partis des belles créatures aux physiques banales, mais au caractère pesant. Mes cheveux bruns en bataille semblent ne jamais avoir connu le coup de peigne, ils partent dans le sens qu'ils veulent et cela me donne ce petit air sauvageons que ma bonne mère appréciait si bien. Mes yeux sont entre le marron et l'oranger, on ne peut concrètement leurs donner une couleur. En revanche, à l'éclat du soleil, ils sont bien plus orange ou rouge que marron. Mon visage est fin mais anguleux, malheureusement, on ne peut tailler son visage pendant notre conception, et je n'avais guère de pic et de marteau pour me façonner à l'image que je souhaitais. Je suis bien souvent victime d'une barbe naissance mais je ne me rase jamais complètement, c'est deux pattes sur mon menton me donne un certain charme peut être, charme avec lequel je ne joue pas toujours. Mes lèvres sont très fines, mais existante, mon nez est droit, mes sourcils ont toujours la malchance d'être froncé, me donnant un de ces airs de jeunes gars pas toujours joyeux. Tout le contraire de mon caractère en réalité. Ma peau est hâlée, victime du bronzage forcée lorsqu'on passe trop souvent de temps à l'extérieur à gambader en dessous des éclats du soleil. Ma taille en impose, du haut de mes un mètre quatre vingt cinq certains me plaignent. Ils ont bien raison ces gens là, avec ma taille j'ai beaucoup de peine à me faufiler partout où je veux, et dieu n'a guère décidé de me faire contorsionniste. Malheureusement, je sais que pour le devenir, il faut suivre des entraînements vigoureux, et ce n'est pas de mon ressort. Je ne suis pas une montagne, mes muscles ne ressortent peut être pas de mes vêtements mais j'en ai, ma constitution est plutôt avantageuse. Que dire de plus ? Souhaitez-vous peut être connaître l'apparence que j'ai vestimentairement parlant ? Est-ce que je penche plus du coté sombre ou du coté éclatant ? Dans la logique des choses, si je veux être discret, il est préférable que je n'use pas trop de couleur éclatante. En dépit des stéréotypes que l'on se fait des chasseurs de primes, je n'accorde aucune importance à mes tenues vestimentaires, elles peuvent être aussi amples que serrés, je porte ce que j'ai sous la main, et je me fiche complètement des couleurs. J'ai déjà porter du noir comme du vert. Des couleurs plutôt banales. Mon caractère suffit bien à me faire remarquer, mes vêtements même discrets ne me sont d'aucunes aides. De plus, on croit toujours que le roi des imbéciles fait partis des plus inoffensifs. Insultez moi d'idiot autant que vous le souhaitez, mais maintenez votre garde. >> Psychologie Est-ce que vous portez un peu d'attention à l'idiot du village ? J'empoche ce rôle par principe de survit, les idiots sont catalogués dans les faibles de la liste. Révélation pas toujours réfléchis. Parfois vrai, tandis que certains prennent ce rôle comme une protection supplémentaire. Une fois cette ligne franchis, vous pouvez vous assurer quelques années supplémentaires de vie, cochez les cases sur votre calendrier pour ne pas oublier que la tombe ne fait pas encore office d'habitat. Je ne suis pas suicidaire et ne m'attaque jamais ou rarement à plus fort que moi, l'usage de la parole à tort et à travers est très courant chez moi. Je suis très doué avec ma langue, et mes jeux de mots peuvent parfois vous contraindre à me prendre à la rigolade. J'aime tergiverser et contourner chacun des gros problèmes qui font offices de barrage, j'aime que la route sur laquelle je marche soit dégager, raison pour laquelle j'emprunte les sentiers le plus sur. Je n'aime pas garder l'anonymat, j'aime qu'on parle de moi, mais bizarrement, jamais en mon nom. Comprenez-vous le sens cacher de mes paroles ? Je n'ai pas de nom, juste un surnom, celui qu'on appelle parfois Tiger, ou l'imbécile du coin. Je ne suis chasseur de prime que pour ceux que je chasse, les "autres" ne connaissent pas ma vraie