Raïma Shin'ichi
• Pseudonyme : Le Lion Blanc.
• Age : 24 ans.
• Sexe : Homme
• Race : Humain Voir ici.
• Métier : Prisonnier ?
• Groupe : Révolutionnaire
• Age : 24 ans.
• Sexe : Homme
• Race : Humain Voir ici.
• Métier : Prisonnier ?
• Groupe : Révolutionnaire
• But : Rendre ce monde plus juste
• Équipement : Alligator, deux poignards dans des étuis, une veste renforcée.
• Parrain : Aucun.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, non ? De qui ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ///
Codes du règlement :
• Équipement : Alligator, deux poignards dans des étuis, une veste renforcée.
• Parrain : Aucun.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, non ? De qui ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ///
Codes du règlement :
Description Physique
Tout d’abord, Shin’ichi est un homme relativement grand. En effet, il culmine à une hauteur d’un mètre quatre-vingt-onze, ce qui lui permet de dominer souvent d’une bonne tête beaucoup de personnes de ce monde. Son corps est fin et svelte.
Cette finesse lui permet notamment de se mouvoir facilement et agilement ainsi que de posséder une vivacité ainsi qu’une explosivité relevant du domaine du physique tout comme de celui de l’esprit.
Il est doté de bras longs, qui ne le rendent pas difforme cependant, mais qui lui permettent d’avoir une allonge assez intéressante.
Il possède trois cicatrices visibles, certaines qu’il arbore fièrement comme celle sur sa pommette droite, qui pourrait s’apparenter à une éraflure de quelques centimètres ou encore celle sur son flanc gauche d’une petite dizaine de centimètres.
Celle qu’il ne préfère cependant pas montrer est celle dans son dos qui lui rappellent de douloureux souvenirs. Celle-ci est assez profonde et s’étend sur un bon 70 % de son dos, en diagonale.
Le Raïma arbore aussi une chevelure blanche, ce qui est aussi l’une de ses caractéristiques les plus marquantes qu’il tient de sa mère, elle-même possédant de longs cheveux immaculés. Il est d’ailleurs facilement identifiable parmi une foule par cette masse capillaire dépigmentée de façon assez étrange en plus de sa belle stature.
Ses cheveux blancs sont coupés assez court et sont presque tout le temps en bataille ce qui lui donne un effet un peu désinvolte.
Cette même couleur se trouve, par un heureux hasard, être en adéquation parfaite avec son teint de peau pâle. S’il avait été une femme, on aurait pu dire que son teint laiteux était un symbole de grâce, de douceur voire même de sensualité.
Quant à son visage, il ne présente aucune rondeur. Il a des traits durs sur tout son visage. La totalité de son faciès est géométrique, régi par des droites. Ensuite son front qui n’a rien d’exceptionnel, ni trop large ni trop petit. Puis ses sourcils eux aussi de couleurs blanches, fins et arqués qui peuvent lui donner une expression faciale assez froide, représentant sa mentalité apparente. A l’image de son visage, son nez est droit.
Passons maintenant à ses yeux. Ses yeux verts tel le jade, d’un vert clair si profond qu’une personne le croisant du regard peut être instantanément aspiré dans la profondeur de celui-ci.
Certains diront que l’on y voit une plaine verdoyante représentant une sorte de calme ou de sérénité tandis que d’autres y verront une mer verdâtre et déchaînée représentant la force et la rage.
Enfin, sa bouche est assez fine et pincée. Cependant, cela ne lui empêche aucunement d’offrir de radieux sourires emplis de tendresse et de bienveillance.
Quant au bas de son corps, il reste tout aussi musclé dont des jambes longues et puissantes à l’instar de son buste.
Elles lui permettent notamment d’être ce qu’il est aujourd’hui : un bon bretteur puisqu’en effet l’art du sabre tout comme l’art martial demande un jeu de jambes propre et rapide.
De plus, ce corps svelte est aussi doté d’une musculature développée et c’est d’ailleurs l’une des caractéristiques les plus frappantes chez lui. Une partie de celle-ci est innée due à la génétique de son père, mais elle a majoritairement été acquise grâce à de nombreux entraînements physiques intensifs notamment pour avoir la capacité de manier « l’Alligator » aisément et même plus généralement être un bon bretteur et un bon artiste martial. Maîtriser cet accessoire n’est pas donné à tout le monde, cela peut même s’apparenter à un art à part entière dans le domaine du Kenjutsu car ces mouvements et katas ne ressemblent aucunement à ceux d’une école connue.
Il faut d’ailleurs noter qu’à force de travail avec diverses armes ses mains ont été rendues calleuses par l’effort.
Si vous le permettez, je vais vous décrire ici son style vestimentaire. Premier fait marquant (remarqué par Sohalia directement d’ailleurs !) est qu’il ne porte pas de haut. Ni T-shirt, ni chemise rien. Pour habiller la partie supérieure de son corps, il porte une longue veste en cuir noir avec un col rabattu qui lui arrive au niveau des chevilles. Quand on le regarde de dos, on peut apercevoir des coutures au niveau des omoplates puisqu’à cet emplacement se trouve une plaque métallique de 5 kilogrammes dans la doublure de celle-ci afin de se protéger d’éventuels coups qui pourraient arriver dans son dos mais aussi pour cacher cette laide balafre dont il est marqué.
Il porte ensuite un pantalon en jean très serré aussi de couleur noire. Il apprécie énormément cela, car c’est pour lui comme une deuxième peau : il ne le sent pas du tout et il ne le gêne aucunement lors de déplacements rapides. Ce pantalon est tenu par deux ceintures à boucle métallique, l’une sur l’autre.
Le dernier accessoire dont il ne se sépare jamais est son arme. Il porte « l’Alligator », entouré par des bandages pour ne pas effrayer la population, avec une sangle sur son épaule gauche. C’est aussi un de ses signes distinctifs de part sa forme, mais aussi car c’est le seul être connu (si l’on ne compte pas sa mère) à avoir perfectionné le maniement de celle-ci.
Cette « dent » métallique aux proportions démesurées possède une poignée au niveau du milieu de la lame tandis qu’à son opposé se trouve la partie tranchante qui recouvre toute la longueur de cette lame.
Il porte aussi deux poignards dans des étuis au niveau du bas de son dos, héritage de la formation de sa mère à l’art de l’assassinat.
