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A couteaux tirés! [PV Eleanor]

Ce moment date déjà d'il y a plusieurs mois, une période de calme et de tranquillité. Je m'en sortais toujours au fil du rasoir niveau finance, mais j'étais comme toujours plus ou moins chanceux. Les talents que j'avais mis plusieurs années a cultivé ne m'avait jamais été aussi utile, alors que cette fois la, pour une fois je n'avais pas voyager en temps que passager clandestin, mais j'avais bien été accueilli par une famille de forain qui séduite par mes tours sur une place, m'avais chaleureusement demander de si je voulais les accompagner afin de faire mes tours dans une île voisine. Je n'osais pas vraiment demander le nom de l'île, sachant que cela faisais déjà pas mal de temps que j'avais complétement perdu le fil du nombre d'endroit que j'avais visité.

Que dire comme excuse? Hormis que la plupart du temps, je me contentais de me faufilé dans des bateaux avec quelques provisions sans vraiment connaitre la destination. J'avais l'habitude maintenant de ne pas vivre dans le luxe, de ne pas forcément dormir sur des lit fait de matelas. Seul mes habits pouvait faire croire que j'avais quelques berrys, mais cela n'était pas vraiment le cas, très loin de la même. Ceci-ci dis pour ce voyage, j'avais droit a un bon lit. J'étais l’acolyte d'une divinatrice, d'un acrobate, d'une mère, et d'un lanceur de couteau.... Autant dire que j'étais assez douer niveau lancé de couteau, et que nous avons quelques petites partie lors de ce voyage, je dois bien avouer que c'était un adversaire coriace.

Une petite famille plutôt modeste, mais bien sympathique. Nous passions un agréable séjour, j'avais le droit de récupéré une table, et quelques objet simple afin de faire quelques tours dans un stand non loin.... Même si j'avais bien l'intention de gagner le concours de lancé qu'allait organisé le père. 5 000 berry! Une bien honnête somme, mais qui laissait bien comprendre pourquoi il été aussi douer. J'étais prêt a parié que la plupart du temps, il s’arrangeait pour gagner ses propres concours. Je lui avais déjà annoncer mon intention de gagner, nous étions amusé, lui le vieux singe qui assuré ne pas pouvoir perdre contre un jeune blanc bec.

Nous avions quelques éclats de rire, alors que nous n'étions qu'a quelques heures de la foire. Nous étions assez motivé, de plus le soleil avait décidé de montré le bout de son nez. Les préparatifs allaient en bon train, nous étions très loin d'être les seuls a posé des stands, mais nous montrions qui serait les plus spectaculaire.  La fête allait enfin pouvoir commencé, alors que de mon côté je commencer a interpeller les premier passant afin de les faire participer a mon fameux jeu de la reine. Je prenais ma fameuse pièce, posait ma question dont très peu de gens trouver la réponse. Je jouais avec, faisais tout un tour de maitrise avec avant de posé cette simple question après que celle-ci eu disparaitre:

" Ou est la reine? "

Nous n'étions plus qu'a quelques heures du grand concours, j'avais bon espoir de gagner les 200 berry de frais d'inscription d'ici la.
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Ce n'était pas vraiment un endroit bien famé. il me faisait penser aux puces de Las Camp, mais c'était probablement celui où j'avais le plus de chances de me mettre quelque chose sous la dent. Je continuais mon petit tour des îles des Blues, cherchant une occupation pour échapper à mes obligations. La journée était chaude, ensoleillée, et le bruit émanant des manants était assourdissant ; j'y trouverais bien mon compte.

Pourquoi cette île ? Il n'y avait pas de royaume, pas de gouvernement. Un village, celui de tu Tuseh-Paou, la capitale de l'île d'Ouquonnet, surplombait les hautes falaises et les verdoyantes sous-bois typiques des Blues. Il devait y avoir une forêt quelque part, mais elle ne mériterait certainement pas ce nom pour quiconque ayant exploré Grand Line ou le Nouveau Monde. C'était un hameau sans prétention, sur une île quelconque, où les gens vivaient chichement et ne craignaient rien car même les criminels n'avaient rien à se mettre sous la dent, ici.

Le maire défilait sur un chariot, tracté par des chevaux de traits faméliques, vêtu d'un costume miteux. Le défilé ridicule de l'élu et ses quelques gardes circulait entre les toits de chaume pour se rendre jusqu'au centre de la fête : le marché, bondé, jonché de caravanes ouvertes vers l'extérieur présentant des myriades d'attractions sans réel intérêt. La pêche à la ligne avec un bout de bois pour récupérer des sardines faisait face à un stand de tir à l'arc où des enfants s'amusaient mollement sur des cible de paille rongées par les mites.

Et moi qui cherchais un semblant de sens à mon existence, ici.

« - Il doit bien y en avoir un, le terreau est fertile. »

Parfois, pour recruter, il faut se rendre dans des endroits spécifiques où l'on sait que les gens sont prêts à tout, qu'ils ne diront jamais non à la promesse d'un éden pour les sortir de leur fange. Avant, il y avait Troop Erdu et Amerzone. Désormais, il y a toujours Amerzone mais aussi cet endroit oublié de tous, au point où l'on n'est pas sûrs du nom : s'il s'agit d'une blague ou bien du véritable blase du patelin.

Ils étaient souvent tous habillés pareil : des longs trenchcoats gris, des chapeaux ridicules et des chaussures à fermeture éclair. Ils devaient être à l'image de la faction qu'ils représentaient : tristes et insipides pour rappeler qu'ils ne sont pas l'ennemi que l'on doit combattre, mais les pauvres hères victimes de la société.

J'espérais jouer pour passer le temps, mais les attractions ne me satisfaisaient pas. Puis, comme je m'enfonçais, j'en dénotais certaines plus dangereuses que d'autres, probablement mortelles. Il y avait une récompense ridicule sur le lancer de couteau, un pactole de 5000 Berries ; le prix d'un petit déjeuner à Marie-Joie. Un gamin des rues attendait à l'entrée, il essayait de réunir la somme pour participer. Il larmoyait le bougre, frappant les passants d'un discours émouvant.

