Concours de création PNJ, Quel officier dirigera le CP9 ?!

Dossier :

Décorations militaires :

Elizabeth est une femme polie, à la voix cordiale et posée. Elle est dotée d’un sens de la déduction et de l’analyse hors du commun. Entre autre, n'espérez pas pouvoir discuter avec elle, car ce que vous vous apprêtez à dire, elle le saura déjà, l'anticipera, le subodorera. Capable de discerner et détecter les micros-expressions d’un individu, de deviner ses intentions et actions passées d’un simple coup d’œil. Ses capacités ont le don de mettre mal à l’aise n’importe qui et il est relativement impossible de retourner la situation tant elle reste maîtresse de ses émotions. Rares sont les individus souhaitant entamer la conversation avec une femme capable de vous manipuler. Véritable atout pour l’organisation, cette femme de pouvoir n'est clairement pas à sous-estimer. En effet, elle ne se distinguera pas comme un monstre de puissance, loin de là, cependant sa haute maîtrise du haki de l'observation lui a valu la réputation de Reine Intouchable.

Cela étant dit, la personnalité de Miss Kinn reste complexe, toujours consciente de ses forces et de ses faiblesses. Elle cultive les bonnes manières, l’ordre et la discipline. Elle aime les plaisirs de la vie, épicurienne, mais peut se révéler soudainement impitoyable. Son sens moral relève d'une complexité extrême, ce qui en fait un personnage charismatique, imprévisible depuis son plus jeune âge. À l’issue de sa formation militaire qu’elle suivait en parallèle de son éducation, Elizabeth se baladera parmi les différentes pôles constituant le Gouvernement Mondial et la Marine, passant entre autre par le tribunal mondial et la brigade scientifique. Par la suite, elle intègrera la direction du renseignement militaire, où ses talents seront fortement appréciés. Aujourd’hui, la belle femme endosse le rôle de porte-parole multipliant les allers et venues aux quatre coins du globes. Autant dire que son réseaux s’étend autant que possible.

Il semblerait qu’elle soit dans les petits papiers de Vladimir Tesla, ce dernier l’utilisant comme intermédiaire avec le monde extérieur. D’ailleurs, les prisonniers qui disparaissent mystérieusement ont, pour certains, eu une entrevue avec la belle femme avant leur transfert vers la brigade scientifique.

Les dernières rumeurs concernant la porte-parole de la Marine seraient liées au poste de directrice du Cipher Pol 9 où son nom revient avec insistance. Les services secrets gouvernementaux constituent l’un des derniers pôles où le QG ne l'a pas affecté.  

Meister, de son vrais nom "Jean claude" s'est renommé ainsi en entrant au service de la marine mondiale. Pratique que de pouvoir donner un pseudo, parce que Jean Claude, ça fait moins clinquant que "Herr Meister". Son père était un faussaire très reconnu dans le milieu de la piraterie, et un contrebandier qui emmenait son fils un peu de partout. Quand à ses quinze ans, son père se fit emmener direction Impel Down et qu'on lui laissa le choix entre le suivre, ou bien s'intégrer à la marine, il présenta les faux papiers qu'il s'était fait lui même dans sa cabine en cas de pépin.

Meister est quelqu'un de méticuleux, froid et très expéditif. Il est également très prévoyant, à tel point que cela en devient surnaturel. Sa nature de criminel, il a apprit à la dompter afin de servir au mieux ses nouveaux maîtres, et survivre dans ce monde difficile qu'est le nôtre. Mais chassez le naturel, il revient au galop, et il a donc été pressentis pour intégrer le plus violent corps de l'armée mondiale, la garnison d'élite. Passage au ban remarquable, on avait jamais vu recrue autant en forme, autant physiquement que mentalement, c'est surtout son implication dans la chasse au révolutionnaire qui en fit une des coqueluche de l'amirauté ... Et pour cause, il doit avoir arrêté, tué, ou bien estropié une bonne centaine de révolutionnaire au court de sa carrière.

Ses méthodes sont discutables, ses résultats, eux sont par contre bien réel. Son équipage est composé d'ancien flibustier, parias ou bien même de recrues mal considérés, qu'il a formé lui même à ses méthodes "explosives". Il laisse derrière lui des navires et des membres calcinés, toujours dans cette optique de Justice Expéditive qu'on lui connait bien.

Annabella Sweetsong ou bien Eleanor Bonny, il s'en fiche. Il a toujours dit qu'il fallait se méfier de cette engeance du Cipher Pol et son intuition était la bonne. A présent, on l'écoute un peu plus au sein de l'Etat Major, et sa parole de poids, il compte s'en servir pour accéder au poste de Directeur du CP9.

Le maintien de l'ordre mondial ne repose pas uniquement sur les épaules des héros flamboyants. Ils portent l'espoir, mais le poids de la Justice incombe aux ombres du GM. Desmond est de cette espèce. Après ses classes dans la marine, il a patiemment monté les échelons en s'appuyant sur une méticuleuse froideur. Colonel à la Citadelle sous le joug du Tyran, puis aux premiers pas de l'Archityran, son sérieux et son efficacité à percer les poches de résistance le distinguèrent. Lorsque qu'après une vie de loyaux services le temps de la promotion arriva, il déclina le grade de Contre-Amiral pour un transfert dans la Brigade Pénitentiaire. Le carriériste perçut cette manœuvre comme l'opportunité d'un raccourci.

