« M'accordez vous cette danse ? »
Il pris sa main, avec une extrême tendresse, frottant sa paume contre la sienne. Il la rapprocha de son corps à musculature suffisante. L'immensité de ses pupilles bleutées - Pouvant se comparer à la beauté d'un lac pur - pouvaient se plonger dans la prunelle des yeux de la jeune femme se tenant en face de lui. Un pas à droite, un autre, puis un à gauche. Leurs regards affectueux se croisaient par moment, donnant un moment sensuel sur le coup. Elle posa sa tête sur le torse de Satoshi, son parfum à la fois fort et extrêmement délicieux le faisait rêver. Elle releva la tête. Le moment que nous attendions tous. Elle fixa Satoshi, lueur dans les yeux, son visage s'approchait avec prudence Noriyaki faisait de même. Yeux dans les yeux, leurs lèvres se rapprochaient. Pour enfin arriver au contact. Au moment précis où elles se touchèrent, la musique se finit, et ils continuèrent jusque dans la chambre de l'ex contrebandier.
Le lendemain, notre héros fût réveillé par les agréables rayons du soleil réchauffant sa peau et illuminant ses yeux. Il enleva la couette de ses jambes, enfila ses pieds dans les pantoufles placés à côté du lit, puis, équipé d'un boxer, se dirigea dans la salle de bain. Il fit ce qu'il a à faire, et s'en alla. Contemplant une dernière fois cette femme qui - le temps d'une nuit - l'avait ensoleillé tel un gamin. Il commanda comme à son habitude un café au comptoir. Posant son chapeau à droite et son paquet de cigarette à gauche, il pris une gorgée, puis deux, puis trois, et enfin la fille d'hier se montra. Elle descendit les escaliers, et arriva à ses côtés, avec une bise attachante sur la joue. Il savait qu'il ne pouvait pas avoir une relation sérieuse avec quelqu'un alors qu'il vivait dans un hôtel, en plus il n'en avait plus le temps maintenant qu'il a commencé à refaire surface en assassinant le Mafieux que Marchelo lui a demandé de descendre. Il ne pouvait pas lui infliger ça, il fallait qu'il soit honnête.
« Je suis désolé, mais...J'aimerais que ça se finisse là. C'est pour te protéger...»
Une claque. Deux claques. Trois ? Non. Des larmes et un claquage de porte puis un soupir. Il remonta dans sa chambre, prenant ses effets personnels et apportant une clope à sa bouche. Il était encore assez fatigué, avec une allure lugubre, il se jeta dans son pieu.[***]
« OU EST LE PETIT CHIEN D’ENFOIRÉ QUI A LARGUE MA FILLE LE JOUR DE SON ANNIVERSAIRE QUE J'LUI FASSE GOUTER DU GOUDRON ?! »
« Putain les mecs, c'est Yasashi à la savate dorée ! »
On entendait les pas fort et les jurons qu'il lançait au beau brun de l'autre bout du couloir du deuxième étage. Il se rapprochait d'ailleurs, Satoshi était à peine réveillé, les cheveux portaient encore la forme de l'oreiller, mais trop tard. La porte vola à travers la pièce. Devant le regard encore assez flou de Noriyaki, un vieux d'environ deux mètres de long et de large, un bob blanc, un débardeur moulant pour montrer ses muscles et des bottes de bikers dorées. Didjiu ça va chier vu sa gueule. Il va s'en prendre plein la tronche le Satoto ! Il s'approchait et lui demanda si c'était bien lui l'enculé de fils de pute de déchet de sac à prout qui avait largué sa fille le jour de son anniversaire. Premier reflex de notre pov' garçon : "Oups". Il se rua derrière le lit en voyant le vieux bondir et enfoncer son pied dans le pauvre matelas. On entendit les lattes craquer les unes après les autres. Il était rapide. Il chopa Satoshi au cou, le jetta en l'air et, sans lui laisser le temps de se rétablir, il lui colla un coup de savate dans le bide. Notre mec allait bientôt devenir infirme si ça continuait. Il traversa la pièce à une vitesse hallucinante et arriva dans la rue. Il était encore en l'air quand le vieux se retrouva comme par magie au dessus de lui. Il lui en recolla deux ce qui le plongea dans l'goudron. Gueule en sang, respiration coupée, membres engourdis par la fatigue, Noriyaki était en très mauvaise posture.
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 20 Aoû 2011 - 16:48, édité 1 fois