Le patrouilleur de la Marine filait au loin, disparaissant dans l'horizon.
Vassili, comme de nombreux autres soldats, avait été déposé-là, sur Endaur l'île-forêt. Arrivé par l'embarcadère Ouest, le Sergent avait été légèrement briefé avant de partir. Désormais en capacité de gérer jusqu'à une trentaine d'hommes, il devait faire le point avec les autorités locales. En effet, malgré les trois livraisons hebdomadaires planifiées pour les chantiers du Royaume de Bliss, cela faisait désormais une dizaine de jours qu'aucun rondin n'avait été livré. Or, la Marine avait besoin de maintenir son rythme de fabrication. Après tout, les révolutionnaires et les pirates, eux, ne prenaient pas de pause. Il était donc impératif de rétablir la situation de manière rapide et efficace. De ce que le blondinet en savait, des troupes de la Marine d'élite étaient déjà sur place. Il n'avait pas eu beaucoup plus d'informations, juste qu'un grand nom de ces forces vouées au combat était sur place.
Accompagné de sa trentaines de subordonnés ainsi que de deux autres escouades similaires, Vassili pris le sentier en terre, grossièrement marqué, menant au village Ouest d'Endaur. Une sorte de baraquement, un enchevêtrement de plaques de bois fixées entres-elles dans la hâte. A même la terre battue, ces habitations pittoresques abritaient de nombreux enfants, jouant avec ce qu'ils pouvaient. A leurs côtés, femmes et hommes se relayaient. Une hache jamais loin d'eux, ils semblaient prendre leur quart à tour de rôle tels des soldats. Le soleil brillait bien haut, la poussière volait aux rythmes des pas des bambins. Si typique.
Le Sergent, épée à la hanche, avança jusqu'à rencontrer une jeune femme, plutôt carré aux épaules bien plus larges que celles du Sous-Officier.
> Bonjour madame, je me présente, Sergent Joukov. Nous avons été missionné pour rencontrer le leader de l'île, un certain Chirp, sauriez-vous où nous pourrions le rencontrer ? Tenta Vassili, d'un ton neutre.
> Hum... Chirp, il est d'jà avec d'autres soldats ! Un homme à la veste rouge, vous voyez la grande bâtisse juste derrière, fit-il en se retournant et pointant l'édifice du doigt, ils y sont normal'ment !
> Merci beaucoup madame, fit le Sergent en s'abaissant légèrement en guise de remerciement.
Aussitôt, lui et ses hommes s'y dirigèrent. Ils traversèrent alors le village, rencontrant des villageois harassés par la rudesse de leur activité. Un détail ne manqua pas d'impressionner Vassili. Hommes et femmes, tous avaient un haut du corps surdévelopper. A n'en juger que par leur physique, le blondinet compris pourquoi il n'y avait pas la moindre Base de la Marine en ces lieux. Ils ne semblaient pas en avoir besoin.
Une fois arrivé face à la grande bâtisse qui devait surement faire office de "mairie", Vassili marqua un léger temps d'arrêt. Il vérifia que sa tenue soit impeccable, s'épousseta légèrement la cuisse gauche puis lança un regard à ses hommes. Les autres escouades étaient également là. Trois Sergents, chacun menant une trentaine d'hommes. Longiligne, il était le plus grand, mais aussi de loin le plus maigrelet de tous. Les trois homologues gravirent les trois marches qui les séparaient des portes et les ouvrirent. A l'intérieur, une immense pièce lumineuse se dévoila. Les meubles, faits de divers essences de bois étaient de grands goûts. Des armoires sombres, des étagères et cadres plus clairs. Nul doute qu'on était sur une île forestière. Au centre, une foule de soldat attendaient patiemment, au repos. Ils s'écartèrent machinalement lors que les trois Sergents arrivèrent. Impressionné, le blondinet découvris ce qu'était l'Elite. Des troupes surentraînée. Une discipline de fer. Il était bien loin de tels résultats avec ses hommes. Puis, au bout de cette allée humaine, deux hommes discutaient. Le premier, grand, très costaud, portait un pantalon et un t-shirt en toiles de jute. Le teint basané, tanné par les longues heures à couper du bois sur le soleil, des cheveux bruns et une mâchoire carrée. Un charisme certain, impossible de se tromper, c'était lui le leader des bûcherons. En face, un uniforme rouge parfaitement cintré. Une coupe de cheveu parfaitement exécutée. Une certaines prestance émanait de cet homme. Les trois Sergent reconnurent l'homme, un Colonel d'Elite. Il s'agissait de Jakku Kattar, un homme dont la réputation n'était plus à faire.
Lorsqu'ils arrivèrent à hauteur des deux hommes, les trois Sous-Officiers s'arrêtèrent, marquant le salue militaire que le membre de l'Etat Major leur permis de relâcher.
> Sergent Miroslav Klaus, fit le premier.
> Sergent Dimitri Maltesov, enchaîna le second.
> Sergent Vassili Joukov, termina le blondinet, espérant que le célèbre Colonel de l'Elite reconnaisse le nom de famille. Après tout, son père avait été Contre-Amiral avant de tomber sous la lame acérée de feu Vladimir Thoresky, l'Empereur d'Ivoire. Nous avons été envoyé par le QG afin de vous apporter un appui Colonel, nous et nos 90 hommes sommes à votre disposition.
Retenant son souffle, Vassili était honoré de rencontré un homme tel que Jakku Kattar. Désormais, il attendait les ordres de son supérieur. Espérant pouvoir se démarquer de ses compères lors de cette mission.