Une fois dans les bas fonds d'Impel Down, son virtuose s'exprima librement. Petits brigands ou terreurs oubliées, tous chantèrent d'un seul chœur entre ses doigts. Au lieu de taper fort, il écornait patiemment les fragilités. Écoutant les non-dits. Observant les non-gestes. Parlant plus souvent à lui-même qu'aux interrogés. Il se contentait de gratter les carapaces en un seul point, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle craque. Un couteau serpette comme seul instrument, rares lui résistèrent. Son surnom de "Beau Regard" vint de son habitude à garder dans l'ombre d'un chapeau ses yeux perçants. Ne les révélant qu'une fois ses ouailles rendues incapables de lui résister. Ce n'est que lorsque le démon redevient un homme que les éprouvés sont prêts à se confier.

Avec le chaos d'Impel Down, des têtes tombèrent et des places se libérèrent. Ses aptitudes à sonder ses paires et débusquer les faiblesses le propulsèrent au poste de coordinateur de l'Administration Pénitentiaire. Véritable point de jonction entre le Conseil des Directeurs de prisons, le Tribunal Mondial et le Conseil des Cinq Étoiles. Mais dans les faits, sa tâche consistait principalement à redistribuer les prisonniers fraichement jugés. Puis juste après, à recevoir les jérémiades des Directeurs bataillant pour acquérir les plus beaux spécimens de supernovas. Noyé sous les rapports de fonds à allouer, le boulot de gratte papier l’ensevelit. Il présidait également une inspection de son invention, l'amenant chaque année à faire le tour des prisons pour former les gardiens et sortir de son bureau. La nostalgie du terrain le gagnant, il remplit un dossier pour briguer un poste au CP0. Avec le projet non dissimulé de monter dans des sphères toujours plus hautes et de faire sien les secrets les plus juteux. Le savoir est pouvoir. Aucunes réponses à ce jour.

Desmond est un homme marié. Une relation complexe, distante, mais qui perdure années après années sans qu'aucunes des deux moitiés ne puissent l'expliquer. Seule trace d'humanité dans une vie de servilité.

Rares sont les individus pouvant se vanter de n’avoir commis aucune erreur dans leur vie. Eight n’en fera jamais partie car il ne se pardonnera pas la seule qu’il ai faite : ne pas avoir suivi les règles. Enfant alors qu’il s’aventura hors de la Forêt des toiles pour apercevoir la mer, son calvaire commencera après une douloureuse rencontre avec des pirates, avec l’être humain. Capturé puis vendu, esclavage puis torture, expériences illicites, tout prédisposait ce natif de Myriapolis à une vie tragique, à une brève existence. Pourtant   l’arachnéen est aujourd’hui le chef des soldats de la Brigade Scientifique et cela il le doit à son inébranlable rancoeur mais surtout à sa rencontre avec Mallory Gentry, son bienfaiteur. Ce dernier, durant ses années de services, délivrera Eight des mains d’une organisation criminelle et le confiera à la brigade scientifique de la Marine, où médecins comme ingénieurs le sauveront des abominations qui le rongent. Il passera le reste de son existence affilié à la branche scientifique où ses loyaux services le hisseront au poste de chef.

Eight est un être animé par la haine ne laissant rien paraître car rien ne permet de déceler ce sentiment violent. Il s’agirait plutôt d’une aversion profonde et calme que ce soldat garde au plus profond de lui. C’est un individu assez taciturne qui ne parle que quand la situation l’exige. Il est calme, réfléchi, observateur et paraît apathique vis-à-vis du regard des autres par rapport à sa condition d’hybride arachnéen et cyborg. Il ne ressent aucune émotion, ou tout du moins ne les ressent qu’à faible fréquence. Il lui arrive très rarement de changer d’expression faciale lorsqu’il est confronté à de la bonté, généralement de la part du Commandeur Suprême des Armées. Il tient cela de son douloureux passé où il n’était qu’un cobaye, qu’un objet, privé de toutes sensations. Pour lui, les notions telles que la confiance et la compassion ne sont que futilités, car lui même ne sait pas ce que c’est, ne connaissant que les pires atrocités dont l’humain est capable. C’est pour cela que les actions d’Eight ne sont motivées que par la rancœur. Pour ne pas répéter son erreur passée, il se montrera intransigeant au niveau des règles et se fera une obligation de toujours respecter la loi. L’incarnation du parfait soldat.

Au sein des légions de bureaucrates fourmillant parmis le CP-0, il n'y a qu'un seul homme qui se détâche drastiquement de la masse de gratte-papiers. Car oui, le mec baraqué borgne de quatre mètres qui fait les cents pas dans les bureaux n'est pas un agent qui se serait perdu ou quoi il travaille bien dans le milieu, non seulement il y travaille, il est un de leurs meilleurs éléments, surnommés "Cauchemard Administratif" puisque l'orthographe de son nom et prénom a fait dérailler des départements entiers de fonctionnaires.

Il est capacle de remplir près de 200 copies à la minutes, de lire et trier des boîtes entières de documents en un temps record et de les remettre en place dans les archives avec un squat parfais. Il a même gérer pratiquement tout seul la folie furieuse bureaucratique qu'était la trahison d'Annabella et le traitement de tous les dossiers des agents du CP-9 (car ses lâches n'ont pas d'équipes de bureaucrates)La bureaucratie ce n'est pas reconnue pour forger des corps de rêves, il faut croire que C.A. est l'exeption qui confirme la règle. Oui remplir des feuilles et des feuilles ça ne devient qu'un exercice à un rythme éffreinée que C.A. a dépasser depuis belle lurette.

Certe, il a l'allure d'un agent charismatique, les cache-oeils, les cicatrices, mucles saillants et cheveaux longs c'est classe! Mais dans le cas de C.A. c'est du chiqué jusqu'à la moelle. Son oeil il l'a perdu en jouant avec son chat Moustache, ses cicatrices c'est des fois où il c'est couper avec ses feuilles en allant un peu trop vite et ses cheveux c'est lié au surmenage et à un manque d'hygiène flagrant.

