Yoligan Niveren
• Pseudonyme : Giacca (Giacca e Sciabola avec sa sœur).
• Age : 22ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Agent en formation.
• Groupe : CP (CP5)
• But : Connaître et maîtriser toutes les subtilités du Gouvernement Mondial et des plus grandes institutions du Monde, afin de rédiger le Grand Guide Secret des Eusses et Coutumes.
• Équipement : Mon costume quatre pièces de CP avec cravate, résultat de mes efforts d’insertion auprès de la bourgeoisie de Lone Down, qui est tout aussi hémophobe que moi. Son tissu est composé d’un maillage résistant à la coupure et la perforation, mais qui n’absorbe en aucun cas les chocs. Je le porte toujours sous mes déguisements lorsqu’ils sont suffisamment amples, mais des variations minimes existent pour m’adapter aux couleurs locales.
• Marraine : Sohalia Niveren.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :
• Age : 22ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Agent en formation.
• Groupe : CP (CP5)
- Spoiler:
- • Véritable identité : Elio Martico, fils de Lyanna Martico (alias Blanche Chouette) et Flokon (alias Snow Impact), frère de Luna Martico (alias Sohalia Niveren).
• But secret : Donner une chance à ma famille de surpasser la concurrence par la légalité.
• But : Connaître et maîtriser toutes les subtilités du Gouvernement Mondial et des plus grandes institutions du Monde, afin de rédiger le Grand Guide Secret des Eusses et Coutumes.
• Équipement : Mon costume quatre pièces de CP avec cravate, résultat de mes efforts d’insertion auprès de la bourgeoisie de Lone Down, qui est tout aussi hémophobe que moi. Son tissu est composé d’un maillage résistant à la coupure et la perforation, mais qui n’absorbe en aucun cas les chocs. Je le porte toujours sous mes déguisements lorsqu’ils sont suffisamment amples, mais des variations minimes existent pour m’adapter aux couleurs locales.
• Marraine : Sohalia Niveren.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :
Description Physique
« Contrairement aux habitants de Lone Down, je suis loin d’être un dilettante du port de chapeau melon. Cependant, je dois avouer que les bottes de cuir me vont à ravir. C’en est même triste qu’elles ne fassent pas partie de l’uniforme. »
Toujours habillé proprement, il paraît évident que la majorité de mes dépenses personnelles parte dans ma garde-robe – merci ma carte de fidélité chez le fournisseur international Belicci –. Où que je parte en mission je passe mes premiers jours à m’imprégner des codes sociaux favorisés, afin que ma tenue – parfois faite sur mesure – soit adaptée. Ça ne veut pas dire non plus que je vis dans l’opulence, car je reste l’équivalent d’un petit bourgeois avec mon salaire d’agent du CP et que j’économise pour mes grands projets, mais dans ma famille on m’a rapidement appris à sauver les apparences avec des moyens limités.
Si l’on peut donc remarquer l’influence de ma mère dans ma prestance : la voix calme et reposée, la posture droite, certaine, ainsi que la plupart des muscles internes particulièrement développés pour favoriser la souplesse ; je partage tout de même plusieurs traits avec ma sœur et mon père, tels que ma blanche chevelure, mon teint très pâle, mes yeux bleu-gris… et même ma corpulence est aussi anguleuse que mon paternel, d’après ma mère. Le tout pour un poids de cent quinze kilogrammes et une taille de deux mètres dix.
Être taillé comme une armoire à glace, même si je suis loin du tas de muscles videur de boîte, ce n’est pas particulièrement pratique pour passer inaperçu, mais ça ne me freine aucunement dans mon métier pour une raison très simple : on peut être vu sans être remarqué. Quelqu’un qui se dissimule est forcément suspect une fois exposé, mais quelqu’un que l’on voit agir simplement le sera beaucoup moins. Et quand bien même, pour prouver sa culpabilité il faudra prendre des risques. C’est donc sur cette vision que j’ai basé mon apparence publique, la subtilité dans l’évidence.
Car oui, malgré mes formes, contrairement à ma sœur j’ai entièrement embrassé les préceptes de ma famille, connue pour son raffinement à Sanderr – et au-delà pour peu que l’on s’intéresse de près de son cas –. Je peux donc paraître « étrangement bien élevé », pour peu que le mauvais goût de certains pousse à ne pas considérer la forte corpulence comme gracile. Forcément qu’une argenterie pour petites gens me ferait passer pour quelqu’un jouant à la dînette, mais qu’y puis-je si mon habitus est trop délicat pour tenir dans une si petite tasse ?
Toujours habillé proprement, il paraît évident que la majorité de mes dépenses personnelles parte dans ma garde-robe – merci ma carte de fidélité chez le fournisseur international Belicci –. Où que je parte en mission je passe mes premiers jours à m’imprégner des codes sociaux favorisés, afin que ma tenue – parfois faite sur mesure – soit adaptée. Ça ne veut pas dire non plus que je vis dans l’opulence, car je reste l’équivalent d’un petit bourgeois avec mon salaire d’agent du CP et que j’économise pour mes grands projets, mais dans ma famille on m’a rapidement appris à sauver les apparences avec des moyens limités.