« - J'ai besoin de cet argent pour guérir ma maman. »

Je pouvais la lui donner directement, la prime. Mais ce n'était pas divertissant et je me ferais repérer. Non, j'allais jouer le jeu et faire la bonne âme, voir si on m'approcherait pour cela. Dépassant la queue, je versai les frais d'inscriptions sans faire attention aux jurons et jaugeai la lame que l'on me fournissait.

Truquée, le manche était trop léger, c'était prévisible. Malheureusement pour le truand qui espérait se faire de l'argent facilement, cela n'impacta pas mon lancer. Le poignard fusa, sans tourner sur lui-même, et atteignit la poupée que j'étais censée cibler en plein cœur. Je fis de même avec les deux autres essais qu'il me restait, histoire de m'assurer de la victoire, écopant à chaque fois d'un juron.

« - Et merde, » grogna le phacochère qui tenait le stand, la clope pendant au bout du bec, stupéfait.

« - La récompense.

- Grmbl... voilà. »

Il manqua de faire se renverser la bourse en la jetant nonchalamment sur la table ; c'était volontaire, il souhaitait que ça foire, mais une fois de plus je contrecarrai ses plans en saisissant le sac rempli de pièces en plein vol. Et lui décochai un sourire mesquin en me retournant.

Le gamin était toujours là, ses yeux s'agrandirent lorsqu'il vit que j'avais remporté le gros lot. Les larmes lui venaient alors je n'ai pas perdu plus de temps.

« - Tiens petit, va prendre soin de ton père. »

Sûrement un alcoolique qui envoyait son gamin faire la manche, rien de plus. Mais l'argent ou l'avenir de l'enfant m'intéressaient moins que l'effet que cela produisit : pendant quelques minutes, je fus le centre de l'attention. Et comme le môme détalait, que la foule se désintéressait déjà de moi suite à un beuglement dans le mégaphone du maire annonçant qu'il allait faire son annonce, quelqu'un vint me trouver.

Bingo.
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Les affaires se déroulé dans la plus grande des sympathie. Je ne vivais certes pas un dans un monde de luxe, je n'avais que rarement pas de quoi me poser sur le lendemain, cela dis, n'était-ce pas la forme la plus exaltante de l'aventure? De la liberté? J'étais pour le moins dans mon élément a faire mes nombreux tours de magie, mes petits tours d'argent. Tellement absorbé que j'en fini par oublier l’essentiel, le fameux concours ou je devais plumé mon généreux donateur.

J'avais raté l'heure? Comment était-ce possible? J'avais vraiment perdu la notion du temps a ce point la? Et bien.... Que d'amusement mes aïeux! Le temps passe tellement vite lorsqu'on fait de la magie, on parvient carrément a en faire disparaitre la notion de temps. Que ne fut cependant pas ma surprise lorsque je vis que le vieux bouc avait perdu. Pour le coup je ne m'attendais pas a ce que quelqu'un de ce niveau perde aussi facilement. Il avait de la ressource, même si il n'était pas tout a fait ce qu'on peut appeler un honnête commerçant. J'allais le voir, a la fois pour le taquiné et pour en savoir plus.

Assez rapidement, il me fait la remarque d'un air assez agacé:

" - Ferme la jeune blanc bec! Si j'avais dix ans de moins, il aurait vu de quel bois je me chauffe! J'aurais eu toute les cibles, même de dos!

Tout les cibles de dos? En voila une idée..... Dans un concours? Mais c'est qu'il avait des idées de génie ce grand père! Je me devais retrouver ce mystérieux vainqueur, j'avais enfin une petite idée qui allait mettre un peu de piquant dans cette journée. Cela promettais déjà d'être amusant. Le génie me donnait déjà le signalement de son vainqueur, alors que de mon côté je m'empresser déjà de me mettre a sa recherche.

Il ne devait pas être bien loin, il y avait pas mal de monde, mais je devrais le retrouver assez facilement. Le bouc me disait que celui-ci avait cette fameuse odeur de l'argent, autant dire que cela était très loin d'être le cas de tout le monde dans le coin, ou en règle général dans des petites îles comme celle de South Blue. C'est souvent sur Grand Line que vivait les riches, pas vraiment dans ce genre d'endroit.

Après quelques détours, je finissais enfin par tomber sur un type qui ressembler au signalement qu'avait donner mon cher ami le vieux. Effectivement, il semblait assez particulier.... Une espèce d'aura qui été plutôt étrange..... MAIS! Qu'importe on ne juge jamais les gens qu'on ne connais pas, de la même manière que l'on aime pas être juger. Je ne me faisais pas prier lorsque j'arrivais a son niveau afin de l'abordé:

" - Bonjours! J'ai entendu que vous étiez plutôt bon au lancé de couteau, vous auriez gagner contre le vieux-bou.... Euh! Contre Erik! .... Mais voila que j'en perd mes bonnes manières! Je m'appelle Alaaric! Alaaric Minaro. " 

Je tendais chaleureusement ma main a ce mystérieux inconnu. Alors que j'en avais pas encore fini de parler. Un véritable moulin a parole, je vous jure des fois je m'en demande comment je fais pour moi-même me supporté! Mais que voulez-vous! Quand on a des choses a dire! Il faut savoir aussi s’exprimer!

" Je vous avoue que j'avais prévu de participé au concours, mais j'ai raté l'heure..... J'aimerais donc me mesuré a vous dans un modeste duel de lancé de couteau! Pour le sport! Le bouc accepte même de me laisser son stand pendant ce temps!"

Si il était aussi bon que Erik l'avait dis, je n'avais pas la moindre chance..... Mais! Je voulais voir ça de mes propres yeux.
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Je regardai la main tendue, n'esquissant pas le moindre geste pour la saisir. Visiblement le gaillard ne devait pas avoir une bonne vue : outre sa sclérotique pigmentée d'un noir profond, il me prenait visiblement pour un homme. Je n'étais pourtant pas vêtue de mon imperméable qui avait le don de cacher mes formes, mais d'une tenue de voyage simple épousant mes caractéristiques féminines.