C.A. est un chic type, il est adroit, connait les règlementset les procédures sur le bout de ses doigts et suit aveuglément les ordres à rallonge du gouvernement mondial, mais qu'est-ce qu'il est barbant! Il ne parle qu'administration, même lors de ses vannes il fait références obscures à son travail que ses collègues ne pige qu'une fois sur dix. Du coup comme il est chiant comme la pluit, exception faite des crises de colères quotidiennes car qulqu'un a oser mettre un rapport dans une chemise jaune alors que dans ce cas précis la rose était ÉVIDEMMENT de mise, il n'est pas très très apprécié de ses confrères et consoeurs qui préfère l'éviter comme la peste.

Malgré sa performance surnaturelle et que son absence doublerait facilement la charge de travail des autres fonctionnaires, les autres bureaucrates ont gentiment déposer sa canditature pour président du CP-9 en chantant ses louanges afin de cultiver l'espoir de s'en débarasser.

Ayant été nommé parmi les ingénieurs généraux des armées il y a maintenant cinq ans, Harry Stanford a toujours du se battre pour obtenir ce qu'il souhaite. Issu d'un milieu populaire, il n'a pas connu sa mère décédée en lui donnant naissance, et son père lui en a longtemps tenu rigueur. Passionné de sciences humaines et des arts de la guerre, il a eu une jeunesse d'érudit et n'est entré dans la marine qu'à l'âge de vingt-sept ans. D’abord dans la marine régulière ou il a fait ses classes sous les ordres d'un commandant tire-au-flanc, ce qui l'a rapidement conduit à se tourner vers son ambition première, à savoir la Brigade Scientifique.

Au terme d'un début de carrière mitigé, ou il officia principalement en tant qu'instructeur, il s’avéra que Stanford n'avait rien à faire sur le terrain mais ses compétences dans de nombreux autres domaines tel que le comportementalisme finirent par lui permettre d'accéder à un poste d'ingénieur. Sa mission première concerna les tactiques militaires et il fut très vite remarqué pour ses stratégie souvent décisives lors d'interventions de la marine régulière. Gravissant peu à peu les échelons il réussit à entrer dans le cercle prestigieux des Ingénieurs Généraux des Armées. Dès lors, en plus de son travail de tacticien, lui furent confiées des missions sensibles, concernant notamment la recherche sur le comportementalisme des agents de terrain et leur manières de faire face à l'imprévu. On lui demanda récrément de se pencher sur les dossiers de certains agents du Cipher Pol déserteurs ou en disgrâce, afin d'étudier les éventuels facteurs prédominant à ce type de comportement. Mission qu'il accepta avec le plus grand plaisir, car encore une fois, le comportementalisme est l'une de ses spécialités. De plus remettre de l’ordre au sein des services secrets grâce à une vision nouvelle étant un challenge a sa hauteur, il déposa sa candidature au poste de responsable du CP9.

Physiquement, il s'agit d'un homme tout ce qu'il y a de plus charmant, toujours souriant et très avenant, qui ne ratera jamais l'occasion de faire étalage de son savoir. Ne quittant jamais ses lunettes, il est généralement vêtu d'un costume sur les tons sombres, son look soigné lui donnent une apparence telle qu'il passerait parfois pour un rat de bibliothèque, mais ne jamais se fier aux apparences.

Car s'il s'agit aux premiers abords d'un homme de science, il sera le premier à afficher sa bonne éducation. Mais ne vous y trompez pas, derrière son apparence studieuse et sympathique se cache un calculateur et un manipulateur chevronné. Il raffole des défis et voit le monde comme un jeu à très grande échelle, jeu ou chaque pions et chaque stratégie compte pour la victoire ultime du gouvernement mondial. Ce n'est pas un secret, mais il voue une haine intense vis à vis des révolutionnaires et autres idéalistes qui auraient l'audace d'être en contradiction avec la loi et l'ordre actuel.

Après de nombreuses années d'entrainements, d'archanements et d'une volonté de fer, Gabriel et Nathanaël se battaient corps et âme pour obtenir leur place dans la communication et l'information dans le North Blue auprès du GM. Les deux frères, issus uniquement du même père, obtenaient la réputation de "princes déchus" du à la couleur doré de leurs cheveux. De plus, personne à l'exception des mères des deux jeunes garçons ne connaissaient la véritable identité de l'homme, nommé Mr Andrew, au sein de l'île de Skyrn. Laissant, encore à l'heure actuelle, la rumeur que les deux adultes âgés entre vingt-huit et trente et un an, possédaient du sang royal.

Bien avant de prendre leur vie en main, Gabriel et Nathanaël grandissaient ensemble avec les deux femmes. Si l'un possédait de formidable atouts physiques tant en endurance que musculaire, l'autre avait un corps plutôt frêle et faible. Gabriel le plus robuste était le cadet de son demi-frère Nathanaël, mais très souvent le voisinage confondait leur âge respectif à cause de leur différence de taille et leur gabarit totalement opposé. D'ailleurs, la santé fragile de Nathanaël, à cette époque, a faillit lui coûté la vie. Pour la petite anecdote, c'était grâce aux efforts surhumain de son petit "frère" que ce dernier faisait encore parti de ce monde, sinon il ne serait plus. Gabriel travaillait d'arrache-pied pour pouvoir se permettre d'obtenir des soins convenables pour Nathanaël, mais en tant que mineur la tâche s'avérait beaucoup plus difficile qu'il ne l'imaginait... Lorsque ce dernier abandonnait tout espoir pour son demi-frère et qu'il s'apprêtait à chercher du travail loin du Royaum-Archipel pour oublier son existence, il tombait sur un vendeur assez louche. L'homme lui vendait du rêve en lui montrant un drôle de fruit que l'individu nommait le "fruit miracle". Sans réellement réfléchir et au bord du deséspoir, le grand gaillard donnait toute ses économies dans un dernier espoir de sauver son semblable.

