Confortablement installé sur son siège, Vassili parcourait des yeux tout un tas de paperasse avec lassitude. Nombreux étaient les officiers qui délaissaient totalement le côté administratif de cette fonction, mais le blondinet n'était pas de ceux-là. Faisant le dos rond, il s'acquittait de la moindre tâche qui lui était affectée sans broncher. Classant ceux qui méritaient d'être revu et jetant quelques feuilles après les avoir chiffonnées, ce tri était nécessaire malgré tout. Toujours vêtu de son immuable tenue blanche, épée étincelante à la ceinture, il semblait déjà lassé de cette île. Son affectation qu'il ne vivait pas de la meilleure manière le tracassait. Récemment humilié par son supérieur, il devait adopter une nouvelle stratégie pour renverser la situation.
Soupirant légèrement, un papier retint son intention. Il s'agissait d'un rapport concernant l'état des différentes religions officiellement présentes sur Inari. Avec 3 000 religieux de tous horizons, de potentiels conflits pouvaient éclater à tous moments. Pourtant, l'île était réputée tranquille et rare étaient les coups d'éclats. Curieux, Vassili se pencha alors sur les descriptions qui étaient faites et scruta chaque détail. Quelques éléments particuliers des croyances étant notés, il s'attarda alors à identifier les zones de conflits probables. Une tâche qui finalement absorba toute l'attention du jeune officier qui s'y colla pendant plusieurs heures. S'y bien qu'il en oublia presque la notion du temps et, lorsqu'il leva le nez, il était déjà l'heure pour lui de rentrer dans ses quartiers. En effet, après avoir effectué plusieurs longs services il lui avait été accordé une journée réduite cette fois-ci. Soulagé, il rangea rapidement ce dossier dans son bureau avant de se lever. Etirant son bassin, endoloris d'être resté immobile trop longtemps, avec quelques mouvements, il se mit enfin en marche. Poussant la porte de son bureau, il fut surpris par l'un de ses hommes qui s'apprêtait à toquer pour entrer.
> Tss... que voulez-vous soldat ?
> Veuillez m'excusez Lieutenant, une prise de parole en publique à lieu actuellement en centre-ville et le Colonel a ordonné que l'on s'occupe de la sécurité pour éviter les débordements. Votre présence est donc requise, annonça le jeune homme de rang.
> Bien, allons-y alors soldat ! L'un des Adjudants est-il présent ? questionna Vassili avec entrain.
> Non, malheureusement ils sont indisponibles tous les deux..
> Hum d'accord, et bien c'est parfait !
> Mais du coup, comment allons-nous faire si des affrontements éclatent ? s'inquiéta le soldat auprès de son supérieur.
> Comment ça ?
> Bah... comment dire.. c'est que vous n'avez pas fait une très grosse impression aux hommes la dernière fois, du coup on se demandait si vous saviez vous battre..
> Tsss.., vous serez de corvée des toilettes de la base pendant 10 jours soldat, je vous l'assure ! Non mais... s'emporta Vassili. Savez-vous combien de duel j'ai gagné ? Argua-t-il, sachant très bien qu'il n'en avait jamais gagné un seul de sa vie.
Tous deux marchèrent de longues minutes et furent rejoint par une quinzaine de soldats de l'unité du blondinet. Rapidement ils bouclèrent la place sur laquelle avait lieu le discours public d'un religieux. Grand prêtre d'une secte vouée au rétablissement céréalien, ils prônaient l'adjonction des céréales après le versement préalable du lait dans le bol. Une hérésie qui avait fait parlé d'elle ces derniers temps. De nombreux détracteurs considéraient ces hommes de foi comme des fanatiques du démon et c'était pour cela que l'on avait ordonné à Vassili de superviser les yeux.
