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La Cybermode [ft Mayuri]

Il y'a des infos comme ça, on peut pas laisser passer. Elle vous frappe d'estoc et de taille, et vous laisse tout tournebouler. Canaille avait une boule au ventre, et un truc de coincer dans la gorge en lisant le bulletin qui était tombé par Den Den, d'un de ses informateurs secrets de la révolution dont l'on taira le nom pour ne pas l'incommodé. Être dans le secret, c'était décidemment une aubaine pour la jeune femme, elle n'en avait jamais douté mais ne s'en rendit compte que ce jour là ; L'on avait retrouvé sa jumelle, et elle était en vie ! Enfin en vie était un bien grand mot lorsque l'on était l'esclave favorite d'une famille de Dragon Céleste, et que l'on subissait les affres de leur folie démesurée. Toujours selon l'informateur, elle serait l'une des participante de la cybermode qui se tiendrait à Carinomia, et elle concourait dans la catégorie "Egérie". Comprenez que la classification des modèles était assez simple, mais qu'il fallait être de la partie pour savoir ce que voulait dire vraiment les noms. Il y'avait les "Cyborg", squelette de métal avec quelques parties humaines pour maintenir le tout ensemble. Il y'avait les "Combattifs", pour tout ce qui était modification de combat, et armes bionique ajouté à des modèle humain. Puis venait les "Egéries", modèle que l'on avait modifier pour l'esthétique uniquement, et que l'on présentait comme des pures mannequin modifiés et trafiqués de tout les côtés.

Canaille refusait de penser que sa sœur avait été un cobaye pour un Tenryuubito en manque de sensation forte, et s'attela à penser un plan pour sortir sa sœur de là. Au plus vite, et le plus proprement possible. Elle se doutait que sa soeur jumelle, devait penser que sa moitié était morte en mer depuis longtemps, peut être même l'avait-elle oublié depuis longtemps. Mais elle ne pouvait pas s'y faire, elle. Elle ne pouvait pas oublier celle qui comblait le vide en elle. Et même si elle avait été séparée toute petite, Canaille n'avait jamais renoncé à la retrouver.

Elle n'en avait juste jamais eu les moyens, ni l'opportunité. Forte de son statut d'Excuse du secret, elle contacta le service des mécaniciens de l'Armée Révolutionnaire. Un groupe spécialisé dans l'innovation et le développement de technologie de pointe. Faisant jouer ses nouvelles relations avec Justice, elle fit une commande spéciale, pour concourir dans la catégorie "Miniatures" du concours, celle des robots qui n'avaient pas taille humaine. Elle se fabriqua ensuite une nouvelle identité de couverture, grâce aux faussaires au service de la révolution.

Elle s'appellerait "Candy March", et serait une riche héritière d'un royaume disparu de la carte. Connue pour être une grande amatrice de cyber-technique, et de concours, elle serait présente pour l'évènement avec ses robots singes, de sa propre conception. Un génie de la mécanique, cette Candy, selon les registres d'un journal obscure de GrandLine. Elle était également enregistrer sous ce pseudonyme en payant le droit d'entrée, et personne n'allait demander d'ou venait l'argent, ni de quoi il en retournait vraiment. C'était ce qui était bien avec les Berrys, on ne savait jamais de quel poches ils sortaient, et l'on s'en fichait tant qu'ils étaient vrais.

Une fois ses créations en poche, elle se mit en route sur un des croiseurs de la révolution, un petit navire qui ne payait pas de mine, mais qui voguait vite. Elle évitait de réfléchir, se concentrant uniquement sur sa mission, sauver sa soeur et les autres esclaves cybernétiques de la parade déviante qu'organisait le royaume de Carcinomia.

- Madame, madame... Fit l'un des membres d'équipages, pleins d'une déférence nouvelle pour celle qui commandait à bords. Depuis qu'elle avait rencontré cette femme, et acquis un statut plus important -bien que son anonymat était préservé par une compartimentation des informations, au sein de l'organigramme, on la respectait. C'était tout neuf, et elle s'habituait pas à tout ça. On ne savait pas qui elle était, mais on savait qu'elle bossait en étroite collaboration avec Justice. Et cela suffisait. Un dragon, ce n'était pas rien pour ces jeunes révolutionnaires en mal de révolution. Carcinomia en vue. Fit-il avant de prendre congé.