Après il ne fallait pas s'attendre à trouver des génies dans les rangs des révolutionnaires.

« - Un second concours ? Ma foi, du moment que celui-ci n'est pas truqué. Même si ce n'est pas au lancer de couteau que j'excelle le plus, j'accepte de vous suivre. »

Était-ce trop gros, trop facile ? J'avais beau avoir des années de mensonge et de comédie à mon actif, je n'étais pas toujours certaine de réussir à berner l'ennemi dont la logique m'échappait quelques fois. Cela semblait fonctionner pourtant.

Nous quittâmes la foule en liesse pour un endroit plus calme, isolé. Ces gars-là avaient souvent des caches au milieu des agglomérations, mais contre toute attente nous arrivâmes devant un mur clairsemé d'impacts, faisant face à un terrain vague qui laissait suffisamment d'espace pour s'entrainer. Il ne mentait pas, donc, lorsqu'il parlait de se mesurer à moi : c'était sûrement un moyen de tester mes capacités. L'inconnu était plus malin qu'il n'en avait l'air ; je ne devais pas trop me trahir en lui montrant ma maîtrise des arts martiaux.

Il alla fouiller dans un cagibi au fond de la cour et en dénicha une cible de qualité similaire à celles que l'on pouvait trouver à la fête foraine. Elle avait visiblement connu la guerre. Les couteaux de lancer qu'il ramena aussi : équilibrés mais en très mauvais état, pratiquement émoussés. Ils ne perceraient pas grand chose, pour quiconque les lancerait sans avoir la force ou le talent nécessaire.

Je fis semblant de me chauffer un peu, remontant mes manches et observant bien les lames. Je pouvais jouer un peu des mécaniques puisque j'avais gagné le dernier concours.

« - Pimentons un peu le jeu, » dis-je tout en fouillant mes poches pour en retirer les liquidités que j'avais toujours sur moi ; en comptant bien, il devait y avoir près de quarante-mille berries. « Je mise tout ce que j'ai sur moi. Si tu gagnes, tu auras gagné un ticket pour quitter ce trou paumé. Si je gagne... »

Que pouvais-je donc y gagner d'intéressant ? Rien, tant qu'il ne m'avait pas dévoilé son véritable visage. Je pouvais essayer de jouer sur le flou de la situation...

« - Si je gagne, je veux que tu me dises pour quoi on est là réellement. »

La perche était tendue. Jusqu'ici, je n'avais clairement pas l'intention de perdre. Nous avions trois essais chacun, ce qui me laissait un échec possible pour ne pas trop lui clouer le bec et le rendre suspicieux.
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Rapidement, je me rendais compte que ma chère compère de circonstance n'attraperais pas ma main tendu. Visiblement, ma tentative me rendre sympathique été peine perdu, cela dis, celle-ci acceptais quand même ma proposition. J'avais tout de même une sensation étrange, elle n'était pas n'importe qui. Assez silencieusement, mais toujours souriant, j’accompagnais ma mystérieuse inconnu sur un endroit simple, idéal pour le lancer. J'avais trouver ce petit lieu la nuit précédente, pratiquant dans le but de gagner le concours.... Quel dommage que je n’eut au final pas l'occasion de tenter ma chance.  

Peut-être était-je tout simplement quelqu'un de trop naïf, mais pour le coup je n'avais pas vraiment d'autre objectif que de tout simplement observer la technique d'une personnage qui avait ridiculisé quelqu'un de plutôt talentueux dans le commun des mortels. Je sortais le matériel nécessaire.... Une cible, des couteaux d'assez mauvaise facture que m'avais prêter Erik, mais pour des raisons personnelle, je n'avais pas vraiment envie de sortir mes propres couteau pour le coup.

La lanceuse, après un semblant de rituel d'avant lancer, elle me proposait une drôle de marché. 40.000 Berry si je gagner, ma véritable raison si c'était elle. Ainsi, elle croyait véritablement que j'avais une intention caché? J'avais bien envie de rire, mais l'occasion était bien trop belle d'essayer de me faire quelques berrys, après tout qu'importe sa force. Il me suffisait de simplement ne pas raté les cibles, Le lancé n'est pas qu'une affaire de force, lorsqu'on touche une cible, elle est toucher.  Je prenais alors la parole en souriant:

" - J'accepte. A moi l'honneur. "

Je n'en disais pas plus, elle était confiante et a vrai dire je ne me voyais pas gagner, mais qui sais.... Sur un malentendu? Toujours est-il que sans vraiment bouger de ma position, je lançais ma première lame directement dans le mille. Le défi était lancer, je n'avais pas grand chose a perdre de toute façon. J'espérais seulement qu'elle ne soit pas trop déçu en cas de victoire, après tout, elle était tout a fait charmante, et tout le monde sais qu'il n'y a rien de plus redoutable qu'une femme en colère.

Je la regardais, c'était son tours, j'allais bien voir si les berrys étaient pour moi, ou si comme je le pensais tout ces berrys qu'elle avait parié sur elle n'était pas qu'un tours de frime dans le but de m'impressionner. Même si dans le fond, je dois tout de même avouer qu'il serait amusant qu'elle rate quand même.
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En plein dans le mille. Le révolutionnaire semblait s'être prêté au jeu et avait esquissé un sourire en simple réponse à ma question, avant de lancer son poignard. Derrière la ligne, il recula et me laissa la place, le regard confiant. Il n'avait pas prévu de perdre ; je n'avais pas prévu de gagner.

Je m'obligeai à rater mon lancer, mimant un visage simiesque, la langue coincée entre mes lèvres et les yeux plissés. La dague se ficha en bas à droite du cadrant.

« - Mince ! » esquissai-je dans un faux désespoir, abattant soudainement les épaules avant de permuter avec mon interlocuteur dans une moue enfantine.