identité. Je prend souvent des pincettes avec tout le monde, par méfiance, je ne révèle rien de ma réelle personnalité ni de mon véritable nom. Je suis anonyme. Ceux qui ont croisés souvent ma route ont parfois l'avantage d'avoir appris à me connaître, et c'est là l'un de mes plus grand regret. Je n'aime pas m'attacher aux gens, j'ai beau être détendu et calme avec n'importe qui, je ne conçois pas avoir de vrais amis dans le futur. C'est un gros risque. Trop gros risque à mon goût. Je ne prend jamais aucun indices à la légère, je prend bien souvent mon temps avant d'attaquer de front. Je manque de beaucoup d'empathie, et il faut avouer que parfois ça m'effraie. Je suis obsédé par tout ce qui touche à l'argent, le fait que j'en ai toujours eu peu en main peu expliquer cela, et je ne donne jamais. Mon avarice fait peur à voir. Déjà plus jeune, j'avais pour vocation de devenir chasseur de prime, ce titre est un peu toute ma vie, grâce à cela, je vis à peu près normalement. Pour ne pas dire que je ne manque de rien. Je suis excellent manipulateur, comme préciser un peu plus haut, j'use d'arguments toujours assez convainquant, j'arrive à cerner le caractère d'autrui. Pas toujours avec une facilité déconcertante, mais je parviens souvent à mes fins. Mon caractère calme et posé me permet d'être attentif aux moindres mouvements et détails qui passent devant mon nez. Je n'ai aucun mal à changer d'humeur quand il le faut, je change de caractère comme de chemise. Je suis très friand des rumeurs qui circulent en ville et les bois aussi facilement que l'alcool. Il m'arrive même bien souvent de passer mes journées à un endroit précis lorsque j'ai l'impression qu'une idée intéressante peut m'arriver aux oreilles. Je n'ai pas peur de perdre mon temps à un endroit, car je pars du principe que chaque informations peuvent m'être essentiel dans le futur. Grande gueule, je suis pas facile à vivre, les gens ont parfois beaucoup de mal à supporter mes commentaires à deux sous. Mon plus gros point faible reste les femmes, j'ai toujours beaucoup de mal à les cerner, et lorsqu'une beauté même mauvaise m'adresse la parole, j'ai tendance à oublier les principes de mon travail. >> Biographie Il y a des histoires banales sur lesquels on n'a pas forcément l'envi de se pencher, l'intérêt s'estompe au bout de quelques secondes d'attention et votre regard se tourne vers autre chose. Une vie n'est jamais longue, elle semble même incroyablement courte. Même les histoires les plus monotones peuvent être les plus intéressantes. Il vous suffirait de quelques minutes de votre temps libre, vous sélectionnerez bien vite les meilleurs moments. J'ai peut être une petite histoire sympathique à vous raconter, la mienne. Celle d'un mec qui n'a jamais eu beaucoup de chance dans sa petite vie, mais gamin j'aspirais déjà à de grandes choses. Je ne me voyais pas sur l'un de ces bateaux de pêche à attendre que le temps passe et que la pêche soit bonne. Je n'ai jamais été aussi attiré par la mer que mes compatriotes. Même si, de nos jours, on n'a pas trop le choix de parcourir la mer pour aller plus loin, au de-là des océans, on peut trouver de l'argent. Et parfois beaucoup plus. Il avait fallu qu'un jour, je déterre quelque chose de magique. Cette petite pièce avait scintillé à la lueur du soleil qui dardait de puissant rayon sur nos têtes. Comme tous les matins, avant que le soleil soit à son zénith, je prenais le soin d'embarquer pelle et sac pour aller déterrer n'importe quoi dans les plaines, les jardins du voisinage, la forêt. Comme vous vous y attendez, je ne dénichais pas toujours des choses intéressantes. Mais un jour, il y avait eu cette petite pièce dorée, même en n'étant pas expert, je l'avais compris que c'était de l'or et rien d'autre. Son éclat très particulier le distinguait des faux métaux. Je ne sais plus pendant combien de temps je suis resté là, patois, à observer la