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Convoi 10: Alice Couperet

Rappel du premier message :

L'Alice Couperet est un cuirassé qui ne cache pas sa certitude de devoir se battre durant sa traversée. Les révolutionnaires étant mieux informés que prévus, ce convoi a bénéficié d'une débauche de moyens et de l'aide technologique de la Citadelle. Canons à répétition rotatifs, aide de Pacifistas et équipage composé à la fois de soldats de Grandline et du Nouveau Monde. De plus, une dizaines de dirigeables suivent depuis les cieux le convoi, tous armés de snipers spécialisés dans le mouchage de Capitaines. Certains ont même pu se procurer des munitions en granit marin pour s'assurer les primes. D'autres se contentent du haki pour faire la différence.

Il faut dire que les prisonniers sont à eux seuls une excellente raison de ne pas lésiner sur les mesures de sécurité. Herr Khao est l'une d'elles. Supernova, il a passé sa vie à bousiller ce qui le dérangeait, ou s'il était payé pour le faire. Si son histoire est celle de milliers d'autres libertaires, sa force lui permet de faire plier une île ou de couler des navires depuis sa barque. Herr se sera brûlé en se frottant à plus fort que lui, mais sa capture a pris du temps et des moyens pour le Gouvernement Mondial.

La palme des criminels revient à deux des pontes du Comité de Salut Public, un groupe défenseur des citoyens de la Citadelle. Natalya Kutroshinsky ne partage pas la même réputation que son père, le Corsaire Gluttony. Elle est idéaliste, engagée et n'emploie la violence qu'en cas de nécessité pour affronter les injustices. La dame est appréciée, même si elle a tourné le dos aux DRAGONS pour mener ses propres actions. L'ancienne As a également des alliés puissants, dont un qui partage la même cellule qu'elle.

Chuck M. n'est pas seulement un combattant d'exception et un ancien As révolutionnaire, c'est aussi le parfait gardien des idéaux de Natalya. Il aura fallu la rencontre avec les Sea Wolfs pour le mettre en échec. Parmi les prisonniers, personne n'ose s'en prendre à sa protégée, ni même ses idées, parce qu'il est là. Chuck ne rêve que d'une chose, la sortir de là. Et récupérer Liberty Prime, son mécha qu'il a vu piloté par un Marine sur le Pont et qu'il ne supporte pas d'imaginer employé pour tuer d'autres braves.
    Je récupère quelques repères deux secondes avant d’atterrir dans l’eau. Pas le temps de réagir. J’ai juste eu le temps de voir un type rengainer son katana debout sur le canon que je comptais détruire. Il semblerait qu’il ait repoussé mon attaque. Du coup, ce n’est pas plus mal que j’ai fini ma course dans l’eau et non sur le pont. En plus ça fait quand même un peu moins mal, l’eau. Bon, je ne m’en suis pas si mal sorti. Je dois être à cinq mètre du cuirassé, je peux nager jusqu’à lui en toute discrétion. Enfin, ça peut-être. Puis, je suis en un seul morceau. Enfin, la morsure du sel pique allégrement là où la balle m’a perforée. Il semble cependant cautériser la plaie et l’engourdir. Ce qui me semble plus étrange c’est que le sel me pique aussi la plante des pieds. En faites, maintenant que je fais attention, on dirait que mes semelles n’ont pas survécus au décollage. Je crois que vu le plan, je m’en sors bien.

    Je nage rapidement en direction d’Alice. Vu sa taille je me retrouve vite dans son ombre et dès lors plus à l’abris. Alors que je commence à escalader la coque du bateau, je regarde autour de moi pour voir où en est la situation. Ça commence à exploser un peu partout dans le ciel. C’est surement pour ça que j’ai pu nager tranquillement. Avant de monter sur le pont, j’essaie d’avoir une idée claire de la situation. C’est alors que je repère un navire tout près. Enfin, non mon Haki de l’observation me dit qu’ils ne sont pas si près que ça. Pourtant, je vois bien nettement les hommes sur le pont. Je ne comprends pas. Ce que je vois et ce que je ressens, ne colle pas. Comment est-ce possible. Soudain, ils plongent à l’eau et les gerbes d’eau qu’ils provoquent m’aiguille. Des géants ? Ce serait vraiment des géants ? Je n’en ai jamais vu. Ils grossissent à vue d’œil. Je ne sais plus quelle est la menace la plus grande. Puis avec qui sont encore tous ces gens qui ne sont pas en bleu. Ce serait quand même plus simple si tout le monde était habillé avec la couleur de sa faction. Je risquerais de faire une bavure là. Déboussolé, je me propulsai finalement sur le pont.

    « Bon, je vous aide avec les géants qui arrivent ! Et nous on s’arrange après ? »

    Les soldats n’ont pas du tout l’air d’accord. Deux d’entre eux se précipitent sur moi. Les autres gardes leurs positions et canardent tout ce qui s’approche, à savoir les nageurs. J’aurais déjà dû avoir la puce à l’oreille en voyant que seulement deux personnes venaient à ma rencontre. Cependant, j’ai bêtement cru qu’ils me sous-estimaient, or c’était l’inverse. Je me retrouve aux prises avec eux et j’ai un peu de mal à les repousser. Ils parent et esquive mes coups. Moi aussi, du coup, ben, ça s’éternise un peu. J’hésite à tenter un contre dangereux pour me débarrasser d’eux, mais comme je n’ai pas trop de mal à garder le statu quo et que leurs collègues n’avaient pas l’air pressé d’intervenir, autant gagner du temps.

    Deux minutes plus tard, je transpire un peu, mais eux sue à grosse goutte. Mais surtout un géant se redresse tout près du bateau avec quelque chose dans la main.

    « Mais putain, c’est notre sous-marin ça !?! »

    Ce n’est clairement plus le temps de jouer. Je tente le contre que j’envisageais il y a quelques minutes. Au lieu de reculer je plonge entre les deux lames qui s’abattent. Je frappe celui à ma droite au torse et celui de gauche dans la foulée à l’arrière de la jambe. Je tourbillonne pour balancer une lame d’air sur les mains du géant qui tiennent le sous-marin. Uzu Hyo !L’attaque touche et lui fait lâcher un cri caverneux et sa proie. Une entaille s’ouvre sur mon épaule.

    J’allais m’élancer à la suite de mon attaque, mais quatre marines prirent la place de ceux que je venais de battre. L’un d’eux était armé d’une lance et d’une bonne vitesse. Il me contraignit à esquiver et m’empêcha de tenter tout offensive sur ses alliés. C’était du sérieux comparer au rigolo des autres convois. Je me servais de mon Haki à plein pot ou presque et ça commençait à être fatiguant. Il me permit cependant de repérer les deux auras qui tombait en chute libre vers nous. Il me sembla que c’était Ragnar et une autre personne croisée sur le dernier convoi. Des Renforts enfin. Surtout qu’en me déplaçant davantage sur le bateau, je repérai les robots tireurs de laser de la dernière fois. On était mal.

    Focalisé sur mon combat, je ne vis pas le géant que j’avais attaqué monter sur leur navire avec ses copains. Il attrapa mon sabre que j’avais brandi et m’intima de quitter le navire. J’avoue le petit homme et le fait qu’il attrape mon arme et risque de la briser m’échauffe un peu les oreilles. Je reprends le contrôle de mon arme et lui entaille chaque doigt qu’il ose approcher de moi. Je me rends compte que ce n’est pas une bonne idée et qu’il s’énerve lui aussi. J’entreprends donc de courir sur son avant-bras pour atteindre sa tête. Je saute pour esquiver son autre poing et lui entaille le poing avec mon Tenshi Kage. J’enchaine avec deux wing et je me retrouve à la bonne hauteur. Je lui balance un gros Hasshoken dans le menton et je vois que la lumière s’éteint dans ses yeux. Il bascule à la mer.

    Quand je retombe, je regarde autour de moi et je vois les angry giants qui veulent ma peau et de plus en plus de machine de mort sur le pont. Je ne sais pas trop pourquoi ni comment, mais une bonne partie des soldats semblent dormir sur le pont. J’esquive un laser, bordel c’est cheaté des lasers. Du coup, je tente une alliance avec les géants.

    « Bon, je vous aide avec les robots qui arrivent ! Et nous on s’arrange après ? »

    Ça ne semble de nouveau pas marcher. Heureusement, par chance, je trouve une tactique pour survivre. Esquiver. Oui, mais pas n’importe comment. Esquiver en essayer de les faire se taper les uns sur les autres. Les géants étant énorme ce n’est pas trop complexe. Et certain Pacifista étant un peu con, je réussi deux beaux coups. Je sautai pour éviter une attaque et me plaçai entre les deux camps. Bim ! Rayon laser dans le bide d’un gros géant. Je me pausai ensuite sur la tête d’un robot et Bam ! Le poing d’un géant s’abattit sur sa caboche métallique.

    Avant que ça chauffe vraiment, une femme avec un bandeau sur les yeux m’interpelle et m’invite à la suivre. Ragnar aurait des ennuis. Je crois que toutes personnes sur ce navire à des ennuis. Elle prit la tangente en faisant un trou à travers le pont. Je jetai un dernier regard au pont et la suivit dans les entrailles sans hésitation. Les premiers niveaux sont bien trop calmes, mais rapidement on retrouve Ragnar dans de salle drap. Les Pacifista lui font pipi dessus et cela semble lui saper ses forces. Alors que j’essaie de comprendre ce que je vois, ma collègue au cheveux noir me prévient de reculer.
    Un instant après, il n’y a plus de plancher. Il semble avoir fondu. Elle récupère Ragnar qui était en train de s’effondrer avant que j’aie fini de regarder la chute du tas de métal enchevêtré et se pose à mes côtés.

    « Bon et maintenant ? On tente les prisonniers où on se tire comme des lapins ?

    Des bruits de machinerie venant de mon dos répondent à la place des autres. Ils sont trop nombreux et nous trop mal en point. Enfin surtout Ragou apparemment. Le modèle auquel je fais face en me retournant remplit toute la largeur du petit couloir. Il lève son bras, je m’attends à voir de la lumière, mais quand je réalise que c’est une autre attaque, je suis déjà dans le filet. Avant même que je demande de l’aide, Jeska empoignait le filet et tombait à genoux en le lâchant. Bordel du granite marin. Je sais que je ne devrais pas être capable de le trancher mais j’essaie quand même, sans succès. Tout ce que je réussis à faire c’est m’emberlificoter davantage.

    Il commença à me ramener à lui. Je tente de résister, mais je finis par tomber. Cependant, j’arrive à sortir mon bras gauche au travers des grosses maille du filet. Je profite de ma chute pour frapper le sol de toutes mes forces. Hasshoquake ! Le coup crée une fissure qui ce propage sous les pieds de mon adversaire. Son armure vibre simplement sous le choc, mais le pont lâche sous ses pieds. Je le regarde coucher, le nez sur le plancher plutôt fier de moi, avant de me rendre compte que je vais tomber avec lui. Soudain, il change d’étage et moi je reste sur place. Je vois que notre alliée m’a encore aidée. Le filin est mi couper mi ronger par ses pouvoirs.

    « Bon, vous êtes tous con chez les révo ou quoi ? »  
    « Heu, merci. Je suppose que oui. »

    Je me dépêtre du filet et le tape sur mon épaule, il pourrait servir. J’ouvre la voie et saute au-dessus de mon trou. Le Pacifista coincé entre deux étages me balance un autre filet, mais ce coup-ci, je m’y attends. Je tape vite et fort avec ma paume pour créer une paume d’air qui repousse le filet.Yukishiki Breath! Filet qui empêtre un peu plus notre opposant.