Quelques jours après, alors que la santé de Nathanaël se dégradait à vu d'oeil son cadet lui demandait d'avaler ce fameux fruit.  Peu de temps après avoir manger ce "miracle", le jeune homme se sentait déjà un peu mieux et les jours suivaient leur cours dans la joie de voir qu'il s'en sortaient plutôt bien au final. Ce n'était que bien plus tard qu'il se rendait comptes des pouvoirs que lui prodiguait le FDD. Les princes déchus faisaient pas mal de recherche à ce sujet et étaient surpris du résultat. L'ainé avait mangé le Fruit du Parasite. Plutôt ironique, non ? De combattre la maladie il devenait lui même un "indésirable".  

Par la suite et après toutes ces péripéties, les deux garçons décidaient alors de tenter de rentrer dans la garde de Givrelames. L'entrainement était rude, long et plutôt intéressant. L'unique problème était la force physique que ne pouvait posséder l'un des deux "frères" Andrew. Si Gabriel pouvait tenter sa chance auprès de la garde, nous ne pouvions pas en dire de même pour son ainé. Si les deux ne pouvaient pas entrer ensemble, alors ni l'un et ni l'autre accepteraient le poste tant convoiter. Mais rien n'était encore perdu ! La 555eme division de la Marine se développait dans les parrages pour s'occuper des problèmes portuaires et maritimes du Royaume-Archipel. Si Gabriel disposait de sa force brute en cas de problème, Nathanaël lui pouvait se faire aussi discret qu'une petite souris et aller à la chasse à l'information. Et de fil en aiguille les choses commençaient enfin à tourner en leur faveur. Connaissant la misère et la fatalité, Gabriel et Nathanaël se juraient d'user de leur savoir et capacités dans l'unique but de protéger, soutenir et aider les bons gens. Plus les années passaient et plus les promotions tombaient. Leur discrétion ne leur permettait pas d'obtenir une grande réputation pour autant, mais la volonté d'apporter le bien autour d'eux était déjà bien suffisante pour prouver leur loyauté et volonté de changer le monde dans le bon sens. Les deux hommes ne s'éloignent que très rarement l'un loin de l'autre et partent toujours en mission ensemble.

Selwyn était le directeur des affaires internes de la Marine. Ne cherchez pas vous ne trouverez son bureau nulle part. L'existence de cette division de la Marine d'élite n'est connue que de l'Etat Major et des Cinq Etoiles. Son travail consistait à traquer et éliminer les potentiels espions au sein de la Marine. Fortement remise en cause ces derniers temps, il a vu ses prérogatives rongés petit à petit par le Cipher Pol. Tant est si bien que les affaires internes finirent par disparaître. Un problème se posa alors : que faire de cet homme? Heureusement, une place de directeur du CP9 se libéra, et le Major en personne souffla son nom à l'oreille de l'Amirale en chef.  

A présent, voici quelques éléments dont la véracité reste à prouver.
Selwyn serait un homme-poisson qui aurait été immolé par ses propres camarades de la Marine car il n'était pas humain.
Malgré ses brûlures, Selwyn aimerait beaucoup jouer avec le feu.
Il serait capable, de prendre n'importe quelle apparence, et ce, sans user de pouvoirs de fruit du démon.
Paradoxalement, il mangerait ses aliments crus.
Il aurait un cheveu sur la langue, et détesterait qu'on le lui fasse remarquer.

Né Dominique Jules GARNERAY, cet officier apprécie tout particulièrement la bureaucratie. C'est un domaine qu'il maîtrise depuis fort longtemps. Toujours le nez dans la documentation, il sait comment fonctionne le Gouvernement Mondial jusqu'au bout des doigts. Méticuleux, il est habile pour retenir des faits et des anecdotes croustillantes. Il faut dire qu'il lui arrive étrangement de tomber sur des collègues malhonnêtes avec des sombres histoires. Naturellement, il les dénonce facilement afin de montrer sa fidélité auprès des instances plus hautes dans sa hiérarchie. Seulement, comment se fait-il qu'il parvient à appréhender des corrompus? Connaissant très bien les règles et les lois, il sait comment passer entre les mailles sans se faire arrêter. Il est simplement le meilleur dans cette catégorie! Par conséquent, étant soucieux de pouvoir régner en sécurité dans la fourberie, il s'assure d'entraver les amateurs qui cherchent à faire pareil. Ainsi, la légende de l'Attrapeur de Ripoux est née.

Issu d'une famille plutôt modeste, il commence sa carrière dans la garnison de son île natale où il apprend à se battre et à obéir aux autres. Sentant qu'il serait plus utile dans un poste administrative, on lui confie alors celui de la gestion des primes. Faisant du bon boulot dans ce cadre-là et montrant une ténacité exemplaire sur le champ de bataille, il parvient à gravir quelques échelons en une dizaine d'années. À force de loyaux service, il se forge alors une bonne réputation. Son destin semble se tracer vers les sommets, mais Dominique reste humble. Il développe un caractère très calme et une certaine sagesse au fur et à mesure, même lors de ses combats.

