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Retrouvailles. Ai-je vraiment grandi ?


« M'accordez vous cette danse ? »

Il pris sa main, avec une extrême tendresse, frottant sa paume contre la sienne. Il la rapprocha de son corps à musculature suffisante. L'immensité de ses pupilles bleutées - Pouvant se comparer à la beauté d'un lac pur - pouvaient se plonger dans la prunelle des yeux de la jeune femme se tenant en face de lui. Un pas à droite, un autre, puis un à gauche. Leurs regards affectueux se croisaient par moment, donnant un moment sensuel sur le coup. Elle posa sa tête sur le torse de Satoshi, son parfum à la fois fort et extrêmement délicieux le faisait rêver. Elle releva la tête. Le moment que nous attendions tous. Elle fixa Satoshi, lueur dans les yeux, son visage s'approchait avec prudence Noriyaki faisait de même. Yeux dans les yeux, leurs lèvres se rapprochaient. Pour enfin arriver au contact. Au moment précis où elles se touchèrent, la musique se finit, et ils continuèrent jusque dans la chambre de l'ex contrebandier.

Le lendemain, notre héros fût réveillé par les agréables rayons du soleil réchauffant sa peau et illuminant ses yeux. Il enleva la couette de ses jambes, enfila ses pieds dans les pantoufles placés à côté du lit, puis, équipé d'un boxer, se dirigea dans la salle de bain. Il fit ce qu'il a à faire, et s'en alla. Contemplant une dernière fois cette femme qui - le temps d'une nuit - l'avait ensoleillé tel un gamin. Il commanda comme à son habitude un café au comptoir. Posant son chapeau à droite et son paquet de cigarette à gauche, il pris une gorgée, puis deux, puis trois, et enfin la fille d'hier se montra. Elle descendit les escaliers, et arriva à ses côtés, avec une bise attachante sur la joue. Il savait qu'il ne pouvait pas avoir une relation sérieuse avec quelqu'un alors qu'il vivait dans un hôtel, en plus il n'en avait plus le temps maintenant qu'il a commencé à refaire surface en assassinant le Mafieux que Marchelo lui a demandé de descendre. Il ne pouvait pas lui infliger ça, il fallait qu'il soit honnête.

« Je suis désolé, mais...J'aimerais que ça se finisse là. C'est pour te protéger...»

Une claque. Deux claques. Trois ? Non. Des larmes et un claquage de porte puis un soupir. Il remonta dans sa chambre, prenant ses effets personnels et apportant une clope à sa bouche. Il était encore assez fatigué, avec une allure lugubre, il se jeta dans son pieu.

[***]

« OU EST LE PETIT CHIEN D’ENFOIRÉ QUI A LARGUE MA FILLE LE JOUR DE SON ANNIVERSAIRE QUE J'LUI FASSE GOUTER DU GOUDRON ?! »

« Putain les mecs, c'est Yasashi à la savate dorée ! »

On entendait les pas fort et les jurons qu'il lançait au beau brun de l'autre bout du couloir du deuxième étage. Il se rapprochait d'ailleurs, Satoshi était à peine réveillé, les cheveux portaient encore la forme de l'oreiller, mais trop tard. La porte vola à travers la pièce. Devant le regard encore assez flou de Noriyaki, un vieux d'environ deux mètres de long et de large, un bob blanc, un débardeur moulant pour montrer ses muscles et des bottes de bikers dorées. Didjiu ça va chier vu sa gueule. Il va s'en prendre plein la tronche le Satoto ! Il s'approchait et lui demanda si c'était bien lui l'enculé de fils de pute de déchet de sac à prout qui avait largué sa fille le jour de son anniversaire. Premier reflex de notre pov' garçon : "Oups". Il se rua derrière le lit en voyant le vieux bondir et enfoncer son pied dans le pauvre matelas. On entendit les lattes craquer les unes après les autres. Il était rapide. Il chopa Satoshi au cou, le jetta en l'air et, sans lui laisser le temps de se rétablir, il lui colla un coup de savate dans le bide. Notre mec allait bientôt devenir infirme si ça continuait. Il traversa la pièce à une vitesse hallucinante et arriva dans la rue. Il était encore en l'air quand le vieux se retrouva comme par magie au dessus de lui. Il lui en recolla deux ce qui le plongea dans l'goudron. Gueule en sang, respiration coupée, membres engourdis par la fatigue, Noriyaki était en très mauvaise posture.



Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 20 Aoû 2011 - 16:48, édité 1 fois
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    • LACHEZ MOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!

    • IMPOSSIBLE, LIEUTENANT ! ON DOIT EFFECTUER LA PATROUILLE AVEC VOUS ! CE SONT LES ORDRES DU COLONEL !

    • MAIIIIIIIS MERDDEEEEEEE !!!! A QUOI VOUS SERVEZ TÊTES DE BITES ?!

    L’un de mes quotidiens, lorsque je n’étais encore que lieutenant-colonel affecté à Logue Town. J’étais désespérément accroché à l’un des pieds de mon grand lit, pendant que deux où trois soldats me tiraient par les jambes. M’extraire de ma chambre en vue d’une sale patrouille alors que je voulais glandouiller ? Ça, jamais ! Mieux vaut crever quoi ! Ma force était tellement grande que les mecs n’arrivaient qu’à tirer le pantalon du pyjama rose que j’avais porté. Celui-ci d’ailleurs, s’étendait tellement qu’un bruit de déchirure atroce se fit entendre pendant la lutte acharnée entre mes hommes et moi. On aperçut très vite le boxer à pois que j’avais fièrement porté. L’image déconcentra mes soldats, qui riant un instant, lâchaient presque prise. Alors que je me cramponnais toujours au lit qui sentait un peu le moisi, je sentis deux grosses paluches se saisir fermement de mes jambes. Non… Il n’avait pas osé lui-même se déplacé pour me forcer à faire mon job… ?! J’avais écarquillé les yeux de surprise et de multiples gouttes de sueurs coulaient sur mon visage déformé par la peur. D’un sourire niais, je me retournais vers celui qui m’avait soudainement attrapé sous le silence des autres soldats et apercevait un sourire ouvertement mauvais. Et comme je l’avais si bien pensé, il s’agissait du colonel en personne. La crevure… Tout était bon pour me faire jobber…

    Entre mon père et lui, je me demandais vraiment qui était le plus imposant quoi. De vrais géants ces mecs là. Mes deux mètres et quelques poussières faisaient tâche à côté de leurs corpulences. De quoi en effrayer plus d’un matelot ! D’ailleurs, j’étais moi-même toujours impressionné par eux. Surtout par celui qui m’tenait les jambes comme s’il s’agissait de simples brindilles de balais. Déglutissant à peine de vue, je lui fis un gentil sourire de filleul adoré –Parce que ouais, en plus d’être l’ami d’mon pôpa, c’était aussi mon parrain- qui ne marcha qu’à peine, puisqu’il agrandit encore son sourire avant de commencer à m’extirper avec une facilité déconcertante de la pièce que je voulais être mon eldorado. Alors que mes mains avaient fait un nœud sur le pied la partie que j’avais attrapé, le lit bougea de lui-même. Mon plan était mort. Toute résistance inutile, de ce fait. J’allais trimer grave. Abandonnant piteusement mon idée de résistance par des pleurs véritables, je me faisais tirer comme un sac à patate par le colonel qui me sortait enfin de ma chambre. J’aurais pu craindre des coups et tout ce qui allait s’en suivre, mais mine de rien, l’mec malgré son apparence de bourrin était bien trop intello pour me porter main. S’il le faisait, j’étais bon pour l’hosto et donc inapte à faire mon job de marine vu qu’il manquait d’effectifs ces temps-ci…

    Comme quoi, c’est super passionnant la vie d’officier…

    […]

    • Lieutenant, détendez vous… Ce n’est qu’une patrouille de rien du tout !