pièce. Peut être une bonne demi-heure ou plus encore. Puis je m'étais décidé de le fourrer dans ma poche, vérifiant qu'elle n'était pas trouée. Je ne voulais en aucun cas qu'on me dérobe ce trésor. Le lendemain, j'étais revenu à ce même endroit, au cas où j'en trouverais une autre. Égoïste déjà à mon âge, j'en avais à peine conscience. Mais je n'ai pas parler de cette pièce à ma mère qui se donnait du mal à remplir mon estomac. Je l'ai juste gardé. Sans la dépenser. Le soir je la regardais comme un bijou sacré. Raconter cette histoire à quelqu'un, c'était risquer qu'on me dérobe mon bien. Bien au chaud, je la conservais. Ma mère était pourtant une personne de confiance, depuis la disparition de mon père en mer, Yuka n'osait même plus parler de ces rivages lointains. Elle me laissait les observer le soir, mais chaque fois, elle craignait que je sois tenter par la douce mélodie de la mer. Cette dernière appelait si facilement les hommes qu'elle avait peur de me voir prendre le premier navire et ne jamais revenir. Savait-elle que je n'aspirais pas à devenir marin ? Cette horizon ne m'était pas du tout alléchante. Pour la rassurer, je lui murmurais des mots doux, je ne cessais de lui dire de ne pas s'inquiéter d'un départ précipiter de ma part. J'ai sans doute beaucoup souffert de la disparition de mon père, tout ce qui me reste de lui ne sont que de brefs souvenirs. Vagues. Des sourires en coin qu'on dit si semblables au mien. D'après mes voisins, je lui ressemble beaucoup. Je n'ai hérité d'aucun trait de ma mère. Ce qui ne l'aide pas moralement. La lumière avait percé à travers les nuages épais, gamin encore, je m'installais souvent seul près de ces rochers. Oui, j'observais la mer, ma mère aurait sans doute hurler à me voir ainsi. Je ne comptais pas beaucoup d'amis dans le village, disons que dans cette petite île, le peu de jeunes qui parcouraient les lieux m'agaçaient. J'étais la cible principale des brimades, mais je n'en avais strictement rien à faire. Je ne le vivais pas mal, je m'étais encré dans la tête qu'ils riront bien plus tard eux, lorsqu'ils seront à bord d'une barque à pécher pendant le reste de leur vie. Moi. Je ne serais pas comme eux. J'aurais une vraie vie pleine d'action, enivrante, passionnante. Cette bourgade ne resterait pas dans mon sillage. Mes doigts s'étaient glissés dans ma poche pour y trouver la pièce que je cherchais. Toujours aussi scintillante, même lorsque le soleil se montrait peu, j'avais l'impression qu'elle brillait, et que par la même occasion, elle m'appelait à réfléchir sur mon avenir. Je crois que c'est à peu près à cette période, à mes treize ans, que j'ai commencé à me prendre pour un chasseur de prime. Non pas grâce à cette pièce, mais j'en avais vu un. Encapuchonner, je l'avais observé. Je ne savais pas ce qu'il cherchait dans notre pauvre bar perdu au milieu de la mer. Mais il semblait attentif au moindre bruissement. Je ne l'avais pas quitter des yeux de la soirée. À ce moment là, je ne savais pas trop ce que faisait cet homme, je ne connaissais pas encore son métier. C'est bien plus tard, alors qu'une rumeur circulait, selon laquelle un homme du village avait été tué. Certains pensaient que Kagura avait simplement disparu. Mais je m'étais douté que cet homme dans le bar y était pour quelque chose, et j'en avais parlé avec le tenancier qui m'avait murmuré un simple : {- Sûrement un chasseur de prime... Ceci expliquerait cela.