S'étant attiré le regarde de pas mal de gens, une famille aisée en particulière s'est intéressée à lui. Un mariage est arrangé et il prend le patronyme de sa belle-famille, SAINT-CLAIR. Dominique découvre alors un nouvel univers, celui de la noblesse. Influencé tout doucement par sa compagne, il ne se rend pas compte qu'il commence petit à petit à aimer sa vie mondaine. Notamment, il adore boire du vin et voir des opéras. Désireux davantage de confort, il réalise que son salaire de Marine ne suffit pas, surtout s'il veut faire plaisir à sa belle. C'est ainsi que de fil en aiguille, il s'ouvre au monde de la pègre. Tout en arrêtant des criminels, il implante des lupanars un peu partout sur Grand Line et se fait connaître dans ce milieu comme étant Madame Claude. Et c'est aussi de cette façon qu'il devient ami avec un certain Dmitry KARASOV qu'il connaît sous le pseudonyme de Madame Léonie. D'ailleurs, c'est durant cette ascension qu'il obtient le Paramécia du Livre.

Entrant désormais dans l'amirauté, Dominique s'octroie pendant six ans une formation pour apprendre le Rokushiki. Faisant preuve d'opiniâtreté, il arrive non sans mal à assimiler les capacités du Cipher Pol. Lors de la Chute d'Impel Down, il s'est proposé pour devenir un Homme-Prison afin d'enfermer les criminels dans un bouquin grâce à son FDD. L'idée est d'utiliser une structure inhabituelle, mais sa suggestion n'est pas retenue. Il s'évertue de croire que ça serait plus efficace et insiste régulièrement sur l'intérêt d'utiliser son Fruit du Démon au service du Gouvernement Mondial. Toutefois, en 1628, suite à la trahison d'Annabella SWEETSONG, il se voit occuper le poste de Directeur du C.P.9. Considéré comme étant efficace pour diriger une telle instance, il commence alors sa nouvelle carrière dans cette branche. De plus, pour le Gorōsei, l'Attrapeur de Ripoux est tout indiqué dans leur lutte d'anti-corruption et est un élément des plus fidèles à leur yeux.

Assez tôt dans son parcours professionnel, Dominique est le témoin involontaire de l'assassinat d'un certain Gontran FAUCHARD, mais grâce à son sens de la justice, il arrête le coupable. Il s'avère que la victime appartient à un groupe qui se fait appeler les Alcooliques Anonymes. Il s'agit d'un cercle très restreint qui exploitent des contrebandiers, des espions et des journalistes en tout genre dans le but de revendre des informations et des rumeurs. Quelle que soit la faction des personnes à la tête de cette association discrète, ils jurent de faire durer l'échange sans connaître l'identité de celui qui le véhicule aux autres. Une règle veut que le pseudonyme perdure. Ainsi, le Marine devient dans cette comité "Vin". En effet, trouvant ce réseau fort pratique, l'officier accepte son nouveau rôle en prenant le soin de ne le révéler à personne. Ainsi, grâce cette activité, bon nombres infos utiles lui sont parvenus et l'ont aidé dans sa carrière fulgurante!

• Fume : Occasionnellement. Des cigarettes longues.
• Alcool : Souvent. Du vin.
• Passion : Les opéras, les cabarets et les lupanars. Collection de statuette de personnalités Marines.
- Intelligent, cultivé, sérieux, calme, méthodique et soucieux, etc...
• Tic : Nettoie souvent ses lunettes et prend son temps pour parler. Lit souvent plein de journaux différents.

Sherlock Oscar Godwin CUNNINGHAM est une référence auprès du Gouvernement Mondial depuis des dizaines d'années. Et pour cause, il est l'incarnation de la connaissance!! Ayant une très bonne mémoire bien avant d'avoir consommé son Zoan Pachyderme modèle Éléphant et retenant dans les détails n'importe quel évènement, il est une véritable archive vivante. Amené à côtoyer régulièrement le Gorōsei et connaissant personnellement Kenora MAKUEN, il est un atout dans le service de renseignement. Informateur habile, il apporte un soutient non négligeable en matière de stratégie et son dévouement pour le G.M. n'est plus à refaire. Par ailleurs, il a su montrer son utilité plusieurs fois lors des conseils des guerres. Il faut dire que sa longue vie déborde d'expériences. C'est avec le temps et son savoir que sa sagesse s'est affermie.

Il est actuellement en poste pour apporter son savoir auprès des Marines les plus prometteurs. Ils forment aussi les nouvelles recrues dans le but de faire ancrer les idéologies du Gouvernement Mondial dans leur tête dès le début. Calme et efficace quand il doit faire une démonstration, il représente un modèle pour la plupart des soldats, même ceux dans l'Amirauté. Sa matière de prédilection, c'est l'Histoire. Il préfère favoriser l'éducation plutôt, notamment dans la jeunesse. Cherchant à implanter des centres de formations, il fait don régulièrement à une association de charité pour lutter contre l'analphabétisation. Il considère que le savoir est un atout bien plus percutant que la force. On ne dirait pas comme ça, mais il blâme les méthodes actuelles comme ce qui a été annoncé par NAKAMURA Genji concernant la grosse purge des révolutionnaires, toutefois, jamais ouvertement. Il trouve que ce n'est pas la plus sage des idées, car des répressions de ce genre conduisent toujours à une rébellion encore plus forte. Et le cycle se perdure, l'Histoire n'a que trop enseigné là-dessus.

Partisan de la non-violence, il préfère résoudre d'abord les conflits par la diplomatie. À de nombreuse occasion, il obtient le prix Nobel de la Paix. Cela dit, son caractère posé exemplaire cache en réalité une facette bien plus mystérieuse que son propre parcours de vie. En effet, si une situation le contraint de faire usage de ses poings, il sait faire preuve de ténacité et de ruse au combat, ne serait-ce que pour se défendre. Il faut dire que bon nombre de rumeurs circulent à son sujet, surtout au niveau de sa puissance. À commencer, une idée assez rependue dans les rangs de la Marine consiste à croire qu'il soit plus vieux que les siècles oubliés. Une autre laisse à penser qu'il est un robot datant du premier Végapunk lui-même...