    Patrouille de rien du tout ? Mon cul ouais ! Comment que ces paroles étaient insidieuses. Comme quand on veut soudoyer un enfant avec une friandise. S’taper des rondes dans le plus gros secteur de la ville et sous un soleil de plomb qui plus est, ça n’avait vraiment rien de fascinant. Tâche très chiante et j’espère que vous m’accorderez volontiers ce point de vue. J’voulais mourir, vraiment. A la seconde qui suivit sa parole, nous voilà déjà en route, moi et dix autres hommes sous ma responsabilité. Dans une démarche de canard boiteux sans compter ma mine complètement grincheuse ponctuée par des lèvres pincées et de grosses poches sous mes yeux ; j’faisais rire toute l’assistance qui nous observait dans un élan de curiosité mêlé à une admiration certaine. Dans East Blue, on me connaissait très bien. L’air que je montrais devait normalement entacher ma popularité envers les plus belles minettes du coin, mais quand je tournais une seconde mon visage vers les femmes, ça souriait ça rougissait ça gloussait. Et c’était pas plus mal d’une manière. D’un coin de l’œil, je repérais facilement l’une des péripatéticiennes que j’avais l’habitude de me taper sans même dépenser un sou. La mimique obscène qu’elle me fit avec sa langue et en catimini, me redonna miraculeusement vigueur. C’était inévitable… Le soir, elle passerait à coup sur dans mon pieu. Pour mon plus grand plaisir…

    Y’a pas à dire, pour me revigorer, y’a pas mieux que la promesse d’une partie de jambes en l’air. A un point où mes soldats n’arrivaient que péniblement à soutenir le nouveau rythme de marche que je leur imposais. Après l’effort, le réconfort. Une vision des choses qui faisait tourner et ma tête en donnant du jus à mes jambes. Il n’y avait rien à signaler dans la toute première avenue que je traversais…. Idem pour les quatre autres que j’avais enchaînés en deux temps trois mouvements. Alors que j’arrivais dans la sixième ruelle, je vis un mec défenestré du premier étage. Le boooooooool quoi. A peine voulais-je comprendre c’qui s’passait qu’un mec se projeta par la fenêtre brisée avant de flanquer deux coups distincts au pauvre défenestré. La chute fut lourde. Y’avait qu’à entendre le bruit de l’impact pour le comprendre. Alors que mes hommes se mettaient en position, les mains déjà sur leurs armes, moi j’étais toujours coi, statique. Attendant que la poussière environnante se dissipe un peu, je curais mon nez les yeux grands ouverts, avant de reconnaitre le fameux Yasa machin, chose là… Il était titanesque, le gars. Comme moi quoi. Affichant une petite moue tout d’abord, je finis par verser dans un sourire, tout en m’avançant prudemment vers le colosse qui s’approchait dangereusement du corps à même le goudron. Les habitudes de la piraterie ne se perdaient pas, même après décrochage…

    • Hohéééééééééééé ! Tout doux mon gars… On va se calmer et s’expliquer…

    La grosse bourde qu'il ne fallait pas ! Comment faire reprendre la raison à un ex-pirate quand il est en boules ? Lui bousiller la face ? P’être bien. Pour lui, voir un marine dans les parages était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Haussant les épaules et n’ayant plus le choix, je dégainais rapidement mon meitou et me mettait déjà en position. Par expérience, je savais que le mec allait charger. Et mon intuition ne me trompa pas, encore une fois. Enjambant le corps de celui qu’il avait ratatiné, il se rua vers moi dans une colère inouïe. A un tel point que j’hésitais à me battre pendant une seconde. La seconde d’hésitation cependant, je la payais chère. En effet, dans une extrême rapidité, le mec se joua de ma vigilance et me flanqua un bon coup de pied dans le bide qui me fit valser plus loin. Alors que j’essayais par tous les moyens de reprendre l’équilibre dans mon trajet forcé, mon corps buta un lampadaire et je crachais du sang, les yeux vitreux. Mais cela ne suffit point à satisfaire sa libido de gros bagarreur. Brassant l’air aussi vite que précédemment, il me flanqua un deuxième coup en pleine tronche. Le lampadaire malgré sa hauteur s’inclina dangereusement sous les yeux médusés de l’assistance. J’m’en prenais plein là. Le salopard ! Il m’aura eu par deux fois… Hé… C’était quoi ce pied qui fonçait droit vers mon bras droit… Oh put…

    • LIEUTENAAAAAAAAAAAANNT !

