Previouly in One piece Requiem
Lorsque j’ai repris conscience, j’ai senti l’odeur du bois et puis de l’humidité aussi. Mes vêtements étaient mouillés. Quand j’ai ouvert les yeux, il faisait assez sombre et surtout lorsque j’ai voulu bouger la douleur dans mon bras gauche m’a fait perdre connaissance… Une fois de plus.
Lorsque j’ai repris connaissance la deuxième fois, j’ai fait beaucoup plus attention. J’ai d’abord gardé les yeux fermés, car j’avais l’impression d’avoir la tête qui tourne, d’être au bord de la nausée. Au bout d’une minute ou deux mon corps c’est habitué et j’ai reconnu les mouvements d’un bateau. Ce n’était pas ma tête qui tournait, mais le navire dans lequel je me trouvais qui tanguait. J’avais malgré tout mal à la tête. Passant en revue les zones douloureuses de mon corps, il m’est vite apparu que j’irais plus vite en répertoriant où je n’avais pas mal. Les douleurs allaient des gerçures aux fractures en passant par une entorse et peut-être une luxation. Boh, je n’étais pas si mal que cela couché sur le dos. Je n’étais plus si pressé de bouger tout compte fait.
Bon, il valait mieux ne pas trop bouger, mais peut-être qu’il y avait quelqu’un pour me dire où j’étais. Puis surtout pour me sécher, les vêtements humides que je portais me donnaient froid et m’irritaient. Bouger la tête, faisait tanguer plus fort le navire. Du coups, tentant de baisser les yeux sur mon corps sans bouger la tête. J’ai essayé de lever ma main droite celle qui ne me faisait pas trop mal. Il y avait quelque chose d’étrange, j’avais l’impression que mon poignet pesait une tonne. Le cliquetis d’une chaine me rappela, que j’avais une menotte en granite marin autour du poignet droit. Voilà qui expliquait le poids que je sentais. Au moment au ma main droite entrait dans mon champ de vision, j’ai senti la chaine se tendre et puis la douleur irradier dans mon bras gauche. J’ai sombré une nouvelle fois dans l’inconscience.
Lorsque je me suis réveillé pour la ixième fois, mes vêtements avait séché. En faites, j’étais en caleçon plutôt. Ma tête se portait mieux et j’ai pu aviser qu’il y avait autour de moi des barreaux. Au part avant j’avais seulement pu contempler le plafond en bois dans la pénombre. J’étais donc dans une cage, dans un bateau de la marine surement. Un regard circulaire autour de moi m’apprit que je n’étais pas dans la seule cellule. Elles avaient l’air vide et se trouvaient des deux côtés. Seul un navire de la taille d’une frégate avait la place pour plus d’une cellule à son bord. Et seul la marine possédait régulièrement ce genre d’installation. Quoi que non, cela ne me plaisait pas trop et me rappelait de mauvais souvenir, mais les marchands d’esclave possédaient ce genre de navire. Ou troisième possibilité des chasseurs de primes. En réfléchissant un peu plus longuement j’en vins à la conclusion plutôt rassurante que peut importait leur identité exacte, mes geôliers n’étaient pas des plus efficace, fort. Sinon, je ne serais pas le seul à cet étage. Surtout sachant où ils m’avaient capturé. Des gens compétents auraient fait une razzia.
Mais au fait pourquoi est-ce que je suis en calbute maintenant ? Il ne fait pas beaucoup plus chaud sec et sans vêtement que habillé, mais mouillé. Un gros frisson me fit bouger involontairement et je ne pus retenir un cri de douleur. Peu de temps après j’entendis des bruits de pas.
« Alors, ça y est ! Elle a repris connaissance, la femmelette ?
Bon, ce n’est pas que je tiens à toi, mais je n’ai pas envie de te voir crever ici. Tiens une couverture, un bol d’eau et un puis un peu de gruau. »
Comme je ne bougeais pas, il vint coller sa tête au barreau, l’air plutôt renfrogné.
« Tu n’as pas intérêt à crever ici ! Compris ? Je ne sais pas qui tu es, mais j’ai du flair. Je suis persuadé que tu feras oublier la déconfiture qu’on a subi là-bas. »
« Tu es muet ou quoi ? Réponds quand on te parle. »
J’ai essayé de lui répondre, mais ma langue était sèche, ma gorge douloureuse. Tout ce que je réussis à faire fut de croasser quelque chose qui se voulait être un non. Sur ce, mon interlocuteur me quitta. Bien que la conversation fût courte, elle m’apprit quelques informations. J’étais sur un navire de la marine, uniforme impeccable. Il doit avoir morfler sur Kanokuni, car il boite encore et à un œil au beurre noire. Il n’a pas l’air méchant. Il ne sait pas qui je suis. Il ne veut pas que je meure. Bonne nouvelle. Mauvaise nouvelle, il avait tout déposé au bord de la cellule. Il allait falloir que je bouge si je voulais boire, manger et me réchauffer. Bordel, c’est un trou de cul tout compte fait.
Quelles sont mes options ? Ramper sur le ventre ? Hors de question avec mon bras et les menottes. Me redresser sur les fesses et me trainer ? Une autre option ?
Non, pas qui me vienne comme cela. Allez, on tente. Je contracte les abdos. Je bande les muscles de mes bras pour ne pas qu’il bouge et s’est parti. Au prix d’un bel effort, je me retrouve assis et au moment au je me détends ma tête commence à tourner. Tout tangue. Ho non, pas encore…
Lorsque j’ai repris conscience, j’ai senti l’odeur du bois et puis de l’humidité aussi. Mes vêtements étaient mouillés. Quand j’ai ouvert les yeux, il faisait assez sombre et surtout lorsque j’ai voulu bouger la douleur dans mon bras gauche m’a fait perdre connaissance… Une fois de plus.