Si l’on peut donc remarquer l’influence de ma mère dans ma prestance : la voix calme et reposée, la posture droite, certaine, ainsi que la plupart des muscles internes particulièrement développés pour favoriser la souplesse ; je partage tout de même plusieurs traits avec ma sœur et mon père, tels que ma blanche chevelure, mon teint très pâle, mes yeux bleu-gris… et même ma corpulence est aussi anguleuse que mon paternel, d’après ma mère. Le tout pour un poids de cent quinze kilogrammes et une taille de deux mètres dix.
Être taillé comme une armoire à glace, même si je suis loin du tas de muscles videur de boîte, ce n’est pas particulièrement pratique pour passer inaperçu, mais ça ne me freine aucunement dans mon métier pour une raison très simple : on peut être vu sans être remarqué. Quelqu’un qui se dissimule est forcément suspect une fois exposé, mais quelqu’un que l’on voit agir simplement le sera beaucoup moins. Et quand bien même, pour prouver sa culpabilité il faudra prendre des risques. C’est donc sur cette vision que j’ai basé mon apparence publique, la subtilité dans l’évidence.
Car oui, malgré mes formes, contrairement à ma sœur j’ai entièrement embrassé les préceptes de ma famille, connue pour son raffinement à Sanderr – et au-delà pour peu que l’on s’intéresse de près de son cas –. Je peux donc paraître « étrangement bien élevé », pour peu que le mauvais goût de certains pousse à ne pas considérer la forte corpulence comme gracile. Forcément qu’une argenterie pour petites gens me ferait passer pour quelqu’un jouant à la dînette, mais qu’y puis-je si mon habitus est trop délicat pour tenir dans une si petite tasse ?
- Spoiler:
Description Psychologique
« Le vol ne peut être une fin en soi, car il devient un sport répréhensible par la loi. Cependant il peut être un moyen qui, habilement usé, devient le passe-droit universel à toute opposition. »
Où avez-vous eu cette enregistrement ? Oui, effectivement, il se pourrait que j’aie prononcé ces mots, mais vous les avez sortis de leur contexte… Comment ça un proverbe ? Quel genre de personne insensée – et avec certainement beaucoup de choses à compenser – pourrait s’exprimer ainsi sans s’expliquer davantage ? Je prépare toujours ce que je m’apprête à dire lorsque ça a de l’importance, toujours. Donc forcément, oui je parle peu, mais je parle bien, moi. Et ça n’a pas l’air d’être le cas de votre source.
Le CP0… Ça explique la citation mais permettez-moi de douter de l’utilité de votre enquête, il y a peu de raisons de me surveiller. Je suis orphelin et ma sœur jumelle est tout ce qu’il y a de plus appréciable au monde, pour peu que l’on ait pas peur de finir le dos en vrac sur un « câlin fraternel » ? Non mais, si je suis orphelin, c’est que je n’ai plus de parents, ils sont morts à cause des vilains révolutionnaires. Vous vous doutez bien qu’avec ça, on ne peut qu’être fidèle envers le Gouvernement Mondial.
Normalement vous avez même accès aux tests psychologiques. Oui c’est bien celui-là, où j’ai exprimé cette fameuse loyauté infaillible et dogmatique envers l’organisation. Pardon ? Un complexe de supériorité vous dites… Permettez-moi de réajuster ce propos en même temps que ma cravate, mais je n’ai plus entendu pareille ignominie depuis la dernière fois qu’un de mes collègues a tenu à m’apprendre ce nœud ; nous étions à Marie-Joie, juste après ma formation à Lone Down, rendez-vous compte de l’insolence ! Mais pour en revenir à votre soi-disant complexe, puisque cela semble tant vous inquiéter : jamais il ne m’est venu à l’esprit de prendre de haut mon entourage, s’il me regarde d’en bas je n’y peux plus grand chose.
Alors oui, soyons honnêtes quelques instants, il est tout à fait possible qu’un certain chantage m’ait fait perdre foi envers une de mes connaissances qui m’était cher – et par extension tous ceux qui pourraient m’approcher par désintérêt –, mais ça ne m’empêche pas de travailler en équipe si besoin est ; particulièrement avec ma sœur puisque malgré les apparences, c’est la seule personne avec qui je peux communiquer naturellement, malgré tous mes filtres qu’elle sait très bien percer à jour. En un sens, je dirais que cet exotisme lui a permis de reconnaître les subtilités de la communication implicite, en plus de son aise auprès de ses camarades de beuverie ; ses assauts répétés, manière à elle de montrer l’importance que j’ai à ses yeux, ont renforcé mon estime de moi-même en plus de ma carrure.
Mais il n’y a pas que ça que notre complicité mutuelle a apporté, car sans elle je ne serais pas l’agent du Cipher Pol qui se trouve devant vous. Voyez-vous, si la perte de mes parents dans cet attentat révolutionnaire a marqué mon esprit, c’est aussi et surtout par cette aptitude du tatillon que je suis ainsi devenu : lorsqu’il faut jouer avec les limites de la légalité, contourner les tabous de la société, je me mets rapidement à étudier toutes les lois qui régissent mon environnement. Imposer ma volonté en suivant les règles du jeu, plutôt qu’en les détruisant comme tous ces esprits limités de révolutionnaires.