    Mon corps s’écrasa contre le mur froid et implacable d’un magasin de vêtements pour dames. Les gens commencèrent à fuir effrayés. Je pissais le sang là… Entre moi et l’autre que j’voulais secourir, j’crois bien que j’étais le plus mal en point là. D’ailleurs, je sentais l’une de mes côtes complètement fêlée… Oh joie ! Comme quoi, y’a des jours où on ferait bien de rester au fond d’un pieu. Me relevant avec toute la difficulté du monde, j’entendis un rire moqueur qui se prolongeait dans mes tympans comme un écho désagréable. Ma vue était pourave et j’arrivais à peine à tenir debout au bout de deux trois coups ! Pitoyable. C’est moi le lieutenant Fenyang, là ? P’tain quoi. J’avais affaire à un vétéran… C’pas ma catégorie quoi… Du moins c’est ce que je pensais. Le mec arriva à mes côtés et me donna un coup de genou en plein dans le bide. Nouveau cri d’effroi, nouvelle gerbe sanguinolente. J’donnais pas cher de ma peau. J’étais vraiment dans de beaux draps… Savourant sa victoire presque certaine, le mec me souleva par le cou qu’il serrait dans ses paumes et me bloqua contre le mur. Il logea une fois, deux fois, trois fois son genou dans la côte que je me tenais et je criais toujours de plus belle, agonisant et ruisselant de sang… J’allais morfler, c’est clair. Mais tout d’un coup, mes pensées s’envolèrent vers la pute que je devais me farcir ce soir…

    • Hé bien, moussaillon ! On veut jouer dans la cour des grands et se mêler de ce qui n’le regarde pas ?! T’as frappé à la mauvaise… ARRRGHHHHH !!!!

    • Mau… Mauvaise porte… hein… Dis-je d’une voix étranglée par la douleur…

    Le mec avait oublié une chose. Malgré toutes ses attaques, j’avais conservé mon arme en main. Et du coup, devant la mort, j’avais pas trop hésité à l’planter bien profond dans l’un de ses flancs. Convulsant dangereusement suite au coup digne d’un fourbe, Yasashi desserra sa prise sur ma gorge et je pu me dégager d’un effort surhumain en délogeant mon meitou de façon brusque ce qui favorisa l’agrandissement de sa blessure. Alors que je tombais pitoyablement à terre, j’essayais de reculer à tâtons. En portant l’une de ses mains à son flanc, il se mit à hurler comme une bête blessé, avant de tomber dans un bruit sourd… Gémissements, râles, l’vieux semblait souffrir le martyr… Pour ma part et quand bien même sérieusement amoché, je m’étais relevé sans porter ne serait-ce qu’un seul regard au corps qui se tordait de douleurs. Semblait ne pas aimer les bretteurs lui. Vu comment je l’avais embroché, c’était bien normal. Aussi m’étais-je difficilement approché vers le jeune –que je ne reconnus pas au premier coup- Je me laissais tomber à même le goudron avant que deux de mes hommes n’essayent de se ruer vers moi pour m’porter secours…

    • Pas trop d’bobos le jeune ?
    Ouaaaah... Putain mais quel enfoiré... Avec mes cheveux partant dans le mauvais sens et l'impression de m'être mangé un galion en pleine tronche, j'dois vous dire que j'ai connu des rencontres plus calmes..La prochaine fois je demanderais la date d'anniversaire de la donzelle avant de la plaquer après une partie de jambe en l'air...La dernière fois que j'avais ressenti ça c'était surement lors d'une cuite. Vous savez, quand vous jurez que vous y toucherez plus jamais et que le soir même, vous vous saoulez comme jamais ? Ben, c'est étrangement similaire à la situation dans laquelle je me trouve actuellement. J'ai une de ces gueules j'vous dis pas ! Y a le bourdonnement dans les oreilles du au bruit intempestif.