Le Raïma a aussi une démarche très nonchalante, assez sûr de lui. Son attitude générale est très liée à son entraînement martial puisque très peu de mouvements superflus sont faits lors de ses déplacements, fluides comme l’eau. De nature assez calme, il peut très bien se fondre dans la masse cependant cela ne l’empêche pas d’imposer respect et silence par la voix ou par des gestes brusques et secs quand il y est forcé.
Cette finesse lui permet notamment de se mouvoir facilement et agilement ainsi que de posséder une vivacité ainsi qu’une explosivité relevant du domaine du physique tout comme de celui de l’esprit.
Il est doté de bras longs, qui ne le rendent pas difforme cependant, mais qui lui permettent d’avoir une allonge assez intéressante.
Il possède trois cicatrices visibles, certaines qu’il arbore fièrement comme celle sur sa pommette droite, qui pourrait s’apparenter à une éraflure de quelques centimètres ou encore celle sur son flanc gauche d’une petite dizaine de centimètres.
Celle qu’il ne préfère cependant pas montrer est celle dans son dos qui lui rappellent de douloureux souvenirs. Celle-ci est assez profonde et s’étend sur un bon 70 % de son dos, en diagonale.
Le Raïma arbore aussi une chevelure blanche, ce qui est aussi l’une de ses caractéristiques les plus marquantes qu’il tient de sa mère, elle-même possédant de longs cheveux immaculés. Il est d’ailleurs facilement identifiable parmi une foule par cette masse capillaire dépigmentée de façon assez étrange en plus de sa belle stature.
Ses cheveux blancs sont coupés assez court et sont presque tout le temps en bataille ce qui lui donne un effet un peu désinvolte.
Cette même couleur se trouve, par un heureux hasard, être en adéquation parfaite avec son teint de peau pâle. S’il avait été une femme, on aurait pu dire que son teint laiteux était un symbole de grâce, de douceur voire même de sensualité.
Quant à son visage, il ne présente aucune rondeur. Il a des traits durs sur tout son visage. La totalité de son faciès est géométrique, régi par des droites. Ensuite son front qui n’a rien d’exceptionnel, ni trop large ni trop petit. Puis ses sourcils eux aussi de couleurs blanches, fins et arqués qui peuvent lui donner une expression faciale assez froide, représentant sa mentalité apparente. A l’image de son visage, son nez est droit.
Passons maintenant à ses yeux. Ses yeux verts tel le jade, d’un vert clair si profond qu’une personne le croisant du regard peut être instantanément aspiré dans la profondeur de celui-ci.
Certains diront que l’on y voit une plaine verdoyante représentant une sorte de calme ou de sérénité tandis que d’autres y verront une mer verdâtre et déchaînée représentant la force et la rage.
Enfin, sa bouche est assez fine et pincée. Cependant, cela ne lui empêche aucunement d’offrir de radieux sourires emplis de tendresse et de bienveillance.
Quant au bas de son corps, il reste tout aussi musclé dont des jambes longues et puissantes à l’instar de son buste.
Elles lui permettent notamment d’être ce qu’il est aujourd’hui : un bon bretteur puisqu’en effet l’art du sabre tout comme l’art martial demande un jeu de jambes propre et rapide.
De plus, ce corps svelte est aussi doté d’une musculature développée et c’est d’ailleurs l’une des caractéristiques les plus frappantes chez lui. Une partie de celle-ci est innée due à la génétique de son père, mais elle a majoritairement été acquise grâce à de nombreux entraînements physiques intensifs notamment pour avoir la capacité de manier « l’Alligator » aisément et même plus généralement être un bon bretteur et un bon artiste martial. Maîtriser cet accessoire n’est pas donné à tout le monde, cela peut même s’apparenter à un art à part entière dans le domaine du Kenjutsu car ces mouvements et katas ne ressemblent aucunement à ceux d’une école connue.
Il faut d’ailleurs noter qu’à force de travail avec diverses armes ses mains ont été rendues calleuses par l’effort.
Si vous le permettez, je vais vous décrire ici son style vestimentaire. Premier fait marquant (remarqué par Sohalia directement d’ailleurs !) est qu’il ne porte pas de haut. Ni T-shirt, ni chemise rien. Pour habiller la partie supérieure de son corps, il porte une longue veste en cuir noir avec un col rabattu qui lui arrive au niveau des chevilles. Quand on le regarde de dos, on peut apercevoir des coutures au niveau des omoplates puisqu’à cet emplacement se trouve une plaque métallique de 5 kilogrammes dans la doublure de celle-ci afin de se protéger d’éventuels coups qui pourraient arriver dans son dos mais aussi pour cacher cette laide balafre dont il est marqué.
Il porte ensuite un pantalon en jean très serré aussi de couleur noire. Il apprécie énormément cela, car c’est pour lui comme une deuxième peau : il ne le sent pas du tout et il ne le gêne aucunement lors de déplacements rapides. Ce pantalon est tenu par deux ceintures à boucle métallique, l’une sur l’autre.
Le dernier accessoire dont il ne se sépare jamais est son arme. Il porte « l’Alligator », entouré par des bandages pour ne pas effrayer la population, avec une sangle sur son épaule gauche. C’est aussi un de ses signes distinctifs de part sa forme, mais aussi car c’est le seul être connu (si l’on ne compte pas sa mère) à avoir perfectionné le maniement de celle-ci.
Cette « dent » métallique aux proportions démesurées possède une poignée au niveau du milieu de la lame tandis qu’à son opposé se trouve la partie tranchante qui recouvre toute la longueur de cette lame.
Il porte aussi deux poignards dans des étuis au niveau du bas de son dos, héritage de la formation de sa mère à l’art de l’assassinat.
Le Raïma a aussi une démarche très nonchalante, assez sûr de lui. Son attitude générale est très liée à son entraînement martial puisque très peu de mouvements superflus sont faits lors de ses déplacements, fluides comme l’eau. De nature assez calme, il peut très bien se fondre dans la masse cependant cela ne l’empêche pas d’imposer respect et silence par la voix ou par des gestes brusques et secs quand il y est forcé.
Description Psychologique
Ah la la, qu’il est difficile de décrire la mentalité, la façon de penser d’un personnage. Je vais cependant essayer de vous résumer ce à quoi vous pourriez être confronté si vous êtes amenés à croiser le chemin de Shin.
De prime abord, le Raïma peut sembler très froid, voire sévère. En tout cas, on n’a pas vraiment envie de l’approcher et cela lui convient très bien. En effet, c’est quelqu’un d’assez taciturne qui apprécie fortement le calme et la tranquillité c’est d’ailleurs pour cela qu’il ne sera pas rare de le voir flemmarder dans l’herbe face à l’astre lunaire. Il ne sera d’ailleurs pas rare de le voir faire un regard effrayant à quiconque viendra déranger de tels petits moments.