    « Je propose qu’on se tire d’ici au plus vite. Je suppose que ni l’un ni l’autre vous ne savez nagez ? On ne peut pas fuir par la mer du coup ?
    J’ai un plan. On laisse les robots et les géants se taper dessus et nous on se tire discrètement. »


    Convoi 10: Alice Couperet - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 10: Alice Couperet - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 10: Alice Couperet - Page 2 Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


    Dernière édition par Yukikurai le Mer 5 Mai 2021 - 19:25, édité 2 fois
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    Avec le temps, je me suis dit que je connaissais toutes les facettes de Ragnar et je le connaissais surtout tête brûlée... mais là, il bat son propre record!
    J'ai à-peine le temps d'arriver à la salle de commandement qu'il me donne un bref ordre, avant de... se jeter dans le vide, me laissant pantoise et immobile quelques secondes, avant que je ne soupire longuement:

    - Sérieusement...

    Je fracasse le tableau de bord d'un coup de pied renforcé au Haki, avant de sauter à la suite de Ragnar, pour laisser le dirigeable partir en "hélice libre".
    Mon capitaine semble partir pour le cuirassé, alors que je rebondis sur l'air dans mon coin, pour contourner le dirigeable qui commence à partir de biais, perdant peu à peu de l'altitude, du feu à l'arrière, sortant du laboratoire par lequel j'étais passé.

    Je dégaine Menteuse et charge ma lame-ouragan, mon regard porté vers un autre dirigeable épargné par notre assaut; plus pour très longtemps...
    Je me dirige vers lui et rapidement, quelques détonations lointaines se font entendre. Je tâche de ne pas arriver en ligne droite et je commence à zigzaguer un peu dans tous les sens, agglutinant les snipers sur la passerelle gauche, en me plaçant vers ce coté... et je pars complètement à l'opposé.
    Contournant au mieux les troupes de tireurs d'élite, je donne trois coups d'estocade pressurisée, les trois grosses pointes d'air comprimé perforant le ballon du dirigeable, qui commence peu à peu à se dégonfler. Je ne prends guère la peine de regarder le véhicule volant sombrer peu à peu vers l'océan et je passe au dirigeable suivant.

    J'opte pour un assaut par le dessus, prenant d'avantage d'altitude encore, canalisant une tempête de shrapnel dans la paume de ma main libre. Je passe derrière le ballon et tire mon projectile dans l'hélice, pulvérisant cette dernière et l'arrière de la baudruche, ainsi qu'une partie des ailerons. Le véhicule perd rapidement le contrôle et part sur le coté, alors que je soupire longuement, épongeant la sueur sur mon front. Je commence sérieusement à fatiguer, à force de voler à gauche à droite comme ça...

    Je fonce vers le dernier dirigeable... et je bloque en voyant points lumineux au niveau des passerelles du véhicule:

    - Oh oh...

    Reconnaissant bien vite les rayons tirés par le "Pacifista" de tout-à-l'heure, je descends rapidement piqué, les deux puissants rayons laser passant au-dessus de moi. Comme avant, je tâche de regrouper les troupes ennemies d'un coté, avant de partir de l'autre... mais c'est là que je me prends des balles.
    Un projectile frappe mon épaule droite, me faisant grimacer de douleur... et je sens d'un coup mes forces me quitter?!? Je perds le contrôle de mon pouvoir et Cloche-Air s'interrompt, me faisant chuter durant plusieurs secondes!
    Dans ma chute, deux autres balles me touchent au dos et à la jambe gauche, cette dernière balle me faisant un mal de chien, semblant charcuter ma peau sans ralentir au passage.

    Je récupère les fonctions de mon fruit et reprends de l'altitude, fusillant du regard le dirigeable, comme si j'espérai le pulvériser d'un simple coup d'œil.
    C'est le dernier... C'est le dernier obstacle à abattre, pour exécuter l'ordre de Ragnar!

    - ABATTEZ-MOI SI VOUS VOULEZ, MAIS JE COMPTE BIEN VOUS EMPORTER AVEC MOI!

    Hurlant plus face au vent qu'autre chose, je remonte le plus vite possible, un léger flou couvrant mes yeux quelques instants, ma jambe gauche transpercée par une douleur et une pression cuisante.
    Hachiro va encore me gronder, parce que j'ai trop forcé...
    D'autres tirs, balles comme lasers, sont envoyés sur moi et je pars complètement à l'opposé de la passerelle Est, pour grimper vers le flanc Ouest du dirigeable.
    Ma vision se brouille encore brièvement, mais qu'importe, j'ai ma cible en vue et je projette d'autres estocades pressurisées, sans vraiment réfléchir à l'endroit où je vise. Une première pointe transperce le flanc du bâtiment d'acier abritant l'équipage et les machines. Une seconde crève le ballon, comme la troisième. Enfin, une quatrième fauche un Pacifista, venant tout juste d'arriver sur la passerelle.
    Je vois d'autres troupes arriver, alors que leur ballon bascule peu à peu sur le coté. Je leur laisse un dernier cadeau, à savoir une tempête de shrapnel, la bombe à air comprimé explosant à coté d'eux, les repoussant et les lacérant sous la multitude de lames d'air créée par la détonation.

    M'éloignant bien vite du dernier ballon chutant peu à peu dans l'océan, je ressens une vive douleur dans mes tempes, remontant à mon cerveau et je sombre dans une brève inconscience.

    J'ai dû perdre connaissance une dizaine de secondes à peine, vu que je vois un dirigeable qui n'est pas encore écrasé dans la mer, même s'il ne va pas tarder.
    Je tourne la tête, pour voir la mer en dessous de moi, ainsi que quelques navires à proximité!
    J'utilise Cloche-Air aussi fortement que je peux, à quelques reprises, renforçant mes jambes de Haki pour contenir au mieux le choc et la douleur. J'entends un craquement dans ma jambe gauche, me faisant hurler de douleur brièvement, avant que je ne grince fortement des dents, pour essayer de ne pas m'écrouler.
    Les fortes migraines me reprenant vite, mais je tâche d'hameçonner du regard le bateau révolutionnaire le plus proche.
    Je me projette sur le navire allié, quitte à m'écraser dessus, préférant encore éviter de tomber à la mer, dans un chaos total: personne ne pensera à me récupérer sous l'eau et je sombrerai dans les profondeurs, sans possibilité de remonter...

    J'atterris dans la voile et glisse tout du long, pour m'écraser au sol, mes yeux embrumés voyant sans vraiment voir les quelques trainées de sang causées par ma glissade le long de la voile blanche...
    Je n'ai pas vraiment fait attention à mes blessures... mais je sens bien que je me suis cassé la jambe gauche...

    Je vois des gens se précipiter vers moi et me relever, alors que je tache de me maintenir sur ma jambe valide, tanguant d'avantage encore que si c'était simplement la houle qui faisait ça...
    Je tourne la tête vers la cuirassé, ou les combats semblent faire rage, alors que je m'affaisse sur le bastingage, pour observer la ce qui semble être l'apothéose des combats...
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    Pendant ce temps là, sous les mers... Canaille était en bien fâcheuse posture, se trouvant en plein duel avec le géant qui tenait dans sa main ce qui était autrefois un sous marin de la flotte révolutionnaire, et n'était à présent plus qu'un fétu de paille entre les mains d'un enfant. Un enfant qui mesurait plusieurs metres, et avait la force d'une cohorte d'homme. Elle fit signe à ses hommes d'aller sur le navire de la marine, pour aider comme il se devait les autres hommes de l'AR qui se trouvait là bas. Rien ne se passait comme prévu, Canaille le sentait bien. Elle sentait surtout le bousin, et quand le géant utilisa le sous marin comme d'une batte pour lui asséner un coup, elle était prête. Son instinct, plus aiguisé qu'une lame et plus efficace que son fil le plus redoutable, suffit à lui indiquer qu'il fallait fuir au plus vite la scène du combat.

    Elle esquiva en se propulsant de ses pieds sous l'eau. Elle n'y arriverait jamais, pas tant que ce grand énergumène lui barrerait la route, et l'empêcherait d'avancer.

    Pendant ce temps là, les hommes qui l'avait suivit dans les fonds marins, investissaient le bateau et commencèrent à tuer, combattre, ou bien même mourir pour la cause. Chose classique dans la révolution, bravoure ordinaire d'un combat singulier ; Celui de la liberté pour tous, celui de la liberté contre l'infamie d'un groupe de gens puissants, capable de tuer pour leur propre cupidité. Ce fut cette pensée en tête qu'elle continua le combat contre le géant, sa bulle d'air s'amenuisant de plus en plus, elle le savait bien.

    Elle battit des pieds, et se propulsa rapidement en fendant l'eau comme un fusée. Elle percuta le géant, sortant sa lame dans le même temps, et le poignardant jusqu'à la garde dans le bras. Mais tout ceci ne lui fit pas plus d'effet qu'une brindille, ou un cure dent contre un être humain normal. Elle fut repoussé d'un coup de poing en plein dans ... dans tout son corps en faite. Un de ses poings faisait quasiment la taille de tout son corps. Elle sentit des os se briser, des organes se révolter contre ses mauvais traitement.

    - Beuarg ... Blblbl, blblblblbl... Vociféra la jeune femme au cheveux blancs, qui semblait aux abois.

    C'est dans les plus grandes difficultés qu'on mesure la grandeur d'un être. Elle rouvrit les paupières, tandis que le géant semblait se désintéresser d'elle comme si elle n'était qu'une vulgaire poupée de chiffon a ses yeux.

    Elle se révolta. Elle se fit violence et avança sans attendre jusqu'au géant qui s'enfuyait. Enfin fuir, selon elle. Pour lui ce n'était que passer aux choses sérieuses. Elle le rattrapa dans un dernier effort, et s'agrippa à lui pour gagner du temps, et de l'énergie. Escaladant le géant, elle se retrouva quasiment à la hauteur de sa nuque quand il se mit à l'abordage du bateau. Et quand il arriva sur le plancher de bois du bâtiment, elle sortit son poignard, et l'enfonça profondément dans son occiput.

    Il tomba. S'écroulant sur le bateau en faisant vibrer le plancher. Les hommes autours de lui poussèrent des cris d'exclamation quand elle jaillit de sa chevelure, tenant pour seul arme son couteau, et fonçant d'un Raijin Flash sur les marins, en transperça un premier du fil de son arme.

    Hasta la victoria siempre.
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    La mer, le ciel, tout était en train de prendre feu.

    L’oiseau des neiges avait beau voler à toute vitesse, il s’épuisait. Le griffon géant le rattrapait en deux battements d’ailes, lui faisait obstacle de son corps, déchirait l’air de ses griffes, un nuage et un vaisseau marine au passage. Et il devait rebrousser chemin. Il ne pouvait s’échapper.

    La flotte aérienne faisait peine à voir, les boîtes de conserve, supposées être l’élite de l’armement scientifique et qui pourtant tombaient inanimées dans les flots, également. Vu du ciel on aurait cru qu’un raz-de-marée avait dévasté tout un port, au-dessus de l’eau la mer était de débris. Et les combats continuaient de faire rage, les explosions de s’enchaîner et les cris de se multiplier et de se perdre dans ce grand vide qu’était ce coin du monde.

    Des Pacifistas tentèrent bien de faire barrage au monstre mythique mais, s’ils apprirent à Raphaël qu’il avait affaire à Baba « Giant » D. Saulo, un ogre cannibale, ancien révolutionnaire et côté à 100 000 000 de berrys, ils se firent aussitôt éventrer par un coup de serre renforcé au Haki ou dissoudre par une déjection gastrique surprise.