Je ne suis donc pas un fervent admirateur de la stratégie qui consiste à foncer dans le tas et prier pour que le macrocosme s’habitue à ma présence, car je préfère créer les besoins auxquels je réponds par la suite ; mes victimes ne meurent jamais, leur existence relève seulement du mythe lorsqu’elles ne deviennent pas la coquille vide de mes sbires ; je n’offre jamais la défaite à mes adversaires, seulement l’opportunité de servir mes plans lorsqu’ils ne tiennent pas à devenir de nouvelles victimes collatérales. Je tue sur ordre, pour ma survie ou celle d’un compère, mais jamais pour rattraper l’erreur ; je donne toutes les raisons du Monde pour que l’on ne m’en donne pas.
Car pour conclure, avant de vous raconter mon parcours… Sacrebleu ! Ils sont déjà partis sans même dire au revoir. Tant pis pour eux, je termine mon monologue ; je vais même rédiger mon histoire dans mon journal, pour la peine.
Pour conclure donc, il y a très peu de choses que j’apprécie en-dehors des cultures locales, de ma sœur, et bien évidemment de m’exprimer en public ; je suis déjà trop occupé pour avoir en plus des à-côté. La science, notamment la chimie, est exactement ce qui me plaît le plus d’étudier lors de mes rares temps libres. Pour moi, la connaissance surpasse toute force physique, c’est pour cela que je me bats essentiellement avec divers gadgets et autres armes de ma conception, en plus du Rokushiki. C’est ça, d’avoir été dans la Brigade Scientifique de la Marine. Rendez-vous dans mon journal pour savoir comment j’y suis arrivé.
Où avez-vous eu cette enregistrement ? Oui, effectivement, il se pourrait que j’aie prononcé ces mots, mais vous les avez sortis de leur contexte… Comment ça un proverbe ? Quel genre de personne insensée – et avec certainement beaucoup de choses à compenser – pourrait s’exprimer ainsi sans s’expliquer davantage ? Je prépare toujours ce que je m’apprête à dire lorsque ça a de l’importance, toujours. Donc forcément, oui je parle peu, mais je parle bien, moi. Et ça n’a pas l’air d’être le cas de votre source.
Le CP0… Ça explique la citation mais permettez-moi de douter de l’utilité de votre enquête, il y a peu de raisons de me surveiller. Je suis orphelin et ma sœur jumelle est tout ce qu’il y a de plus appréciable au monde, pour peu que l’on ait pas peur de finir le dos en vrac sur un « câlin fraternel » ? Non mais, si je suis orphelin, c’est que je n’ai plus de parents, ils sont morts à cause des vilains révolutionnaires. Vous vous doutez bien qu’avec ça, on ne peut qu’être fidèle envers le Gouvernement Mondial.
Normalement vous avez même accès aux tests psychologiques. Oui c’est bien celui-là, où j’ai exprimé cette fameuse loyauté infaillible et dogmatique envers l’organisation. Pardon ? Un complexe de supériorité vous dites… Permettez-moi de réajuster ce propos en même temps que ma cravate, mais je n’ai plus entendu pareille ignominie depuis la dernière fois qu’un de mes collègues a tenu à m’apprendre ce nœud ; nous étions à Marie-Joie, juste après ma formation à Lone Down, rendez-vous compte de l’insolence ! Mais pour en revenir à votre soi-disant complexe, puisque cela semble tant vous inquiéter : jamais il ne m’est venu à l’esprit de prendre de haut mon entourage, s’il me regarde d’en bas je n’y peux plus grand chose.
Alors oui, soyons honnêtes quelques instants, il est tout à fait possible qu’un certain chantage m’ait fait perdre foi envers une de mes connaissances qui m’était cher – et par extension tous ceux qui pourraient m’approcher par désintérêt –, mais ça ne m’empêche pas de travailler en équipe si besoin est ; particulièrement avec ma sœur puisque malgré les apparences, c’est la seule personne avec qui je peux communiquer naturellement, malgré tous mes filtres qu’elle sait très bien percer à jour. En un sens, je dirais que cet exotisme lui a permis de reconnaître les subtilités de la communication implicite, en plus de son aise auprès de ses camarades de beuverie ; ses assauts répétés, manière à elle de montrer l’importance que j’ai à ses yeux, ont renforcé mon estime de moi-même en plus de ma carrure.
Mais il n’y a pas que ça que notre complicité mutuelle a apporté, car sans elle je ne serais pas l’agent du Cipher Pol qui se trouve devant vous. Voyez-vous, si la perte de mes parents dans cet attentat révolutionnaire a marqué mon esprit, c’est aussi et surtout par cette aptitude du tatillon que je suis ainsi devenu : lorsqu’il faut jouer avec les limites de la légalité, contourner les tabous de la société, je me mets rapidement à étudier toutes les lois qui régissent mon environnement. Imposer ma volonté en suivant les règles du jeu, plutôt qu’en les détruisant comme tous ces esprits limités de révolutionnaires.
Je ne suis donc pas un fervent admirateur de la stratégie qui consiste à foncer dans le tas et prier pour que le macrocosme s’habitue à ma présence, car je préfère créer les besoins auxquels je réponds par la suite ; mes victimes ne meurent jamais, leur existence relève seulement du mythe lorsqu’elles ne deviennent pas la coquille vide de mes sbires ; je n’offre jamais la défaite à mes adversaires, seulement l’opportunité de servir mes plans lorsqu’ils ne tiennent pas à devenir de nouvelles victimes collatérales. Je tue sur ordre, pour ma survie ou celle d’un compère, mais jamais pour rattraper l’erreur ; je donne toutes les raisons du Monde pour que l’on ne m’en donne pas.