Dans le fond, Shin est quelqu’un de très bienveillant et très protecteur envers les personnes qui lui sont chères. Très à l’écoute, il n’hésitera pas à se poser pendant des heures pour écouter quelqu’un qu’il estime, donnant son avis ou tranchant des débats. Il est très souvent prêt à aider son prochain avec un sourire radieux s’il trouve cela juste.
De manière générale, le jeune homme sera quelqu’un de calme et posé. Il ne s’emportera que très peu et ne fera que peu d’esclandres. Il apprécie la tranquillité et s’efforce donc d’être une personne discrète.
Cette apparente tranquillité laisse surtout transparaître sa confiance en lui. Cela est notamment dû au fait qu’il ait une excellente capacité d’analyse qui lui permet de jauger des situations en fonction de sa propre force, de son sens de la justice ou du devoir. Il est d’ailleurs en perpétuelle quête de progression car même s’il est sûr de ses capacités, il n’en reste pas moins lucide sur le fait que dans ce monde il existe toujours plus puissant que lui, plus intelligent ou que sais-je et qu’il doit donc progresser pour pouvoir côtoyer en toute sérénité les plus grands de ce monde.
Shin’ichi tient aussi énormément à sa liberté. Il n’a jamais aimé les ordres mais ce qu’il déteste par-dessus tout est de ne pas comprendre le but de ce qu’il lui est demandé. Sûrement un savant mélange entre un esprit libre et son passé d’indépendant. Il n’obéira donc pas à n’importe quoi et n’hésitera d’ailleurs pas à tenir tête à un supérieur s’il n’était pas en accord avec la requête afin d’en comprendre le bien-fondé de celle-ci et de s’y refuser si ce n’est pas en adéquation avec son sens de la justice ou de l’honneur.
En parlant de ce sens de la justice, Shin en a maintenant un très développé. Avant, il aurait pu tuer n’importe qui pour de l’argent, mais en suivant les pas de sa mère il décida de se ranger et de trouver un travail officiel de chasseur de primes ce qui démontre déjà une évolution dans son mode de pensée. Maintenant il souhaite défendre le peuple, l’égalité pour tout le monde et destituer le gouvernement actuel qu’il considère comme tyrannique.
Il souhaite aussi découvrir le monde, notamment tous ses peuples ne comprenant pas le racisme dans ce monde. Il considère que ce sont tout autant de cultures, de modes de vie ou d’individus divers et variés à découvrir. Il apprécie les bonnes rencontres comme les mauvaises qui le font progresser ou mieux appréhender le monde qui l’entoure.
Je vous préviens cependant, il ne sera pas aisé de tisser un lien fort avec celui-ci. Si vous n’êtes pas repoussé par son côté froid, il faudra creuser avant qu’il ne s’ouvre à qui que ce soit. Malgré cela, une fois ouvert il sera d’une gentillesse énorme et n’hésitera pas à faire preuve d’affection envers vous.
De prime abord, le Raïma peut sembler très froid, voire sévère. En tout cas, on n’a pas vraiment envie de l’approcher et cela lui convient très bien. En effet, c’est quelqu’un d’assez taciturne qui apprécie fortement le calme et la tranquillité c’est d’ailleurs pour cela qu’il ne sera pas rare de le voir flemmarder dans l’herbe face à l’astre lunaire. Il ne sera d’ailleurs pas rare de le voir faire un regard effrayant à quiconque viendra déranger de tels petits moments.
Dans le fond, Shin est quelqu’un de très bienveillant et très protecteur envers les personnes qui lui sont chères. Très à l’écoute, il n’hésitera pas à se poser pendant des heures pour écouter quelqu’un qu’il estime, donnant son avis ou tranchant des débats. Il est très souvent prêt à aider son prochain avec un sourire radieux s’il trouve cela juste.
De manière générale, le jeune homme sera quelqu’un de calme et posé. Il ne s’emportera que très peu et ne fera que peu d’esclandres. Il apprécie la tranquillité et s’efforce donc d’être une personne discrète.
Cette apparente tranquillité laisse surtout transparaître sa confiance en lui. Cela est notamment dû au fait qu’il ait une excellente capacité d’analyse qui lui permet de jauger des situations en fonction de sa propre force, de son sens de la justice ou du devoir. Il est d’ailleurs en perpétuelle quête de progression car même s’il est sûr de ses capacités, il n’en reste pas moins lucide sur le fait que dans ce monde il existe toujours plus puissant que lui, plus intelligent ou que sais-je et qu’il doit donc progresser pour pouvoir côtoyer en toute sérénité les plus grands de ce monde.
Shin’ichi tient aussi énormément à sa liberté. Il n’a jamais aimé les ordres mais ce qu’il déteste par-dessus tout est de ne pas comprendre le but de ce qu’il lui est demandé. Sûrement un savant mélange entre un esprit libre et son passé d’indépendant. Il n’obéira donc pas à n’importe quoi et n’hésitera d’ailleurs pas à tenir tête à un supérieur s’il n’était pas en accord avec la requête afin d’en comprendre le bien-fondé de celle-ci et de s’y refuser si ce n’est pas en adéquation avec son sens de la justice ou de l’honneur.
En parlant de ce sens de la justice, Shin en a maintenant un très développé. Avant, il aurait pu tuer n’importe qui pour de l’argent, mais en suivant les pas de sa mère il décida de se ranger et de trouver un travail officiel de chasseur de primes ce qui démontre déjà une évolution dans son mode de pensée. Maintenant il souhaite défendre le peuple, l’égalité pour tout le monde et destituer le gouvernement actuel qu’il considère comme tyrannique.
Il souhaite aussi découvrir le monde, notamment tous ses peuples ne comprenant pas le racisme dans ce monde. Il considère que ce sont tout autant de cultures, de modes de vie ou d’individus divers et variés à découvrir. Il apprécie les bonnes rencontres comme les mauvaises qui le font progresser ou mieux appréhender le monde qui l’entoure.
Je vous préviens cependant, il ne sera pas aisé de tisser un lien fort avec celui-ci. Si vous n’êtes pas repoussé par son côté froid, il faudra creuser avant qu’il ne s’ouvre à qui que ce soit. Malgré cela, une fois ouvert il sera d’une gentillesse énorme et n’hésitera pas à faire preuve d’affection envers vous.
