"Si je connais Inu Town ? Ouais mon gars ! J'ai courtisé une jeunette là bas, faut dire qu'à l'époque j'avais de la gueule dans mon habit d'amiral de la marine ! Elle nous a accueilli avec une bière, un vrai nectar ! Ils sont super gentil dans le coin, j'ai le souvenir que j'avais pu échangé mon vieux fusil contre une épée toute neuve ! Ce sont des vrais commerçant dans le coin, ils aiment bien les étrangers !"
Pourquoi j'avais posé cette question à Abraham ? D'ailleurs, je soulignais que lorsqu'on était parti d'Avalon, il se disait ancien pirate. Et là, il était sois disant amiral de la marine. Ce diable de vieux à la mémoire qui s'échappe. Peut être remarque que marine et pirate c'est la même chose ? Si j'en crois la capitaine du navire, les marines sont une sorte de police de la mer rabat joie qui appliquent leurs lois autour d'eux. Quel autoritarisme ! En plus ils ne se basent même pas sur un livre saint pour faire ce qui est juste ... Quelle hérésie !
Le vieux marin avait un côté énervant avec ses anecdotes interminables, mais il était d'une gentillesse et d'une serviabilité qui force le respect. Tandis que je l'écoutais déblatéré, je voyais la silhouette élancée de Séléna s'avancer vers le rebord du navire. Les cheveux au vent, on aurait dit le décor idéal pour un tableau. Souriant en coin à cette idée, je la rejoignais, posant mes coudes sur le rebord du navire et admirant la vue. Qui aurait cru que la mer était aussi vaste ? On m'avait dit à Avalon que la mer était quasiment infini et j'étais sceptique. Mais en voyant la quantité d'eau autour de moi, je ne pouvais qu'admettre cette réalité. Je brisais le silence avec Séléna tandis qu'Abraham et Mathieu avait de long débat animé.
"Nous arrivons à Inu Town, et ensuite ? L'épée se trouve ici ?"
"Pour l'épée je ne sais pas, mais son précédent acquéreur oui, sans nul doute. Ce n'est pas vraiment l'île principale qui nous intéresse mais une plus petite. Elle se nomme Patland. Dis moi, vu que tu n'as jamais entendu parlé de la marine, tu ne sais rien non plus des révolutionnaires et du gouvernement mondial ?"
"Il y a une gouvernement mondial ? Non, je ne connais rien de tout cela."
"Hum, alors pour faire simple. Disons qu'il y a une sorte d'empire très étendu, qui a énormément de ville sous son contrôle nommé gouvernement mondial. En échange de leur obéissance, leur sécurité est assuré par la marine qui sont sous leurs ordres. Et de l'autre côté, y a ceux qui s'insurgent de cette domination et souhaitent que les peuples disposent d'eux même. Ce sont les révolutionaires. C'est extrêmement simplifié mais en gros c'est ça."
"Si tu me racontes cela, c'est qu'on va aller dans une ville sous la domination de l'un des deux."
"C'est ça, disons que la révolution a fait des siennes dans le coin et que désormais ils ont pris le contrôle de l'île. Au moins si on te pose des questions, tu ne paraitras pas ignare. On doit aller à la taverne retrouvé Olaf. C'est un ancien vendeur du marché noir qui a été démantelé par les révolutionnaires, c'est une personne qui a beaucoup perdu de berries avec cette guerre et qui est en sale posture. On pourra toujours le faire chanter pour obtenir ce que l'on souhaite. Il a aussi quelque chose qui m'appartient donc je compte bien le récupérer."
"Le chantage ne fait pas partie de mes principes, mais là où je te rejoins c'est qu'il faut avoir une petite discussion avec lui."
Nous avons amarré sur cette île que l'on nomme Patland et j'ai posé un pied au sol. D'aussi loin que je me souvienne, cela faisait des lustres qu'aucun chevalier de l'ordre n'avait mis le pied sur une autre île qu'Avalon. Je me rendais compte que je faisais un peu tâche au port, mes trois mètres de haut me faisait me sentir immensément grand par rapport aux ouvriers du coin. Ma carrure et mon armure me faisait passer pour un mastodonte et je peinais à me frayer un passage dans certaines ruelles de Patland. Avec mon bouclier dans le dos et mon épée à la ceinture, j'attirais le regard de nombreux passants qui me lançaient des regards méfiants. J'interrogeais Séléna devant moi.