    Mais vous voulez surement savoir ce qu'il s'est passé pour que je me retrouve dans cet état hein ? Et bien en fait, dans une vague de verre brisé, la fenêtre, le mur, et tout ce qu'il y a autour sur trois mètres de diamètre se brisèrent sous la force de frappe du vieux croulant. N'ayant pas pu bloqué je me suis retrouvé en très, très mauvaise posture et me suis écrasé sur le mur d'en face pour retomber rudement sur le sol de la rue pavée. A ce moment là, ma vue se troubla et la dernière chose que je vis, c'est un groupe de marin à la dégaine assez exaspérée, et un leader aux cheveux châtains assez bien taillé.

    Voila, maintenant vous savez comment je suis arrivé là, pourquoi je suis dans cet état et où je me trouve actuellement. C'est à dire qu'en volant à travers un mur et en me faisant latter par un vieux croulant hyper baraqué, je me suis retrouvé à manger des pavés au beau milieu d'une rue. De plus, j'ai une vue tellement floue que je ne peux même pas reconnaître l'homme qui est en train de me sauver pour le remercier ensuite. Si il s'en va je ne verrais jamais plus son visage. Encore plus si c'est un marin, ils changent tout le temps de QG d'affectation ces bougres.

    Ah, quoi que, je pourrais peut être le remercier, ma vue semble devenir de meilleur qualité, par contre la douleur dans mon dos et mes muscles est toujours aussi importante, ouaip, c'est ça quand on s'fait éclater par un père en colère. Il ne m'aura même pas dit son nom. Je déteste les beaux pères. J'préfère le rhum. C'est bon le rhum. J'aime bien l'argent aussi. Il m'a même pas laissé le temps de l'acheter avant d'me foncer dessus comme une femme qui navigue. Oh puis non, même les navigatrices ne sont pas aussi dangereuses que lui. Mais bref. Ma vue s’éclaircit, le châtain se dévoile. Apparemment il sait se battre. Mais c'est un sabreur, moi j'aime pas les sabreurs. Ils sont obligé de se battre avec une arme, obligé de compter sur quelque chose d'autre que sur soit en combat réel, c'est du suicide. Si son sabre casse, il meurt, c'est pas compliqué !

    Sbim sbam sboum. On dirait que l'marin est en mauvaise posture cette fois, voilà qu'il se fait projeter à travers les vitres d'un magasin de lingerie pour femmes, c'est pas très élégant tout ça. Digne d'un pervers obsédé. Enfin tout ce qui s'éloigne d'un Gentil homme quoi. Non seulement il fait fuir les belles damoiselles qui étaient logés là dedans, mais en plus y'a du liquide rouge qui coule de partout. Haha, à essayer de me sauver il va finalement finir mort. Voila le vieux qui repart à l'assaut, assenant le soldat mouetteux de plusieurs coups de pieds. A chacun d'eux, ceux qui semblaient être ses sous fifres clignaient des yeux, pourquoi ne veut il pas d'aide ? Rhaaa, trop prétentieux. Soupirant, j'essaye en vain de me relever, la douleur trop grande, l'impression de se prendre une décharge électrique de partout. C'est pas très agréable. Enfin. Le vieu pose sa main sur le coup du .. Du mec qui semble avoir la trentaine, et l'étrangle. Il semble pas très bien le châtain, pourquoi les autres ne l'aide p...

    Retournement de situation plus qu’inattendu. En effet celui qui avait gardé son sabre en main pendant tout le combat vient de le planter dans l'baraqué qui immédiatement crache du sang partout. Maintenant, c'est lui qui n'a pas l'air bien, pas bien du tout même. Enfin, il s'écroule sur le sol, faisant trembler les alentours et soulevant une nappe de poussière dans les décombres du magasin de lingerie. Le soldat semble vraiment mal, mais pourtant il se dirige vers moi, doucement, avec un visage serein mais un corps mal en point. Il s'écroule sur le goudron, s'approche, là, je le reconnais.

    ♦♦♦ Pas trop d’bobos le jeune ?
    ♦♦♦ Pas vraiment non, mais...Tu ne me reconnais pas ? C'est moi, Satoshi.