    "TIENS TOI BIEN JACK, ON PLONGE !
    - Je… Je crois que je vais être malade…
    - PAS LE MOMENT ! TIENS ENCORE UN PEU ! "

    Un des derniers dirigeables encore en l’air vola en éclats. Pirates. Révolutionnaires. Marines. Machines. Tous se massacraient et le vert avait encore beaucoup de mal à comprendre quels étaient les partis en présence et à vrai dire cette question occupait une place mineure dans ses pensées.

    Bientôt, il n’y aurait plus rien dans le ciel pour servir d’obstacle, les vrilles et les feintes ne lui serviraient plus à rien, il ne pourrait plus éviter longtemps leur prédateur. Le plongeon était leur seule manœuvre valable. Plonger à pic pour se rapprocher de la bataille. Plonger en espérant distraire l’oiseau de proie. Plonger en espérant qu’il se prenne un tir de canon ou une décharge d’énergie ennemie. Eux-mêmes les éviter. Etait-ce la folie ? Etait-ce l’adrénaline ? Il n’arrivait pas à penser clairement.

    À la vitesse où ils allaient, il n’arrivait pas non plus à créer le moindre nuage d’orage, pas la moindre illusion, à peine une brume, tout juste à choisir les meilleurs courants aériens pour ne pas se faire rattraper. Pas se faire rattraper trop vite en tout cas. Juste assez pour ne pas se faire gober.

    " C’est que vous allez me faire rater toute la bataille avec vos acrobaties ! " s’amusa le monstre "Vous n’en avez pas marre ?! Je suis en train de crever la dalle… "

    D’un coup de patte en plein vol, il renvoya un boulet de canon au navire révolutionnaire vers lequel Raphaël l’avait fait piquer, le vert le contourna aussitôt, volant en rase-motte contre la coque du croiseur, faisant hurler au passage sa monture et le petit garçon qui l’accompagnait, tandis que le géant en profitait pour happer des révolutionnaires et les avaler au passage.

    "La cause n’aura jamais eu aussi bon goût… " commenta-t-il en mastiquant, les os craquant dans sa voix aussi fort que les cris des suppliciés "À VOUS MAINTENANT !
    - BABA ! Imbécile, va t’occuper des prisonniers avant qu’ils ne coulent avec ce rafiot ! "

    Un autre géant venait d’hurler depuis ce qui semblait être leur propre et gigantesque vaisseau. Sa voix avait porter sur tout l’océan. Les géants s’intéressaient donc à des prisonniers ? Etaient-ce que transportaient le gigantesque navire de la marine assailli de toute part et pour lequel une si grande garde avait été déployée ? Quel gâchis. Il eut une sombre pensée pour les hommes et les femmes qu’il venait de sacrifier, pour le triste spectacle auquel il était en train de participer. Son esprit était en train d’exploser. Il ne pouvait pas continuer de fuir et pourtant il ne pouvait pas laisser Jack autant exploser.

    Comment une PUTAIN de sortie cueillette avait-elle pu autant déraper ?!

    "Je termine. "

    La silhouette féline du géant s’affina soudainement et se pattes arrières, aussi grandes que des chars d’assaut lézardèrent un deuxième vaisseau révolutionnaire et arrachèrent sa voilure.
    Il eut un sursaut de vitesse, passa le mur du son et frappa le troisième vaisseau au passage qui tangua, dévia de sa trajectoire et se dirigea dangereusement vers les autres.

    Raphaël avait prévu l’attaque et fit remonter soudainement sa monture.

    Les courants d’air chaud, les courants d’air froid, ascendant, descendant. Sans être un habitant des cieux, les connaissances climatiques de Raphaël lui permettaient de se repérer et d’influer sur son vol, de distinguer le ciel comme une carte et d’en tracer les flux en même temps qu’il manipulait l’air devant lui. Aspirer vers les hauteurs, il évita une fois de plus l’assaut du géant griffon, mais cette fois se serait la dernière.

    "Qu’est-ce que tu…
    -Barrez-vous ! "

    Les grands yeux du petit garçon s’écarquillèrent alors que Raphaël lui passait les rênes et se prépara à sauter sur son poursuivant.  Il s’exécuta, ses gants climatiques respectivement gonflés d’air chaud et d’air froid. Son plan s’arrêtait là. Que l’oiseau aille retrouver Nova ou qu’il cache Jack dans les îlots de nuage dont ils venaient, il devait leur permettre de gagner du temps. Il se débrouillerait.

    Baba Giant était déjà de retour. Le bec grand ouvert, presque fendu d’un sourire. Il n’avait rien manqué et s’amusait de ce geste désespéré. Il n’allait pas le manquer et une fois débarrassé de ce fanfaron, il pourrait enfin rejoindre ses compagnons dans la guerre qui s’éternisait plus bas.

    " RÊVE PAS. "

    Ralentissant un instant sa chute libre, les mains du vert se plaquèrent l’une contre l’autre, mélangeant brusquement les bulles d’air chaudes et froides qui explosèrent en une brume extrêmement dense. Les conditions de pression là-haut étaient telles que ce qui habituellement n’était qu’un brouillard, avait pris la forme d’un immense nuage instantané. Raphaël et le Griffon le pénétrèrent en même temps.

    L’impact fut violent.

    Profitant du manque de visibilité du rapace, la jambe chargée de Haki, Raphaël avait donné un violent coup dans son bec mais fut emporté par l’inertie de sa cible. Projeté, incapable de se réceptionner le vert invoqua et atterrit dans un essaim de mains gantées. Le souffle court. Quoi maintenant ? Bousculées par les vents, manquant de stabilité, elles ne pourraient pas le maintenir en lévitation très longtemps.

    Il ne se posa pas la question plus longtemps et plongea, un tir nourri d’acide gastrique fondait sur lui.

    "Tu me fatigues marmot… "

    Les ailes de Baba se déployèrent, chassant le nuage éphémère et laissant le géant en vol stationnaire, le bec en sang. Il était furieux. Raphaël n’en prit pas ombrage et improvisa son prochain mouvement. Quelques invocations supplémentaires pour contrôler sa chute, sautant sur chaque appui qu’il se créait, il bondit à l’assaut de son poursuivant et une nuée de gants de cuirs vinrent enserrer l’une des ailes du griffon et la plaquer contre son corps. Il rua mais avait déjà perdu de l’altitude et Raphaël put le surprendre d’un nouveau coup au visage. La bête eut un soubresaut mais le coup ne l’avait pas même sonné.

    Jouant les équilibristes, dépourvu de tout repère terrestre dans cette phase chute libre, Raphaël courrait dans la toison et les plumes du griffon pour échapper à ses coups de pattes et de bec si bien qu’on aurait pu croire qu’il était une souris en train de faire tourner un chat en bourrique.

    Cela ne dura pas.

    Se libérant d’une vrille de l’étreinte des invocations, le géant donna un coup d’aile à l’aspirant archéologue qui réussit à s’y accrocher non sans suffoquer. Le vol du griffon se stabilisa mais, complètement sonné, le vert n’arrivait plus à se repérer ni à distinguer le haut du bas. Pas plus qu’il ne vit le bec de la créature fondre sur lui.

    "Cette fois c’est fini.
    - Pour toi."

    Une brise, un déplacement instantané et un homme venait interposer sa paume entre Raphaël et le bec de Baba, l’arrêtant, l’empoignant et le maintenant fermé. Il lévitait, donnant à intervalles réguliers une petite impulsion dans l’air pour se maintenir à la hauteur désirée.

    Mais plus choquante encore que son arrivée surprise, c’est ce qu’il se passa sur le corps du monstre qui était médusant : son bec et ses ailes se rétractèrent en un nez, toujours géant, et des omoplates, ses plumes se transformèrent en une bedaine bien grasse et sa fourrure reprit la teinte et la forme de ses vêtements.

    Il était redevenu un homme de taille géante.

    Il avait été momentanément privé de ses pouvoirs.


    Dernière édition par Raphaël Andersen le Jeu 6 Mai 2021 - 13:07, édité 1 fois
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    -Tu sais ce qu'on dit, le plus dur c'est pas la chute, c'est l’atterrissage.

    Le géant essaye bien de battre un peu des bras pour se maintenir en l'air, mais sans les pouvoirs de son fruit c'est la gravité qui gagne haut la main sur ses efforts pourtant frénétiques pour continuer à voler. Il tente évidemment de m'agripper au passage mais mon poing lui traverse la main avant qu'elle se referme sur moi, et très vite il s’éloigne de nous en hurlant des obscénités, plongeant droit vers la mer ou il devrait nager comme une enclume.

    Mais il faut croire qu'il y a un dieu vicelard qui veille sur les géants cannibales, parce que le notre n'atteint jamais la mer, et au lieu d'entendre son hurlement de rage finir en plouf bruyant et en gargouillis de noyé, il s'écrase quelques centaines de mètres plus bas sur deux des dirigeables en perdition, les immergeant immédiatement dans la mer mais réussissant à s'y agripper pour s'en servir de bouée.

    J’espère qu'il reste des pacifistes à bord.

    Toujours sautillant sur place je me tourne vers le climatologue volant chasseur de griffons, qui de son coté se maintient à hauteur en se tenant debout sur une paire de mains gantés, curieux, et pourtant j'ai vu mon lot de trucs bizarre...

    -Bel usage du climat tact en tout cas, un peu léger pour ce genre de gabarit, mais pas de beaucoup...
    -Ça ira mieux après quelques cours de vol... J'imagine.
    -Si tu n'es pas ici pour le convoi de prisonniers, alors il est temps que tu partes, la situation ne va pas s'améliorer. Il y a un bateau dans cette direction si tu ne sais pas ou te poser.
    Une troisième main apparaît pour qu'il puisse poser tranquillement son cul en plein ciel façon discussion de salon, il jette un œil dubitatif à l'état des bateaux en bas puis dans les nuages d'où il semble attendre quelque chose ou quelqu'un...
    -Ils ont pas l'air de faire long feu vos bateaux... Je crois que je préfère encore tenter ma chance ici, et profiter du spectacle. Je suppose que t'as pas à boire ?
    -Ceux la ne sont pas les miens mais je vais devoir y descendre quand même... Et tiens...

    Je laisse le fond  de rhum qui me quitte rarement au touriste volant. Et laissant tomber le Geppou pour un Tekkai qui me transforme illico en un bloc dur et compact, je me laisse tomber façon bombe droit sur le navire de la marine transformé en champ de bataille, en exécutant le Splash le plus haut de l'histoire du catch, traversant un pacifista et au moins quatre ponts de cuirassés pour me retrouver au niveau de l'équipe de sauvetage acculée à fond de cale, dans un compartiment clairement en train de prendre l'eau et a peu prés cerné par les technologies de combat de la brigade scientifique.

    Qui a dit que la révolution était un diner de gala ? Certainement pas moi.

    -Blackwater !

    Un flot de ténèbres noie le compartiment ou nous nous trouvons dans un épais brouillard noir et froid ou l'on a même du mal à distinguer la main qu'on s'agite sous le nez, et emplissant en quelques instants l'espace confinée, il se répand comme une marée noire sur le reste du pont, a mi chemin entre la coulée de goudron et une brume tenace. Reste maintenant à espérer que les Pacifistas ne sont pas munis de dispositifs de vision excessif, et que je n'ai pas surestimés celles de Jeska et de Ragnar...

    Quand à moi, dans mes ténèbres retrouvés, je me sens comme un porc dans son auge, enfin chez soi.
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    "C'est un bon plan, comme quoi, il n'y a pas que des va-t-en-guerre décérébrés dans la Révolution..." réponds-je à Yukikurai.