Car pour conclure, avant de vous raconter mon parcours… Sacrebleu ! Ils sont déjà partis sans même dire au revoir. Tant pis pour eux, je termine mon monologue ; je vais même rédiger mon histoire dans mon journal, pour la peine.
Pour conclure donc, il y a très peu de choses que j’apprécie en-dehors des cultures locales, de ma sœur, et bien évidemment de m’exprimer en public ; je suis déjà trop occupé pour avoir en plus des à-côté. La science, notamment la chimie, est exactement ce qui me plaît le plus d’étudier lors de mes rares temps libres. Pour moi, la connaissance surpasse toute force physique, c’est pour cela que je me bats essentiellement avec divers gadgets et autres armes de ma conception, en plus du Rokushiki. C’est ça, d’avoir été dans la Brigade Scientifique de la Marine. Rendez-vous dans mon journal pour savoir comment j’y suis arrivé.
Autobiographie
« Nous sommes toujours le Héros de quelqu’un d’autre, mais jamais de nous-mêmes. Car nous sommes notre propre Dieu, aucun temple n’arrive à notre cheville, aucune religion ne transcende notre esprit, aucune légende n’exagère notre histoire ; la prétention du contraire n’est que le déni de notre propre existence. »
J’existe depuis mille six-cent six, né dans l’archipel de Sanderr d’un père que je ne connais pas, d’une mère à l’amour douteux, dans une famille puissante qui se gausse de son mouton noir. Mon seul soutien dans tout ça se trouve être ma sœur Sohalia, née en même temps que moi, et qui a toujours comblé mes lacunes au même tître que moi j’ai comblé les siennes ; reste à savoir si cet équilibre restera malgré son enquête de vérité.
Car si mon histoire est loin d’être réjouissante telle que je la présente, sans ma sœur je ne saurais dire à quel point je serais malheureux. Mon objectif n’est pas de vous accabler de mon passé, vous qui lirez ce journal pour connaître mon parcours, mais soyez prévenus que ce sera peut être le seul héritage honnête que je puisse laisser. Des passages seront codés puis rédigés en langues anciennes, afin d’être décryptés lorsque les conditions seront remplies ; à vous de voir s’ils vous intéressent suffisamment pour vous donner cette peine.
Pour un enfant jumeau de famille bourgeoise, avec une mère attentionnée, une tante aimante et un grand-père – en fin de carrière – qui veille au grain, ma vie est plutôt tranquille jusqu’à mes sept ans. C’est à partir de cette période que ma sœur et moi sommes forcés de suivre des cours particuliers extra-scolaires, tels que la bienséance et autres activités traditionnelles à la famille, ainsi que l’art du combat qui y est pourtant proscrit. En effet, à cette époque le grand-père et la mère tiennent à ce que la violence ne soit qu’un dernier recours, voire un tabou, mais après que la tante ait insisté pour que cela fasse partie de notre éducation – ne serait-ce pour l’auto-défense –, me voici donc régulièrement dehors à suer et souffrir dans le froid implacable de l’île – et l’indifférence des adultes –.
« Vous me trouvez charmant ? Mais… vous ne m’avez jamais vu en robe. »
Il faut attendre l’année d’après pour que cette situation, intenable de mon côté, change enfin en mieux ; tout s’est décidé sous un château d’oreillers, notre havre de paix habituel dans les moments difficiles. Selon ses dires, ma sœur ne pouvait plus supporter de s’habiller en robe serrée pour suivre des cours qui manquent cruellement d’action ; selon les miens, je ne pouvais plus supporter ce supplice physique bien trop herculéen pour mon corps fragile d’enfant ; notre plan d’échange a donc commencé ce jour-là, grâce au désespoir de l’un et l’initiative de l’autre. S’ensuit alors un jeu d’enquête et de dissimulation entre la famille et nous, ses deux enfants, qui mettons tout en œuvre pour ne pas décrocher.
Ma mère est une des premières personnes à se poser des questions, puisque son père est occupé à gérer majoritairement l’entreprise familiale et que sa sœur se moque éperdument de qui suit quel cours ; malgré la confiance presque aveugle que je lui tiens, je cherche autant son attention que je la surveille, afin de m’assurer que les échanges réguliers d’identités entre ma sœur et moi restent discrets. Et c’est avec cette proximité qu’est venue cette fameuse phrase, qu’elle me dit un jour par escargophone ; la dernière phrase que j’entendrai de ses lèvres avant de la perdre pour de bon :
« Je suis si heureuse de t’avoir eue comme enfant, que je regrette presque de t’avoir vu grandir. »
Car si cet attentat révolutionnaire aura été douloureux, avec les morts auxquelles je ne suis pas étranger, c’est la perte de ma mère qui le sera d’autant plus, qui me poussera à devenir ce que je suis aujourd’hui avec le soutien de Sohalia, même si elle n’aura jamais su à quel point j’étais impliqué dans cette histoire malgré moi.