En vérité, l'ancien utilisateur du Fruit des Âges l'a rajeuni il y a de ça 60 ans quand il en a eu 33 ans, ce qui a été une chance pour lui de recommencer sa biographie avec une base solide de connaissances. D'abord historien de métier dans sa vie antérieure, c'est en se penchant ensuite dans un second temps sur les haut-faits de la Marine que Sherlock décide de consacrer entièrement son existence au Gouvernement Mondial. S'il y a bien un domaine qu'il maîtrise en plus de l'enseignement, c'est bien l'enquête. Bien qu'il soit Marine, sa soif de savoir le pousse à lancer des investigations pour trouver la vérité. Quel que soit la recherche qu'il mène, il fait preuve de patience pour mettre à jour le revers du décor. Même si parfois la solution saute aux yeux, il est du genre à vérifier les moindres détails pour être sûr à cent pour cent. Jusqu'à ce jour, il ne s'est jamais trompé, car il faut dire qu'il est sacrément méticuleux.

Si M. CUNNINGHAM garde en façade son côté bienveillant et tranquille, c'est qu'en vérité il cache une force insoupçonnée. Il se fait éduquer par ses supérieurs pour devenir une puissance qui se veut supérieure par rapport à celle des Amiraux. Du moins, c'est ce que le Gouvernement Mondial espère étant donné le passif de leur poulain. Profitant de son expérience, le G.M. en fait un homme de secrets et l'encourage à poursuivre sa formation. Il devient un spécialiste anti-Révo. Il est envoyé régulièrement auprès de nouvelles cellules pour étouffer le poussin dans l'œuf. Durant cette période, il obtient le titre d'Archivêque et se construit légalement un très large réseau d'informateurs. C'est la contraction d'Archive et d'Archevêque.

En 1628, suite à la trahison d'Annabella SWEETSONG, il se voit occuper le poste de Directeur du C.P.9. Considéré comme étant efficace pour diriger une telle instance, il commence alors sa nouvelle carrière dans cette branche. De plus, pour le Gorōsei, le Pacificateur est tout indiqué et est un élément des plus fidèles à leur yeux.

• Fume : Non.
• Alcool : Souvent. Du thé.
• Passion : Le silence, la réflexion et la méditation.
- Intelligent, cultivé, sérieux, calme, méthodique et soucieux, etc...
• Tic : Prend son temps pour parler. Lit souvent plein de journaux différents. Bois toujours du thé. Se tient droit comme un "I" les deux mains sur sa canne. Appelle ses collègues et supérieurs affectueusement "Darling".

Si certains entrent dans la Marine par conviction éthique ou d'autres par sens du devoir, pour le cas d'Edwige Helga GRIMM, c'est par pure passion. Elle voue depuis toujours un amour irréprochable pour le Gouvernement Mondial. Rapidement prise sous les ails de cette instance, elle est formatée depuis sa plus tendre enfance par un certaine Sherlock O. G. CUNNINGHAM. Son parcours professionnel impressionne toujours les anciens, car elle possède un palmarès bien rempli pour son âge. Ne supportant pas être délaissée, Edwige s'exalte lors qu'on lui offre des missions compliquées. Faisant preuve d'ingéniosité pour les accomplir, elle se surpasse sans cesse et cherche à tout prix à montrer son efficacité sur le terrain.

Elle fait ses armes directement sur Grand Line, car elle juge les Blues trop insignifiantes. Dès lors, elle se forge une solide réputation en s'occupant principalement des jeunes équipages inexpérimentés qui rentrent tous justes sur cette mer. Elle devient alors rapidement un fléau pour eux. Elle n'agit pas par haine envers les criminels, mais simplement par souci d'accomplir un devoir. Elle cherche constamment à plaire aux yeux du Gouvernement Mondial, mais elle ne se rend pas compte que son prestige à son sujet n'est plus à refaire. Elle est juste conduite par sa soif inextinguible de la perfection. Plus sa passion pour son travail devient grande, plus elle réalise à quel point elle adore ce qui est en rapport avec le rouge. Mettre le feu aux ennemis, voir le sang couler, etc... C'est la naissance de la légende de la Femme en Rouge.

Follement amoureuse de Jakku KATTAR, elle décide d'entrer dans la Marine d'Élite pour l'impressionner. Malheureusement, elle réalise que ses sentiments sont à sens unique, mais elle ne s'en démord pas. Toujours prête à lui faire plaisir par des succès, elle continue de progresser dans sa carrière. Finalement, au bout de quelques années supplémentaires, elle devient la première femme de son âge à atteindre le grade de Colonelle d'Élite. Écrasant pirates et hors-la-loi à tour de bras, elle finit par s'ennuyer en trouvant ça trop facile. Alors, le Gouvernement Mondial l'utilise en solo pour des missions encore plus périlleuses ou délicates.

C'est lors d'une mise à sac d'un réseau de contrebande qu'elle met la main sur son Paramécia de la Cendre. Quelques survivants parviennent à s'échapper et décident d'envoyer des mercenaires contre Edwige. Ces derniers ne font pas le poids, ce qui agace encore plus les criminels qui ont eu affaire de près ou de loin à la Marine d'Élite. Elle doit sa prime illégale à ce moment-là. En effet, bon nombre de mafieux désirent arrêter la progression de l'Officière Supérieure une bonne fois pour toutes. Ne se souciant pas plus que ça, elle continue ses massacres dans le milieu de la pègre. Jusqu'ici, personne n'a été de taille de lui faire barrage.