"Pourquoi les gens me regardent bizarrement ici ? Ils n'ont jamais vu de chevalier ?"
"Disons que c'est un temps révolu, il n'y a plus vraiment personne qui s'habille comme ça de nos jours. Appart vous bien sûr. Et puis ça vous donne un côté "marine" qui n'est pas bien vu. T'éloignes pas de moi et tout se passera bien"
"Ne t'inquiètes pas, c'est la première fois que je met les pieds ici, je compte pas te perdre de vue."
Elle pouffa de rire, ça devait être amusant pour elle cette situation. Moi, j'étais aux aguets en permanence. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder derrière moi, sur les côtés et de garder une main près de la garde de mon épée. En temps normal, j'étais moins stressé que cela, mais là tout était nouveau. Je voyais en tout cas que l'aumonier semblait avancer avec aisance, se faufilant plus discrétement que moi dans la foule. Je n'eus pas le temps de m'attarder sur la rue que nous entrions dans une batisse assez grande : la taverne. Là où nos tavernes à Avalon était très calme et bon enfant, ici c'était un dépôtoire d'alcolique. Je dus en enjamber un qui s'était effondré à cause de la boisson. Quelle hérésie, toute cette débauche et cette absence de bienséance dans un seul lieu. Cela me rendait mal à l'aise, mais allez, tiens bon Lancelot. Autres îles, autres moeurs, il faut rester ouvert à de nouvelles pratiques. Le tavernier nous dévisage puis il semble reconnaitre Séléna.
"Mais c'est la petite Séléna ! Comment vas tu ? Cela fait un moment qu'on t'a plus vu ! Tu étais en mission ?"
"Bonjour Warren, cela faisait un moment effectivement. Tu es toujours aussi en forme ! Hélas non, je suis venu voir Olaf, tu l'as pas vu par hasard ?"
"Ce minable contrebandier ? Qu'est ce qui te prend de faire affaire avec lui ?"
"C'est compliqué, mais disons qu'Olaf détient quelque chose qui m'appartient, et je compte bien le récupérer."
"Je vois, et lui c'est qui le géant ?"
"Ah ça, c'est Lancelot, il vient d'Avalon, Olaf a aussi quelque chose qui lui appartient."
"Salutations Warren, ravi de faire ta connaissance. Que la paix t'accompagne."
"Ahah, ravi aussi Lancelot. C'est pas courant de voir un habitant d'Avalon partir loin de son île. On croyait que vous viviez en autarcie."
"C'est plus compliqué que cela, disons que nous vivons simplement, en faisant voeux de pauvreté et en pratiquant notre religion entre nous. Nous ne sommes pas si hermétique aux autres, du moins pour mon cas."
"Fort bien fort bien, Olaf s'est installé dans la pièce habituelle. Pas de grabuge d'accord ?"
"C'est promis, merci Warren. A plus tard."
Le vieil aubergiste nous fit un signe de tête tandis que nous entrions dans la fameuse "salle habituelle". Quand on se dirigeait vers la cave, il y avait une porte sur le côté qui donnait sur une deuxième partie de la taverne où l'ambiance était plus sérieuse. Des gens autour d'une table en train de jouer aux cartes, et d'autres personnes en train de discuter tranquillement de l'autre. Au milieu, un homme d'une cinquantaine d'année qui semblait traiter avec une femme du même âge. Séléna me fit signe, le cinquantenaire, c'était Olaf. Alors que l'on s'approche, ce dernier dévisage Séléna et ajoute.
"Tiens, t'es là toi ? Je croyais que tu avais pris des vacances sur un autre blue."
"Ah ce cher Olaf, toujours le mot pour rire."
Elle s'approcha comme pour lui faire la bise et c'est alors que je vis sa lame de couteau au niveau de son entrejambe. Une blessure à cet endroit n'était vraiment pas une bonne idée, ce serait la mort assurée pour le contrebandier. Elle attrapa ensuite l'homme par les cheveux qui se mit à trembler. Cette femme était vicelarde, c'est toujours avec une certaine compassion que l'on regarde ce genre de spectacle nous autres les hommes. Elle ajoute d'une voix calme mais déterminée.
"Lors de la dernière mission, tu as pris quelque chose qui était à moi, et je reviens le chercher, avec les intérêts bien entendu. Et quant à mon ami ici présent, tu as également quelque chose qui lui appartient."