Vous souvenez-vous de la connaissance que j’ai mentionnée au début de mon histoire, celle envers qui j’ai perdu foi à cause de son chantage ? C’est justement parce qu’elle était au courant de ma culpabilité vis-à-vis de cet évènement ; je me remets à peine, cachant à ma sœur ma déprime menaçant mes résultats aux études – qui sont bien évidemment proches de la perfection –, quand l’année mille six-cent vingt-et-un vient toquer à notre porte en même temps que l’adolescence avancée et sa poussée de croissance. La famille comprend alors la supercherie et décide de nous envoyer à Log Town pour y subir une formation militaire ; comme quoi, je n’avais pas assez souffert des entraînements physiques de monsieur Sebar, notre impitoyable professeur d’arts martiaux – je n’ai d’ailleurs jamais compris comment Sohalia a pu y voir un modèle de sagesse, tyrannique comme il était –.
Marine… s’il y avait bien un rôle dans lequel je me voyais le moins avant l’attentat, c’était bien celui-ci ; devenir la chair à canon du Gouvernement Mondial, très peu pour moi ; une spécialisation se propose à moi au vu de mes résultats, celle du brigadier scientifique, bien moins physique mais utilisant la science pour se battre ; un rêve se concrétise. Merci sœurette pour m’avoir montré que l’alcool, ça peut mettre au tapis n’importe quel taureau qui a pris la choppe pour une muleta, pour peu que le coude serve de toréador. C’est donc une fois à Koneashima, après m’être séparé de ma sœur dans un environnement qui me sied bien plus qu’à Sanderr, que cette fameuse connaissance entre en jeu. Ayant pris peur que notre formation de soldats ne se porte que trop bien contre ses propres intérêts, elle prend contact avec moi par escargophone et s’ensuivent de terribles négociations entre elle et moi ; ma sœur et moi devons rester séparés, mais puisque je jure de garder cet échange secret, nous gardons le droit à l’escargophone pour garder contact ma sœur et moi.
« La technologie est inutile sans un minimum de pratique, surtout pour l'armement. »
C’est ainsi que nous nous retrouvons davantage éloignés, puisque d’un possible retour à la normale après notre spécialisation respective, un poste à Saint-Uréa « s’offre » à moi à partir de mes excellents résultats – parce qu’il paraît qu’on ne peut pas être parfait lorsqu’on se contente des résultats minimums aux tests physiques, d’après ces élitistes d’instructeurs –. Sohalia restant à Log Town de son côté pour grimper les échelons de la Marine d’élite, je me fais mes armes de géopoliticien en herbe auprès de la population locale qui cache bien mieux son jeu que je ne puis dénicher ses secrets ; un nouveau défi m’ouvre ses portes. Dans ce milieu où le langage implicite est employé à son paroxysme, entre les interactions avec les strates supérieures du Gouvernement Mondial et les retournements de situations politiques réguliers avec les locaux – le tout assaisonné d’une tentative d’assassinat de la Dame de Fer, dirigeante absolue de l’époque, alors que j’arrive tout juste au grade de Chimiste Principal –, je n’ai pu qu’apprécier mon séjour là-bas.
Sans parler de cette fameuse Guerre des Murailles en mille six-cent vingt-deux, crise d’une effroyable violence envers les pauvres habitants de la ville basse, dont ma participation remarquée a grandement permis ma promotion l’année d’après, juste avant la tentative ratée d’assassinat de la Dame de Fer. Et chose amusante, j’ai été promu Chimiste en Chef quelques mois avant une nouvelle tentative d’assassinat – ratée encore, décidément – de la Dame de Fer, en mille six-cent vingt-cinq ; j’ai cru à un signe à force. Mais un nouvel évènement – deux ans plus tard, cette fois en-dehors de Saint-Uréa, merci l’escargophone qu’a pris soin de garder ma connaissance adorée – vient bouleverser ce quotidien empli de responsabilités : le mouton noir a disparu, venant ajouter une nouvelle saison à la télénovela familiale qui ne semble pas avoir de fin. Ma sœur informée tout de suite après, il n’y a au final pas eu besoin de développer davantage pour tomber d’accord sur une recherche en tandem.
M’étant fait des amis hauts placés au sein du Gouvernement Mondial, je pouvais profiter d’un large réseau et apercevoir les coulisses de sa légendaire organisation secrète : le Cipher Pol. Proposant des postes importants et une mobilité bien plus intéressante que les affectations habituelles des unités de la Marine, rejoindre cette élite devient un choix plus qu’évident et rassurant pour Sohalia lorsque je lui en fais la remarque ; la pauvre marine d’élite, tueuse de pirates et de révolutionnaires sans merci, qui perd son enthousiasme lorsque ça devient personnel, il faut bien quelqu’un pour lui rappeler que rien n’est perdu d’avance. Prétextant de terribles problèmes personnels à régler, nous laissons notre place durement gagnée à la Marine pour suivre ce fameux processus de « lavage de cerveau », qui initie toute formation de CP, chacun de notre côté bien évidemment.
Ça ne s’avère pas être tant un problème que ça à vrai dire, car même si nous nous voyions une à deux fois par an durant notre courte carrière de soldat – débouchant systématiquement sur un petit séjour à l’hôpital de mon côté –, force est de constater que notre approche du métier s’avère totalement différente depuis ; elle y voit un moyen de se rendre utile de la manière qu’elle souhaite, moi un moyen de mettre à l’épreuve ce fameux modèle de société qui semble vouloir s’imposer à tous. Cependant, en tant qu’élite de l’élite, les choses ont beaucoup changé et le vieux Brandon Braham de Lone Down ne s’est absolument pas retenu de m’en faire part.