Biographie
1604 - Naissance dans un bidonville
Des bruits de métaux s’entrechoquant, un nuage de fumée noire et épaisse permettant à peine de distinguer la couleur du ciel, de la poussière au sol qui virevoltait au rythme des pas lourds de brigands très peu futés. C’est dans cette atmosphère que naquît le jeune Shin’ichi.
Le petit était né de l’union entre Roxy Raïma, une jeune femme très charismatique qui était leader du soulèvement de Grey Terminal contre Goa et d’un père inconnu, un paria qui n’était que de passage.
Ayant eu vent de la position de la jeune femme mais aussi de son accouchement récent, la Noblesse de Goa décida de faire pression sur celle-ci : ils l’obligèrent à calmer le soulèvement proche et l’utilisèrent pour éliminer les potentielles menaces pour eux en échange d’un statut de citoyens réguliers de la République pour elle et son fils au bout de 15 ans de services rendus. La force et la technique remarquable au combat tout comme la capacité de meneuse d’hommes de Roxy formaient une épée de Damoclès conséquente qu’ils préféraient mater.
Elle fit le choix le plus raisonnable pour elle et sa progéniture et décida d’accepter, à contrecœur.
En effet, elle avait en horreur la manière dont les Nobles traitaient les personnes de basse naissance, leur manière tyrannique de gérer la ville et le dénigrement porté aux habitants du dépotoir qu’est Grey Terminal mais mener une mutinerie avec un enfant en bas âge à protéger n’était pas quelque chose de faisable.
Le petit s’habitua vite à déambuler à travers les débris, voyant cette « déchetterie » comme un énorme terrain de jeu. Il dut d’ailleurs très souvent se débrouiller seul puisque sa mère étant très occupée par son « travail » comme elle aimait lui dire. Il se battait régulièrement contre les autres enfants pour s’amuser.
La jeune femme décida de l’entraîner au combat au cas où il devrait défendre sa propre vie dans Grey Terminal, peuplé de brigands et de parias peu recommandables. Elle savait aussi qu’à cause de son activité d’assassinat de personnes potentiellement dangereuses pour Goa, elle pourrait vite s’attirer des ennemis et son fils pourrait en pâtir, en son absence. De ce fait, à chaque fois qu’elle en avait le temps (donc entre deux requêtes de la Noblesse), elle lui enseignait l’art de se battre au sabre et au couteau mais aussi la discrétion, la dissimulation ou encore le vol.
A 9 ans, le jeune Raïma commençait à s’habituer au maniement des armes de prédilection de sa mère. Il improvisait des cibles avec les détritus offerts par Goa pour s’entraîner au lancer de couteau et essayait de fabriquer des mannequins d’entraînement avec des sacs de farine rassie qu’il habillait d’une armure de fortune faite à partir d’assiettes brisées pour s’entraîner au combat au couteau ainsi qu’à celui du sabre.
Vers ses 12 ans, Roxy désormais connue comme étant « Roxy la Grande Faucheuse » utilisait un sabre très particulier : une sorte d’énorme dent d’un bon mètre-quatre-vingt qu’elle avait trouvée parmi les déchets. La rumeur courait dans Grey Terminal que les victimes se retrouvaient déchiquetées comme si un alligator était passé par là, c’est d’ailleurs ainsi qu’elle nomma son arme : « l’Alligator ». Elle commença à reconnaître les progrès de son fils et l’entraîna sérieusement en combat singulier chaque jour que ce soit couteau contre couteau, sabre contre sabre, couteau contre sabre et inversement tout en lui apprenant l’art du combat à mains nues afin que sa descendance soit prête à toute éventualité.
Le petit Shin progressait à vue d’œil, il allait aussi voler les commerçants de Goa avec des amis de son âge, ayant trouvé un passage très étroit où seuls des enfants pouvaient passer, afin de se nourrir mais aussi pour améliorer ses compétences de discrétion. Il se prenait souvent à écouter les habitants parler, en laissant traîner son oreille de gamin un peu partout, recueillant des informations qui ne lui étaient certes pas utiles pour la plupart du temps, même s’il trouvait l’exercice de recueil d’informations très intéressant.
Lui et ses amis furent coursé à plusieurs reprises que ce soit par les commerçants ou par les gardes de la ville, mais ils réussissaient toujours à les semer, à se cacher ou à se dissimuler via des déguisements d’enfants « normaux » aux yeux des citoyens de Goa en volant des vêtements dans les magasins huppés de la cité.
C’est à ses 13 ans que sa mère décida de lui révéler son « vrai » métier en l’amenant avec elle pendant l’une de ses missions. Ils se couvrirent d’une grande cape avec capuche, qui recouvrait tout leur corps. Celle de sa mère était difforme à cause de « l’Alligator » qu’elle portait sur le dos. Ils se firent très discrets en s’approchant d’un camp de bandits au Nord-est de Grey Terminal. Elle lui désigna du doigt la cible en lui expliquant qu’il faisait importer des matériaux et fabriquait des armes en grande quantité, assez pour équiper une bonne petite milice. D’après Goa il aurait voulu reprendre le flambeau de la révolte pour renverser le gouvernement.
Cependant, quelque chose n’avait pas été prévu : le groupe d’hommes armés s’attendait à la venue de « la Grande Faucheuse » et avait tendu une embuscade. Roxy commença à se battre contre ceux-ci et ordonna à son fils de lancer un couteau en direction de la cible. Le jeune albe était fasciné en voyant sa mère combattre, tenir tête à une dizaine d’hommes à elle toute seule avec des mouvements qu’il ne comprenait pas mais si fluides, si beaux … L’ordre de sa mère le sortit de sa contemplation et il hésita quelques instants. Ça serait le premier homme qu’il tuerait ... Était-il prêt à cela ? Que deviendrait-il en faisant cela ? Sans vraiment s’en rendre compte, sa main droite s’était glissée vers sa ceinture, il sentit le manche d’un poignard dans sa paume de main et en un instant le bout de ses phalanges ne sentait plus le revêtement en tissu. Il tourna son regard dans la direction du cercle autour de sa mère, il vit son couteau fiché dans le crâne de la cible, du sang ruisselant le long de son front, les yeux exorbités. Il l’avait fait… ? Il l’avait vraiment fait. Il avait tué un être humain.
Les deux années suivantes, il suivit sa mère comme une ombre sur tous les assassinats qu’elle effectuait. Cela ne lui plaisait pas forcément, mais il y vit une manière de progresser et de devenir plus fort. Il effectua bon nombre de meurtres aussi durant cette période.