- Bien, bien, bien, il est l'heure ... Dit-elle pour elle même, se conditionnant psychologiquement. Elle devait se monter inflexible, retorse, maline et sans pitié. Elle devait sortir à tout prix sa soeur de son enfer, et lui donner la même liberté dont elle jouissait. Elle ne se disait pas que certains individus préféraient être captifs, sans responsabilité pour eux même. Qu'ils s'étaient habitués à une vie de servitude, non. Elle se disait que tous aspirait à vivre libre, ou même mourir sans être à genoux. Tout sauf une vie comme ça, se disait-elle.

Pourtant cette catégorie d'esclaves devait exister. Les reliefs abruptes de l'île apparurent au loin, gros rocher déposer là par un dieu facétieux et disparu depuis. Si dieu existait, il était une sacrée enflure qui méritait de mourir, se disait souvent Canaille. L'île se parait de couleurs, et de stand à tout les coins de rues pour l'occasion. Elle accosta avec son équipage, et leur donna l'ordre de rester en stationnaire, au cas où ils doivent déguerpir au plus vite. Elle remonta les rues sans faire attentions aux regards insistants, et à toute l'agitation qui taraudait l'île. La première édition de la Cybermode accueillait le gratin des ingénieurs, et même un Dragon Celeste, faisant de l'île le centre du monde pour une journée. Enfin, du monde, de North Blue en tout les cas.

Elle se présenta au centre névralgique de l'île, la mairie devant laquelle se finissait d'être construit un immense podium, déjà assaillit de journalistes et de badeau en tout genre. Quand on lui demanda son identité, elle lança laconiquement : Candy, Candy March, je participe au concours.

Et elle fut dans la place. Le concours ne commencerait que le lendemain venu. Elle avait le temps de se détendre en attendant, aussi se plaça-t-elle à une terrasse non loin du podium, qu'elle pouvait voir. Surveillant les allers et venues, elle guettait pour voir lequel des concurrents était son homme, et avait emporté avec lui sa soeur dans son sillage. Elle était décidé, fière, et décidée. Elle repartirait avec sa jumelle, ou mourait en essayant.

Visuel des robots:


Dernière édition par Canaille Rogers le Mar 6 Juil 2021 - 4:28, édité 1 fois
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Musique ♫

Candy March avait beau être une jolie femme, ses cicatrices et ses mauvaises manières entachaient le tableau idyllique à chaque fois qu'un homme un peu plus courageux que la moyenne, tentait de l'aborder. Le pauvre malheureux qui poussait l'expérience plus loin que les salutations d'usage, se retrouvait généralement prit dans le jeu malsain de la révolutionnaire, qui en attendant son heure, tuait le temps en faisant rêver des hommes aventureux, se croyant tous au dessus du lot. Pour autant, elle les trouvait tous bien trop ordinaire, jamais assez engagé, pas toujours beaux ni bien lotis. Si l'objectif avait été de séduire, elle aurait sans doute échoué. Mais bien dans sa solitude, elle aimait à taquiner ceux qui voulaient faire d'elle la femme d'une nuit, ou d'une vie.

Elle buvait son jus de cactus, fraichement accoudé à la table d'un café qui étai son QG jusqu'au début des épreuves, elle jouait le jeu de la cyber-ingénieure se cachant sous un comportement bourru, pour briller dans un monde ou la norme allait à la masculinité. Elle s'était construit une armure, ou plutôt, une identité publique suffisamment solide pour la préserver de toutes questions.

Après la disparition de son île natale, dont elle était une riche héritière ( on ne sait comment les richesses de sa famille n'avaient, elles, pas disparues), elle avait élu domicile sur Rokade, ou elle avait suivit des cours d'ingénierie, et de recherches en robotique. L'île étant particulièrement fermée  à l'extérieur, difficile de corroborer ou de réfuter ses dires. Pour appuyer son histoire, elle s'était servie du nom d'une révolutionnaire, qu'elle avait retrouvé dans les registres comme dissidentes, mais surtout comme spécialiste dans le domaine : Lilou B. Jacob. Bien sûr, personne n'avait l'audace de vérifier si ce qu'elle disait était pure invention, le nom de la reine des ingénieures, et de son fidèle Bee, étant connu et reconnu de tous. Plus le mensonge est gros, et plus il passe, généralement.