Lorsque j’ai repris connaissance la deuxième fois, j’ai fait beaucoup plus attention. J’ai d’abord gardé les yeux fermés, car j’avais l’impression d’avoir la tête qui tourne, d’être au bord de la nausée. Au bout d’une minute ou deux mon corps c’est habitué et j’ai reconnu les mouvements d’un bateau. Ce n’était pas ma tête qui tournait, mais le navire dans lequel je me trouvais qui tanguait. J’avais malgré tout mal à la tête. Passant en revue les zones douloureuses de mon corps, il m’est vite apparu que j’irais plus vite en répertoriant où je n’avais pas mal. Les douleurs allaient des gerçures aux fractures en passant par une entorse et peut-être une luxation. Boh, je n’étais pas si mal que cela couché sur le dos. Je n’étais plus si pressé de bouger tout compte fait.
Bon, il valait mieux ne pas trop bouger, mais peut-être qu’il y avait quelqu’un pour me dire où j’étais. Puis surtout pour me sécher, les vêtements humides que je portais me donnaient froid et m’irritaient. Bouger la tête, faisait tanguer plus fort le navire. Du coups, tentant de baisser les yeux sur mon corps sans bouger la tête. J’ai essayé de lever ma main droite celle qui ne me faisait pas trop mal. Il y avait quelque chose d’étrange, j’avais l’impression que mon poignet pesait une tonne. Le cliquetis d’une chaine me rappela, que j’avais une menotte en granite marin autour du poignet droit. Voilà qui expliquait le poids que je sentais. Au moment au ma main droite entrait dans mon champ de vision, j’ai senti la chaine se tendre et puis la douleur irradier dans mon bras gauche. J’ai sombré une nouvelle fois dans l’inconscience.
Lorsque je me suis réveillé pour la ixième fois, mes vêtements avait séché. En faites, j’étais en caleçon plutôt. Ma tête se portait mieux et j’ai pu aviser qu’il y avait autour de moi des barreaux. Au part avant j’avais seulement pu contempler le plafond en bois dans la pénombre. J’étais donc dans une cage, dans un bateau de la marine surement. Un regard circulaire autour de moi m’apprit que je n’étais pas dans la seule cellule. Elles avaient l’air vide et se trouvaient des deux côtés. Seul un navire de la taille d’une frégate avait la place pour plus d’une cellule à son bord. Et seul la marine possédait régulièrement ce genre d’installation. Quoi que non, cela ne me plaisait pas trop et me rappelait de mauvais souvenir, mais les marchands d’esclave possédaient ce genre de navire. Ou troisième possibilité des chasseurs de primes. En réfléchissant un peu plus longuement j’en vins à la conclusion plutôt rassurante que peut importait leur identité exacte, mes geôliers n’étaient pas des plus efficace, fort. Sinon, je ne serais pas le seul à cet étage. Surtout sachant où ils m’avaient capturé. Des gens compétents auraient fait une razzia.
Mais au fait pourquoi est-ce que je suis en calbute maintenant ? Il ne fait pas beaucoup plus chaud sec et sans vêtement que habillé, mais mouillé. Un gros frisson me fit bouger involontairement et je ne pus retenir un cri de douleur. Peu de temps après j’entendis des bruits de pas.
« Alors, ça y est ! Elle a repris connaissance, la femmelette ?
Bon, ce n’est pas que je tiens à toi, mais je n’ai pas envie de te voir crever ici. Tiens une couverture, un bol d’eau et un puis un peu de gruau. »
Comme je ne bougeais pas, il vint coller sa tête au barreau, l’air plutôt renfrogné.
« Tu n’as pas intérêt à crever ici ! Compris ? Je ne sais pas qui tu es, mais j’ai du flair. Je suis persuadé que tu feras oublier la déconfiture qu’on a subi là-bas. »
« Tu es muet ou quoi ? Réponds quand on te parle. »
J’ai essayé de lui répondre, mais ma langue était sèche, ma gorge douloureuse. Tout ce que je réussis à faire fut de croasser quelque chose qui se voulait être un non. Sur ce, mon interlocuteur me quitta. Bien que la conversation fût courte, elle m’apprit quelques informations. J’étais sur un navire de la marine, uniforme impeccable. Il doit avoir morfler sur Kanokuni, car il boite encore et à un œil au beurre noire. Il n’a pas l’air méchant. Il ne sait pas qui je suis. Il ne veut pas que je meure. Bonne nouvelle. Mauvaise nouvelle, il avait tout déposé au bord de la cellule. Il allait falloir que je bouge si je voulais boire, manger et me réchauffer. Bordel, c’est un trou de cul tout compte fait.
Quelles sont mes options ? Ramper sur le ventre ? Hors de question avec mon bras et les menottes. Me redresser sur les fesses et me trainer ? Une autre option ?
Non, pas qui me vienne comme cela. Allez, on tente. Je contracte les abdos. Je bande les muscles de mes bras pour ne pas qu’il bouge et s’est parti. Au prix d’un bel effort, je me retrouve assis et au moment au je me détends ma tête commence à tourner. Tout tangue. Ho non, pas encore…
Dernière édition par Yukikurai le Sam 21 Aoû 2021 - 13:27, édité 1 fois