Dans le monde de la piraterie, elle est également reconnue comme étant l'une des femmes puissantes les plus craintes. Durant son ascension fulgurante, elle s'est aussi donnée à cœur joie pour anéantir les porteurs de "D." qu'elle considère comme étant l'ennemi public numéro un pour le Gouvernement Mondial. Elle les considère comme une menace sérieuse et se livre corps et âme pour les détruire. Elle aspire plus que tout à battre des pirates tel que l'effroyable Reyson D. ANSTIS, l'impitoyable NAKAJIMA D. Aoi ou encore du jeune NORDREN D. Ush. Sa volonté de les écraser semble bien plus forte que ces soi-disant Démons eux-mêmes. C'est même intriguant qu'elle ne soit pas comme eux...

Comme elle est capable de mener des opérations qui demandent de la rigueur et de la discrétion, suite à la trahison d'Annabella SWEETSONG en 1628, elle se voit occuper le poste de Directeur du C.P.9. Considérée comme étant efficace pour diriger une telle instance, elle commence alors sa nouvelle carrière dans cette branche. De plus, pour le Gorōsei, la Femme en Rouge est tout indiquée et est un élément des plus fidèles à leur yeux.

• Fume : Occasionnellement. Des cigarettes.
• Alcool : Occasionnellement. Whisky.
• Passion : Le rouge, le feu et la chaleur. Le travail bien fait. Collection de briquets.
- Rusée, sérieuse, explosive, perfectionniste et méthodique, etc...
• Tic : Croise souvent les bras en signe d'impatience. Aborde un sourire machiavélique. Joue avec son Zippo.

Originaire de Pantagonum, la Soeur Grise amuse souvent au premier coup d'oeil. Elle est surnommée dans son dos "Mamie galette" et il est vrai que Malin ne fait rien pour arranger les choses. Souvent croisée dans les messes des officiers ou les soirées mondaines avec les puissants du monde, sa tasse de thé fixée aux mains et sa voix de conteuse qui prodigue conseils et bienveillance, elle est, aux premiers abords, une gradée de la Marine qui a fait son temps et qui écoule ses dernières années de service dans des services administratifs, loin du combat. La réalité est toute autre.

Lewenheim est une brillante stratége et une femme extrêmement bien renseignée sur les gens qu'elle rencontre. Cette observatrice rend rapports sur rapports concernant les gens qu'elle va voir et elle tape à ce point juste dans ses conclusions que l'Amirauté ne se permet jamais de considérer avec légèreté ses mises en garde. On ne compte plus les officiers révolutionnaires infiltrés ou les traîtres potentiels mis aux arrêts peu de temps après l'avoir croisée. Elle sert également de ses dons de mondaine pour draguer des appuis commerciaux ou s'infiltrer dans le gratin des nations indépendantes. Bien sûr, sa réputation la précède et nombre de gens de la haute ou officiers connaissent les rumeurs concernant son acuité à lire les gens. Cela les rend-il méfiants pour autant ? Au contraire. Il n'est pas rare que les ennemis du Gouvernement jouent le culot ou désirent tester Mamie Galette en allant d'eux-mêmes vers elle. Peu se sont félicités de cette tactique.

Mais pour qui désire réellement collbaorer avec le Gouvernement, Malin est une alliée précieuse. Elle se renseigne et promulge des conseils à ceux qui désirent accomplir leurs objectifs ou améliorer leurs performances. La Vice-Amirale a beau être une farouche traqueuse d'éléments subversifs, elle n'en demeure pas moins un personne dévouée aux siens. Il parait également que, pour les rares personnes ayant eu droit à une invitation dans sa villa, c'est une personne très drôle et qui prépare le meilleur thé jamais goûté par ses rares privilégiés.

Claude n'a rejoint la Marine que pour une seule raison: découvrir toutes les spécialités régionales. Rien ne le met plus en joie que débarquer pour la première fois sur une terre vierge avec l'envie d'en découvrir la culture. Amateur de produits de paysannerie et de femmes, cet épicurien terriblement expressif vante sans ménagement le bonheur de la bonne bouffe. Comme il se plait à le dire: "Je suis bardé de diplômes, mais quand je vois des miches pareilles, je n'ai qu'une envie c'est rendre mon képi et mettre à labourrer."

Penser que Tavernier a troqué ses talents de soldat pour les arts de la table serait une erreur. De ses quasi trois mètres de haut et de son allure de bon franchouillard découlent en vérité un tireur d'élite et un meneur d'hommes hors pair. Son équipage travaille dur et mange grassement sitôt le service terminé. Il se restaure d'ailleurs avec eux et refuse tout privilège lié à son rang. De ce fat, il est très respecté et rien de tel qu'un moment à l'écouter manier la langue française en ouvrant une bouteille de rouge pour oublier la fatigue de la journée. Claude est d'ailleurs un officier envoyés sur le front et en terrains hostiles car, même s'il peut être bougon, jamais il n'est déprimé et jamais il baisse les bras. Une rumeur veut qu'il ait infiltré de nuit à la nage quatre navires pirates parce qu'il avait senti une odeur de saucisson aux herbes. Son opération mis fin à un blocus de plusieurs semaines.

Lorsqu'un cyborg échappe au contrôle du Gouvernement Mondial, c'est la brigade du Cyberminator qu'on appelle à la rescousse. James a une relation ambigue avec le transhumanisme. Autant il en reconnait l'utilité, autant il ne voit pas d'un bon oeil que quiconque possède les fonds ou la technologie puisse devenir une machine de guerre. L'utilisation même des pacisfistas le dérange et il a fait de son fer de lance la traque et la destruction de chaque élément émancipé ou reprogrammé.