Quinze années après la naissance de notre protagoniste, Roxy demanda une audience auprès des Nobles de Goa afin de réclamer son dû. Quand elle revint à Grey Terminal, elle était dépitée. Les hauts placés lui avaient ri au nez : ils n’avaient aucune intention de tenir leur promesse.
Pleine de rage d’avoir passé de nombreuses années à tuer ses semblables pour rien, elle décida de partir avec Shin, adolescent à l’époque, pour Logue Town et de vendre ses services en tant que chasseuse de primes.
1619 – Arrivée à Logue Town
Ils quittèrent le dépotoir de Grey Terminal lors du déchargement de détritus, tuant les gardes qui avaient ouvert les portes et courant pendant plusieurs jours poursuivis par ceux-ci. Ils finirent par embarquer sur un bateau marchand incognito. Ils passèrent le trajet, cachés dans les cales du navire et attendirent que tous les marins soient à quai pour s’extirper eux même de leur petit cagibi.
Ils ne perdirent pas de temps et revendirent de la marchandise volée pour pouvoir s’acheter leurs licences de chasseur de primes. Il fallait bien trouver un endroit où dormir et de quoi manger, et pour cela ils devaient travailler.
Ils commencèrent à vivre dans la rue en attendant de pouvoir chasser des personnes recherchées. Ils entamèrent leur nouvelle vie par des petites cibles, utilisant les techniques apprises durant leur passé d’assassins pour traquer les pauvres voyous. Ils se permirent ainsi de se faire un petit nom et de se prendre un appartement, de pouvoir vivre « normalement ».
Pendant cinq années, ils vécurent en rapportant des primes de plus en plus grosses pour se battre contre des adversaires de plus en plus puissants et pouvoir progresser. Mais c’est alors qu’en 1624, Roxy disparut. Elle ne rentra pas d’une traque et personne n’en entendu plus parler. Le seul souvenir qu’elle lui avait laissé était « l’Alligator » qui pour une fois, était resté à l’appartement. Pourquoi cette fois-ci elle ne l’avait pas emmené ? Avait-elle prévu de partir ? Tant de questions sans réponses …
Le jeune Shin’ichi se retrouva seul mais malgré tout, la vie continua. Il put largement payer le loyer chaque mois, il continua de récupérer des primes et à vivre comme un habitant lambda en dehors de cela. Il continua à s’entraîner physiquement chaque jour, en plus de découvrir le maniement de l’enclume qu’est « l’Alligator ».
1625 – Une belle rencontre inattendue
Un soir, assez tard, de l’année 1625, le Raïma sortit dans son bar habituel, après une longue journée de travail. En effet la traque de sa proie avait duré plus longtemps que prévu, elle lui avait donné du fil à retordre. Cette jeune voleuse arrivait à se faufiler chez les personnes aisées la nuit pour dérober argenterie, or, biens … Tout ce qui brillait et pouvait lui rapporter de l’argent. Elle était vive et agile, de plus elle savait disparaître de la circulation rapidement.
Shin était épuisé par sa journée et recherchait un moment de quiétude autour d’un bon verre. A une heure si tardive, il ne restait que peu de gens et principalement des habitués. Il s’installa sur une table au fond du bar et commanda une cruche de saké. Il s’en délectait, enfermé dans son silence.
Cependant sa soirée ne se termina pas comme il l’imaginait. Un groupe de marines entra en fanfare, tous déjà bien éméchés. Ils chantaient sur un air faux des chansons grivoises, commandaient des cruches en veux-tu en voilà. Certains étaient heureux de cette ambiance festive, mais le jeune homme n’était pas du tout d’humeur à ces bruyantes joyeusetés.
Il avait pris la décision de partir, dérangé par le vacarme produit par les soldats en civil qui ne trompaient personne : leur attitude militaire ne laissait aucun doute planer. Mais au moment où il se levait, une jeune femme montée sur le bar avait lancé sa veste dans un incompréhensible « Gé chô » qui avait volé jusque sur la tête du Raïma, sûrement poussée par les effets de l’alcool. Après cet évènement, un client du bar prit l’initiative très audacieuse de poser sa main sur le fessier de celle-ci, croyant qu’elle serait trop alcoolisée pour s’en rendre compte. Un sourire se formait sur le visage de l’individu bien heureux, mais celui-ci fut rapidement remplacé par un visage déformé … En effet, la jeune femme aux cheveux blancs venait de lui décocher un coup de poing assez violent pour lui faire perdre quelques dents. Les compagnons de celui-ci voulurent se venger et tentèrent de frapper la marine déjà bien ravagée par l’alcool. Elle esquiva habilement, mais ses mouvements étaient … particuliers. En effet, elle semblait incapable de se battre, titubant sur le bar mais elle réussissait aisément à esquiver et à rendre les coups.
L’albe, bien décidé à ne pas participer à une jouxte de bar, commença à se déplacer vers la belle aux cheveux immaculés pour lui rendre sa veste et partir. Lorsqu’il s’approcha d’elle, elle lui décrocha un crochet du droit monumental. Il en fut sonné pendant quelques secondes ce que les autres marins utilisèrent pour venir essayer de lui porter quelques coups aussi, pris dans le chahut général. Il para et esquiva certains coups, en encaissa d’autres et se retrouva malgré lui pris dans cette bataille bordélique. Il n’hésita pas à en donner aussi pour se frayer un chemin jusqu’à elle, bouscula à tour de bras et lorsqu’il put enfin se trouver à quelques centimètres d’elle, la rixe était finie. Tous les marins ainsi que les clients étaient au sol, roupillant comme des marmottes sous l’effet des coups ou de l’alcool. Elle lui tomba littéralement dans les bras, endormie aussi.
Il ne pouvait pas garder une veste de marine, ni laisser une si jolie jeune femme seule endormie dans un bar … Il prit la décision de la ramener chez lui pour qu’elle puisse se reposer.
Le lendemain matin, elle se réveilla en sursaut cherchant ses sabres et ne comprenant pas où elle était. Elle se rua sur le pauvre bretteur encore à moitié endormi, il parvint à esquiver de justesse la descente du coude de la belle qui vociférait des paroles telles que « J’suis où là ? » ou encore des « Qu’est-ce que tu m’as fait ? ». En se battant, ils roulèrent au sol ensemble, l’un sur l’autre à tour de rôle, Shin tentant de s’expliquer au mieux. Quand ils se retrouvèrent dans des tenues un tant soit peu … dépareillées dirons-nous, une gêne forte les fit se repousser.