Les gens se disent que ce n'est pas possible d'inventer des choses pareilles, et pourtant ... Elle n'y connaissait rien du tout dans le domaine, toujours savait-elle faire fonctionner les robots qu'on lui avait fourni avec une notice plus épaisse qu'un dictionnaire, un livrer religieux, ou un bottin d'East Blue. Elle se disait que tant qu'elle se cantonnait à son rôle et au plant, tout irait bien.  Au moins, avait-elle une bonne mémoire. C'était d'ailleurs ce qui la rapprochait le plus de son nouveau patron, Le secret de la révolution. L'atout avait loué ce trait de caractère chez la jeune femme, et sa vivacité d'esprit. Il faut dire que tout cela, ne s'apprenait pas dans un livre ... Et elle n'avait jamais posé une fesse sur un banc de l'université, si ce n'était sur ceux de l'école de la vie.

Véritable touche à tout, polyvalente, autodidacte dans l'exploitation d'un savoir acquis au long d'un apprentissage par un maître, elle avait toujours avancé vite, et filer droit, quand ça l'intéressait. Et cette fois, la mission était sérieuse pour la Valseuse. Il s'agissait de sauver sa sœur, de lui rendre une liberté qu'elle n'avait que trop méritée. Si elle ne pouvait choisir qui sauver, elle pouvait tout de même faire de son mieux pour sa famille. Si elle ne pouvait sauver sa propre jumelle, à quoi bon essayer de sauver le monde ?

Elle était en avance sur le programme, aussi se décida-t-elle à faire le tour des stand, qui traitaient tous de la robotique, et du transhumanisme en règle générale. L'on pouvait se renseigner, et certains des candidats déjà sur place présentaient des projets, faisant la promotion de leur idées auprès des mécènes qui se promenaient dans les rues tranquilles de Carcinomia.  Elle jouait l'indifférence, tandis qu'en vérité, elle ne comprenait pas trop le charabias utilisé par ses collègues, et esquivait-elle l'inévitable jusqu'au bout : On allait lui poser des questions auquel elle ne pouvait répondre, lui faire une allusion qu'elle n'allait pas comprendre, en tout les cas tel était les craintes de la jeune révolutionnaire.

Si tôt un jeune geek avançait vers elle, faisait-elle une moue gênée, et partait en piquant un fard. A dire vrais, la coloration de ses joues étaient plus du au stress que lui donnait cette infiltration, qu'à une timidité incontrôlable.

Son petit jeu dura toute la journée, et fit-elle contente de s'enfermer enfin dans la chambre qu'elle avait loué, dans une auberge sobre et proprette, mais qui ne payait pas de mine. Depuis qu'elle était une excuse, elle avait l'droit à quelques privilège auprès de la Cause. Même si personne ne connaissait ni son nom, ni  sa tête, L'excuse du secret avait sa manière à elle se faire connaître des services de l'Armée Révolutionnaire.

- Aubergiste, un repas complet pour moi. Le robot n'mange pas, lui. Fit-elle à son regard interrogateur en direction de son chimpanzé de compagnie. Ce dernier, comme si on li avait parlé, fit une roulade au sol, et se releva avec agilité, avant de frapper dans ses deux mains, comme s'il faisait le spéctacle.

- C'est impressionnant, j'me demande comment sa peut paraître aussi ... Vivant... On dirait un vrai petit macaque ! Fit le patron de l'auberge, comme un rond de flanc. Il n'avait pas l'habitude de voir passer des candidats dans son auberge, mais Canaille ne voulait pas se mélanger aux autres candidats, aussi avait-elle choisit l'auberge la moins coté sur le guide fournit avec le formulaire d'inscriptions au concours.