« Tu croyais que tes conneries allaient marcher avec moi gamin ? On reprend le combat ! Sans tes produits de merde et les yeux bandés cette fois ! »
Cette période aura été la plus dure de ma vie, au moment où je vous écris ceci ; une purge aux côtés d’être qui me dépassent de loin, qui ont chacun leurs raisons de m’aider ; une purge dans un environnement atypique où tout est à l’envers à part l’esprit droit de ses locaux ; une purge qui aura pourtant été la période la plus heureuse de ma vie, car je ne regrette pas une seule rencontre que j’y ai faite. Et de l’agent en formation, à force de mes durs efforts pour transformer mes faiblesses en forces – et ainsi dépendre nettement moins de la science –, on m’appelle enfin à Marie-Joie sans m’en dire davantage ; c’est en guise de cadeau de départ que l’on m’offre ce fameux costume qui m’habille fièrement chaque jour.
J’existe depuis mille six-cent six, né dans l’archipel de Sanderr d’un père que je ne connais pas, d’une mère à l’amour douteux, dans une famille puissante qui se gausse de son mouton noir. Mon seul soutien dans tout ça se trouve être ma sœur Sohalia, née en même temps que moi, et qui a toujours comblé mes lacunes au même tître que moi j’ai comblé les siennes ; reste à savoir si cet équilibre restera malgré son enquête de vérité.
Car si mon histoire est loin d’être réjouissante telle que je la présente, sans ma sœur je ne saurais dire à quel point je serais malheureux. Mon objectif n’est pas de vous accabler de mon passé, vous qui lirez ce journal pour connaître mon parcours, mais soyez prévenus que ce sera peut être le seul héritage honnête que je puisse laisser. Des passages seront codés puis rédigés en langues anciennes, afin d’être décryptés lorsque les conditions seront remplies ; à vous de voir s’ils vous intéressent suffisamment pour vous donner cette peine.
- Spoiler:
- Mes parents ne sont pas morts dans un attentat révolutionnaire, du moins c’est sûr et certain pour ma mère, nommée Lyanna Martico ou La Blanche Chouette ; c’est un mensonge qui est à l’origine de mon identité officielle depuis mon service militaire à Log Town, puisque mon vrai prénom est Elio et que je possédais son nom de famille avec ma sœur jumelle. Lyanna est d’ailleurs cette fameuse proche connaissance que je mentionnerai plusieurs fois plus tard, et sa sœur jumelle le mouton noir. Commençons d’abord par mon enfance.
Pour un enfant jumeau de famille bourgeoise, avec une mère attentionnée, une tante aimante et un grand-père – en fin de carrière – qui veille au grain, ma vie est plutôt tranquille jusqu’à mes sept ans. C’est à partir de cette période que ma sœur et moi sommes forcés de suivre des cours particuliers extra-scolaires, tels que la bienséance et autres activités traditionnelles à la famille, ainsi que l’art du combat qui y est pourtant proscrit. En effet, à cette époque le grand-père et la mère tiennent à ce que la violence ne soit qu’un dernier recours, voire un tabou, mais après que la tante ait insisté pour que cela fasse partie de notre éducation – ne serait-ce pour l’auto-défense –, me voici donc régulièrement dehors à suer et souffrir dans le froid implacable de l’île – et l’indifférence des adultes –.
« Vous me trouvez charmant ? Mais… vous ne m’avez jamais vu en robe. »
Il faut attendre l’année d’après pour que cette situation, intenable de mon côté, change enfin en mieux ; tout s’est décidé sous un château d’oreillers, notre havre de paix habituel dans les moments difficiles. Selon ses dires, ma sœur ne pouvait plus supporter de s’habiller en robe serrée pour suivre des cours qui manquent cruellement d’action ; selon les miens, je ne pouvais plus supporter ce supplice physique bien trop herculéen pour mon corps fragile d’enfant ; notre plan d’échange a donc commencé ce jour-là, grâce au désespoir de l’un et l’initiative de l’autre. S’ensuit alors un jeu d’enquête et de dissimulation entre la famille et nous, ses deux enfants, qui mettons tout en œuvre pour ne pas décrocher.
- Spoiler:
- Une chance que Lyanna ait ses responsabilités grandissantes de Blanche Chouette d’ailleurs, puisque cela nous l’a éloignée de nos manigances malgré elle ; nous étions si jeunes qu’elle aurait probablement tout compris en même pas quelques mois. C’est à ce même moment que je plonge définitivement dans la lecture intensive de tout ce qui me passe sous la main, que ce soit dans les livres de la bibliothèque du manoir ou encore les registres que ma mère daigne enfin m’expliquer, afin de me familiariser au milieu dans lequel je tremperai plus tard – même si je dois m’appeler Luna à cette époque, qui est au passage le vrai prénom de ma sœur –. Les notes secrètes de mon grand-père sur la lecture des ponéglyphes en fait aussi partie, même si ce ne sont – et resteront – que des ébauches d’informations qui, à force de recherche, me permettront certainement d’apprendre à lire et écrire ce langage. Je n’aurai cependant pas plus insisté jusqu’à aujourd’hui, puisque j’apprendrai quelques années après que cette langue est interdite, mais sait-on jamais.