    Seulement voilà, Ragnar reprend conscience et nous explique qu'on ne peut pas faire machine arrière. Pas maintenant. Sinon, tous nos efforts auront été vains. Savoir ce retirer à temps, c'est ce qui vous évite de perdre des sommes folles au poker, ce qui vous évite de sacrifier bêtement des vies sur un champ de bataille ce qui vous évite aussi de mettre un polichinelle dans le tiroir de la fille que vous venez juste de rencontrer. Oui, si les homme savaient quand s'arrêter le monde n'en serait que meilleur.

    Heureusement qu'il y a les femmes!

    "Ecoutez, si vous avez envie de crever, libre à vous, moi, j'ai un petit garçon qui m'attend sur un navire. Alors … salut!"

    Je les laisse s'enfoncer dans les entrailles du cuirassé pendant que j'essaie de trouver une sortie. Manque de bol, je tombe nez à nez avec ces satanés cyborgs. Sans demander mon reste, je tourne les talons et je rejoins mes compagnons de la révolution. Ragnar ne m'épargne pas un petit sarcasme. Je réponds aussitôt.

    "Mes chances de survies sont apparemment meilleures avec vous que sans. Pour vous dire à quel point on est dans la panade! Et si vos conneries font de mon enfant un orphelin, je vous fais la peau!"

    Outre le coté paradoxal de ma dernière phrase, le message semble être passé. Tant est si bien qu'on finit par trouver les cellules. Seulement, il y a des gardes. Encore ces fichues machines! C'est alors qu'on réalise qu'on risque d'être pris en tenaille car, malheureusement, on a été suivis!

    "Allez, je vais les retenir! Dépêchez-vous! Je ne tiendrai pas longtemps!"

    Je concentre mon poison au point que ça devient presque un gel et j'obstrue le couloir avec. Afin de nous donner quelques instants de plus, je couvre ça de Haki pour le rendre solide. Seulement, contre des tirs de lasers, mon rempart ne tient pas assez longtemps. La déflagration puissante emporte ma barricade, nous mettant, mes amis et moi, dans une position des plus précaires. Mais ce n'est pas tout! L'un d'entre eux utilise des canons à eau pour se propulser sur nous! Je n'ai plus de haki pour me renforcer et je suis bien trop surprise pour esquiver. Le choc est violent. Heureusement, j'ai dressé un tekkai à la hâte. Grâce à ce soubresaut de bon sens, je vais rester en vie. Mais dans quel état…

    J'entends mes os se fendre à cause de l'impact, je sens mon corps décoller… puis plus rien. Je suis K.O. Je finis mon vol plané au milieu de mes compagnons, étendue là comme une poupée de chiffons.

    Quelques instants seulement avant que Red n'arrive.
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    A peine réuni les membres de notre alliance semblent avoir des divergences. La femme poison veux survire et Ragnar ne veux pas que tout cela soit vain. Du coup, elle part de son côté quelques instants, mais finalement elle nous dépasse à toute vitesse. Le chemin qu’elle voulait prendre devait être bloqué par les ennemis. Je ne dois pas attendre longtemps pour voir nos poursuivants en tournant la tête. Nous sommes à nouveau à portée de tir. Jeska décide alors de se sacrifier pour nous protéger et nous permettre de continuer à avancer. Avancer, OK, mais pour aller où ? Il semble y avoir de ces machines partout. Qu’elle est la stratégie qui nous donnera les meilleures chances ? Pouvons-nous abandonner cette femme ? Même si c’est juste une alliée de circonstances, Ragnar et elle semble se connaître. Est-ce moins dangereux de courir et laisser le nombre de nos ennemis augmenter et risquer de se voir cerner ?

    Je suis sorti de mes tergiversations par un corps au cheveux long et noir qui passe devant moi sans toucher le sol. L’une de ces créations nous a rattrapé. Fuir ne semble pas être la meilleure idée. Je lui fais face avec mon sabre. Je le frappe de toute mes forces et mon arme glisse sur son blindage. Je crois que j’ai rayé la peinture, mais pas vraiment le temps pour de telles considérations. Je me souviens de ce que Fao ou Tao, je ne sais plus, a voulu m’apprendre. Pour trancher, il ne faut pas frapper le plus fort possible, mais vouloir trancher le plus fort possible. C’est bien une phrase de moine hippie ça. Cependant, je crois que je comprends un peu ce qu’il voulait dire. Je dois vouloir couper et non détruire. Je dois essayer de ne faire qu’un avec mon arme. Vouloir… Le robot tend son bras pour attaquer, je frappe dans le pli de son coude et je tranche son bras. Je lui tranche le deuxième à l’épaule. J’allais le décapité quand quelque chose l’écrasa. J’allais l’attaquer quand je sentis que mes alliés se détendirent en le voyant. Sûrement un autre allié.

    « Encore un autre allié Ragnar ? Tu en as encore combien comme ça ? Je n’ai pas envie de me passer d’un copain par erreur. »

    Le nouvel arrivant me disait vaguement quelque chose. Barbu, cheveux noirs, habillé globalement en rouge. Red ? C’est un marine qui m’a blessé sur l’archipel vert ? Qui attaqué la gueule ? Il est devenu pirate, je crois. Avec une sacrée prime de mémoire. Ouh putain, il fait tout noir maintenant. C’est sûrement grâce à lui. L’instinct me fait attraper par le col Jeska et Ragnar qui sont mal en point. Tentant de me diriger avec le haki, je tente de mettre de la distance entre nous et ces machines de malheur. Passant devant Red, je lui crie.

    « Red, je crois ? Suis nous.
    Ragnar tu as des alliances bizarres. Mais toutes personnes en plus augmentent nos chances de survie.
    Bon, la seule chose à savoir c’est qu’elles sont nos divers objectifs ? A part la survie, bien sûr…

    J'y pense...Si nos informations sont correctes, libérer Chuck et sont fruit du démon du bouclier devrait nous permettre de survivre et de fuir. Mais pour cela il faut qu’il coopère.
    Toi qui as vu sont fruit en action également qu’en pense tu, Red ?
    Ragnar, Chuck est-il vraiment un dissident? »


    Convoi 10: Alice Couperet - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 10: Alice Couperet - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 10: Alice Couperet - Page 2 Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Le moins que l’on puisse dire était que le révolutionnaire s’était fait arroser. Léger détail qu’il n’avait pas pris en compte dans son analyse, certains des pacifistas avaient une pompe reliée à l’eau de mer. C’était fatal. Impuissant dès lors que l’eau le frôlait, il ne pouvait esquiver cette attaque qui, pour lui, était meurtrière. Proche de l’inconscience, comme paralysé, il se sentait partir. Il sentait néanmoins le sol se fragiliser, se chauffer, puis des bruits de craquement et de chute se firent entendre. Ce parfum féminin, cette odeur parla soudainement au révolutionnaire. Un léger sourire s’afficha sur son visage.

    Évidemment, Jeska n’était très satisfaite de la situation et ne manqua pas de le souligner aux deux révolutionnaires. Oui, deux, car ce brave Yukikuraï l’accompagnait pour le sauvetage de l’Atout. Il avait un peu honte de se retrouver aussi puéril face à ses invités. L’idée était maintenant de se tirer de navire. Il était dans un état lamentable, plus encore depuis que la pirate a déversé son poison, fragilisant ainsi toute la charpente. De l’eau s’infiltrait déjà par le bas, le cuirassé coulait lentement mais sûrement. Cependant, le repli n’était absolument pas une solution pour Ragnar.

    La demoiselle était prête à les quitter, pour des raisons qui lui étaient tout à fait honorables, mais ils étaient maintenant cernés par les robots. Je me disais que l’équipage paraissant léger en hommes, mais il était en fait richement constitué de robots, pensa le révolutionnaire. Alors Jeska s’occupait de ralentir l’ennemi, sa défense fut détruite et l’attaque qu’elle reçut de plein fouet d’une violence inouïe. Ragnar enrageait. Il l’avait vu arriver mais ne pouvait encore se mouvoir à sa guise. Il n’était pas question pour le représentant de l’armée révolutionnaire d’abandonner sa camarade.

    Yukikuraï se démenait tant bien que mal pour sauver les deux détenteurs de logia, mal en points. Il semblait même se perfectionner au cours de ses affrontements. Mais malgré sa grande combativité, il fatiguait aussi face à ces bêtes inépuisables et nombreuses. Ragnar commença à se remobiliser, prêt à en découdre du mieux qu’il pouvait, sachant pertinemment qu’il risquait de se reprendre de la flotte. Quelle horrible sensation, songea-t-il en ressassant son premier échec. Mais alors concentré dans sa reprise, le révolutionnaire ne remarqua même pas l’arrivée d’un boulet de canon qui écrasa l’un des pacifistas, provoquant un léger soupir de soulagement chez ce dernier. Red était de la partie à présent.

    No-Body proposa alors d’utiliser les pouvoirs du prisonnier Chuck pour se protéger des attaques ennemies. Il demanda par la même occasion si Chuck serait prêt à l’aider. L'Atout se tint le menton quelques instants, l’air songeur, en pivotant sa tête vers Red, dans l’espoir d’avoir une réponse de sa part. Ce dernier le regarda l’air de dire qu’il se débrouillait avec ses soucis. Ragnar se tourna de nouveau vers Yukikuraï, pas plus rassuré, mais faisant mine de contrôler ses réflexions avec certain sang-froid. Après tout, selon lui, les chefs faisaient souvent semblant d’être chefs.

    - Concernant Chuck, je ne sais pas s’il nous aiderait ou l’inverse, dit-il en introduction. Après tout, il ne le connaissait pas. Cependant, mon cher Yuki’, il y a une certaine Natalya emprisonnée ici, et je crois qu’il y est particulièrement attaché. De plus, malgré son détachement de la révolution, il se retrouve quand même chassé, emprisonné et potentiellement exécuté. Autant rejoindre ses libérateurs et être assuré de leur protection, non ?

    Les pacifistas semblaient dotés de technologies permettant de se repérer dans l’obscurité créée par Red. Saloperies, pesta Ragnar dans sa tête. Plus le temps passait, plus il retrouvait ses facultés. Un nouveau jet d’eau lui serait fatal. Avec ses yeux, il n’y verrait rien. Son mantra serait ses yeux, comme c’était le cas depuis bien longtemps, du temps où ses sens lui dictaient la voie à suivre. Il disparut de sa position actuelle pour réapparaitre sur le flanc d’un des prototypes pacifistas. Cette fois-ci, il tint la distance, arma son bras, puis à l’instar d’une rocket, son poing partit à une telle vitesse, que le robot ne put le voir.

    En réalité, son bras s’était allongé à grande vitesse grâce aux propriétés de son fruit, son poing chargé au haki, infligeant ainsi à la machine un puissant crochet du droit. La tête complètement déformée, elle tomba lentement sur le côté. L’occupant du siège de la Guerre commençait à retrouver des sensations. Il continua de tourner ses épaules pour achever son “échauffement”. Il savait pertinemment que se foutre sur la tronche avec ses engins n’étaient pas une bonne idée, mais sa fierté avait été touchée par ces foutus jets d’eau.

    - Mon brave Yuki’, ton idée est évidemment judicieuse. Je te laisse libérer notre sauveur et prendre la température, dit-il avant de s’arrêter un instant. De mon côté, je sais que ça peut paraître ridicule, mais j’ai quelques comptes à régler avec ces connards.