La suite se produisit à peu près comme je l'avais prévu : les armes de mon concurrent se fichèrent à quelques centimètres les unes des autres au centre de la cible. J'avais, pour ma part, réussi un lancé franc pratiquement au milieu et un autre, légèrement décentré mais toutefois assez proche. Il ne fallait pas non plus me décrédibilisé : il pouvait croire que c'était un manque de chance ou bien une déconcentration à la dernière minute qui avait miné mon premier jet.

« - Bien joué, tu mérites d'emporter le pactole. »

Disant cela, mon regard s'était perdu aux alentours. Des pairs d'yeux nous épiaient dans les ténèbres de petites rues mal éclairées. Le soleil descendait à l'horizon et les rats montraient le bout de leur queue. Des complices à lui ? À moins qu'il n'ait réellement rien à voir avec tout ça : sa mine enjouée était authentique.

Je n'étais pas venue sous n'importe quelle identité : n'importe qui lisant les journaux reconnaîtrait probablement Elizabeth Butterfly, la grande détective au service du Gouvernement Mondial. J'étais primée chez les révolutionnaires. C'est pour cela d'ailleurs que l'occasion était trop belle pour faire du tir au pigeon sur un terrain vague ou deux seuls clampins s'amusaient à jeter des dagues sur une cible en paille. Mon mantra m'informa du clic d'un chien actionné, là où on nous observait. L'aura était celle d'un homme trapu, agenouillé ; son canon n'était pas braqué vers moi, étrangement.

Cela me prouva que le lanceur de couteaux n'était rien d'autre qu'un lanceur de couteaux. Je le tirai par le bras aussitôt, lui évitant une balle en plein cœur.

Bang.

La balle partit tinter entre les couteaux fichés dans la cible derrière nous ; je nous amenai à couvert derrière un muret, tapis comme des souris, intimant le silence à celui que je venais de sauver. Soit on lui en voulait, soit l'assassin ne souhaitait aucun témoin... ce qui n'était pas une manœuvre de révolutionnaire, même pour un dissident. Notre homme ne souhaitait pas voir sa tête mise à prix.

Je remarquai alors du mouvement dans l'ombre de la ruelle, grâce à mon mantra. Il s'était levé et venait vers nous ; il avait vu où on s'était caché et souhaitait nous avoir à bout portant. Hors de question.

« - Ferme les yeux, » ordonnai-je au civil. « Pas de question. »

Il s'activa, me permettant de jouer ma carte maîtresse. En un Geppou, je me trouvai au-dessus du carabinier et, avec un Soru supplémentaire, j'étais dans son dos. D'un coup de paume sur son canon, je le désarmai et retournai son arme contre lui, sous son menton.

« - C'est bon, tu peux sortir, je le tiens. Alors, sa tête te dit quelque chose ? »
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J'avais réussi mon premier lancé, et je devais avouer que je ne pensais pas vraiment gagner. Pourtant, de manière très surprenante, celle-ci raté son premier jet. L'occasion était bien trop belle, mais je devais bien avouer que malgré un jeu d'actrice convainquant je restais tout de même septique. Sa victoire contre Erik n'était qu'un coup de chance? J'avais du mal a le croire. Pourtant, c'était une opportunité bien trop belle pour que je joue avec ma chance, elle avait raté son premier coup, moi je ne raterais pas les miens.

Deux jet, deux centre. La victoire était désormais mienne, a moi les quarantes milles berrys! Je devais bien avouer que j'étais pour le moins ravi! Celle-ci me féliciter, je n'eus même pas le temps de répondre que soudainement j'entendais un bruit sourd. Elle me tirais le bras, alors que je sentais dans sa poigne une force hors du commun. Elle était bien plus petite et frêle que moi physiquement, pourtant elle n'avait eu aucun mal a me porté comme-ci je n'étais rien.

Je n'avais pas eu le temps de comprendre ce qu'il venait de se passer qu'elle me demander de fermer les yeux sans posé de question. Je restais a couvert, mais dire que j'avais fermer les yeux serait mentir, j'avais déjà eu affaire a des armes et autres. Cela dis, ce que j'allais voir était a mes yeux simplement inhumain, Je voyais celle-ci sauter a dans les airs, et se retrouver en un instant derrière ce mec. Je n'avais jamais vu une tel vitesse d’exécution, je n'avais pratiquement même pas réussi a la suivre simplement du regard. Elle me disait de sortir, me demander si je connaissais ce type.

Pour le coup, ma première question était surtout, qui pouvait-elle être pour faire se genre de chose? Peut-être par instinct, je décidais tout de même de ne pas trop parler a ce sujet. J'avais donc vu juste quand a sa comédie, elle n'était pas n'importe qui. Comment avait-elle pu simplement anticiper la balle sans avoir vu une arme dans le coin, la aussi était-ce un coup de chance? J'avais de sérieux doute quand a ça.

J'essayais de voir le visage de ce type.... Certainement qu'elle me posait la question car la coup de feu était parti dans ma direction, mais je ne m'attendais pas vraiment a ça, ni a me retrouver dans ce genre de situation.... Le frère d'une femme avec qui j'aurais passer la nuit? Un type que j'aurais plumé lors d'un de mes tours? Il y avait tellement de raison qui faisait qu'un homme pourrait avoir de me tiré dessus que je devais avouer ne pas réussir a suivre tout le temps.

Je me grattais la tête, alors que je prenais la parole:

" - heu.... Ben.... Alors en tout premier si j'ai coucher avec ta sœur ou quelques chose du genre et bien....  "

Alors que celui-ci rendu fou répondais:

" - C’ÉTAIT MA FEMME ESPÈCE DE SALAUD! "

Je tapais alors du poing contre ma main, mais oui c'est évident, j'avais pratiquement oublier!

" Sarah? Mais ca n'est arriver qu'une seule fois! Très jolie femme au passage! Tu est sur que tu est marié avec elle? Elle me semble bien trop jolie pour un type comme toi.... Ne le prend pas mal, mais c'est vrai que tu est loin d'être un modèle, enfin! Tu vois ce que je veux dire!"