"Non, je le jure ! Je ne l'ai jamais vu auparavant ! Je ne lui ai rien volé."
"Il parait que c'est vous qui avez l'épée de Roland."
"Oui, c'est vrai, mais je l'ai acquise honnêtement lors d'une vente des plus honnêtes."
"Et mon log-pose, tu l'as revendu tête de noeud ?"
"Euh non, ça je l'ai encore, et c'était une mégarde de ma part, je ne me rappelais plus que je l'avais encore ... "
"MENSONGE !"
"Séléna, s'il te plait, recule, je crois que ce cher Olaf a compris la leçon. Il va te rendre ton log machintruc, je me trompe ?"
"Non ! Je lui rendrais promis ... Pour l'épée par contre, je l'ai acquise honnêtement et je ne souhaite pas m'en séparer comme ça ..."
"Je crois que nous arrivons à une impasse..."
"Il y a peut être un moyen ... J'ai une vente à haut risque demain soir, assurez ma protection et je vous rendrais dès le lendemain votre log pose et votre épée, vous avez ma parole."
"La parole d'un contrebandier opportuniste qui traite avec les marines puis avec les révolutionnaires quand ça l'arrange."
"Je suis peut être pas un homme d'honneur, mais je suis un marchand de principe, rien ne rompt un accord commercial ! Assurez ma protection et vous repartirez tous les deux avec ce que vous êtes venu chercher, deal ?"
"Je suis tenté d'accepter, Séléna, on peut bien faire les choses à l'amiable comme on l'a promis au tavernier ? Peux tu patienter une journée avant de récupérer ton ... objet ?"
J'avais déjà oublié le nom de l'objet. C'est compliqué d'avoir autant d'information à retenir. Séléna pestait et rangeait son arme. Elle ordonna à deux de ses sbires de suivre le marchand partout et que s'il essayait de s'enfuir, ils avaient l'autorisation de le tuer. J'étais contre ces méthodes, mais il me fallait absolument récupérer la relique pour mettre fin à mon exil sur Avalon. Il était convenu que nous nous retrouverions ici demain dans l'après midi. S'il demande notre aide, il y a de forte chance que ce ne soit pas aussi tranquille qu'il le prétend, mais peu importe. Le fait est que demain soir, l'épée de roland sera entre mes mains, par tous les moyens possibles.
Pourquoi j'avais posé cette question à Abraham ? D'ailleurs, je soulignais que lorsqu'on était parti d'Avalon, il se disait ancien pirate. Et là, il était sois disant amiral de la marine. Ce diable de vieux à la mémoire qui s'échappe. Peut être remarque que marine et pirate c'est la même chose ? Si j'en crois la capitaine du navire, les marines sont une sorte de police de la mer rabat joie qui appliquent leurs lois autour d'eux. Quel autoritarisme ! En plus ils ne se basent même pas sur un livre saint pour faire ce qui est juste ... Quelle hérésie !
Le vieux marin avait un côté énervant avec ses anecdotes interminables, mais il était d'une gentillesse et d'une serviabilité qui force le respect. Tandis que je l'écoutais déblatéré, je voyais la silhouette élancée de Séléna s'avancer vers le rebord du navire. Les cheveux au vent, on aurait dit le décor idéal pour un tableau. Souriant en coin à cette idée, je la rejoignais, posant mes coudes sur le rebord du navire et admirant la vue. Qui aurait cru que la mer était aussi vaste ? On m'avait dit à Avalon que la mer était quasiment infini et j'étais sceptique. Mais en voyant la quantité d'eau autour de moi, je ne pouvais qu'admettre cette réalité. Je brisais le silence avec Séléna tandis qu'Abraham et Mathieu avait de long débat animé.
"Nous arrivons à Inu Town, et ensuite ? L'épée se trouve ici ?"
"Pour l'épée je ne sais pas, mais son précédent acquéreur oui, sans nul doute. Ce n'est pas vraiment l'île principale qui nous intéresse mais une plus petite. Elle se nomme Patland. Dis moi, vu que tu n'as jamais entendu parlé de la marine, tu ne sais rien non plus des révolutionnaires et du gouvernement mondial ?"
"Il y a une gouvernement mondial ? Non, je ne connais rien de tout cela."