Enfin, Sohalia plus ouverte à la conversation, ils purent discuter autour d’un bon petit-déjeuner, tous les deux un peu gênés. Shin ne s’était que très peu intéressé aux femmes, bien trop occupé par sa propre évolution au combat, il n’avait donc jamais mangé en tête à tête avec une jeune femme de son âge qui était, il faut l’avouer, très mignonne même si un peu épuisante.
Pendant deux années, ils se voyaient de temps en temps pour s’entraîner ensemble, pour aller boire un verre (qui finissait souvent en bagarre … Mais que voulez-vous … Sohalia reste Sohalia hein …) ou manger ensemble. Ils s’appréciaient vraiment fortement et adoraient passer du temps ensemble. Ils partageaient de nombreux centres d’intérêts et se perfectionnaient ensemble à l’art du combat. Cette gêne se transforma vite en affection très profonde de la part de notre protagoniste.
1627 – Départ de Sohalia et emprisonnement de Shin
En 1627, les deux jeunes gens durent se séparer. En effet, Sohalia partit pour un entraînement particulier dont Shin ne connaissait pas les détails. Il s’était dit qu’il l’attendrait pour lui déclarer ses sentiments envers elle, mais cette même année des marines débarquèrent chez lui en pleine nuit. La lune ce soir-là était magnifique, un beau croissant lumineux qui perçait les fenêtres de l’appartement du Raïma. Il n’avait pourtant enfreint aucune règle, il n’avait fait que son travail de chasseur de primes et rien d’autre, que lui voulaient les soldats ?
On lui expliqua sur le trajet qu’il était arrêté car un de ses amis d’enfance, ceux avec qui il allait voler à Goa, avait froissé un Dragon Celeste : il était accusé d’avoir fomenté un assaut sur la cité alors qu’un Noble de Marie-Joie était en visite. Ce dernier avait donc décidé arbitrairement d’envoyer l’ami de Shin en prison, ainsi que tous les contacts qu’il pouvait ou avait pu avoir. Cette accusation était évidemment fausse, le pauvre jeune homme avait simplement imploré pour avoir quelques médicaments pour son enfant malade mais que voulez-vous, en ce monde, la parole d’un Dragon Celeste fait foi.
Le « Lion Blanc » comme il se faisait appeler parmi les chasseurs de primes, qui n’avait rien demandé et qui vivait sa vie paisiblement se retrouva donc enfermé entre quatre murs, dans une cellule étroite, froide et humide. Il ne savait même pas combien de temps il devrait y rester et commença à maudire le gouvernement mondial, à penser qu’il n’était qu’une tyrannie d’un certain nombre de personnes au sommet … Ces idées furent notamment amplifiées par son co-détenu qui disait appartenir à une « armée révolutionnaire » qui promettait de renverser le gouvernement, d’apporter justice et équité pour tous … De biens belles paroles que notre jeune protagoniste embrassa, et durant une année entière en étant incarcéré, il aida les révolutionnaires de la prison dans leurs démarches pour d’obtenir de l’information de l’extérieur, de la nourriture en plus ou quelques autres privilèges auprès des gardes.
Des bruits de métaux s’entrechoquant, un nuage de fumée noire et épaisse permettant à peine de distinguer la couleur du ciel, de la poussière au sol qui virevoltait au rythme des pas lourds de brigands très peu futés. C’est dans cette atmosphère que naquît le jeune Shin’ichi.
Le petit était né de l’union entre Roxy Raïma, une jeune femme très charismatique qui était leader du soulèvement de Grey Terminal contre Goa et d’un père inconnu, un paria qui n’était que de passage.
Ayant eu vent de la position de la jeune femme mais aussi de son accouchement récent, la Noblesse de Goa décida de faire pression sur celle-ci : ils l’obligèrent à calmer le soulèvement proche et l’utilisèrent pour éliminer les potentielles menaces pour eux en échange d’un statut de citoyens réguliers de la République pour elle et son fils au bout de 15 ans de services rendus. La force et la technique remarquable au combat tout comme la capacité de meneuse d’hommes de Roxy formaient une épée de Damoclès conséquente qu’ils préféraient mater.
Elle fit le choix le plus raisonnable pour elle et sa progéniture et décida d’accepter, à contrecœur.
En effet, elle avait en horreur la manière dont les Nobles traitaient les personnes de basse naissance, leur manière tyrannique de gérer la ville et le dénigrement porté aux habitants du dépotoir qu’est Grey Terminal mais mener une mutinerie avec un enfant en bas âge à protéger n’était pas quelque chose de faisable.
Le petit s’habitua vite à déambuler à travers les débris, voyant cette « déchetterie » comme un énorme terrain de jeu. Il dut d’ailleurs très souvent se débrouiller seul puisque sa mère étant très occupée par son « travail » comme elle aimait lui dire. Il se battait régulièrement contre les autres enfants pour s’amuser.
La jeune femme décida de l’entraîner au combat au cas où il devrait défendre sa propre vie dans Grey Terminal, peuplé de brigands et de parias peu recommandables. Elle savait aussi qu’à cause de son activité d’assassinat de personnes potentiellement dangereuses pour Goa, elle pourrait vite s’attirer des ennemis et son fils pourrait en pâtir, en son absence. De ce fait, à chaque fois qu’elle en avait le temps (donc entre deux requêtes de la Noblesse), elle lui enseignait l’art de se battre au sabre et au couteau mais aussi la discrétion, la dissimulation ou encore le vol.
A 9 ans, le jeune Raïma commençait à s’habituer au maniement des armes de prédilection de sa mère. Il improvisait des cibles avec les détritus offerts par Goa pour s’entraîner au lancer de couteau et essayait de fabriquer des mannequins d’entraînement avec des sacs de farine rassie qu’il habillait d’une armure de fortune faite à partir d’assiettes brisées pour s’entraîner au combat au couteau ainsi qu’à celui du sabre.
Vers ses 12 ans, Roxy désormais connue comme étant « Roxy la Grande Faucheuse » utilisait un sabre très particulier : une sorte d’énorme dent d’un bon mètre-quatre-vingt qu’elle avait trouvée parmi les déchets. La rumeur courait dans Grey Terminal que les victimes se retrouvaient déchiquetées comme si un alligator était passé par là, c’est d’ailleurs ainsi qu’elle nomma son arme : « l’Alligator ». Elle commença à reconnaître les progrès de son fils et l’entraîna sérieusement en combat singulier chaque jour que ce soit couteau contre couteau, sabre contre sabre, couteau contre sabre et inversement tout en lui apprenant l’art du combat à mains nues afin que sa descendance soit prête à toute éventualité.