Est-ce qu'il y avait comme un petit air de provocation dans l'air? Oui certainement, mais en tout cas c'était vrai! Jolie rousse, des yeux bleu a tomber par terre! Quel nuit ce fut mais aïeux, quel nuit! Celui-ci s’énervait encore plus, lâchant insulte après insulte, je prenais alors la parole, il fallait remettre les choses dans leurs contexte:

" - Écoute vieux.... Je ne savais pas qu'elle été marié, elle n'aura peut-être simplement pas voulu attendre ton héritage! Ca n'est pas la peine de tiré sur les honnêtes gens pour autant! "


Ma chère compère lâchait le bœuf certainement lassé par toute ses histoires de femmes! Toujours furieux, celui-ci se jetais sur moi, alors que je le recevais d'un coup de pied droit directement au niveau du genou, celui-ci tombait un genou a terre alors que je lui mettais un coup de pied retourner directement dans le visage! Un peu violent? Je vous rappel qu'il avait quand même tenter de me tuer! Alors j'étais quand même gentil pour le coup!

Je prenais alors la parole:

" Désolé pour toutes ces broutilles, j'avoue que je ne m'attendais pas a tout ça.... Merci a vous en tout cas, vous avez de sacré réflexes. "

Peut-être aurais-je du lui dire de garder ses berrys en guise de remercient... Mais! Je ne dirais pas non si celle-ci voulait insisté! J'avais quand même gagner le concours je tiens a le rappeler!
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Désespérant. Je regardais les deux énergumènes se chamailler d'un œil torve, jugeant la situation bien moins haletante que je ne l'avais imaginé. D'autres yeux nous épiaient encore : ils se faisaient plus distants, plus bas. Ce n'étaient pas ceux d'un adulte. Il pouvait s'agir de l'enfant du cocu, mais je n'en étais pas sûre. Il fallait tirer ça au clair.

« - Bon ça suffit, toi tu viens avec moi, » fis-je en séparant les deux hommes, décochant un coup de poing dans la caboche de l'assassin pour récupérer mon concurrent au concours par le col.

L'autre gisait à terre désormais, je desserrai ma prise quand le séducteur parvint à rester debout sans assistance.

« - Un gosse nous épie depuis tout à l'heure sans agir. Je vais le filer, libre à toi de me suivre ou non. »

La proposition était étrange ; j'étais persuadée que le bras cassé pouvait m'être utile cependant. À ma surprise, il ne broncha pas et me suivit sans faire d'histoire : je devais l'avoir sacrément intimidé plus tôt ; j'espérais pour lui qu'il saurait fermer son clapet s'il avait vu quoi que ce soit au moment de mon assaut.

Le môme comprit rapidement que nous venions dans sa direction et décampa, sans surprise. Je pressai le pas jusqu'à être lancée à pleine allure, parvenant difficilement à me faire suivre tandis que je le slalomais entre les caisses détruites et les déchets qui maculaient les rues. Il n'y avait plus personne dans le coin, cela devait être le bon endroit. Le petit commit une erreur en se pensant hors de mon champ de vision : il se réfugia dans un escalier menant sous une baraque et continua à foncer, dévoilant l'existence de souterrains.

« - Les révolutionnaires sont ici, c'est sûr. »

Je ne perdais plus mon temps à lui cacher l'objet de mes recherches ; il finirait tôt ou tard par comprendre en la présence de qui il se trouvait. Elizabeth Butterfly n'était pas vraiment l'amie de la révolution, mais encore une fois ce n'était qu'une couverture. Non, j'étais leur ennemie.

Je m'engageai la première dans le dédale, au final pas si labyrinthique ni si long. En tête, je conservais l'attention rivée sur l'aura de l'enfant qui passait par des chemins secrets et manqua de nous semer en se faufilant par une trappe dans le sol. Manque de pot. Lorsque nous y arrivâmes, je l'ouvris et y sautait à pieds joints, ignorant l'échelle qui s'étalait sur une dizaine de mètres. Mon partenaire, lui, n'osa pas m'imiter pour le coup.

Si les souterrains jusque là avaient semblé humides et lugubres, à présent nous nous trouvions dans une sorte de grotte bien éclairée et chauffée. La planque était classique, mais je me demandais bien ce que des révolutionnaires pouvaient faire aussi profondément en ces lieux. Puis j'eus ma réponse, lorsque je vis des caisses de marchandises alignées contre les murs ; des barils remplis de sabres et de fusils. Le gamin nous avait menés jusqu'à une cache d'armes. Je saisis une carabine que je balançai négligemment au jeune homme :

« - Nous avons mis les pieds dans le repère du loup. Il faut à tout prix prévenir les autorités de ce qu'il se passe ici. » Il existait bien une base de la Marine, un peu excentrée par rapport au village et au-delà des bois. Je ne pouvais prendre le risque d'attendre. « Mais avant, essayons de faire un peu de ménage. Reste ici et monte la garde ; descends quiconque tente de passer. Tu risques d'entendre des cris. »

J'affichai un visage sombre. Je n'étais pas adepte de la tâche, mais la vérole était bien plus entérinée que prévue, dans ce petit coin paumé. Les habitants du village n'étaient probablement pas au courant que leur île servait de relai pour des révolutionnaires ou des malfrats. Dans les deux cas, il fallait mettre fin au trafic.

Le gamin avait vraisemblablement déjà donné l'alerte. Comme je passais dans les couloirs, j'entendais des bruits de bottes venir dans ma direction. Avisant une poutrelle de soutènement, je me cachais au-dessus pour tomber sur l'ennemi lorsqu'il me dépassa. L'écho de leurs voix dénonçaient ce qu'ils comptaient nous faire, à mon bleu-bite et à moi.

Non, j'en avais désormais la certitude : ce n'était pas des révolutionnaires mais des contrebandiers.