    Oui, il était réellement en train de parler des pacifistas. Plus le temps passait et plus les traits d’Othar se voyaient sur Ragnar. Il semblait parfois avoir pris de la maturité, mais on était amenés à penser l’inverse quelques instants plus tard. Régler ses comptes dans une telle situation semblait être de la bêtise. Ça l’était. Mais pouvions-nous contrôler des émotions aussi vives, aussi viscérales ? Chaque combat était un gain d’expérience pour lui. Il était nécessaire que quelqu’un les retienne le temps que Yukikuraï se charge de la libération du prisonnier.

    ***

    De l’autre côté, chez les navires révolutionnaires laissés au repos, les navires ont subi quelques dégâts. Le plus dommageable était la perte d’hommes, avalés par un griffon géant affamé. Le problème était que son cas était plus ou moins réglé. Il s’était réceptionné sur l’un des dirigeables encore en place. C’en était trop pour Othar qui en avait plus que marre de rester en retrait, surtout quand l’ennemi attaquait ses hommes sous ses yeux. Suelto savait pertinemment qu’il ne pourrait les officiers révolutionnaires en places, alors il prit la décision lancer les offensives.

    - Canonisez-moi ces géants, sans sommation ou avertissement. On attaque pour anéantir, ordonna monsieur Visconti.

    Othar esquissa un sourire et se saisit d’un harpon et visa le dirigeable dans lequel s’était écrasé le griffon. Il ne fallait pas compter sur lui pour gérer des hommes. L’As de la révolutionnaire un barbare, un homme n’agissant qu’avec instinct et de manière assez primitive pour certains. Il enclencha le mécanisme et tira le harpon qui fusa qui perfora, après un léger de temps de vol, le gros ballon. Il commençait à se dégonfler et entamer sa phase descendante. Tel un prédateur, il attendit d’être certain que sa proie de ne s’envolait pas. Suelto ordonna d’allumer le dirigeable une fois à portée de tir.

    Cendre, pour l’instant, organisait les réparations de son navire. Grâce à son fruit du démon, il était capable de déplacer certaines structures de bois moins essentielles, vers d’autres dans le besoin. Il restait vigilant face à l’imminence du danger qui se trouvait être ce navire de géants. À l’instar de son ami Othar, il était prêt à en découdre avec les grosses masses. Bernadette gérait les canonniers, que l’organisation soit optimale afin d’assurer les assauts sans interruption. Suelto de sa longue-vue, inspectait les actions du capitaine géant pour anticiper ses décisions. Et Yami, au milieu de tout ce remue-ménage, picolait comme à son habitude.

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    Et voilà, on ne peut même pas casser la croûte tranquille, on doit sauver la cible, on doit la protéger, et gnagnagna il ne doit rien lui arriver. Il est bien gentil le capitaine, mais quand on en aura fini avec cette mission à la con, j’ai bien l’intention de me faire un bon repas avec des côtelettes d’obèse.
    En plus, j’ai perdu mon pouvoir un instant avec ce mec avec le manteau rouge, je savais pas qu’on pouvait se retrouver dans cette situation, j’ai eu de la chance de me retrouver sur ce dirigeable.


    Il allait s’installer et souffler un instant quand le harpon et la canonnade commencèrent.

    Et en plus, pas un moment d’être tranquille un instant, obliger de rester en mouvement. Je vais rejoindre le capitaine. Vous perdez rien à perdre bande de chien de Mandrake.

    Sur ces dernières paroles, le géant reprit sa forme de griffon et plongea en piqué vers l’océan avant de remonter et de se diriger vers le cuirassé marine. Alors qu’il arrivait à son objectif, son capitaine ainsi que l’équipage prenait le contrôle du pont supérieur. Les bras renforcés au haki de l’armement faisaient des ravages dans les rangs des pacifistas qui n’enduraient que quelques coups avant de finir à l’eau et désarticulés.

    Baba, arrête avec tes âneries, j’ai besoin de toi, ton boulot de nettoyer le ciel est fait. Même si tu n’as rien fait pour aider, seuls nos ennemis y sont pour quelque chose. Tu t’es fait mener par ton estomac. Sois plus attentif, ton boulot cette fois, c’est de protéger ce navire de toute attaque ennemie.

    Il tendit une fiole rempli de fumée et d’un liquide jaune. Tu me prends ça avant de commencer le travail, on a des gros bonnets dans le coin, si tu t’es fait maîtriser aussi facilement ça n’est pas pour rien. Maintenant, restes concentrer et attends mon signal pour récupérer le prisonnier.

    Aaronys déboucha une bouteille de drogue qu’il inhala profondément avant d’avaler le liquide jaune. Son corps se mit à gonfler de plus en plus, ses muscles commencèrent à prendre de plus en plus de place et c’est alors que ses os se mirent aussi à avoir une poussée de croissance. Sa taille venait d’augmenter de moitié, il culminait maintenant à trente mètres au-dessus du sol. En voyant ce qu’il venait de se passer, Baba fit de même que son capitaine.

    Maintenant à presque vingt-trois mètres du sol, le géant se propulsa en l’air où il reprit sa forme de créature légendaire avant de commencer son travail de défense contre le bombardement des révolutionnaires. Il renvoyait les boulets d’un battement d’aile et créait des obus de pression qui pilonnaient les navires des attaquants.

    Alors que la défense se mettait en place, le capitaine maintenant gigantesque arracha à main nue le pont supérieur ainsi que deux niveaux inférieurs d’un seul geste. Il put ainsi voir ce qui se passait plus bas. Il fit descendre sa main et attrapa une des cellules en acier et la fit remonter à ses yeux. Pas la personne qu’il cherchait, la cage retomba dans l’eau plusieurs dizaines de mètres plus loin, la personne criant à l’aide avant de mourir noyer plus tard.

    Le géant reprit appuis et arracha encore plusieurs étages de bois pour avoir une meilleure vue sur les cellules et les personnes se battant en contrebas.

    Toi, c'est Ragnar, c’est ça ? Tu fais parti de l’armée révolutionnaire non ? Il posa la question en écrasant un pacifista modèle Hespéride en serrant son poing. Tu nous laisses récupérer quelqu’un et on te laisse toi et tes petits amis tranquilles. Ça marche pour vous ? Sinon on peut faire ça à la manière forte. Un grand sourire, le géant n’a pas peur de l'Atout, ni de ceux qui se trouvent dans la cale du navire. Il a même envie que Guerre refuse, il pourrait ainsi tester sa nouvelle puissance.

    Aaronys est maintenant un PNJ avec xXx dorikis. Une confrontation directe est à déconseiller.
    Baba D. Saulo est un PNJ avec 12 000 dorikis. Il défend avec efficacité et facilité le convoi.
      Romuald a perdu sa jambe. Romuald a perdu sa jambe ! Convoi 10: Alice Couperet - Page 2 2961522337 Mais attendez....c'est moi Romuald. Et j'ai jamais eu de jambes.

      Je viens annoncer que les inscriptions pour le convoi sont closes. Il vous reste à finir, tranquillement. Mais pas trop trop tranquillement non plus. Il faut au moins un post par semaine, ou le convoi peut être fermé faute d'activité.

      Bonne mort à tous !


        J'émerge. Difficilement. J'inhale de l'air par les narines. Ca me permet de savoir qui est près de moi à cet instant précis. Red, Ragnar et le petit Yuki. Je suis dans le cirage, mais je percute une chose. Un géant vient d'ouvrir le cuirassé comme moi j'ouvre une boîte de sardines. Il est trop loin pour que je puisse savoir à quel point il est grand, mais je sais une chose. Il cherche des prisonniers. Les Pacifistas n'ont pas le temps de réagir qu'il se font broyer par le gargantuesque opposant. Et voilà qu'il cause à notre allié révolutionnaire. Cependant, aussi grand et puissant soit-il, l'ennemi à négligé plusieurs choses.

        "Plus ils sont grands, plus ils sont bêtes..." dis-je plus à ma propre attention qu'aux autres.

        En effet, Aaronys ne pouvait se douter que le navire sur lequel il venait de d'augmenter sa taille était en train de couler à cause d'une voie d'eau que j'ai causé d'ailleurs. Et surtout, en devenant plus grand, il devenait aussi plus massif. Le tout conjugué avec un équipage entier de géants sur la proue du navire… voilà la recette du plus grand Culbuto que l'Histoire ait connu.

        Soudain, l'avant du cuirassé s'affaisse brusquement, faisant perdre l'équilibre au titan qui bascule en arrière. Car, avec la submersion soudaine de sa proue, c'est la poupe qui se retrouve soudain projetée hors de l'eau. En l'espace de quelques secondes, l'Alice Couperet vient de passer de l'horizontale à la verticale. Bien que j'ai senti la chose venir, je n'ai pas le temps de prévenir mes collègues. Juste le temps de pulvériser le sol d'un gros coup de poing chargé de Haki avant que ce dernier ne devienne un mur. Créant ainsi une échappatoire que je m'empresse d'emprunter. J'espère que les autres ont suivi car… L'inertie fait son œuvre. Et le cuirassé poursuit sa course infernale pour se retourner complètement. Non sans avoir auparavant écrasé sa poupe sur Aaronys le géant!

        Moi, dehors par miracle, je stationne dans les airs grâce au Geppou. Je n'ai même pas le temps de réaliser où sont mes complices, ni s'ils ont libéré les prisonniers que je me fais gober comme une mouche! Celle-là, je ne l'ai pas vu venir! Normal, je suis aveugle! La chance dans mon malheur, c'est que j'ai été avalée tout rond. Je suis donc entière, mais… dans l'estomac de Baba! Le sucs digestifs commencent à attaquer mes habits et ma peau dessous. Nom d'une biscotte, ça ne va pas se passer comme ça! Je m'entoure en continu de mon propre poison dissolvant afin de me protéger, et je joue crânement ma chance. Au milieu de son bol alimentaire, j'envoie une quantité massive de poison dissolvant.

        "Y'en a un qui va avoir de sacrées brûlures d'estomac!"
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        Les Pacifistas s'enfoncent dans le bourbier sélectif et ténébreux qu'est devenu le fond du bateau, mais on n'a pas le temps de me féliciter d’avoir fait lâché l'affaire aux mécaniques qu'un nouveau joueur de taille entre dans la partie, ouvrant le cuirassé comme si le vaisseau de guerre n'était qu'un vulgaire tupperware et nous une bande de blattes paniquées prisés en train de boulotter les restes... Ça remet les choses en perspectives non ?

        Enfin jusqu’à que ce que la physique lui rappelle qu'il y a des règles élémentaires que même les gros lourds doivent respecter. Voire même surtout eux...

        Le bateau bascule, et d'un geppou je me propulse vers le haut, traversant les cloisons en filant vers la proue du navire, jusqu’à me trouver à la bonne hauteur, celle de la gueule du géant, et de frapper dans sa direction à travers les ponts qui nous séparent. Propulsant droit dans sa gueule une main assez grosses pour lui rappeler les claques que son père devait lui envoyer petit. Une main aux effets compressifs certains qui pulvérise tout sur son chemin, ajoutant à l'onde de choc façon Puffing Tom, un nuage volant et agressif de débris de bois et de pièces d'acier divers bien parties pour transformer la gueule du monstre en pelote d'épingles.

        Finissant son tour le cuirassé se retourne, retombant bien a plat et à l'envers sur le géant et la flotte. Bien trop dévasté pour jouer les insubmersibles le cuirassé commence immédiatement à se remplir d'eau et a s'enfoncer. Et pour ceux qui sont restés dans les différents niveaux du navire et qui n'ont pas étés assommés par le brutal retournement de situation, le plancher devient soudain une eau noire et bouillonnante qui grimpe à toute vitesse dans les compartiments, s'engouffrant par les trous béants du pont et les sabords, et ne laissant comme choix à tous ceux qui ne savent pas nager, que de monter au plus vite vers les poches d'air de la coque pour y gagner quelques minutes de survie avant de mourir noyés...