    Pas le temps de voir sa réaction qu'on me fout assez brutalement sur un bracard et qu'on me transport à l'hosto du coin, là bas, je passe deux jours et deux nuits entières cloués au lit en espérant que Alheïri S. Fenyang, mon cousin, vienne me rendre visite pour les retrouvailles après dix longues années de silence radio.

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      Satoshi ? J’ai vraiment cru entendre ce prénom qui ne m’était du tout pas étranger. D’ailleurs, la bouille du gamin à qui j’avais apporté une assistance notable m’disait vaguement quelque chose. Je l’avais déjà vu quelque part. Où ? Je ne savais pas… Je ne savais plus. Je n’eus pas tellement le temps de trop cogiter puisque deux infirmiers sortis de nulle part venaient soulever le jeune gars à l’aide d’une civière. Hu ? Qui les envoyaient ceux là ? Boarf… Aucune importance finalement… Tant qu’on pouvait lui prodiguer correctement des soins, ça m’allait. Et puis, je n’avais pas vraiment une belle gueule pour broncher ou dire quoi que ce soit contre l’aide qu’ils lui fournissaient. Je me mis donc à sourire dans la mesure du possible –Vu l’une de mes côtes bousillée- en regardant le jeune se faire emporter pour bénéficier des premiers soins. Mon cas pouvait attendre, ouais. Bien que épouvantable, j’avais plus d’endurance que ce petit. J’venais de le prouver en marchant alors que lui n’aurait même pas pu tenir sur ses deux jambes. Du moins c’est ce que je croyais. Soupirant, je m’affalais comme je pouvais sur le mur derrière moi, tandis qu’un de mes soldats tentait toujours de me soutenir comme il pouvait. Il n’avait pas fait dans la dentelle l’autre… Pour pouvoir bousiller deux hommes comme ça, faut l’faire quand même…

      Un cri retentit soudain dans la ruelle où le calme revenait s’installer tranquillement. Pour peu, j’aurais bien soupiré mais le ton pleurnichard que je pu distinguer dans cette voix criarde m’interloqua. Je portais un regard autour de moi, avant de voir une jeune fille –Bien foutue, p’tain !- courir vers le corps du Yasashi ; corps couvert de spasmes très violents. J’avais touché un point vital, apparemment. Le pauvre… P’être qu’il allait clamser à ce rythme. Tuer était une idée qui avait été très loin de moi lorsque j’avais entamé le combat. Même quand il réussit à me donner des coups avec véhémence. Je n’aimais pas le sang. Je n’aimais pas la violence. Encore moins tuer. Voir la jeune fille pleurer sur le corps du vieux m’avait foutu un gros coup au moral. Culpabilité quand tu nous tiens. Elle commença à crier comme une sauvage et voulu, en pleurs, se ruer vers moi avec un couteau. Heureusement que j’avais des hommes tout autour sinon encore une fois, j’donnais pas cher de ma peau. D’après les quelques paroles intelligibles qu’elle énonça dans un ton larmoyant et fataliste, j’avais buté son père. Son père ?! Ca expliquait tout un tas de choses maintenant. La raison de ses pleurs, son ton agressif. Parce qu’une belle femme qui s’promène avec une arme, c’est bien loin ou tout près d’être une sainte-nitouche…

      Les infirmiers avaient finalement embarqué le corps du gros monsieur qui se meurtrissait dans une grosse flaque de sang. Contrairement aux cris de sa fille, il était toujours vivant et les bons toubibs du coin avaient vite fait de mettre sa vie hors de danger. Un Ouf de soulagement s’extirpa de mes lèvres quand j’eus appris la nouvelle sur mon lit d’hospitalisation. Quoi ? J’vous l’ai pas encore dit ? Ouais ouais… On me récupéra en dernier, moi, le héros de toute cette histoire. Mais c’était pas grave, c’était pas grave. ‘Façon, je m’en foutais un peu. Et puis, c’était p’être mieux comme ça. Mon gros parrain était aussitôt venu me voir dans ma chambre d’hosto. Mais il faillit aggraver mon état quand il m’administra une grosse tape sur le dos. Le mec ne visait pas vraiment l’épaisseur de sa paluche. Le coup qu’il me fit encaisser favorisa une quinte de toux lors de laquelle j’avais failli vomir mes intestins. Suite aux regards rudes qu’une infirmière et moi lui lancions, il se retira vite fait et le reste de mon premier jour à l’hosto s’effectua sans encombre. Je regrettais cependant ma visite chez l’autre prostituée que j’allais avoir la chance de me faire gratos. La poisse, j’vous jure ! A un point que je passai toute une journée à maudire ce satané Yasashi. Rien que pour ça. S’il ne m’avait pas amoché…