} Je ne savais pas pourquoi cet homme était gravé dans ma tête, surtout que je ne l'ai plus jamais croisé. Les îles sont bien souvent perdus au milieu de nulle part, parfois sans protection. Une police presque inutile qui ne protège pas grand chose à cause de son sous-nombre. Je ne sais pas si c'est une réelle chance de ne pas avoir assister au pillage. Je ne comprends pas spécialement non plus ce que les pirates ont trouvé sur notre pauvre île, car je le sais, elle n'a jamais regorgé de trésor. Sinon, ses habitants l'auraient su, qu'ils dormaient sur un trésor. Non, cela n'avait été qu'un acte de barbarerie parmi tant d'autres. Je ne peux donc pas vous confirmer que la bataille a été rude et noter dans les anales, je n'étais pas présent. Ma mère m'a enfermé sans que je ne puisse défendre quoique se soit. Mais, comme vous pouvez vous y attendre, ma mère n'est pas morte suite à cette attaque. Elle n'a pas été non plus violé ou autre horreur. Ce ne sont que des clichés. Et ma famille est bien assez malchanceuse. Ce n'est pas le désastre que j'ai rencontré quand enfin la porte s'est ouverte qui m'a forgé l'esprit. Mais la volonté de devenir chasseur de prime, plus présente cette fois. Volonté de fer qui me rendit tel que je suis aujourd'hui. Homme très agréable à vu d’œil, mais bien sombre à l'intérieur. Ma mère m'en a voulu sans doute de changer à ce point. Mais je lui ai promis une chose : chaque mois je lui enverrais des aides financières. Je ne suis pas aussi pourris et sombre que vous le pensez, je ne pense pas qu'à moi même. Mais il est vrai que dans ma vie, il y a ma mère, l'argent, moi, et rien d'autre. Mon esprit s'arrête là. Quitté mon île natale m'a été d'un grand secours moral, j'ai appris à connaître d'autres choses, découvrir des gens, leurs facettes, leurs visages. Je ne suis pas devenu chasseur de prime de première classe, on ne le devient pas en quelques pauvres années. Mais j'apprends de mes erreurs et de celles des autres. N'oubliez pas que mon esprit d'analyste m'aide beaucoup. J'ai voyagé. Beaucoup. Je ne pourrais pas décrire toutes les mésaventures que j'ai vécu. J'en ferais un livre entier. Un bon sac d'emmerde qui m'ont filé au train. Mon incompétence de débutant y était pour beaucoup ; pourtant, j'avais beau me ramasser la gueule, je finissais toujours par me redresser. C'est un fait incontournable, l'idiot est maso. >> Test RP En principe, je n’allais jamais de ce coté. Dois-je vous donner des arguments sur le sujet ? Pour quelle raison ce coté me semblait dangereux, prématuré ? C’est une très bonne question que vous vous posez, malheureusement, mon esprit irrationnel n’a pas envi d’y répondre. L’intuition ne mérite aucune réflexion, j’avais opté pour ne pas aller de ce coté parce que j’avais pressentis quelque chose de mauvais. Et quand cela sent mauvais, on ne réfléchit pas, on file dans l’autre sens, si possible l’opposé. Pas besoin de boussole pour vous repérer, prenez le nord si vous allez vers le sud, et pareil pour l’est et l’ouest. Soyez bon copain avec votre intuition, faites comme moi, et vous gagnerez un paquet… d’emmerdes. Mon intuition n’est bonne que quand elle le veut. La deuxième question qui est arrivée à la charge, c’est, comment me suis-je retrouvé ici ? Dans ce magnifique coin de paradis, ou on entendait cris et discutions intempestives. J’aime les bruits des bars, moins celui des foires. J’observais toute cette masse jusqu’à m’intéresser tout à coup à cette affiche qui dansait au rythme du vent. J’arrivais quasiment pas à la lire, et mes yeux avaient beau être doté d’une vision d’aigle (en exagérant rien qu’un peu), j’avais pas trop le choix de me rapprocher de la dites affiche qui avait les vers au cul. Prestement, je posais ma main sur ma future amie de bonnes nouvelles pour qu’elle arrête de gigoter dans tous les sens, et m’intéressait aux chiffres qui affichaient de nombreux zéros. Seulement ensuite, je m’intéressais au contenu de l’affiche qui présenter un challenge qui occuperait bien mon après-midi. J’avais d’autres choses à faire, c’était certain, comme continuer à fouiner et observer tous ces visages qui grouillaient dans les bars. Malheureusement, j’étais bien parti pour endosser cette prime de 100 000 qui représentait une somme conséquente et non négligeable. Mon égo n’était pas surdimensionné, et donc, je n’étais pas sur à 200% de ma réussite. Mais comme