        -Red !
        -Tiens... Salut Chuck.
        -J'aurais du me douter que l'amateurisme de cette attaque portait ton nom !
        -Et salut Natalya. Content de te voir toujours en forme.
        -Moi je te préférais enfin mort. Je savais bien que c'était trop beau pour être vrai.
        -Natalya...
        -Quoi Natalya ?! Je préfère rester crever ici que lui demander un coup de main ! Et puis de toute façon on le connait non? Il va nous sortir de la quand même ! Après tout, monsieur à une conscience maintenant...
        -Granit marin ?
        -Granit marin. Sinon il y aurait un bouclier.
        -On va probablement en avoir besoin. Ragnar est venu vous chercher aussi mais il n'est pas le seul...


        Venant du fond de la mer, une main de géant traverse le navire pour atteindre notre pont, tâtonnant à la recherche de cage comme un gamin raclant le fond d'un bol de confiture.

        -Je vois. Tu peux ?
        -Oui.


        Ma main se couvre de la noirceur du Haki, et pendant que la main du géant se dirige vaguement vers nous, je frappe, disparaissant et réapparaissant presque simultanément devant chacun des doigts pour délivrer sur le membre une série de Shigan assené avec tout le point, visant les phalanges du géant pour au moins lui péter les doigts. Et pendant que la main replonge dans l'eau d'ou elle vient, je déploie a nouveau mon pouvoir vers la cellule, englobant les deux prisonniers de mes ténèbres avant de les ramener a moi, en absorbant granit marin et barreaux de la cellule.

        -Bouclier !

        La protection de Chuck nous encercle juste à temps, probablement échaudé par la tape qu'il s'est prise sur les doigts Aaronys défonce le navire, et percutant des deux poings la barrière de Chuck, il nous expédie tous les trois à travers la coque, droit vers le ciel...

        -Je suppose qu'il n'y a que moi qui vole ?
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        Les pouvoirs de Red nous laissent un répit qui est le bienvenu. Je souffle deux secondes en essayant de repérer où sont les prisonniers.  Ragnar de son côté se tient prêt à défoncer tout ce qui se mettra en travers de sa route. De mon côté avec le haki j’arrive à distinguer quelques personnes à quelques couloires de nous. Vu qu’il ne reste pratiquement que des robots dans ce rafiot je suppose que ce sont ceux que l’on cherche.

        A peine avais-je eu le temps de me mettre en route que le plafond disparu et qu’une main gigantesquement géante fit son apparition. Il était en train d’ouvrir le navire comme si de rien n’était. Sa grosse main farfouillant, il remonta une cage de l’endroit que je venais de localiser. C’était donc bien les prisonniers. Je devenais bon avec ce pouvoir, mine de rien. Enfin la cage disparut dans la mer, j’espère qu’elle était vide et qu’elle ne renfermait pas notre porte de sortie.

        Merde, on est repéré par ce qui semble être le chef des géants. Il reconnait Ragnar et lui fait une proposition. Si on leur laisse le prisonnier qu’ils sont venus chercher, il dit être disposer à nous épargner. Je ne connais pas Red et Jeska, mais je suis pratiquement sur qu’il va vouloir lui taper son poing dans la tronche. Les transactions sont coupée nette quand le griffon XXXL reprend son envol. Sa poussée et la disparition de sa masse qui fait contrepoids font que le navire se retourne en balançant tout le monde en l’air.

        D’instinct je saute pour essayer de m’échapper, mais je choisis la mauvaise direction. Je me retrouve face à la longueur du bateau. Le pont se dresse devant moi comme un mur veut me claquer dans la mer. J’essaie de fuir avec mes pauvres petites ailes fatiguées. Yukishiki Wing ! Je ne vais pas bien loin. J’arrive tout juste à me mettre en poirier et à prendre appuis sur le pont sens dessus dessous avec mes pieds pour plonger dans la mer. Pour éviter d’être emporté par la vague dû à l’impact, je plongeai profondément dans l’eau. Encore comme cela, je me fis malmener par la puissance des courants sous-marins. Je refis néanmoins surface à proximité.

        Le temps de nager vers le bateau, je vis Red combattre une main géante gantée de Haki. Scène aussi impressionnante qu’invraisemblable. Lorsque j’arrivai à remonter sur la coque du navire qui coulait, je repérai une forme sombre et fluide. Ragnar s’en était tiré, mais j’étais convaincu que son état d’esprit n’avait pas changé. Je me propulsai vers lui le plus rapidement et discrètement que je pus avec mon Ryoko Kage. Je fis tournoyer le filet en granite que je n’avais pas lâcher depuis que je l’avais récupéré d’un Pacifista. Je ne jette pas le granite marin. Jamais.

        Par pur chance ou parce que le filet était bien conçu, il se déploya et emballa mon collègue dans ses mailles. Je l’attrapai donc et le mis sur mon épaule. Je crois que si le granite ne faisait pas aussi bien effet, son seul regard m’aurait terrassé. Tout en continuant à courir, je lui criai.

        « Fais pas le con Ragnar ! Il faut se tirer d’ici. Je n’ai pas l’impression que l’on ait encore quelque chose à gagner ici. On peut juste perdre notre vie ! »


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        "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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        Disparue depuis longtemps, la lumière du jour frappe de nouveau le visage luisant du révolutionnaire. Le pont supérieur et l’étage au-dessus du sien, complètement arrachés par une gigantesque main de géant dopé à un produit dont il ignorait l’existence. On aurait dit un cuisinier qui ouvrait le couvercle de sa marmite pour vérifier que la cuisson soit bonne. Le comble de cette histoire, c’était que cette grosse brute connaissait Ragnar et semblait vouloir s’affairer avec ce dernier. Ragnar, lui, dubitatif, ne semblait pas vraiment en vouloir autant.

        - Pourquoi est-ce que je ferai affaire avec un gros abruti ? demanda l’Atout sans sourciller face à la masse imposante.

        L’instant suivant, le cuirassé effectua sa rotation décrite précédemment, à savoir un renversement total. Le poids du géant n’était pas un avantage sur ce coup, puisque le renversement projeta la grosse masse directement dans la flotte. L’engin flottant à la verticale, tout tombait logiquement vers le bas. Suspendu à une porte, Ragnar saisit ses deux dagues qui chutaient également, en allongeant son bras à l’aide du pouvoir de l’encre. Il utilisa ensuite les dagues comme des grappins grâce auxquelles il pouvait grimper jusqu’au sommet, là où se trouvaient les prisonniers recherchés.

        Jeska sortit par miracle, sachant qu’elle maîtrisait le geppou, mais elle fut néanmoins gobée par le piaffe affamé. Néanmoins, l’Atout ne s’en souciait pas le moins du monde, croyant fortement en ses capacités. Après tout, un logia ne pouvait être mangé ainsi. Surtout le sien. La digestion allait être difficile pour l’animal ailé. Quant à Red, il semblait se débrouillait bien mieux que le révolutionnaire. En effet, ce dernier atteignit les cellules aisément à l’aide de son geppou. Ragnar s’avoua à lui-même que ce duo avait quand même la classe. Ils étaient terriblement efficaces.

        Inutile de grimper. Red s’occupait déjà de secourir les cibles, et le navire continuait sa rotation. Suspendu à un bras, il allongea le bras libre, en prenant soin de renforcer son poing de haki. Après l’avoir suffisamment armé, son bras gonfla, puis il envoya l’ensemble de son membre perforer le cuirassé, transperçant tout ce qu’il y avait sur son passage, la coque y compris. C’était d’ailleurs son objectif : se créer un chemin jusqu’à la coque. Il s’accrocha fermement à celle-ci après y avoir créé une brèche, puis il se tracta au sommet juste avant que le navire ne se retourne entièrement.

        Mais les ennuis tant redoutés apparurent à peine le révolutionnaire était arrivé à destination. Aaonys détruisit le navire en faisant entrechoquer ses deux poings. Fort heureusement, le brave Chuck n’avait rien perdu de ses réflexes et avait protégé le trio fraichement formé. Ils s’envolèrent vers l’infini et l’au-delà. Cette fois-ci encore, Ragnar ne s’inquiéta pas pour la suite de ces deux hommes et de cette femme. Il s’inquiétait davantage pour ses hommes et sa propre personne. Dans quelques instants, le cuirassé allait croupir au fond de cet océan. Le sous-marin n’était plus en état de marche. Rogers et Yukikuraï ne devaient pas périr en ces lieux insignifiants. Un plus grand avenir leur était réservé.

        Ragnar leva le bras et se tourna en direction des navires alliés. Yami, à l’affut pendant que Suelto s’occupait du navire géant, utilisa sa longue-vue pour suivre l’évolution de bataille du côté du cuirassé marine. Il vit le bras levé de son capitaine, actuellement en équilibre sur un morceau de navire en ruine. Les canons étaient utilisés pour allumer ennemi qui, en l’absence du griffon, ne disposait plus réellement de protection pour se protéger de cette pluie de boulets de canon. Alors, Yami, à moitié ivre, ordonna aux harponniers de préparer.

        - Rogers, Yuki, hurla le révolutionnaire, un harpon s’apprête à nous arriver dessus. Réceptionnez-le et récupérez-moi en plein vol. Pendant ce temps, je vais m’entretenir avec le gros débile.

        Les deux soldats révolutionnaires ne semblaient pas plus étonnés que ça. On pouvait néanmoins sentir de la désapprobation chez l’un, tandis que l’autre jalousait presque l’Atout. Alors que les doigts du géant trainaient, Ragnar s’apprêtaient à déferler toute sa rage dessus. Mais à peine eut-il l’idée de démarrer, Yukikuraï parvint à sa hauteur et l’emprisonna dans un filet de granit marin qui, sans l’ombre d’un doute, mit un terme à la fougue du chef des armées. Il n’était plus qu’un sac de patates, lourd et immobile. Seuls ses yeux bougeaient et fixaient intensément No-Body avec une rage indescriptible.

        - Yukikuraï... Tiens-tu si peu à la vie ? demanda-t-il en haletant. Si t’as les couilles de me faire ça, explique-moi comment le gros tas de merde derrière nous peut t’effrayer.

        La rage au ventre, l’Atout était prêt à sauter sur son partenaire pour le bouffer. Mais quelque part, il estima que ce n’était peut-être pas une mauvaise décision, bien qu’ils n’étaient pas encore hors de danger. Justement, le projectile de pêche destiné aux rois des mers arrivait. Il n’arrivait cependant pas directement sur les cibles, mais quelques mètres avant, dans l’eau. Étant donné le peu de surface encore exploitable, les deux révolutionnaires, Yukikuraï et Canaille, n’hésitèrent pas un seul instant à sauter dans la flotte.

        Ils n’étaient pas si mauvais nageur. Ragnar, lui, était clairement en train de mourir. Entre le filet de granit marin et l’eau de mer, c’était un très haut degré de torture. Ce qu’il restait du navire fut broyé par les poings Aaonys. Déterminé à en découdre avec le haut gardé révolutionnaire, il entama une course pour le rattraper. Alors que les deux amis de Ragnar se cramponnaient fermement au harpon, Yami ordonna le déclenchement du mécanisme de repli. Le géant accéléra le pas. Il était fortement ralenti par l’eau et provoquait des vagues à chacun de ses pas.

        - Ragnar ! Lâche !