Vassili, comme de nombreux autres soldats, avait été déposé-là, sur Endaur l'île-forêt. Arrivé par l'embarcadère Ouest, le Sergent avait été légèrement briefé avant de partir. Désormais en capacité de gérer jusqu'à une trentaine d'hommes, il devait faire le point avec les autorités locales. En effet, malgré les trois livraisons hebdomadaires planifiées pour les chantiers du Royaume de Bliss, cela faisait désormais une dizaine de jours qu'aucun rondin n'avait été livré. Or, la Marine avait besoin de maintenir son rythme de fabrication. Après tout, les révolutionnaires et les pirates, eux, ne prenaient pas de pause. Il était donc impératif de rétablir la situation de manière rapide et efficace. De ce que le blondinet en savait, des troupes de la Marine d'élite étaient déjà sur place. Il n'avait pas eu beaucoup plus d'informations, juste qu'un grand nom de ces forces vouées au combat était sur place.
Accompagné de sa trentaines de subordonnés ainsi que de deux autres escouades similaires, Vassili pris le sentier en terre, grossièrement marqué, menant au village Ouest d'Endaur. Une sorte de baraquement, un enchevêtrement de plaques de bois fixées entres-elles dans la hâte. A même la terre battue, ces habitations pittoresques abritaient de nombreux enfants, jouant avec ce qu'ils pouvaient. A leurs côtés, femmes et hommes se relayaient. Une hache jamais loin d'eux, ils semblaient prendre leur quart à tour de rôle tels des soldats. Le soleil brillait bien haut, la poussière volait aux rythmes des pas des bambins. Si typique.
Le Sergent, épée à la hanche, avança jusqu'à rencontrer une jeune femme, plutôt carré aux épaules bien plus larges que celles du Sous-Officier.
> Bonjour madame, je me présente, Sergent Joukov. Nous avons été missionné pour rencontrer le leader de l'île, un certain Chirp, sauriez-vous où nous pourrions le rencontrer ? Tenta Vassili, d'un ton neutre.
> Hum... Chirp, il est d'jà avec d'autres soldats ! Un homme à la veste rouge, vous voyez la grande bâtisse juste derrière, fit-il en se retournant et pointant l'édifice du doigt, ils y sont normal'ment !
> Merci beaucoup madame, fit le Sergent en s'abaissant légèrement en guise de remerciement.
Aussitôt, lui et ses hommes s'y dirigèrent. Ils traversèrent alors le village, rencontrant des villageois harassés par la rudesse de leur activité. Un détail ne manqua pas d'impressionner Vassili. Hommes et femmes, tous avaient un haut du corps surdévelopper. A n'en juger que par leur physique, le blondinet compris pourquoi il n'y avait pas la moindre Base de la Marine en ces lieux. Ils ne semblaient pas en avoir besoin.
Une fois arrivé face à la grande bâtisse qui devait surement faire office de "mairie", Vassili marqua un léger temps d'arrêt. Il vérifia que sa tenue soit impeccable, s'épousseta légèrement la cuisse gauche puis lança un regard à ses hommes. Les autres escouades étaient également là. Trois Sergents, chacun menant une trentaine d'hommes. Longiligne, il était le plus grand, mais aussi de loin le plus maigrelet de tous. Les trois homologues gravirent les trois marches qui les séparaient des portes et les ouvrirent. A l'intérieur, une immense pièce lumineuse se dévoila. Les meubles, faits de divers essences de bois étaient de grands goûts. Des armoires sombres, des étagères et cadres plus clairs. Nul doute qu'on était sur une île forestière. Au centre, une foule de soldat attendaient patiemment, au repos. Ils s'écartèrent machinalement lors que les trois Sergents arrivèrent. Impressionné, le blondinet découvris ce qu'était l'Elite. Des troupes surentraînée. Une discipline de fer. Il était bien loin de tels résultats avec ses hommes. Puis, au bout de cette allée humaine, deux hommes discutaient. Le premier, grand, très costaud, portait un pantalon et un t-shirt en toiles de jute. Le teint basané, tanné par les longues heures à couper du bois sur le soleil, des cheveux bruns et une mâchoire carrée. Un charisme certain, impossible de se tromper, c'était lui le leader des bûcherons. En face, un uniforme rouge parfaitement cintré. Une coupe de cheveu parfaitement exécutée. Une certaines prestance émanait de cet homme. Les trois Sergent reconnurent l'homme, un Colonel d'Elite. Il s'agissait de Jakku Kattar, un homme dont la réputation n'était plus à faire.
Lorsqu'ils arrivèrent à hauteur des deux hommes, les trois Sous-Officiers s'arrêtèrent, marquant le salue militaire que le membre de l'Etat Major leur permis de relâcher.
> Sergent Miroslav Klaus, fit le premier.
> Sergent Dimitri Maltesov, enchaîna le second.
> Sergent Vassili Joukov, termina le blondinet, espérant que le célèbre Colonel de l'Elite reconnaisse le nom de famille. Après tout, son père avait été Contre-Amiral avant de tomber sous la lame acérée de feu Vladimir Thoresky, l'Empereur d'Ivoire. Nous avons été envoyé par le QG afin de vous apporter un appui Colonel, nous et nos 90 hommes sommes à votre disposition.
Retenant son souffle, Vassili était honoré de rencontré un homme tel que Jakku Kattar. Désormais, il attendait les ordres de son supérieur. Espérant pouvoir se démarquer de ses compères lors de cette mission.