on dit ; pourquoi pas. Peut être que certains passants avaient pu voir l’étincelle qui avait brillé dans mon regard, or je m’en contrefichais. L’argent m’obsédait au point que quelques chiffres pouvaient me pousser dans ce genre de foire. J’étais entré, d’un pas rapide, je n’y connaissais rien aux jeux de foire. Mon regard circulait de stand en stand, le plus surprenant était que rien n’était affiché. Quoi de plus subtile que de mettre une affiche de prime à l’entrée et de ne pas indiquer ces cinq grands jeux. En gros, si j’déchiffrais, ça voulait dire : démerde toi, tu vas passer une heure pour trouver chaque stand. Je grimaçais. Si ce n’était pas une perte de temps ça ! Les gens avaient l’air heureux, surtout les gamins, avec tous ces sourires débiles, j’avais presque envi de leur sourire de ce même air. Ben voyons, c’était quand même mon rôle de jouer l’imbécile. Mais j’n’avais aucune envi d’faire peur à un de ces gosses. Je me retrouvais à l’un de ces stands foireux, à faire la queue, jusqu’à que la demoiselle rien qu’un peu charmante me précise que son stand faisait partie des cinq grands jeux. « Pour être plus précise, vous devez passer dans ces filets sans faire bouger les clochettes. » Ce qui y avait de plus original dans ce stand n’était pas le jeu en lui même, disons que le titre démontrer d’une certaine imagination. La toile d’araignée. Ils avaient cherché loin pour trouver ce nom. Les centaines de fils s’entrecroisaient, plusieurs anneaux soutenaient les fils soigneusement disposés, et les clochettes qui pendouillaient ressemblaient plutôt à des mouches mortes tellement elle ne se débattait pas. Avec le vent qu’il y avait, était-ce normale que les clochettes ne répondent pas à l’appel ? Tsss. C’était bien étrange. Les fils étaient peut être tendu à un tel point qu’ils menaçaient de casser. Quel jeu pourris. Trop facile. Le chemin était tout tracé. Et pourtant, à peine entrais-je dans le petit labyrinthe que mes cheveux manquèrent de frôler l’un de fil, démon qu’il n’avait pas vu. Dans une position peu agréable, je m’étais figé, les pieds à semi levé au dessus d’un fil. Impossible qu’je perde maintenant, avec le prix que m’avait déjà coûté ce jeu à la con. Si j’perdais au premier jeu que je jouais, ça commencerait mal pour mon égo. Surtout que le gamin d’avant l’avait très bien passé ce niveau. Avec une taille de nain, forcément que c’était plus facile ! Moi avec mes presque deux mètres, je galérais vraiment ! Je manquais donc de perdre mon équilibre en baissant la tête pour éviter le fil, et posait lourdement mon pied sur le sol. À me balader entre ces fils, j’avais l’air d’un singe, à la différence que le singe aurait eu l’air moins stupide. J’ai fini par y arriver au bout, et oui, vous croyez quoi, que j’allais me rétamer et m’emmêler dans ces fils d’entrée de jeu ? J’suis un battant moi, mais en attendant, mon corps est parcouru de courbature. À force de me contracter, de me figer lorsque je suis sur le point de frôler un fil, mes muscles me font super mal. Pour un début, c’était peut être pas mal, mais je ne savais pas quel genre de jeu aller suivre. Je grognais contre ces douleurs tout en marchant à travers la foule qui m’observait d’un œil peu agréable, j’avais mon premier ticket gagnant en main. Plus que quatre. Car, oui, dire encore quatre n’était pas encourageant du tout. « En plus, si on participe au concours, on a même pas l’droit à un prix… Que de nouvelles. » Je fourrais ce ticket dans ma poche pour ensuite me diriger vers d’autres stands, on me dirigea vers un autre puis un autre jusqu’à tomber sur l’un des stands sélectionnés pour gagner la prime. Et là, oh malheur, qu’est-ce que je vois ? « C’est ma veine… Un stand de tire. » À la limite, un stand de tir à l’arc aurait été négociable, mais là, c’était avec ces bons vieux flingues, et j’étais vraiment pas douer avec les armes à feu. « Dites, c’est obligatoire