Le petit Shin progressait à vue d’œil, il allait aussi voler les commerçants de Goa avec des amis de son âge, ayant trouvé un passage très étroit où seuls des enfants pouvaient passer, afin de se nourrir mais aussi pour améliorer ses compétences de discrétion. Il se prenait souvent à écouter les habitants parler, en laissant traîner son oreille de gamin un peu partout, recueillant des informations qui ne lui étaient certes pas utiles pour la plupart du temps, même s’il trouvait l’exercice de recueil d’informations très intéressant.
Lui et ses amis furent coursé à plusieurs reprises que ce soit par les commerçants ou par les gardes de la ville, mais ils réussissaient toujours à les semer, à se cacher ou à se dissimuler via des déguisements d’enfants « normaux » aux yeux des citoyens de Goa en volant des vêtements dans les magasins huppés de la cité.
C’est à ses 13 ans que sa mère décida de lui révéler son « vrai » métier en l’amenant avec elle pendant l’une de ses missions. Ils se couvrirent d’une grande cape avec capuche, qui recouvrait tout leur corps. Celle de sa mère était difforme à cause de « l’Alligator » qu’elle portait sur le dos. Ils se firent très discrets en s’approchant d’un camp de bandits au Nord-est de Grey Terminal. Elle lui désigna du doigt la cible en lui expliquant qu’il faisait importer des matériaux et fabriquait des armes en grande quantité, assez pour équiper une bonne petite milice. D’après Goa il aurait voulu reprendre le flambeau de la révolte pour renverser le gouvernement.
Cependant, quelque chose n’avait pas été prévu : le groupe d’hommes armés s’attendait à la venue de « la Grande Faucheuse » et avait tendu une embuscade. Roxy commença à se battre contre ceux-ci et ordonna à son fils de lancer un couteau en direction de la cible. Le jeune albe était fasciné en voyant sa mère combattre, tenir tête à une dizaine d’hommes à elle toute seule avec des mouvements qu’il ne comprenait pas mais si fluides, si beaux … L’ordre de sa mère le sortit de sa contemplation et il hésita quelques instants. Ça serait le premier homme qu’il tuerait ... Était-il prêt à cela ? Que deviendrait-il en faisant cela ? Sans vraiment s’en rendre compte, sa main droite s’était glissée vers sa ceinture, il sentit le manche d’un poignard dans sa paume de main et en un instant le bout de ses phalanges ne sentait plus le revêtement en tissu. Il tourna son regard dans la direction du cercle autour de sa mère, il vit son couteau fiché dans le crâne de la cible, du sang ruisselant le long de son front, les yeux exorbités. Il l’avait fait… ? Il l’avait vraiment fait. Il avait tué un être humain.
Les deux années suivantes, il suivit sa mère comme une ombre sur tous les assassinats qu’elle effectuait. Cela ne lui plaisait pas forcément, mais il y vit une manière de progresser et de devenir plus fort. Il effectua bon nombre de meurtres aussi durant cette période.
Quinze années après la naissance de notre protagoniste, Roxy demanda une audience auprès des Nobles de Goa afin de réclamer son dû. Quand elle revint à Grey Terminal, elle était dépitée. Les hauts placés lui avaient ri au nez : ils n’avaient aucune intention de tenir leur promesse.
Pleine de rage d’avoir passé de nombreuses années à tuer ses semblables pour rien, elle décida de partir avec Shin, adolescent à l’époque, pour Logue Town et de vendre ses services en tant que chasseuse de primes.
1619 – Arrivée à Logue Town
Ils quittèrent le dépotoir de Grey Terminal lors du déchargement de détritus, tuant les gardes qui avaient ouvert les portes et courant pendant plusieurs jours poursuivis par ceux-ci. Ils finirent par embarquer sur un bateau marchand incognito. Ils passèrent le trajet, cachés dans les cales du navire et attendirent que tous les marins soient à quai pour s’extirper eux même de leur petit cagibi.
Ils ne perdirent pas de temps et revendirent de la marchandise volée pour pouvoir s’acheter leurs licences de chasseur de primes. Il fallait bien trouver un endroit où dormir et de quoi manger, et pour cela ils devaient travailler.
Ils commencèrent à vivre dans la rue en attendant de pouvoir chasser des personnes recherchées. Ils entamèrent leur nouvelle vie par des petites cibles, utilisant les techniques apprises durant leur passé d’assassins pour traquer les pauvres voyous. Ils se permirent ainsi de se faire un petit nom et de se prendre un appartement, de pouvoir vivre « normalement ».
Pendant cinq années, ils vécurent en rapportant des primes de plus en plus grosses pour se battre contre des adversaires de plus en plus puissants et pouvoir progresser. Mais c’est alors qu’en 1624, Roxy disparut. Elle ne rentra pas d’une traque et personne n’en entendu plus parler. Le seul souvenir qu’elle lui avait laissé était « l’Alligator » qui pour une fois, était resté à l’appartement. Pourquoi cette fois-ci elle ne l’avait pas emmené ? Avait-elle prévu de partir ? Tant de questions sans réponses …
Le jeune Shin’ichi se retrouva seul mais malgré tout, la vie continua. Il put largement payer le loyer chaque mois, il continua de récupérer des primes et à vivre comme un habitant lambda en dehors de cela. Il continua à s’entraîner physiquement chaque jour, en plus de découvrir le maniement de l’enclume qu’est « l’Alligator ».
1625 – Une belle rencontre inattendue
Un soir, assez tard, de l’année 1625, le Raïma sortit dans son bar habituel, après une longue journée de travail. En effet la traque de sa proie avait duré plus longtemps que prévu, elle lui avait donné du fil à retordre. Cette jeune voleuse arrivait à se faufiler chez les personnes aisées la nuit pour dérober argenterie, or, biens … Tout ce qui brillait et pouvait lui rapporter de l’argent. Elle était vive et agile, de plus elle savait disparaître de la circulation rapidement.
Shin était épuisé par sa journée et recherchait un moment de quiétude autour d’un bon verre. A une heure si tardive, il ne restait que peu de gens et principalement des habitués. Il s’installa sur une table au fond du bar et commanda une cruche de saké. Il s’en délectait, enfermé dans son silence.
Cependant sa soirée ne se termina pas comme il l’imaginait. Un groupe de marines entra en fanfare, tous déjà bien éméchés. Ils chantaient sur un air faux des chansons grivoises, commandaient des cruches en veux-tu en voilà. Certains étaient heureux de cette ambiance festive, mais le jeune homme n’était pas du tout d’humeur à ces bruyantes joyeusetés.