Tombant sur eux au moment fatidique, les lames dégainées, j'enfonçai mes couteaux jusqu'à la garde dans les deux nuques des sentinelles ; je ne leur laissai même pas le temps de pleurer leurs mères, retirant prestement mes lames pour laisser les corps tomber mollement au sol. Et de deux.

Je poursuivis mon chemin jusqu'à trouver, au bout de mon périple, une grande salle sur laquelle débouchait le tunnel. Ce n'était pas n'importe quelle salle, en vérité, mais une sorte de grande alcôve circulaire bardée d’échafauds et de caisses qui se creusait en cercles concentriques jusque là où se trouvait le « centre opérationnel » des brigands. Je parlais bien évidemment de quelques tentes souillées d'où perçaient la lumière de lampes à naphte. « Belle trouvaille », avisais-je en soulevant le couvercle d'un conteneur au hasard pour y dénicher des vêtements en soie, de bonnes bouteilles d'alcools divers ou encore de la poudre à canon. Beaucoup de poudre à canon.

Mon regard se promena le long de la pièce, dénombrant un total de deux autres sorties : des tunnels comme celui que je venais de traverser. Puis j'envisageai de me faufiler jusqu'aux tentes pour cerner l'identité des responsables et les punir comme il se devait. Mais c'était sans compter sur les bruits de pas qui venaient de derrière moi. Inquiète, je me dissimulai un instant avant de voir apparaître un visage familier : c'était le lanceur de couteaux qui m'avait suivie au lieu de monter la garde.

Merde.
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Assez rapidement, voici que ma chère compatriote fini les festivités entre moi et mon nouvelle ami. Décrochant un crochet qui eu l'effet d'une balle, voici que celui-ci semblait ne avoir pour son compte. Décidément, il valait mieux ne pas mettre en colère la lanceuse de couteaux. Je n'eus pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il m'arrivait, que celle-ci me traina par le col comme un enfant ou un sac à puce, m'indiquant que quelqu'un nous avait encore dans son champs de vision. Pour le coup j'avais envie de crier a l’innocence! Je n'étais que sur cette île depuis un jour, je n'avais pas eu d'autre conquête! Est-ce qu'elle avait eu plus de succès que moi et qu'elle était elle coupable au final? On été tomber sur un groupe de vengeur de l'adultère?

J'eus bien envie de prendre un fou rire a cette idée, alors que nous nous lancions dans une poursuite envers celui qui nous observer. J'avais pas mal de difficulté a suivre son rythme de course, je me disais que si elle était aussi rapide en amour que sur la course a pied, elle devait être plutôt doué, mais la championne n'avait pas l'air aussi amusé que moi, surtout qu'elle expliquait que les révolutionnaires étaient dans le coin.... A ce moment précis, je compris que cette femme n'était pas juste surhumaine. Pour croire ce genre de chose, il faut savoir qu'on puisse en être la cible et cela n'avait rien d'anodin. Pour le coup, je remballer mon sourire, comprenant que tout ça était peut-être bien plus sérieux qu'une petite histoire d'adultère dont on pourrait plaisanté autour d'un verre.  

Nous entrions dans un dédale, ou je me contentais de suivre plus ou moins aveuglement mon accompagnatrice. Je n'avais pas vraiment le sentiment que c'était forcement une bonne idée, mais on m'avais plus ou moins embarquer dans cette histoire et je n'étais pas vraiment homme a me débiné. Je suis beaucoup de chose, un joueur, un salaud, mais pas un lâche. Elle était peut-être bien plus forte que moi, mais c’était une question d'honneur, je ne pouvais pas laisser quelqu'un seul.... Surtout qu'elle me devait encore les berrys de notre pari.

Elle me fila un fusil, me demander de tuer toutes les personnes qui arriveraient dans le coin et voudrais passer. Et bien, ce que femme veut, dieu le veux.... Elle affichait un visage sombre et semblait bien déterminé a faire le ménage de son coté. Elle me laissait seul, armé.... Bon, j'avais plus l'habitude de me servir de couteau, mais ca fera l'affaire pour le coup.

Le gosse que nous avions suivi donnait l'alerte a notre arriver, aussi c'est plus ou moins sans surprise qu'alors que j'étais cacher prêt a tiré trois personne s'approcher de ma position. Trois balles, trois tête, j'étais pour le moins habile de mes mains, et si j'étais capable de tiré d'aussi loin avec un couteau, j'étais capable de la même chose avec un fusil, même si je me sentais moins a l'aise. Bien sur, j'aurais du m'y attendre, les coups de feu avait attiré l'attention sur moi.... Peut-être que ma compère aurait le temps de faire ce qu'elle avait a faire en attendant.

Encore deux personne, Deux balle. Ca continuais a arriver, et la je devais avouer que mon habilité au fusil commençais a être dur, je n'avais pas l'habitude de devoir enchainer aussi vite. Encore deux personne, je jetais mon fusil directement dans la tête d'un puis lançais un couteau contre le mur qui ricocha dans la nuque du second. Dans un endroit comme celui-ci, aucun moyen de savoir d'ou va venir mon couteau, un véritable tour de magie pour celui qui ne comprend pas la ruse.

Un combat au corps a corps contre celui qui s’était pris littéralement un coup de fusil, je me pris un coup de poing qui me fis saigner la lèvre et me plaqua au sol, alors que je réussissais avec difficulté a basculé au dessus de lui avant de lui mettre plusieurs coup de poing. Un autre me frappais derrière la tête, alors que je me jetais sur lui plutôt essoufflé laissant celui au sol partir donner l'alerte! Je plantais un couteau directement dans la trachée de mon adversaire du moment. J'étais épuiser mais pour le moment au moment au moins c'était terminé. Je devais rattraper l'autre! Sinon beaucoup tomberais sur la lanceuse.