        Lâche toi-même, pensa le concerné à moitié inconscient. Pourquoi lui en voulait-il autant ? Il n’avait pas souvenir de l’avoir déjà rencontré. D’où pouvait provenir une telle haine envers lui ? De toute manière, son état l’empêchait de réfléchir posément à la question. Les tourelles à bord du navire commençaient à s’orienter vers le géant en approche. Cendre et Othar, sur les starting block, étaient prêts à en découdre, alors que Bernadette tentait de les tempérer. Si l’on empêchait Ragnar d’y aller, ce n’était certainement pas pour que ces deux brutes y aillent à sa place.



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        Le chaos. C'était le mot, et il était faible. Depuis que Canaille était montée sur le navire, le chaos semblait vouloir lui jouer un sale tour. Un tour salace même. Des géants, passent encore, mais des super-géants-de-la-mort-qui-tue, dopés à un produit inconnu, elle s'en serait bien passée. Elle combattit les hommes de la marine qui restaient sur le pont supérieur, jusqu'à ce qu'un immense poing ne faillit la broyer et fit tournoyer le navire en l'air. De là, moultes actions furent simultanées, et sans savoir ce qui se passai exactement, Canaille se retrouva à la mer, accrochée à un harpon, tandis que Yukikurai semblait avoir saucissonné le "Patron", pour sa propre sécurité bien entendu. Connaissant le loustique, il devait avoir eut dans l'idée de lui sauver la mise, et de l'empêcher de se frotter à un géant prêt à en découdre.

        Assurant sa prise sur son capitaine, elle lui souffla quelques mots d'encouragements : Non mais t'es qu'un imbécile ou quoi ? Plus jamais tu m'fais ça hein, tu vas pas courir droit dans son estomac non plus ? J'sais que t'es fort, mais putain, celui là doit l'être dix fois plus que nous tous réunis ! Fit-elle en pointant du menton la direction de la zone de combat, qui était un véritable carnage. L'eau s'était teintée en rouge, et la lune serait de sang, probablement, ce soir.

        Canaille avait ce traumatisme en elle, que l'un des siens ne se fasse prendre comme elle le fut, par des criminels sans vergogne, et qu'il revienne mutilé comme elle l'avait été. Au moins, dans son filet de granit marin, Ragnar était en sécurité et prêt à remettre le pied à l'étrier.

        Et c'est ainsi que la révolution fit une retraite stratégique, et que l'histoire ne retiendrait probablement, que le fait que la marine avait échoué a exécuté ses prisonniers. Tout du moins, dans le camps des gris. Parce que de l'autre coté, la propagande irait bon train pour flouter le jeu, et laisser l'opprobre de l'échec passer loin de la blanche mouette.

        Quand à Red, Jeska et les autres ... Et bien, chacun ses problèmes après tout. C'était les alliés de Ragnar, pas les siens. Un peu d'égoïsme ne fait pas de mal, de temps en temps ...

        Elle souffla, prête à recommencer ce genre d'action d'éclat, mais pas demain. Demain, elle dormirait de tout son soule et se soulerait jusqu'à plus soif. Oui, ça c'était un plan qui lui plaisait.
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        "Cet enfoiré, il l’a fait exprès…. "

        Juché sur son assise entre deux nuages, Raphaël était en train de profiter d’un moment de calme quand une énorme sphère immatérielle monta à sa hauteur, expulsée par une main géante, dopée au sérum de soldat. De surprise, il manqua de s’étouffer avec la rasade de rhum qu’il s’enfilait, il laissa échapper la flasque. À l’intérieur de cette coque d’un vert translucide, il repéra immédiatement Red. Il était accompagné de deux prisonniers du convoi. Grand loubard et jeune minette, tous les deux vêtus de leur plus bel uniforme de tolard, de toute évidence déjà bien actifs dans leur tentative d’évasion.

        Inconnus au bataillon.

        Contrairement au tristement célèbre capitaine d’Armada : célèbre pour être mort. C’est du moins ce qu’en avaient dit les journaux un an plus tôt, mais également la version d’Izya et de tous les habitants de la cité pirate rencontrés jusque-là. C’était une légende du passé.
        Une légende qui n’avait finalement pas dit son dernier mot.

        Son aura.
        Son pouvoir.

        Le choc avait été double pour Raphaël lorsqu’il s’était rendu compte d’à qui il avait affaire. De ce que ça pouvait impliquer et des forces en présence qui continuaient de déchirer la mer et les croiseurs.
        Il avait dû temporiser, prendre de la hauteur, observer.
        Voir ce qui arriverait ensuite.
        Etait-ce vraiment lui ?
        La dragonne était-elle déjà au courant ? L’avait-elle pressenti ?
        Curieux. Mais peu désireux de s’impliquer, il était resté perché là où personne ne viendrait le chercher maintenant que tous les dirigeables avaient été descendus.

        Mais ce moment d’accalmie propice à la réflexion n’avait pas duré. En bas toute l’action s’était regroupé sur un unique croiseur et en moins de temps qu’il ne faut pour l’expliquer, celui-ci avait été réduit en morceau par les géants et les différents pouvoirs en œuvre.
        Ne restait-il qu’une once de défense de la marine ?

        "Pop-up ! "

        Tendant brusquement la main comme pour déplier un foulard caché dans sa manche, Raphaël fit apparaître un maillage de mains flottantes qui se déployèrent en une sorte d’énorme gant de base-ball pour rattraper la sphère immatérielle créée par le fruit des barrières. De justesse. Plus loin c’était le plongeon droit dans la mer.

        "Qu’est-ce que c’est encore que cette drôle d’aide que tu nous as dégoté là… " s’étonna le plus costaud, barbu ayant bien vécu, en reformant sa barrière en une plate-forme plus facilement soutenue par les invocations de Raphaël. Il lui adressa un clin d’œil et un salut cordial, mais le vert n’eut pas besoin qu’on lui dise pour comprendre qu’il ne faisait qu’interrompre une discussion en cours.
        " Encore un petit nouveau qui va regretter de lui avoir fait confiance. Venez donc créer une nouvelle utopie à Citadelle qu’il disait… Qu’est-ce que tu lui as promis à lui ? Qu’est-ce que tu leurs as promis à l’armée révolutionnaire pour qu’elle participe à tes petits complots ?
        - Je suis désolé que ce soit aussi mal passé pour vous…
        - Pas autant que moi.
        - Et en parlant des révolutionnaires, j’ai l’impression que vos potes se font la malle.
        - Pour -
        - C’est pas le moment, ATTENTION !"

        Perdant patience, une centaine de mètres plus bas, le géant Aaronys les visait avec des morceaux de cuirassés allant de la taille d’une barque à celle d’un petit immeuble. Le premier fut arrêté par les pouvoirs conjoints de Raphaël et Chuck, invocations renforcées à la couleur de l’armement mais il ne fallut pas trop d’un trou noir de Red pour se défendre de ce qu’il arriva en suite.
        Il avait quitté la plateforme, manœuvrant au geppou pour les couvrir au mieux, mais il serrait les dents, il avait déjà bien donné et les frappes du géant se faisaient de plus en plus violentes, même à distance, comme si la substance chimique qu’il avait ingérée augmentait sa puissance de façon exponentielle.

        "…On va être limite. "

        De son côté, Raphaël sentait ses appendices flottants s’évanouir. Il en contrôlait trop en même temps, sollicitaient trop leur technologie climatique pour outrepasser les courants aériens et maintenir leur stabilité. Elles encaissaient trop.

        "Et tu ne crois pas si bien dire ! "

        De retour dans sa forme de griffon, semblant jusque-là ne pas se soucier de l’invasion corrosive qui habitait son système digestif –peut-être car lui-même avait déjà un organisme à toute épreuve- Baba D. Solo avait profité d’être libéré des assauts révolutionnaires pour enfin se focaliser sur sa cible. Maintenant qu’elle n’était plus dans le convoi, le navire et tous ses occupants pouvaient bien couler qu’il n’aurait rien à se reprocher. Les autres géants déjà secondaient Aaronys pour harceler et mettre à mal le capitaine Red.

        D’un coup d’aile en traître, surpassant ses capacités habituelles, la créature envoya valser les invocations de Raphaël et détruisit sans difficulté le bouclier de Chuck. Ce dernier essaya de le reformer aussitôt, mais une déjection acide, renforcée par les effets du Fruit du Poison, le vaporisa instantanément. Les mètres défilaient, la mer se rapprochaient et à chaque nouvelle tentative, un nouveau battement d’ailes envoyait valser le vert et l’ex homme le plus résistant du monde.

        Baba attrapa Natalya dans ses serres à la volée, laissant chuter Raphaël et Chuck avec un plaisir sadique. Si les deux fruités survivaient à la mer, il se réjouissait d’avance de pouvoir à nouveau les affronter. Et tandis que ses alliés couvraient son retour vers leur navire amiral, il eut un premier hoquet et commença à se rendre compte qu’il avait avalé une Jeska de travers.
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        Bon, ben… moi qui croyais que j'allais m'en sortir facilement, je l'ai dans le baba, tout en étant à l'intérieur de Baba. Ce qui est assez dérangeant. D'autant plus qu'il régurgite une partie de son estomac, mais je n'ai pas le bon tempo, et je reste à l'intérieur. Damned! Je continue de balancer du poison, en espérant être du prochain wagon…

        Car à l'extérieur les choses s'agitent. Malgré quelques haut-le-cœur, l'immense volatile finit le trajet et atterrit sur son navire. Dépose Natalya et s'apprête à prendre un repos bien mérité quand soudain, l'océan se met a bouillonner. A l'emplacement de feu l'Alice Couperet, des géants en sang barbotent joyeusement dans l'océan. Mais ce n'est pas la seule raison de l'agitation soudaine des flots. Des rois des mers s'en mêlent, attirés par ce qui ressemble pour eux, assez paradoxalement d'ailleurs, à un sushi bar. Même Aaronys, malgré sa taille et sa force, se fait tirer par le fond. Voyant cela, le brave Baba hésite, si son capitaine meurt, il pourra légitimement prendre sa place. D'autant plus qu'il pourra se vanter auprès du big boss d'avoir ramené Natalya. Mais d'un autre coté, il l'aime bien Aaronys.

        Finalement, c'est le choix du cœur qui l'emporte sur l'ambition. Et Baba décolle, non sans avoir auparavant régurgité l'intégralité de son estomac sur le pont. Provoquant le dégoût et la colère de l'équipage qui allait devoir nettoyer ce bazar.

        Me voilà dehors, enfin! Mais, très vite, je comprend qu'il vaut mieux pas que la ramène. La sensation du bois, le cris des géants, il ne me faut pas longtemps avant de comprendre où je suis. Alors je fais la morte, en espérant que personne ne me remarque. Mais j'entends une femme crier. Je ne sais pas qui c'est, et je m'en fiche, je dois la sauver de ces gargantuesques cannibales. J'envoie la dose. De poison soporifique, afin de ne pas blesser celle que je veux secourir. L'effet est immédiat. Les géants sur le pont tombent comme des mouches. Idem pour l'otage. Aussi vite que faire se peut, je la charge sur mon dos et je m'apprête à partir.

        Mais pour aller où?

        Je ne sais pas où je suis, et je n'ai pas d'yeux pour me repérer! Je suis dans l'incapacité de sauver ma peau, alors celle de la fille, je n'en parle même pas. Mon seul espoir c'est que quelqu'un ai vu le nuage de poison soporifique et comprenne que je suis ici. Je ne suis pas très exigeante, je suis même prête à me faire sauver par ces ahuris de révolutionnaires! N'importe qui fera l'affaire! J'ai juste besoin que quelqu'un vienne!