ce passage m’dame ? Y’aurais quand même moyen de discuter vous ne croyez pas ? » Dis-je avec mon éternel sourire, alors que la vieille sourcillait. Elle se mit à rire, comme si j’étais en train de plaisanter tiens… Pour une fois que ce n’était pas le cas. Je m’étais accoudé au stand alors que je sortais une pièce de ma poche pour payer la partie. Mes doigts me démangeaient. Pourquoi devais-je dépenser hein ? C’était qu’des conneries, j’me faisais peut être avoir sur le coup, à la fin, j’aurais p’t’être jamais la prime si le jeu était galère. Déjà c’lui là, j’l’appréhendais. « Faut viser juste ou à peu près juste ? Genre, si j’vise et que ça passe à quelques millimètres, ça compte ? » Quelle question con ! Mais la bonne dame ne souleva pas, elle me tendit l’arme qui n’en était évidemment pas une vraie puis précisa : « Si vous toucher les trois plus petites cibles, vous gagnez le ticket. » Des billes étaient disposées sur des cibles au hasard, bien assez éloigné du bord. Je reniflais, visais, puis touchais le coté de la cible après cinq bonnes minutes d’attention. On aurait pu entendre un grognement. Ce qui était tout à fait logique sachant que plus les minutes passaient, plus je jouais des parties, et plus le poids de ma bourse baissait. C’était monstrueux. « Vous n’abandonnez toujours pas Monsieur ? On voit que vous êtes motivé vous ! » Motivé certes, mais aussi bien désespéré. Je bombais tout de même le torse, faisant mon fier, alors que j’avais un public. Je doutais qu’ils étaient là pour observer mes talents de tireur. Mais que direz-vous que je supprime chacun des détails pour en venir à ma victoire ? Je ne sais combien j’ai perdu dans cette bataille, mais au moins un bon quart de la prime qui m’attendez. Mon ticket en main, je n’hésitais pas à le montrer à tout le monde comme un gamin qui a reçu un jouet formidable. Que croyez vous ? Non sérieusement, c’était fascinant d’avoir gagner au stand de tir. J’avais des courbatures partout, mes doigts étaient en compote, et ma superbe vision d’aigle s’était transformée en celui d’une taupe à force de plisser les yeux. Le round suivant ? Sortir du palais des glaces. Déjà je n’avais jamais entendu parler de ce jeu à la con, les vitres étaient toutefois nickel pour ne pas dire qu’elle était quasiment inévitable pour certaines. J’aimais les jolies traces de baves qui se dessinaient sur la vitre, et j’ajoutais à ces traces les miennes. Et j’ai seulement fini par mettre mes mains devant moi pour éviter de me cogner à la moitié du parcours, et cette technique ne convenait pas toujours. Les vitres étaient vicieuses et diaboliques, lorsque je heurtais l’une d’elle, le bruit qu’elles créaient me faisait croire qu’elles riaient. Impossible donc de savoir comment me repérer, et je doutais que rayer les vitres soient convenables. Mais à savoir quel était se foutoir monstre dans lequel je m’étais fourré, c’était une autre histoire, j’avais pas trop la tête à réfléchir sur comment je m’étais retrouvé à faire le con dans un jeu pareil. J’comptais bien finir ce palais. J’avais déjà passé une heure et demi dedans, avec la bonne impression de revenir au point de départ à chaque fois. Le guichet était à chaque fois à quelques mètres de moi, comme si je ne cessais de faire un tour sur moi même. C’était frustrant. Bien pire que tous les frics que j’avais pu dépenser au stand de tir… Puis finalement, j’ai fini par coller mes doigts aux vitres pour bien les marquer et ne plus me les prendre en pleines figures, je n’ai trouvé la sortie que par hasard, en suivant discrètement un jeunot… Pourquoi les enfants avaient-ils cette facilité à emprunter ces chemins tortueux ? Ce n’était pas de la triche. Loin de là. Je ne l’avais pas complètement suivit. J’ai fini par l’avoir ce troisième ticket que je fourrais soigneusement dans ma poche, en guettant les autres stands. Puis seulement maintenant je me demandais si la prime