Je me mettais a traverser les couloirs, grâce au bruit, je finissais par retrouver quelqu'un alors que j'arrivais en direction de ma camarade d'infortune. Ou était passer l'autre? Celui arrivais derrière moi, alors que je lui lançais un couteau entre les deux yeux.... Hé! C'était elle qui m'avait dis d’arrêté ceux qui passaient! Haletant, je pris la parole:

" - Ca va comme tu veux? Sinon, je pense pas que notre entrée et passer inaperçu pour eux!  "


Elle allait surement m’engueuler car j'avais quitté mon poste, mais pour le coup je n'avais pas vraiment le choix. J'aurais mieux fais d'y aller avec couteau dès le début, j'aurais surement gagner en discrétion, qu'importe au stade ou nous étions.

Voici qu'un autre groupe nous arrivais dessus, j'espère qu'elle était en forme! Moi? Super! Un peu lessivé, mais tout va bien!
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« - Sans déconner ? »

Je ne pensais pas que mon partenaire d'infortune rencontrerait des difficultés, lorsque je lui avais tendu l'arme. Si j'avais su, je lui aurais dit de décamper. Désormais, nous avions un fuyard qui ne tarderait pas à donner l'alarme, ainsi que plusieurs coups de fusil pour mettre les chiens de garde en alerte. Merde.

L'infiltration était un échec, donc, place au combat. Les tentes se vidaient au centre de la grande salle, le branle-bas de combat avait été sonné. Au moins, nous avions en vue l'exhaustivité de nos adversaires, qui devaient bien être une bonne trentaine. D'autres affluaient des deux autres couloirs. Cinquante en tout ; du pipi de chat pour Annabella, mais pour Elizabeth ?

« - Il va falloir se battre. Tu es sûr de vouloir me suivre là-dedans ? »

Une demi-seconde d'appréhension, il hocha finalement la tête. Un peu de sang tâchait ses vêtements mais il était indemne dans l'ensemble, il devait déjà avoir dû se défendre. Contre combien ? Voilà la bonne question. Puisque j'allais sans aucun doute devoir briser ma couverture et qu'il ne connaissait pas mon nom, je lui dis :

« - Ma présence sur les lieux n'est pas anodine. Je suis un agent du Cipher Pol, j'enquête pour débusquer ce genre d'activités illicites. Aujourd'hui, je vais y mettre un terme ; ne sois donc pas surprise face à ce que tu risques de voir. »

Sans perdre plus de temps en cérémonieux, je décollai dans un Geppou, toisant plusieurs hommes qui se rapprochaient de notre planque, derrière quelques échafauds. Balancé dans le mouvement, un Rankyaku les envoya au tapis mais acheva d'indiquer notre position. Plusieurs contrebandiers hurlaient en m'adressant leur fusil ; je sprintai dans leur direction grâce au Soru et les transperçai d'un Shigan. L'enchaînement fut répété plusieurs fois, avant que je n'atteigne finalement le centre de la cache.

« - Sale chienne, tu es faite comme un rat ! » grinça ce qui semblait être le chef.

Effectivement, j'étais entourée de fusiliers. Ils ne perdirent pas de temps à me mettre en joue et faire feu dans une coordination qui laissait clairement à désirer. La fumée libérée par les détonations m'enveloppa complètement et leur dissimula mon Tekkai, ne dévoilant que mon corps indemne lorsqu'elle se dissipa.

« - Je pense que c'est plutôt vous qui êtes dans une merde noire. »

Faisant poindre une lueur bleue presque imperceptible autour de ma jambe, je sautai au-dessus du groupe et usai deux fois du Rankyaku pour les briser à distance. L'effet de l'attaque n'était plus seulement tranchant, mais aussi contondant dans une certaine mesure : les os des victimes, touchées par l'impact des lames d'air sismiques, se réduisaient aussitôt en miettes. Seul restait le capitaine des contrebandiers, que j'avais volontairement épargné. Le choc du spectacle qu'il venait de voir était suffisant pour lui faire mettre genou à terre.

« - P-pitié... »

M'avançant vers lui, je l'empoignai par les cheveux et lui décochai un coup de poing dans le ventre, avant de le charger sur mon épaule comme un vulgaire sac à patates. Seulement maintenant, je m'inquiétais pour le lanceur de couteaux qui avait essayé de se rapprocher et était aux prises avec une dizaine de gaillards. Plusieurs étaient déjà à terre, il avait fait du bon boulot ; je me chargeais du reste. Les Juggon partirent tous azimuts, frappant les ennemis à une vitesse folle et ne leur laissant ni le temps de riposter, ni celui de s'enfuir. Je rattrapai les deux ou trois plus éloignés avec un Soru pour leur briser la boîte crânienne à leur tour.

Un silence de mort régnait à présent.

« - J'ai leur chef, du moins c'est ce que je crois. Apportons-le aux autorités en vigueur ici. »

Non loin, j'identifiai ce qui ressemblait à un coffre. D'un petit geste du pied, je l'ouvris, dévoilant un petit pactole, probablement les recettes des contrebandiers. Il y en avait pour bien moins que ce que pouvait donner l'ensemble des marchandises cachées ici, mais qui cracherait sur un million de berries ?

« - Leur trésor, si tu le veux, il est à toi. »

Instinctivement, le gaillard s'avança, puis il hésita. Il me jeta un regard effrayé ; je comprenais son désarroi.

« - Je ne vais rien te faire. En réalité, je pense même que tu ferais un bon élément pour le Gouvernement Mondial. Tant que tu ne commets pas de crimes, tu n'auras pas à t'inquiéter de moi. »

Mes mots semblèrent faire effet : il afficha aussitôt un air rassuré. Ce genre de discours n'aurait jamais pris dans le Nouveau Monde, où tout le monde restait sur ses gardes. Il saisit le coffret et le porta sous son bras, avisant de me suivre comme je pointai une des sorties.
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Beaucoup de bataille, alors que la belle m'expliqua assez rapidement qu'il allait falloir se battre. Au final, j'approuvais, nous n'avions plus vraiment le choix et mon honneur m'interdisait de devenir un boulet. Je prenais plusieurs couteau dans les mains, il aller falloir encore faire de l'exercice, décidément j'étais plutôt chanceux cette fois-ci dite moi. Ensuite, vint enfin l'explication et soudain je comprenais un peu plus tout ce qui m'arrivait aujourd'hui. Celle-ci était en réalité une agente du gouvernement, envoyer pratiquement dans le seul but de neutralisé ce genre de réseau de contrebande. Je comprenais un peu plus d'ou lui venait sa force et son incroyable habilité.