"Hum, alors pour faire simple. Disons qu'il y a une sorte d'empire très étendu, qui a énormément de ville sous son contrôle nommé gouvernement mondial. En échange de leur obéissance, leur sécurité est assuré par la marine qui sont sous leurs ordres. Et de l'autre côté, y a ceux qui s'insurgent de cette domination et souhaitent que les peuples disposent d'eux même. Ce sont les révolutionaires. C'est extrêmement simplifié mais en gros c'est ça."
"Si tu me racontes cela, c'est qu'on va aller dans une ville sous la domination de l'un des deux."
"C'est ça, disons que la révolution a fait des siennes dans le coin et que désormais ils ont pris le contrôle de l'île. Au moins si on te pose des questions, tu ne paraitras pas ignare. On doit aller à la taverne retrouvé Olaf. C'est un ancien vendeur du marché noir qui a été démantelé par les révolutionnaires, c'est une personne qui a beaucoup perdu de berries avec cette guerre et qui est en sale posture. On pourra toujours le faire chanter pour obtenir ce que l'on souhaite. Il a aussi quelque chose qui m'appartient donc je compte bien le récupérer."
"Le chantage ne fait pas partie de mes principes, mais là où je te rejoins c'est qu'il faut avoir une petite discussion avec lui."
Nous avons amarré sur cette île que l'on nomme Patland et j'ai posé un pied au sol. D'aussi loin que je me souvienne, cela faisait des lustres qu'aucun chevalier de l'ordre n'avait mis le pied sur une autre île qu'Avalon. Je me rendais compte que je faisais un peu tâche au port, mes trois mètres de haut me faisait me sentir immensément grand par rapport aux ouvriers du coin. Ma carrure et mon armure me faisait passer pour un mastodonte et je peinais à me frayer un passage dans certaines ruelles de Patland. Avec mon bouclier dans le dos et mon épée à la ceinture, j'attirais le regard de nombreux passants qui me lançaient des regards méfiants. J'interrogeais Séléna devant moi.
"Pourquoi les gens me regardent bizarrement ici ? Ils n'ont jamais vu de chevalier ?"
"Disons que c'est un temps révolu, il n'y a plus vraiment personne qui s'habille comme ça de nos jours. Appart vous bien sûr. Et puis ça vous donne un côté "marine" qui n'est pas bien vu. T'éloignes pas de moi et tout se passera bien"
"Ne t'inquiètes pas, c'est la première fois que je met les pieds ici, je compte pas te perdre de vue."
Elle pouffa de rire, ça devait être amusant pour elle cette situation. Moi, j'étais aux aguets en permanence. Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder derrière moi, sur les côtés et de garder une main près de la garde de mon épée. En temps normal, j'étais moins stressé que cela, mais là tout était nouveau. Je voyais en tout cas que l'aumonier semblait avancer avec aisance, se faufilant plus discrétement que moi dans la foule. Je n'eus pas le temps de m'attarder sur la rue que nous entrions dans une batisse assez grande : la taverne. Là où nos tavernes à Avalon était très calme et bon enfant, ici c'était un dépôtoire d'alcolique. Je dus en enjamber un qui s'était effondré à cause de la boisson. Quelle hérésie, toute cette débauche et cette absence de bienséance dans un seul lieu. Cela me rendait mal à l'aise, mais allez, tiens bon Lancelot. Autres îles, autres moeurs, il faut rester ouvert à de nouvelles pratiques. Le tavernier nous dévisage puis il semble reconnaitre Séléna.
"Mais c'est la petite Séléna ! Comment vas tu ? Cela fait un moment qu'on t'a plus vu ! Tu étais en mission ?"
"Bonjour Warren, cela faisait un moment effectivement. Tu es toujours aussi en forme ! Hélas non, je suis venu voir Olaf, tu l'as pas vu par hasard ?"
"Ce minable contrebandier ? Qu'est ce qui te prend de faire affaire avec lui ?"
"C'est compliqué, mais disons qu'Olaf détient quelque chose qui m'appartient, et je compte bien le récupérer."
"Je vois, et lui c'est qui le géant ?"
"Ah ça, c'est Lancelot, il vient d'Avalon, Olaf a aussi quelque chose qui lui appartient."
"Salutations Warren, ravi de faire ta connaissance. Que la paix t'accompagne."