        Sauf les géants, bien entendu!
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        Aaronys remonta lentement à la surface, les monstres marins lui faisaient perdre un temps fou, ils avaient de la force sous l’eau, malheureusement pour eux, il était tout de même celui qui avait la main haute sur ce duel. Il écrasa dans sa main, en attrapant, la créature qui le retenait par la cheville. Il put ainsi continuer son chemin vers l’air ambiant. De quelques brasses, il put voir son navire à quelques encablures, son équipage au sol, une femme aux cheveux noirs au milieu.

        Il l’avait déjà vu dans la bataille, elle semblait coriace. Les marines n’avaient pas duré longtemps en lui faisant face cependant avec son nouveau pouvoir, il n’aurait pas de soucis à s’en débarrasser. Il avait envie de tester les nouvelles limites, voir ce qu’il pouvait faire, cependant la cible était juste à côté de l’aveugle. Il aurait voulu créer une immense vague pour l’envoyer valser, pour une autre fois. Il monta ainsi sur le navire qui était sous ses ordres.

        Il fixa l’aveugle du regard, qui ne lui rendit pas. Vraiment, quelle impolitesse ces pirates. Et bien qu’il l’aurait considéré comme un adversaire coriace avant son dopage, ça n’était plus le cas.D'un rapide mouvement il récupéra la femme sur le dos de la pirate puis se débarrassa d’elle d’un balayage du pied, la renvoyant à l’eau. Il ne restait que son équipage et le nuage toxique soporifique.

        Réveillez-vous bande d’abrutis de merde ! On s’en va ! Cependant, personne ne se leva. Baba ! Ramène tes fesses ici, tu nous débarrasses de la merde sur le pont et on part.

        En entendant l’appel de son capitaine, le géant obèse vira de bord en renvoyant une nouvelle volée de boulet. D’un puissant battement d’aile, il dispersa le nuage de poison somnifère et se posa avant de reprendre sa forme humaine.

        Tu ne restes pas, on est devenu trop gros pour le navire, il ne pourra pas supporter nos deux poids. Tu t’envoles avec Natalya et tu la livres au patron. S’il lui arrive quoi que ce soit, tu sais ce qui arrivera. Alors pas de bêtises. Et maintenant vous allez vous levez la bande de larves ?

        L’équipage des Food Chains s’éveilla sortant d’un sommeil sans rêve. Ils se mirent mollement au travail, pendant ce temps Baba reprenait sa forme de griffon et mit Natalya Kutroshinsky sur son dos. Il défendit le bâtiment de son équipage du bombardement de l’armée révolutionnaire pendant qu’ils se préparaient. Pendant ce temps, l’ancienne as de la révolution s’éveilla et se vit sur le dos d’une énorme créature volante.

        Qui êtes-vous ? Où est Red ? Et qu’est-ce que vous me voulez ?

        Nous sommes venus, vous sauvez. Et je vous livre à celui qui vous voulait en vie. Alors pas de temps à perdre, j’ai du chemin et plus vite, nous serons loin de l’armée révolutionnaire et plus vous serez en sécurité, je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression qu’ils ne vous veulent pas que du bien.

        Mais vous nous avez attaqués !

        Nous n’avons fait que se défendre face à leurs attaques, nous aurions pu faire équipe, au lieu de ça, on nous a attaqué, nous n’avons fait que répliquer.

        Et qui est l’homme qui vous a engagé ?

        Vous le verrez bien assez vite. Vous le connaissez déjà.


        C’est sur ces dernières paroles que Baba D. Saulo disparut dans le ciel, le pavillon du navire gigantesque des Food Chains les suivants mollement. Les géants étaient venus et ils avaient réussi leur objectif, la perte dans leurs effectifs ? Aucun souci, ils trouveraient de quoi les remplacer. Suite au chaos ambiant, il y eut bien des hommes de l’armée révolutionnaires qui voulut s’attaquer à Aaronys, mais un géant de trente mètres de haut qui balance des boulets de canon géant renforcés au haki du renforcement les fit vite changer d’avis.

        PNJ Requiem a écrit:Les Food Chains s'en vont, vous pouvez les poursuivre, ils sont lents, cependant vous vous heurterez à Aaronys.
        Quand à Natalya, elle est déjà trop loin sur le dos de Baba.
          Juste avant de récupérer Ragnar, dans le filet, il me prévient qu’un harpon devrait arriver pour que l’on se fasse tracter hors de danger, un peu comme lors de mon sauvetage sur le convoi 3. Du coup, quand je vois arriver notre porte de sortie, je réagis directement. Je m’arrange pour que la tête de l’atout de se retrouve pas sous l’eau quand j’aurai plongé. Je prends de l’élan, car le harpon a été un peu trop court et est déjà à la flotte. Je me propulse, puis j’arrive dans la mer. A ce moment-là, Ragnar arrête complètement de bouger, granite plus eau de mer, c’est un peu rude pour lui quand même. J’ai beau être bon nageur un poids mort comme ça ce n’est pas facile à transporter. Je fais comme les loutres, je nage sur le dos en maintenant la tête de mon ami hors de l’eau. Heureusement que Canaille a déjà atteint le harpon, elle m’aide ainsi à maintenir notre supérieur pendant que l’on se fait tracter jusqu’au navire.

          Le temps d’arriver en sécurité, la situation c’était un peu calmée. Reprenant mon souffle j’entrepris de libérer Ragnar, pour qu’il reprenne des forces. Quelques matelots vinrent m’aider, puis comme ils s’en sortaient mieux que moi toujours pantelant, j’allai au bastingage pour voir quelle était la situation globale. Je ne l’avouerai sans doute jamais, mais c’était sans doute aussi pour éviter la colère de Ragnar. Notre navire relativement épargné était une oasis de paix. Les affrontements n’étaient pas encore totalement finis. Le navire de Cendre était à mi-chemin entre nous et le navire des géants, tentant de faire barrage. Vu que j’avais mis l’atout supervisant l’opération hors service, pour qu’on se replie, il m’incombait d’assumer et de transmettre les ordres à toute la flotte où ce qu’il en restait.

          « Mettez-moi en communication avec tous nos hommes ! »
          « Mais, seul Ragnar en a le droit. Pas vrai ? »
          « Ben Ragnar, il est en bas sur le pont, plus mal en point que moi encore. »
          Ils regardèrent la tache de sang sur mon flanc et mes habits mouillés. L’un d’eux plus malin que les autres se mis au travail et me tendis un petit escargophone sombre. Avec la fatigue, je commençais à voir flou.
          « Moshi, moshi ! A tous les révolutionnaires, nous avons récupéré ce que nous avons pu. Inutile d’avoir plus de perte que cela. On se replie. Récupérer tout ce que vous pouvez. »
          « Ici, Othar qui nous donne cet ordre ? Je ne reconnais pas la voix. »
          « Ici Bakasaru Yukikurai, Cavalier affilié aux développements. Nous venons de ramener Ragnar du front. Il a bien morflé. »

          Tout en parlant, j’observais la mer et je pus voir l’agitation de celle-ci ainsi qu’un nuage gris de poison chez les food chains.

          « Nous avons une ouverture pour nous replier sans trop de perte. Il faut la saisir. »
          « Avons-nous Natalya ? »
          « Je n’en sais rien. »
          « Il faut que nous récupérions Natalya, cette bougresse. Elle est importante! »
          « Calme toi Othar ! Yukikurai a raison. Regard l’état de notre flotte. Puis si Ragnar a morflé face à ce géant. Est-ce utile de risquer encore un autre navire. »
          « Bernadette à raison. Du calme camarade. »
          « Cendre, Bernadette, bande de gagne petit. »

          Je vis que le navire commençait sa manœuvre pour s’éloigner du combat. Le temps qu’il fasse route vers nous. Je vis Aaronys regagner son navire, puis il expédia quelqu’un à la mer. Pas encore trop loin de Cendre. Mon intuition et mon haki me disaient que c’était Jeska.

          « Cendre, peux-tu sauver la personne qui vient d’être jeter à la mer sur ton tribord ? C’est une alliée de Ragnar, elle nous a bien aidé. »

          J’eu pour toute réponse un grommellement, mais j’avais la conviction qu’il la sauverait. Il devait y avoir d’autre survivant à la dérive.

          « Sauvez toutes les personnes à votre portée. Au pire, cela nous fera des prisonniers. »
          « Yukikurai, ici Cendre ! »
          « Oui ? »
          « Le navire de la marine était plein de Pacifista et autre technologie. Ne serait-ce pas opportun d’essayer de récupérer des bouts de technologie en même temps que la pirate? »
          « Si totalement, mais prudence. Je ne sais pas s’il reste du danger. »
          « Les géants semblent mettre les voiles également. Il ne reste plus grand-chose de la marine. Et je ne sais pas ce qui a attaqué Aaronys sous l’eau, mais il lui a régler son compte apparemment. »
          « Très bien, je te fais confiance. Puis, j’aimerais pouvoir examiner un Pacifista également. »

          Sans menace immédiate, la révolution récupéra tout ce qu’elle pouvait. Les ressources s’étaient important pour la cause également. Puis, il faut dire que le griffon avait fait pas mal de dégâts à nos navires et une partie de ceux qui flottaient encore allait avoir du mal à regagner un port sans leurs mâts.


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          "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee


          Sur le pont d'un navire révolutionnaire, Othar vient de remonter Jeska. Cette dernière est très pâle et ne respire plus.

          "Vite un médecin!" hurle Cendré.

          "Le médecin est à l'infirmerie." répond simplement un type.

          "Alors allez le chercher!" s'emporte la secouriste improvisée.

          "On veut dire qu'il est blessé aussi. Il n'est pas en l'état de soigner qui que ce soit." précise un autre homme.

          "Bordel de m..." tempête-t-elle.

          "Débrouillez vous comme vous le voulez, mais, vous devez sauver cette femme!"

          "Il faut lui faire du bouche à bouche?"

          "Et un massage cardiaque aussi."

          Un jeune partisan se porte volontaire alors que Cendre repart à l'au chercher d'autre survivants. Il faut bien cinq bonnes minutes pour soustraire Jeska aux griffes de Davy Jones.

          ***

          Je ne sais pas trop ce qu'il vient de se passer. Je vois un géant me piquer mon otage. Un gros pied foncer sur moi, et puis plus rien, le néant. Et soudain, je reprend conscience. J'ai la poitrine en feu. Je tousse, je hoquète, et instinctivement, je bascule sur un côté. Un goût de sel me tapisse la bouche alors que j'expectore l'eau contenue dans mes poumons. Encore quelques quintes de toux et ça y est, je peux à nouveau respirer normalement. J'essaie de me remettre d'aplomb en prenant appui sur mon bras gauche quand soudain, je m'étale comme une fiente. Mon épaule à certainement du se déboîter à cause du coup que j'ai reçu. Et ce, malgré le haki et le tekkai. Foutus géants! Ce sont justes de gros bourrins!

          Et c'est alors que je me demande où je suis. Mon nez, rempli de l'odeur de l'océan ne peut m'aider. Mais je suis en présence amie. Comment je le sais? Tout simplement aux cris réjouis qui se félicitent de mon retour parmi les vivants. Et puis on m'aide à me relever et on me file une couverture. Qui prendrait ainsi soit de quelqu'un pour la maltraiter ensuite? Exténuée par l'épreuve que je viens de traverser, je m'assois contre un mat et je me repose. Je n'ai rien de cassé, heureusement, mais en plus de mon épaule, mon bras et mes côtes sur ma gauche ont subi de gros dégâts.

          Mais je suis en vie, et c'est le principal.


          Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Jeu 3 Juin 2021 - 20:37, édité 1 fois
          • https://www.onepiece-requiem.net/t7858-les-techniques-de-jeska
          • https://www.onepiece-requiem.net/t7775-jeska-kamahlsson
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