Quelques heures se sont passés entre notre altercation avec la marine et notre arrivée sur Endaur. A vrai dire, j'ai esquivé les deux premières îles où nous aurions pu nous installer car je savais que les forces du gouvernement mondial ne sont pas loin. Puis j'ai vu se dessiner au loin l'île d'Endaur, une île boisée qui nous sera utile pour réparer notre navire. Parfait ! Mais l'urgence n'était pas à la réparation mais bel et bien au sauvetage de l'équipage. Edward était parfaitement au courant des risques d'envoyer un nuage toxique, mais il a tout de même lancer les dés en faisant fi des conséquences. Heureusement, de ce que j'ai pu voir, il ne s'agit pas là d'un gaz mortel mais d'un poison incapacitant. Je n'ai même pas eu le temps de constater les effets de mon poison en direct, trop occupé à mener la barre vers un lieu plus sécurisé. Quelques centaines de mètres après le nuage toxique, j'avais retiré mon autonomie respiratoire de mon masque et j'avais pu être surpris par une odeur horrible. Il ne s'agissait pas de mon poison fort heureusement, mais plutôt d'un mélange de vomi, de sang et surtout ... de mort. J'étais le dernier homme debout sur ce navire, de nombreuses personnes étaient allongés sur ce dernier et je devais faire attention à ne pas faire tanguer le navire pour éviter que des corps passent par dessus bord. C'était un peu le salaire de la peur cette histoire, mais au moins nous sommes arrivés à Endaur en vie.
"Bordel, pourquoi on a pas tous eu un masque à gaz pour que quelqu'un d'autre prenne la barre de ce fichu bateau !"
J'avais accosté sur une zone coupée de tous, je ne voulais pas attirer l'attention des quelques habitants vivant dans le coin. Au contraire même, moins ils nous voyaient, plus de temps on aurait pour se remettre. S'il nous envoyait les marines maintenant, je ne serais pas en état de les repousser. En parlant de ça, j'ouvrais mon ventre pour vérifier le contenu de ce dernier. La vapeur était à un niveau inquiétant, j'avais pas mal forcé avec mon corps de cyborg et j'arrivais à mes dernières minutes de réserves. Je me dirigeais précipitamment vers la soute du bateau. Si je tombais en panne, je serais incapable de protéger et soigner qui que ce soit et ça serait déjà la fin de nos aventures. Fort heureusement, le dernier caisson de vapeur était intact et j'ai pu faire le transvasement sans problème. Par contre, il s'agit là de ma dernière réserve, il faudra donc qu'Istos m'en refabrique assez rapidement. Bref, pas le temps de réfléchir sur mon propre cas, j'ai un antidote à trouver. Je rassemblais mes notes, mes alambics et éprouvettes pour tout monter sur la cale du bateau. Et c'est parti pour l'élaboration d'un antidote.
"Allez, concentre toi Klaus, faut faire ça vite !"
Deux bonnes heures plus tard, j'avais trouvé une molécule qui fonctionnait bien pour contrer ce poison et j'avais donc commencé à créer un antidote. Il y avait sept éprouvettes de prêtes à être administrer. Ce n'est pas instantanée, mais ça accélèrera leur guérison à coup sûr. Je fis donc la distribution comme suit : La première pour Edward le capitaine, La deuxième pour Magnus qui avait été fortement touché par le gaz du haut de sa vigie, la troisième pour Istos, la quatrième pour Bapum, la cinquième pour Monti, la sixième pour Jim et la septième pour ... Bonne question tiens. L'équipage de James Silver nous avait rejoint pour nous échapper et souffraient atrocement de mon poison. Mais y en a t'il un ou une qui se soit illustrée pour nous sortir de là ? J'avais bien une personne en tête, qui plus est, elle avait dû bien déguster au vue de son physique animal. La navigatrice avait fait du très bon travail et n'avait pas rechigner à la tâche, faisant fi des balles pour nous aider à nous enfuir. Je ne sais pas si Edward l'aurait autorisé mais tant pis, je prendrais la responsabilité le moment venu. Je versais le contenu des fioles dans la bouche de chacune des personnes citées et je m'armais de patience. Les autres antidotes étaient en cours de création, chauffé dans les alambics au cas où mais je ne prenais aucune initiative à ce sujet. Edward est le capitaine, et c'est lui qui me dira qui sauver ou qui ne pas sauver, en soit ça ne me pose aucun problème de conscience. J'avais également cautériser la plaie de Monti au niveau de l'arcade et entouré cette dernière d'un bandage. Il y en avait d'ailleurs déjà un sur lui à ce que j'ai vu, mais un nouveau pansement n'était vraiment pas du luxe. Le tireur d'élite avait perdu un œil, le droit pour être précis, et j'ai bien peur qu'il n'arrive pas à tirer de ci-tôt, sauf si Istos fait des merveilles avec une prothèse bionique.