Une bonne cinquante de brigand nous arriver dessus, je pris un sourire pour le moins nerveux, ce n'était pas le moment de se débiné. L'agent attaquer en marchant dans les airs! Détruisant avec une force colossal tout les adversaires se dressant sur sa route, alors que je ne devais pas être un reste. Je fis un saut sur place dans une longue rotation, lançant des poignard dans toutes les directions. Rapidement, me mettais a couvert afin de me protéger des balles tiré dans ma direction. Lançant des couteaux dans des angles très dur en faisant ricochet mes lames contres les autres, me voici parti a charger en faisant des sauts digne d'un acrobate de haut niveau.

J'allais devoir montré toute l'étendu du l'habilité dont pouvait faire prendre un vrai homme de spectacle, faisant des sautes moutons directement sur les épaules de certain afin de détourner leurs attentions et les forcé a se tiré dessus les uns les autres, leurs nombre devenait soudain leurs désavantage, alors que de mon côté je n'avais pas a m’inquiéter.  J'envoyais des coups de poings, et autres coup de pied. Je me pris quelques coups bien placé dans les côtes cela dis, dans le visage également. Je crachais un peu de sang, mais j'étais bien déterminé a les combattre.

Peu a peu, leurs nombres diminuer, alors que la femme fis preuve d'une puissance dont je n'avais jamais soupçonné l’existence. Elle était simplement sur-humaine, les balles ne lui faisait rien, elle se déplacé plus vite que la foudre. Lorsqu'elle eut fini de se débarrasser de ces adversaires, elle vint également terminé le travail de mon côté. J'étais a la foi admiratif de cette puissance, mais a la foi je me sentais comme étouffé par ce pouvoir.

On trouvais un coffre avec des centaines de milliers de berries. Celle-ci me dis de m’emparer du coffre, alors que je devais bien avouer que je fus perturbé dans un premier temps, puis celle-ci m'expliquait qu'elle trouvait que je ferais un bon agent du gouvernement. En voila une bien drôle d'idée! J'étais un homme de spectacle, devenir un agent secret serait un gros paradoxe.... Amusant.

Elle m'indiquait de la suivre, alors que je pris le coffre.... Après tout, qui cracherais sur une somme pareille? De plus, mes nombreux bleus me disait que je l'avais bien mérité. J'avais compris a son contrat que j'étais faible, que dans le monde il existe des monstres bien au delà de ce qu'il était possible d'imaginer et dans le fond j'avais un désir.... Acquérir cette puissance.

Je la suivais, alors que nous allions remettre le chef de ce groupe, alors que je pris enfin la parole:

" - ... Et bien, tout ça n'aurait pas été de tout repos. Je suppose que je ferais mieux de retourner a la fête, la prochaine fois, on se fera la seconde manche du concours de lancé!... Sinon, tu peux m'appeler Alaaric! Alaaric Minaro. "


Je retourner enfin a la fête, pris une soirée plus calme. Me reposant auprès d'une bonne bière, je n'étais pas prêt d'oublier cette journée.... Agent du gouvernement?.... Je commençais a rire, une bien drôle d'idée. Je remontais dans le bateau avec Erik, allonger, pensif, quel journée cela fut.
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Alaaric Minaro. C'était noté. J'avais changé ma cigarette de position à cette annonce et l'avais salué prestement, avant qu'il ne disparaisse dans la nature. L'insouciance des Blues. Certains villageois me regardaient passer avec mon étrange paquetage sur l'épaule : celui-ci s'était déjà réveillé une fois et avait écopé d'une bosse sur le crâne en cadeau. J'essayais de rallier la base de la Marine la plus proche et, même s'il y avait un bâtiment dédié aux tâches administratives, ce n'était pas à proprement parler une base.

J'entrai dans le bâtiment miteux et déposai mon colis sur le bureau de l'officier chargé des renseignements. Il me regarda avec des yeux ronds.

« - Sa tête vous dit quelque chose ? Il doit forcément être recherché pour quelque chose...

- Euh... Attendez. »

Il devait me prendre pour un chasseur de primes, mais je n'avais cure du petit pactole qu'il pouvait y avoir sur ce contrebandier de misère. J'avais déjà prévu de ne pas être sous le feu des projecteurs, cette fois-ci. Après avoir fouillé hâtivement dans une sorte de classeur, l'homme en sortit une prime.

« - Le voici : Huffrey Dogan, 2.000.000 de Berries.

- Nous l'avons surpris en train de faire de la contrebande dans les souterrains de la ville. Mon partenaire et moi en avons profité pour le mettre hors d'état de nuire, avec ses petits amis.

- Votre partenaire ? Et vous êtes ?

- Elizabeth Butterfly, vous devez sûrement me connaître. Mais je n'ai pratiquement rien fait, tout le mérite revient à celui qui m'a aidé à tout découvrir, un certain Alaaric Minaro.

- Je vois... »

La suite de la discussion se révéla plutôt classique, tandis que je réglais les petits détails et donnais la position de la cache. Plus tard, une patrouille découvrirait le charnier et chercherait le responsable. Évidemment, personne ne lui tiendrait rigueur d'avoir mis à sac un repère de fripouilles, mais son nom résonnerait pas mal dans le coin pour un bon moment encore.

Je quittai finalement la bâtisse pour rejoindre le port de fortune où mouillait un navire de fret. Je m'y frayai une place pour une somme modique et regardai la petite île une dernière fois. Je n'y voyais rien d'autre que le point de départ d'un homme à qui je venais de donner un coup de pouce. Machinalement, mes doigts jonglaient entre les liasses que j'avais prélevé dans son trésor, à son insu.

Car mes quarante mille berries s'appelaient « reviens ».
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