"Ahah, ravi aussi Lancelot. C'est pas courant de voir un habitant d'Avalon partir loin de son île. On croyait que vous viviez en autarcie."
"C'est plus compliqué que cela, disons que nous vivons simplement, en faisant voeux de pauvreté et en pratiquant notre religion entre nous. Nous ne sommes pas si hermétique aux autres, du moins pour mon cas."
"Fort bien fort bien, Olaf s'est installé dans la pièce habituelle. Pas de grabuge d'accord ?"
"C'est promis, merci Warren. A plus tard."
Le vieil aubergiste nous fit un signe de tête tandis que nous entrions dans la fameuse "salle habituelle". Quand on se dirigeait vers la cave, il y avait une porte sur le côté qui donnait sur une deuxième partie de la taverne où l'ambiance était plus sérieuse. Des gens autour d'une table en train de jouer aux cartes, et d'autres personnes en train de discuter tranquillement de l'autre. Au milieu, un homme d'une cinquantaine d'année qui semblait traiter avec une femme du même âge. Séléna me fit signe, le cinquantenaire, c'était Olaf. Alors que l'on s'approche, ce dernier dévisage Séléna et ajoute.
"Tiens, t'es là toi ? Je croyais que tu avais pris des vacances sur un autre blue."
"Ah ce cher Olaf, toujours le mot pour rire."
Elle s'approcha comme pour lui faire la bise et c'est alors que je vis sa lame de couteau au niveau de son entrejambe. Une blessure à cet endroit n'était vraiment pas une bonne idée, ce serait la mort assurée pour le contrebandier. Elle attrapa ensuite l'homme par les cheveux qui se mit à trembler. Cette femme était vicelarde, c'est toujours avec une certaine compassion que l'on regarde ce genre de spectacle nous autres les hommes. Elle ajoute d'une voix calme mais déterminée.
"Lors de la dernière mission, tu as pris quelque chose qui était à moi, et je reviens le chercher, avec les intérêts bien entendu. Et quant à mon ami ici présent, tu as également quelque chose qui lui appartient."
"Non, je le jure ! Je ne l'ai jamais vu auparavant ! Je ne lui ai rien volé."
"Il parait que c'est vous qui avez l'épée de Roland."
"Oui, c'est vrai, mais je l'ai acquise honnêtement lors d'une vente des plus honnêtes."
"Et mon log-pose, tu l'as revendu tête de noeud ?"
"Euh non, ça je l'ai encore, et c'était une mégarde de ma part, je ne me rappelais plus que je l'avais encore ... "
"MENSONGE !"
"Séléna, s'il te plait, recule, je crois que ce cher Olaf a compris la leçon. Il va te rendre ton log machintruc, je me trompe ?"
"Non ! Je lui rendrais promis ... Pour l'épée par contre, je l'ai acquise honnêtement et je ne souhaite pas m'en séparer comme ça ..."
"Je crois que nous arrivons à une impasse..."
"Il y a peut être un moyen ... J'ai une vente à haut risque demain soir, assurez ma protection et je vous rendrais dès le lendemain votre log pose et votre épée, vous avez ma parole."
"La parole d'un contrebandier opportuniste qui traite avec les marines puis avec les révolutionnaires quand ça l'arrange."
"Je suis peut être pas un homme d'honneur, mais je suis un marchand de principe, rien ne rompt un accord commercial ! Assurez ma protection et vous repartirez tous les deux avec ce que vous êtes venu chercher, deal ?"
"Je suis tenté d'accepter, Séléna, on peut bien faire les choses à l'amiable comme on l'a promis au tavernier ? Peux tu patienter une journée avant de récupérer ton ... objet ?"
J'avais déjà oublié le nom de l'objet. C'est compliqué d'avoir autant d'information à retenir. Séléna pestait et rangeait son arme. Elle ordonna à deux de ses sbires de suivre le marchand partout et que s'il essayait de s'enfuir, ils avaient l'autorisation de le tuer. J'étais contre ces méthodes, mais il me fallait absolument récupérer la relique pour mettre fin à mon exil sur Avalon. Il était convenu que nous nous retrouverions ici demain dans l'après midi. S'il demande notre aide, il y a de forte chance que ce ne soit pas aussi tranquille qu'il le prétend, mais peu importe. Le fait est que demain soir, l'épée de roland sera entre mes mains, par tous les moyens possibles.