Alors que je commençais à désespérer de la lenteur du remède, je vis les personnes ayant reçu l'antidote commençait à se mouvoir doucement. C'est bon signe, le poison est parti de leur corps, il ne reste que les effets secondaires de ce dernier : une grande fatigue d'un corps qui a lutté contre le corps étranger, et peut être un goût de métal dans la bouche à cause des vomissements qui ont pu créer des microlésions. Ce qui m'inquiétait davantage, c'est de voir que Magnus ne se réveillait pas quant à lui. Même la femme-chat ou chien d'ailleurs je ne sais pas trop était en train de recouvrer des forces. Il a été un peu trop exposé semble t'il, je vais devoir trouver une version améliorée de l'antidote. Déposant mon casque à mes pieds, je soufflais de soulagement de les voir donner signe de vie. J'ajoutais dans leur direction.
"Bon retour parmi les vivants Capitaine"
Je marquais une courte pause, l'idéale était tout de même de lui laisser le temps d'émerger doucement. Ce n'est pas tout le monde qui a subi l'expérience d'un poison incapacitant et qui se relève quelques heures après. Bien, cet antidote fait des merveilles je devrais le noter quelque part.
"Nous sommes à Endaur et nous avons réussi à semer les marines visiblement, j'ai pris la liberté de soigner notre équipage ainsi que la navigatrice qui a fait un excellent travail. Aucune perte à déclarer mais Monti et Magnus vont avoir besoin de soin sévère."
Synthétique et le plus urgent était dit. Notre situation géographique et l'état des troupes. Nous sommes dans une calanque d'Endaur, donc pas de raison pour lui de s'inquiéter. Quant aux troupes, il fera ce qu'il souhaite de ces informations. J'ai failli cependant oublier un petit détail que j'ajoutais suite à cela.
"Egalement, j'ai pris la liberté de fabriquer suffisamment d'antidote pour l'équipage de nos assaillants. Ils ont essayé de nous tuer donc j'ai préféré attendre ton aval pour les soigner, ou les condamner au choix maintenant qu'on a plus besoin d'eux. Je souhaiterais cependant que la navigatrice reste en vie, elle est très douée et se débrouille mieux que Bapum à la barre."
Voilà qui était synthétique au possible, mais il me fallait une réponse, et le plus tôt serait le mieux. Plus vite les décisions importantes sont prises, plus vite on pourra s'attaquer aux secondaires : Ma vapeur, les réparations du bateau, et les vivres. J'espérais également intérieurement qu'ils ne m'en voulaient pas trop à cause de la virulence de mon poison, mais je ne l'avais jamais essayé en condition réelle. Je ne savais même pas quels seraient les effets. Si ça se trouve, j'aurais même pu les tuer par inadvertance. Fort heureusement, le destin a permis que les choses se passent différemment. Attentif aux détails et aux instructions d'Edward, je me tenais prêt pour préparer la distribution de remède, ou bien pour abréger les souffrances des survivants.
"Bordel, pourquoi on a pas tous eu un masque à gaz pour que quelqu'un d'autre prenne la barre de ce fichu bateau !"
J'avais accosté sur une zone coupée de tous, je ne voulais pas attirer l'attention des quelques habitants vivant dans le coin. Au contraire même, moins ils nous voyaient, plus de temps on aurait pour se remettre. S'il nous envoyait les marines maintenant, je ne serais pas en état de les repousser. En parlant de ça, j'ouvrais mon ventre pour vérifier le contenu de ce dernier. La vapeur était à un niveau inquiétant, j'avais pas mal forcé avec mon corps de cyborg et j'arrivais à mes dernières minutes de réserves. Je me dirigeais précipitamment vers la soute du bateau. Si je tombais en panne, je serais incapable de protéger et soigner qui que ce soit et ça serait déjà la fin de nos aventures. Fort heureusement, le dernier caisson de vapeur était intact et j'ai pu faire le transvasement sans problème. Par contre, il s'agit là de ma dernière réserve, il faudra donc qu'Istos m'en refabrique assez rapidement. Bref, pas le temps de réfléchir sur mon propre cas, j'ai un antidote à trouver. Je rassemblais mes notes, mes alambics et éprouvettes pour tout monter sur la cale du bateau. Et c'est parti pour l'élaboration d'un antidote.
"Allez, concentre toi Klaus, faut faire ça vite !"