avait pas été gagné par l’un de ces gosses, si c’était le cas j’aurais fait tout ça pour rien. Aussi, j’ne comprenais pas pourquoi les stands étaient aussi éloignés et introuvables… Je perdais bien quoi… vingt minutes à trouver le bon stand, parfois les passants n’étaient même pas au courant de la prime. J’allais passer toute mon après-midi, et peut être aussi ma soirée dans ce coin. Ça me donnait déjà des nausées. Mais pour me donner confiance, je glissais mes doigts dans ma poche pour sentir les trois billets que j’avais déjà gagné. Une main se posa sur mon épaule, une main délicate et gracieuse, alors que je me retournais et que je découvrais ce beau visage d’ange, j’oubliais pendant un quart de seconde ce que je fichais dans cette foire. « Bonjour ! S’il vous plaît Monsieur, j’aurais besoin de vos bras pour porter quelques uns de mes gains. » Plus d’une peluche imposante se tenaient sur le stand, et la demoiselle n’était pas accompagnée. Étrange qu’elle ne soit pas accompagnée d’un petit ami, mais je ne soulevais pas et étirait un large sourire avant de dire sans réfléchir : « Je serais ravis de vous aider. » Je prenais les deux plus grosses peluches que la demoiselle aux longs cheveux noirs avait gagné et me mis à la suivre partout ou elle allait alors que mes bras étaient de plus en plus encombré. Je commençais de moins en moins à apprécier la compagnie de cette diablesse qui me menait par le bout du nez. J’aurais peut être dû le comprendre plus tôt, certes, mais on ne faillit pas si vite face à un si joli visage. C’était une perte de temps, et je commençais à me remémorer ces billets que je tenais dans ma poche. Le pire dans tout cela, c’est que je m’étais dans la tête que je n’aurais que d’autres choix de revenir le lendemain vu l’heure que l’horloge affichait… La foire n’allait pas tarder à fermer, mais bien avant que l’on sorte du lieu, j’interceptais un homme qui travaillait dans la foire pour lui demander : « Dites, demain je peux revenir avec les billets pour la prime ? - Navré monsieur ! Ils ne sont plus valables le lendemain. Il faut que tous les jeux soient gagnés le jour même, sinon ce serait trop simple. De plus la prime a été attribuée ! Mais ne vous inquiétez pas ! Demain il y aura une autre prime ! » - C’était peut être un peu gros de dire que j’avais l’impression que tout ce beau monde c’était écroulé devant mon nez, plus d’arc-en-ciel de pièces, plus de pluie de pièces d’or sur ma tête. Juste à cause d’une pauvre fille à qui j’avais offert mon aide. En retour, elle m’embrassa sur la joue avant de s’en aller ravis, alors que je ne l’étais pas du tout. C’était tout ? J’avais perdu ? J’avais foiré toute ma pauvre journée pour ça ? Autant continuer à chasser des têtes, c’était bien plus facile… Je maudirais les foires jusqu’à la fin de ma vie… |
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Informations IRL
- Prénom : Hm monsieur & madame tout le monde. Mon identité doit rester secrète, au cas où je croise quelques connaissances. Je peux aussi bien m'appeler Luc que Laura.
Age : 22 ans
Aime : L'ordinateur, photoshop, la lecture...
N'aime pas : Les boulets, les facebook power, les compliments...
Personnage préféré de One Piece : Luffy, j'aime les héros con.
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Tu verras bien... XD On est au poste de police là ? J'ai encore jamais vu une fiche aussi détaillé sur soi-même.
Fais du RP depuis : 9 ans.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Tous les jours je passe et je trépasse, mais je travaille pendant les deux mois de vacances, donc mes réponses rps seront en fonction de mes temps libres.
Comment avez vous connu le forum ? Par hasard, sur un top site, j'aimerais bien que chaque forum où je m'inscrit arrête de tomber à l'eau... Et celui là à l'air de bien tenir sur ses pattes.
Dernière édition par Daisuke Kimura le Jeu 25 Aoû 2011 - 9:22, édité 16 fois