Ma mère est une des premières personnes à se poser des questions, puisque son père est occupé à gérer majoritairement l’entreprise familiale et que sa sœur se moque éperdument de qui suit quel cours ; malgré la confiance presque aveugle que je lui tiens, je cherche autant son attention que je la surveille, afin de m’assurer que les échanges réguliers d’identités entre ma sœur et moi restent discrets. Et c’est avec cette proximité qu’est venue cette fameuse phrase, qu’elle me dit un jour par escargophone ; la dernière phrase que j’entendrai de ses lèvres avant de la perdre pour de bon :
« Je suis si heureuse de t’avoir eue comme enfant, que je regrette presque de t’avoir vu grandir. »
Car si cet attentat révolutionnaire aura été douloureux, avec les morts auxquelles je ne suis pas étranger, c’est la perte de ma mère qui le sera d’autant plus, qui me poussera à devenir ce que je suis aujourd’hui avec le soutien de Sohalia, même si elle n’aura jamais su à quel point j’étais impliqué dans cette histoire malgré moi.
- Spoiler:
- En effet, voulant m’intégrer parmi les rares enfants qui apprécient ma compagnie malgré mes sautes d’humeur – comme tout bon asocial que j’étais à l’époque –, j’ai bravé la loi en taguant les murs de propos que je ne comprendrai qu’après ce terrible évènement qui s’ensuit ; des adultes lisant les messages ainsi exposés, certains ont alors rejoint les révolutionnaires qui ont profité de la mauvaise influence du lieutenant local de la Marine, provoquant de nombreuses morts dans le conflit. Depuis, même si je dois me faire des ennemis, je respecte scrupuleusement chaque règle que le contrat social m’impose, où que j’aille ; même si ma mère ne meurt pas durant cet épisode de ma vie, la dernière règle qu’elle m’imposera plus tard me donnera cette impression.
Vous souvenez-vous de la connaissance que j’ai mentionnée au début de mon histoire, celle envers qui j’ai perdu foi à cause de son chantage ? C’est justement parce qu’elle était au courant de ma culpabilité vis-à-vis de cet évènement ; je me remets à peine, cachant à ma sœur ma déprime menaçant mes résultats aux études – qui sont bien évidemment proches de la perfection –, quand l’année mille six-cent vingt-et-un vient toquer à notre porte en même temps que l’adolescence avancée et sa poussée de croissance. La famille comprend alors la supercherie et décide de nous envoyer à Log Town pour y subir une formation militaire ; comme quoi, je n’avais pas assez souffert des entraînements physiques de monsieur Sebar, notre impitoyable professeur d’arts martiaux – je n’ai d’ailleurs jamais compris comment Sohalia a pu y voir un modèle de sagesse, tyrannique comme il était –.
Marine… s’il y avait bien un rôle dans lequel je me voyais le moins avant l’attentat, c’était bien celui-ci ; devenir la chair à canon du Gouvernement Mondial, très peu pour moi ; une spécialisation se propose à moi au vu de mes résultats, celle du brigadier scientifique, bien moins physique mais utilisant la science pour se battre ; un rêve se concrétise. Merci sœurette pour m’avoir montré que l’alcool, ça peut mettre au tapis n’importe quel taureau qui a pris la choppe pour une muleta, pour peu que le coude serve de toréador. C’est donc une fois à Koneashima, après m’être séparé de ma sœur dans un environnement qui me sied bien plus qu’à Sanderr, que cette fameuse connaissance entre en jeu. Ayant pris peur que notre formation de soldats ne se porte que trop bien contre ses propres intérêts, elle prend contact avec moi par escargophone et s’ensuivent de terribles négociations entre elle et moi ; ma sœur et moi devons rester séparés, mais puisque je jure de garder cet échange secret, nous gardons le droit à l’escargophone pour garder contact ma sœur et moi.
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- Depuis cet évènement, ma mère a donc cessé d’exister dans mon esprit comme une figure maternelle, protectrice, malgré quelques zones sombres qui me hantent. Pourquoi en comprenant notre aise à la Marine, signe que sa punition n’a pas marché, nous a-t-elle épargnés en n’envoyant aucun assassin à nos trousses ? Après tout, je sais beaucoup de choses grâce à ma proximité avec Lyanna et la possibilité que je raconte tout au Gouvernement Mondial ou à des familles concurrentes reste une option, notamment l’alliance entre les Martico et les Venici que les Tempiesta aurait beaucoup apprécié savoir. Même Luna pouvait représenter une gêne pour la famille en se retournant contre elle, expliqué par ce conflit constant avec notre mère à tous les deux – conflit que la tante ne semblait pas spécialement déprécier, mouton noir qu’elle a et aura toujours été au sein de la famille –. J’aurai eu beau me poser la question, le mystère demeure encore entier aujourd’hui.
« La technologie est inutile sans un minimum de pratique, surtout pour l'armement. »
C’est ainsi que nous nous retrouvons davantage éloignés, puisque d’un possible retour à la normale après notre spécialisation respective, un poste à Saint-Uréa « s’offre » à moi à partir de mes excellents résultats – parce qu’il paraît qu’on ne peut pas être parfait lorsqu’on se contente des résultats minimums aux tests physiques, d’après ces élitistes d’instructeurs –. Sohalia restant à Log Town de son côté pour grimper les échelons de la Marine d’élite, je me fais mes armes de géopoliticien en herbe auprès de la population locale qui cache bien mieux son jeu que je ne puis dénicher ses secrets ; un nouveau défi m’ouvre ses portes. Dans ce milieu où le langage implicite est employé à son paroxysme, entre les interactions avec les strates supérieures du Gouvernement Mondial et les retournements de situations politiques réguliers avec les locaux – le tout assaisonné d’une tentative d’assassinat de la Dame de Fer, dirigeante absolue de l’époque, alors que j’arrive tout juste au grade de Chimiste Principal –, je n’ai pu qu’apprécier mon séjour là-bas.