      Le deuxième jour s’annonçait plutôt tranquille et je pu récupérer un peu. J’eus même droit à la visite de la directrice du petit hôpital du quartier. Inutile de vous conter sa beauté époustouflante par le biais de longues logorrhées syntaxiques ; beauté que je n’allais certainement pas toucher qu’avec mes yeux pétillants de lubricité. Callipyge aux gros seins… Tout ce qu’il me fallait pour me remettre d’aplomb. Une bonne séance de rattrapage de deux heures et c’était bon. Je pétais la forme. A la fin de ladite séance particulière, ce n’était plus moi qui trônait sur le lit mais plutôt elle ; toute chamboulée par ce que je venais de lui faire vivre. Une première. J’eus l’occasion de dénicher quelques informations. Selon elle, Yasashi se trouvait dans une chambre gardée par deux officiers. Le colonel avait décrété qu’il serait bon qu’on l’enferme pendant quelques temps. Mis à part l’ex-forban, il y avait l’autre jeune que j’avais sauvé dans la chambre d’à côté, toujours d’après la directrice qui m’avait faite profiter de son corps divin en annulant toutes les factures que nous devions honorer par la suite. Sous son sourire, j’essayais d’enfiler mes vêtements ce que je réussis tant bien que mal. Sans un seul regard ou sourire, je la laissais dans ma chambre et me rendait vers celle de la gauche, m’enquérir de l’état du jeune homme. Comment que j’ai un grand cœur, moi.

      • ‘Va mieux l’jeune ?

      Services publics. J’m’étais pas tellement gêné pour ouvrir la porte donc. Doucement par contre. Ce n’est que lorsque je le vis éveillé dans la pénombre que j’avais haussé la voix avant de m’engouffrer dans la pièce dans une démarche claudicante. Les séquelles de mon précédent combat se faisaient sentir. M’enfin, j’étais en vie, c’était l’essentiel et je n’avais donc pas à me plaindre. D’un sourire je m’autorisais à m’approcher de la fenêtre avant d’ouvrir un de ses battants. Ça puait les médocs, l’alcool et j’aimais pas du tout l’odeur qui se dégageait d’un hosto. J’me demandais d’ailleurs comment le petit faisait pour supporter ça. Sans n’avait-il pas le choix. Sans doute. Je pris une grosse bouffée d’air frais et me retournait vers lui. Je vis d’ailleurs une chaise en bois près de son lit. C’était mieux que rien. Aussi m’en contentais-je, posant tranquillement mes fesses dessus après deux trois pas incertains. J’aurais bien aimé avoir une clope mais on était dans un établissement pas vraiment approprié pour. Je portais un regard rêveur au plafond « J’ai réglé tes frais d’hospitalisations, tu n’as plus rien à payer » tout en m’exprimant clairement. Je finis par pouffer de rire. Dire que je n’avais même pas déboursé un rond. Il m’aura fallu effectuer une partie de jambes en l’air mémorable pour voir tous mes souhaits exaucés. Comme quoi…

      • Mais j’aimerais éclaircir un point avec toi. Selon les sources, paraitrait que t’as largué sa fille après te l’avoir tapé. Ne me demandes pas comment je le sais. J’le sais, c’est tout. C’est seulement pour cette raison qu’il voulait ta peau ?

      J’lavais toujours pas regardé minutieusement. Et de ce fait, je n’avais toujours pas reconnu ce jeune supposé être mon cousin…