Au cœur d'une petite place donnant sur trois ruelles, une estrade de bois avait été montée. Dessus un homme s'époumonait dans une plaidoirie enflammée devant une cinquante de spectateurs. A ses côtés, cinq religieux revêtant des soutanes marrons soutenaient leur porte-parole. Après avoir placé des soldats à chaque entrée de la place, Vassili avait ordonné que 3 d'entre-eux s'immiscent dans la foule pour prévenir les incidents.
L'officier subalterne, lui, était quelque peu en retrait. Entouré de 6 soldats, il observait la situation afin de pouvoir réagir au moindre mouvement anormal.
Soupirant légèrement, un papier retint son intention. Il s'agissait d'un rapport concernant l'état des différentes religions officiellement présentes sur Inari. Avec 3 000 religieux de tous horizons, de potentiels conflits pouvaient éclater à tous moments. Pourtant, l'île était réputée tranquille et rare étaient les coups d'éclats. Curieux, Vassili se pencha alors sur les descriptions qui étaient faites et scruta chaque détail. Quelques éléments particuliers des croyances étant notés, il s'attarda alors à identifier les zones de conflits probables. Une tâche qui finalement absorba toute l'attention du jeune officier qui s'y colla pendant plusieurs heures. S'y bien qu'il en oublia presque la notion du temps et, lorsqu'il leva le nez, il était déjà l'heure pour lui de rentrer dans ses quartiers. En effet, après avoir effectué plusieurs longs services il lui avait été accordé une journée réduite cette fois-ci. Soulagé, il rangea rapidement ce dossier dans son bureau avant de se lever. Etirant son bassin, endoloris d'être resté immobile trop longtemps, avec quelques mouvements, il se mit enfin en marche. Poussant la porte de son bureau, il fut surpris par l'un de ses hommes qui s'apprêtait à toquer pour entrer.
> Tss... que voulez-vous soldat ?
> Veuillez m'excusez Lieutenant, une prise de parole en publique à lieu actuellement en centre-ville et le Colonel a ordonné que l'on s'occupe de la sécurité pour éviter les débordements. Votre présence est donc requise, annonça le jeune homme de rang.
> Bien, allons-y alors soldat ! L'un des Adjudants est-il présent ? questionna Vassili avec entrain.
> Non, malheureusement ils sont indisponibles tous les deux..
> Hum d'accord, et bien c'est parfait !
> Mais du coup, comment allons-nous faire si des affrontements éclatent ? s'inquiéta le soldat auprès de son supérieur.
> Comment ça ?
> Bah... comment dire.. c'est que vous n'avez pas fait une très grosse impression aux hommes la dernière fois, du coup on se demandait si vous saviez vous battre..
> Tsss.., vous serez de corvée des toilettes de la base pendant 10 jours soldat, je vous l'assure ! Non mais... s'emporta Vassili. Savez-vous combien de duel j'ai gagné ? Argua-t-il, sachant très bien qu'il n'en avait jamais gagné un seul de sa vie.
Tous deux marchèrent de longues minutes et furent rejoint par une quinzaine de soldats de l'unité du blondinet. Rapidement ils bouclèrent la place sur laquelle avait lieu le discours public d'un religieux. Grand prêtre d'une secte vouée au rétablissement céréalien, ils prônaient l'adjonction des céréales après le versement préalable du lait dans le bol. Une hérésie qui avait fait parlé d'elle ces derniers temps. De nombreux détracteurs considéraient ces hommes de foi comme des fanatiques du démon et c'était pour cela que l'on avait ordonné à Vassili de superviser les yeux.
Au cœur d'une petite place donnant sur trois ruelles, une estrade de bois avait été montée. Dessus un homme s'époumonait dans une plaidoirie enflammée devant une cinquante de spectateurs. A ses côtés, cinq religieux revêtant des soutanes marrons soutenaient leur porte-parole. Après avoir placé des soldats à chaque entrée de la place, Vassili avait ordonné que 3 d'entre-eux s'immiscent dans la foule pour prévenir les incidents.
L'officier subalterne, lui, était quelque peu en retrait. Entouré de 6 soldats, il observait la situation afin de pouvoir réagir au moindre mouvement anormal.