Sans parler de cette fameuse Guerre des Murailles en mille six-cent vingt-deux, crise d’une effroyable violence envers les pauvres habitants de la ville basse, dont ma participation remarquée a grandement permis ma promotion l’année d’après, juste avant la tentative ratée d’assassinat de la Dame de Fer. Et chose amusante, j’ai été promu Chimiste en Chef quelques mois avant une nouvelle tentative d’assassinat – ratée encore, décidément – de la Dame de Fer, en mille six-cent vingt-cinq ; j’ai cru à un signe à force. Mais un nouvel évènement – deux ans plus tard, cette fois en-dehors de Saint-Uréa, merci l’escargophone qu’a pris soin de garder ma connaissance adorée – vient bouleverser ce quotidien empli de responsabilités : le mouton noir a disparu, venant ajouter une nouvelle saison à la télénovela familiale qui ne semble pas avoir de fin. Ma sœur informée tout de suite après, il n’y a au final pas eu besoin de développer davantage pour tomber d’accord sur une recherche en tandem.
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- Comme quoi, même si ma mère nous avait poignardés dans le dos, je n’ai pas pu m’empêcher de la remercier lorsqu’elle m’a mis au courant. Après tout, Luna tient beaucoup à notre tante, et c’est une preuve qu’elle reste importante au sein de la famille, malgré l’ostracisme qu’elle avait subi au quotidien avant cette disparition ; la Noire Chouette restait notre Noire Chouette à nous et la mère de substitution de sa nièce.
M’étant fait des amis hauts placés au sein du Gouvernement Mondial, je pouvais profiter d’un large réseau et apercevoir les coulisses de sa légendaire organisation secrète : le Cipher Pol. Proposant des postes importants et une mobilité bien plus intéressante que les affectations habituelles des unités de la Marine, rejoindre cette élite devient un choix plus qu’évident et rassurant pour Sohalia lorsque je lui en fais la remarque ; la pauvre marine d’élite, tueuse de pirates et de révolutionnaires sans merci, qui perd son enthousiasme lorsque ça devient personnel, il faut bien quelqu’un pour lui rappeler que rien n’est perdu d’avance. Prétextant de terribles problèmes personnels à régler, nous laissons notre place durement gagnée à la Marine pour suivre ce fameux processus de « lavage de cerveau », qui initie toute formation de CP, chacun de notre côté bien évidemment.
Ça ne s’avère pas être tant un problème que ça à vrai dire, car même si nous nous voyions une à deux fois par an durant notre courte carrière de soldat – débouchant systématiquement sur un petit séjour à l’hôpital de mon côté –, force est de constater que notre approche du métier s’avère totalement différente depuis ; elle y voit un moyen de se rendre utile de la manière qu’elle souhaite, moi un moyen de mettre à l’épreuve ce fameux modèle de société qui semble vouloir s’imposer à tous. Cependant, en tant qu’élite de l’élite, les choses ont beaucoup changé et le vieux Brandon Braham de Lone Down ne s’est absolument pas retenu de m’en faire part.
« Tu croyais que tes conneries allaient marcher avec moi gamin ? On reprend le combat ! Sans tes produits de merde et les yeux bandés cette fois ! »
Cette période aura été la plus dure de ma vie, au moment où je vous écris ceci ; une purge aux côtés d’être qui me dépassent de loin, qui ont chacun leurs raisons de m’aider ; une purge dans un environnement atypique où tout est à l’envers à part l’esprit droit de ses locaux ; une purge qui aura pourtant été la période la plus heureuse de ma vie, car je ne regrette pas une seule rencontre que j’y ai faite. Et de l’agent en formation, à force de mes durs efforts pour transformer mes faiblesses en forces – et ainsi dépendre nettement moins de la science –, on m’appelle enfin à Marie-Joie sans m’en dire davantage ; c’est en guise de cadeau de départ que l’on m’offre ce fameux costume qui m’habille fièrement chaque jour.
Informations IRL
• Pseudonyme : YoloNightcall.
• Age : 22ans et demi.
• Aime : Les jeux vidéos, l’analyse systémique, les histoires aux multiples degrés de lecture.
• N'aime pas : Les endives, ne pas profiter de l’instant présent, les formes vides de fond.
• Personnage préféré de One Piece : Edward Newgate alias Barbe Blanche.
• Caractère : Calme et peu loquace au premier abord, je ne refuse cependant jamais la recherche de compromis lorsque le meilleur des deux mondes semble inaccessible.
• Fait du RP depuis : 2016
• Disponibilité approximative : Variable en fonction de la quantité de travail nécessaire par post, mais rarement plus d’1post RP par semaine en moyenne.
• Comment avez-vous connu le forum ? Sohalia me l’a présenté puisque le forum remplit nombre de mes critères de choix (lore fourni, système de jeu libertaire mais complet, interaction constante entre les projets du staff et les RP’s des membres…), et mon arrivée a servi en partie de prétexte pour son retour.
ONE PIECE REQUIEM