Le plus douloureux des sacrifices aura été de se faire des implants cybernétiques pour parfaire ses traques. Le sacrfice a été opéré lorsqu'il réalisa qu'il était mieux de voir le monde avec les yeux d'un cyborg pour en suivre les pas. Cependant, James a veillé à pouvoir se passer de ses yeux avant de les remplacer. A aucun moment le transhumanisme ne doit supplanter les capacités humaines et il applique cette doctrine pour lui comme pour l'ensemble de son unité. Tous ne sont pas augmentés du reste, la diversité étant une clé à la réussite de ses missions.

Quand Wiener ne part pas à la chasse au cyborg, il travaille en tant que scientifique et plus particulièrement sur des moyens de locomotion motorisés grâce au mélange de mécanique, de vapeur et de dials. Les prototypes de vélomotors qu'il a mis au point avec sa brigade leur permettent de dépasser la plupart des animaux terrestres et de planer sur de longues distances grâce à un système d'ailettes rétractables. Contrairement à ce que son physique d'armoire à glace pourrait laisser croire, c'est un être calme, subtil et très cultivé. Il ne prend d'ailleurs aucun plaisir à massacrer des émancipés. Simplement, c'est le travail et il y a une différence entre ce qu'on ressent et ce qui doit être fait.

Quand il était petit, il s’amusait à écraser les fourmis pour les étudier, et appréciait autant les voir se débattre individuellement que s’échiner vaillamment à le repousser toutes ensemble quand il allait trop loin. Et ce qui le fascinait, c’était de voir leur stratégie de survie collective évoluer peu à peu devant le fléau insurmontable, le colosse piétineur en culote courte qu’il était alors.
En grandissant, c’est sur les domestiques du manoir familial et sur ses camarades de classe qu’il répéta ses expériences. Les mêmes.

Mais ça, ce n’est qu’une des nombreuses anecdotes qu’il se plait à raconter, sourire vissé aux lèvres, quand on lui demande ce qui a poussé un zoologue de formation à rejoindre la marine mondiale. Dans ses études et ses lectures oisives, Odo s’est plongé dans les sciences comportementales, a ingurgité des bibliothèques entières d’ouvrages consacrés à la théorie des jeux et à la philosophie pour enfin faire le choix improbable d’une candidature auprès de l’une des sections les moins prestigieuses de toute la marine scientifique : l’unité des chercheurs en psychologie non thérapeutique de la base G-8. Quitte à être fasciné par le quotidien des organisations humaines, autant avoir pour terrain de jeu la plus grosse qui soit, le gouvernement mondial.

Quand il doit expliquer ce qu’il fait dans la vie, Odo se définit comme un « kiné pour orgas défaillantes », « celles qui croient que leurs effectifs constituent les rouages d’une machine mal huilée qu’il faudrait réparer ou bien optimiser, alors qu’en fait il vaudrait mieux penser à eux comme des bancs de crevettes-mousquetaires affairées à survivre pendant la marée basse. Enfin, quand on essaie de réfléchir à un problème d’efficience logistique, en tout cas ».

Quand l’ex-Vegapunk s’accaparait la supervision et la paternité des résultats d’une recherche prometteuse, il retrouvait le comportement du Brabanoar à moustache, une espèce de suricates endémique d’Alabasta chez qui les couples dominants urinent sur leurs congénères inféodés pour les marquer de leur odeur et exprimer leur autorité. Etrangement, ledit Vegapunk n’a guère apprécié que la comparaison serve de base à l’élaboration du « Dispositif Rokadovore » présenté lors du quatorzième Tech Talk Marijoan, un recueil formalisé de techniques d’infiltration d’agents dans les réseaux de criminalité organisée (récemment mis en place à titre expérimental par la marine et les neuf bureaux avec un taux de réussite de 69%, en amélioration constante !).

Quand tout le monde bave d’admiration devant un être charismatique, lui voit l’effet des hormones et phéromones sécrétées par ledit individu et se dit que dans une autre vie, il aurait bien été endocrinologue pour mieux comprendre tout ça. Et politologue. Anthropologue et historien, aussi. Mais à défaut, il a la chance d’avoir plusieurs collègues très compétents en la matière.

Ce qui l’a toujours intéressé, c’est de mettre ses théories en pratique. Etudier les failles organisationnelles, trier les incitations indésirables provoquées par des règles, disséquer la substantifique moelle des jeux de pouvoirs, dresser les conséquences d’un arbitrage sur l’ensemble de la structure… le règne animal contient déjà des pistes pour chaque réponse, il suffit de les trouver.

Son truc, c’est de voir si mettre en relation deux lieutenants aux profils incompatibles donnera naissance à une rivalité qui décuplera leurs progressions individuelles – dans quelle mesure, et s’il est préférable que cette rivalité soit courtoise ou conflictuelle, en fonction de quels paramètres, et comment cela s’imbrique dans ses autres projets visant à améliorer la marine par le groupe plutôt que par l’individu.

Son truc, c’est de voir si le bureau des RH de la base marine G4 sera plus efficace, plus harmonieux ou plus apprécié selon qu’on lui impose de respecter la structure sociale des castors Boréens à dents de sabre ou des hérons cendrés à plumes pyroclastiques qui migrent occasionnellement de West Blue à Redine.

Son truc, c’est de voir si votre contre-amiral lambda stationné sur la route de tous les périls sera plus efficace à être célibataire, à avoir sa compagne auprès de lui (voire parmi ses collègues, parce qu’il a déjà réussi à mettre en couple quelques centaines d’échantillons d’officiers pour les besoins de ses expériences visant à reproduire ce qu’il appelle le syndrome Haylor-Dogaku), ou à entretenir une relation empreinte de tension et de sous-entendus sexuels avec la supernova pirate sensuellement magnétique qu’il ne parvient jamais à coffrer comme par hasard (ou Effet Catwoman).

Et le pire, c’est que ça marche.