Il avait pris la décision de partir, dérangé par le vacarme produit par les soldats en civil qui ne trompaient personne : leur attitude militaire ne laissait aucun doute planer. Mais au moment où il se levait, une jeune femme montée sur le bar avait lancé sa veste dans un incompréhensible « Gé chô » qui avait volé jusque sur la tête du Raïma, sûrement poussée par les effets de l’alcool. Après cet évènement, un client du bar prit l’initiative très audacieuse de poser sa main sur le fessier de celle-ci, croyant qu’elle serait trop alcoolisée pour s’en rendre compte. Un sourire se formait sur le visage de l’individu bien heureux, mais celui-ci fut rapidement remplacé par un visage déformé … En effet, la jeune femme aux cheveux blancs venait de lui décocher un coup de poing assez violent pour lui faire perdre quelques dents. Les compagnons de celui-ci voulurent se venger et tentèrent de frapper la marine déjà bien ravagée par l’alcool. Elle esquiva habilement, mais ses mouvements étaient … particuliers. En effet, elle semblait incapable de se battre, titubant sur le bar mais elle réussissait aisément à esquiver et à rendre les coups.
L’albe, bien décidé à ne pas participer à une jouxte de bar, commença à se déplacer vers la belle aux cheveux immaculés pour lui rendre sa veste et partir. Lorsqu’il s’approcha d’elle, elle lui décrocha un crochet du droit monumental. Il en fut sonné pendant quelques secondes ce que les autres marins utilisèrent pour venir essayer de lui porter quelques coups aussi, pris dans le chahut général. Il para et esquiva certains coups, en encaissa d’autres et se retrouva malgré lui pris dans cette bataille bordélique. Il n’hésita pas à en donner aussi pour se frayer un chemin jusqu’à elle, bouscula à tour de bras et lorsqu’il put enfin se trouver à quelques centimètres d’elle, la rixe était finie. Tous les marins ainsi que les clients étaient au sol, roupillant comme des marmottes sous l’effet des coups ou de l’alcool. Elle lui tomba littéralement dans les bras, endormie aussi.
Il ne pouvait pas garder une veste de marine, ni laisser une si jolie jeune femme seule endormie dans un bar … Il prit la décision de la ramener chez lui pour qu’elle puisse se reposer.
Le lendemain matin, elle se réveilla en sursaut cherchant ses sabres et ne comprenant pas où elle était. Elle se rua sur le pauvre bretteur encore à moitié endormi, il parvint à esquiver de justesse la descente du coude de la belle qui vociférait des paroles telles que « J’suis où là ? » ou encore des « Qu’est-ce que tu m’as fait ? ». En se battant, ils roulèrent au sol ensemble, l’un sur l’autre à tour de rôle, Shin tentant de s’expliquer au mieux. Quand ils se retrouvèrent dans des tenues un tant soit peu … dépareillées dirons-nous, une gêne forte les fit se repousser.
Enfin, Sohalia plus ouverte à la conversation, ils purent discuter autour d’un bon petit-déjeuner, tous les deux un peu gênés. Shin ne s’était que très peu intéressé aux femmes, bien trop occupé par sa propre évolution au combat, il n’avait donc jamais mangé en tête à tête avec une jeune femme de son âge qui était, il faut l’avouer, très mignonne même si un peu épuisante.
Pendant deux années, ils se voyaient de temps en temps pour s’entraîner ensemble, pour aller boire un verre (qui finissait souvent en bagarre … Mais que voulez-vous … Sohalia reste Sohalia hein …) ou manger ensemble. Ils s’appréciaient vraiment fortement et adoraient passer du temps ensemble. Ils partageaient de nombreux centres d’intérêts et se perfectionnaient ensemble à l’art du combat. Cette gêne se transforma vite en affection très profonde de la part de notre protagoniste.
1627 – Départ de Sohalia et emprisonnement de Shin
En 1627, les deux jeunes gens durent se séparer. En effet, Sohalia partit pour un entraînement particulier dont Shin ne connaissait pas les détails. Il s’était dit qu’il l’attendrait pour lui déclarer ses sentiments envers elle, mais cette même année des marines débarquèrent chez lui en pleine nuit. La lune ce soir-là était magnifique, un beau croissant lumineux qui perçait les fenêtres de l’appartement du Raïma. Il n’avait pourtant enfreint aucune règle, il n’avait fait que son travail de chasseur de primes et rien d’autre, que lui voulaient les soldats ?
On lui expliqua sur le trajet qu’il était arrêté car un de ses amis d’enfance, ceux avec qui il allait voler à Goa, avait froissé un Dragon Celeste : il était accusé d’avoir fomenté un assaut sur la cité alors qu’un Noble de Marie-Joie était en visite. Ce dernier avait donc décidé arbitrairement d’envoyer l’ami de Shin en prison, ainsi que tous les contacts qu’il pouvait ou avait pu avoir. Cette accusation était évidemment fausse, le pauvre jeune homme avait simplement imploré pour avoir quelques médicaments pour son enfant malade mais que voulez-vous, en ce monde, la parole d’un Dragon Celeste fait foi.
Le « Lion Blanc » comme il se faisait appeler parmi les chasseurs de primes, qui n’avait rien demandé et qui vivait sa vie paisiblement se retrouva donc enfermé entre quatre murs, dans une cellule étroite, froide et humide. Il ne savait même pas combien de temps il devrait y rester et commença à maudire le gouvernement mondial, à penser qu’il n’était qu’une tyrannie d’un certain nombre de personnes au sommet … Ces idées furent notamment amplifiées par son co-détenu qui disait appartenir à une « armée révolutionnaire » qui promettait de renverser le gouvernement, d’apporter justice et équité pour tous … De biens belles paroles que notre jeune protagoniste embrassa, et durant une année entière en étant incarcéré, il aida les révolutionnaires de la prison dans leurs démarches pour d’obtenir de l’information de l’extérieur, de la nourriture en plus ou quelques autres privilèges auprès des gardes.
Informations IRL
• Prénom : Hugo
• Age : 22 ans
• Aime : Les jeux vidéos, la musique, la bonne bouffe, la bière ...
• N'aime pas : La solitude, l'hypocrisie et euh ... Fin j'sais pas, vous découvrirez bien !
• Personnage préféré de One Piece : Shanks/Marco
• Caractère : Un petit gars sympa, mais assez triste !
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