Deux bonnes heures plus tard, j'avais trouvé une molécule qui fonctionnait bien pour contrer ce poison et j'avais donc commencé à créer un antidote. Il y avait sept éprouvettes de prêtes à être administrer. Ce n'est pas instantanée, mais ça accélèrera leur guérison à coup sûr. Je fis donc la distribution comme suit : La première pour Edward le capitaine, La deuxième pour Magnus qui avait été fortement touché par le gaz du haut de sa vigie, la troisième pour Istos, la quatrième pour Bapum, la cinquième pour Monti, la sixième pour Jim et la septième pour ... Bonne question tiens. L'équipage de James Silver nous avait rejoint pour nous échapper et souffraient atrocement de mon poison. Mais y en a t'il un ou une qui se soit illustrée pour nous sortir de là ? J'avais bien une personne en tête, qui plus est, elle avait dû bien déguster au vue de son physique animal. La navigatrice avait fait du très bon travail et n'avait pas rechigner à la tâche, faisant fi des balles pour nous aider à nous enfuir. Je ne sais pas si Edward l'aurait autorisé mais tant pis, je prendrais la responsabilité le moment venu. Je versais le contenu des fioles dans la bouche de chacune des personnes citées et je m'armais de patience. Les autres antidotes étaient en cours de création, chauffé dans les alambics au cas où mais je ne prenais aucune initiative à ce sujet. Edward est le capitaine, et c'est lui qui me dira qui sauver ou qui ne pas sauver, en soit ça ne me pose aucun problème de conscience. J'avais également cautériser la plaie de Monti au niveau de l'arcade et entouré cette dernière d'un bandage. Il y en avait d'ailleurs déjà un sur lui à ce que j'ai vu, mais un nouveau pansement n'était vraiment pas du luxe. Le tireur d'élite avait perdu un œil, le droit pour être précis, et j'ai bien peur qu'il n'arrive pas à tirer de ci-tôt, sauf si Istos fait des merveilles avec une prothèse bionique.
Alors que je commençais à désespérer de la lenteur du remède, je vis les personnes ayant reçu l'antidote commençait à se mouvoir doucement. C'est bon signe, le poison est parti de leur corps, il ne reste que les effets secondaires de ce dernier : une grande fatigue d'un corps qui a lutté contre le corps étranger, et peut être un goût de métal dans la bouche à cause des vomissements qui ont pu créer des microlésions. Ce qui m'inquiétait davantage, c'est de voir que Magnus ne se réveillait pas quant à lui. Même la femme-chat ou chien d'ailleurs je ne sais pas trop était en train de recouvrer des forces. Il a été un peu trop exposé semble t'il, je vais devoir trouver une version améliorée de l'antidote. Déposant mon casque à mes pieds, je soufflais de soulagement de les voir donner signe de vie. J'ajoutais dans leur direction.
"Bon retour parmi les vivants Capitaine"
Je marquais une courte pause, l'idéale était tout de même de lui laisser le temps d'émerger doucement. Ce n'est pas tout le monde qui a subi l'expérience d'un poison incapacitant et qui se relève quelques heures après. Bien, cet antidote fait des merveilles je devrais le noter quelque part.
"Nous sommes à Endaur et nous avons réussi à semer les marines visiblement, j'ai pris la liberté de soigner notre équipage ainsi que la navigatrice qui a fait un excellent travail. Aucune perte à déclarer mais Monti et Magnus vont avoir besoin de soin sévère."
Synthétique et le plus urgent était dit. Notre situation géographique et l'état des troupes. Nous sommes dans une calanque d'Endaur, donc pas de raison pour lui de s'inquiéter. Quant aux troupes, il fera ce qu'il souhaite de ces informations. J'ai failli cependant oublier un petit détail que j'ajoutais suite à cela.
"Egalement, j'ai pris la liberté de fabriquer suffisamment d'antidote pour l'équipage de nos assaillants. Ils ont essayé de nous tuer donc j'ai préféré attendre ton aval pour les soigner, ou les condamner au choix maintenant qu'on a plus besoin d'eux. Je souhaiterais cependant que la navigatrice reste en vie, elle est très douée et se débrouille mieux que Bapum à la barre."
Voilà qui était synthétique au possible, mais il me fallait une réponse, et le plus tôt serait le mieux. Plus vite les décisions importantes sont prises, plus vite on pourra s'attaquer aux secondaires : Ma vapeur, les réparations du bateau, et les vivres. J'espérais également intérieurement qu'ils ne m'en voulaient pas trop à cause de la virulence de mon poison, mais je ne l'avais jamais essayé en condition réelle. Je ne savais même pas quels seraient les effets. Si ça se trouve, j'aurais même pu les tuer par inadvertance. Fort heureusement, le destin a permis que les choses se passent différemment. Attentif aux détails et aux instructions d'Edward, je me tenais prêt pour préparer la distribution de remède, ou bien pour abréger les souffrances des survivants.