- Un pincée de recherche, un peu de génie... Et beaucoup, beaucoup, beaucoup de patience... Répondit-elle, jouant la mystérieuse jeune femme sachant se préserver avant le déroulée des épreuves. C'est un cyborg de compagnie, rien de remarquable comparé à certains concurrents, qui ont de véritable machine de guerre, ou bien même des humains améliorés... Fit-elle, semblant amère. L'on pouvait croire que c'était parce qu'elle était jalouse, mais en vérité, elle connaissait les dessous de ce concours, et cela le délectait. Les trois quarts des "expériences humaines", étaient faites sur des cobaye non volontaire, des esclaves dont personne ne viendrait réclamer les restes une fois l'expérience ayant mal tournée.

Que sa soeur soit encore en vie tenait du miracle. En tout les cas, pas une trace d'elle pour le moment, mais Canaille ne désespérait pas.
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Cybermode ▬ Jour 1.

L'arrivée en grande pompe du Dragon Celeste se faisait attendre, bien que sa venue soit dans toutes les bouches. Canaille pestait, seule, dans son coin, qu'il ne se dépêcha pas de venir lui apporter les réponses à ses questions : Sa sœur était vraiment rien de plus qu'une transhumaine, une expérience destinée à divertir un connard sadique ? Si elle était en vie, c'était déjà mieux que ce qu'elle n'avait espéré... Mais dans quel état allait-elle la retrouver ? Sous forme d'un robot méconnaissable, aux membres difformes et au visage boulonné ? Elle avait peur pour sa jumelle, mais se montrait forte, elle l'était et le serait, pour deux s'il le fallait. Hors de question de laisser sa lignée de sang au main d'esclavagistes sans cœur, elle ne pouvait s'y résoudre. Et même s'il fallait aller à l'encontre de ses envies, de ses besoins, et la kidnapper, elle le ferait. Peut être ne comprendrait-elle pas eu début, qu'elle faisait tout cela pour elle, parce qu'elle l'aimait plus que tout. Si elle devait se révolter, pleurer, frapper, alors Canaille supporterait tout ça, comme un parent patient supporte les addictions de ses enfants, espérant qu'ils finissent par entendre raison.

Sur le podium, il y'avait déjà les premiers concurrents, de la catégorie "Combattifs". On espérait ouvrit le bal avec la catégorie la plus impressionnante, la plus brutale et la plus intéressante pour le grand publique, en premier. Le succès et le retour de la cybermode l'an suivant, en dépendait. Ainsi, les gros bras étaient de sortie, le podium étant long et large de plusieurs mètres, renforcé de toute part par des armatures métalliques, pour supporter le poids des machines les plus imposantes. Le premier concurrent était un humain transformé en une sorte de char d'assaut, des chenilles à la place des jambes, des canons à la place des bras ... Un homme blindé insensible à la douleur ... Elle n'imaginait pas tout ce qu'avait du subir l'homme ainsi modifié, ni ce qu'il avait dû en couter de vies humaines avant d'arriver à un modèle fonctionnant correctement. C'était les petit gars de la marines scientifiques qui vinrent après.

Décidément, tout le gratin s'était réunis pour l'évènement.  Entre les grandes entreprises de robotiques privées, les sections de la scientifique, et même un Tenryuubito... D'ailleurs, toujours aucun signe du tortionnaire honnie de sa soeur. Peut être ne viendrait-il pas, finalement. Aussi, décida-t-elle de profiter de sa journée, tant qu'elle ne verrait pas la queue du dragon, elle ne changerait pas de paisible herbivore, à prédatrice carnassière. Pour l'instant, elle n'était que Candy March, considérée comme l'Outsider en matière de robotique, même dans la catégorie Egérie. Les meilleurs étant sans conteste les robots et humains améliorées militaire, si l'on en croyait la populace facilement impressionnable.  

Pour elle, les robots de combat n'étaient qu'une perte de temps, pouvait se casser, cesser de fonctionner au pire moment, voir même encore plus grave, être piratés et retournés contre leur créateurs. Non, l'humain modifié avait un certain intérêt, bien qu'il n'y avait guère de différence, si l'on comparait les utilisateurs d'arme à feu, et ceux d'armes blanches. L'une n'avait pas besoin de se recharger, mais l'autre était beaucoup plus destructeur en règle générale. Pourtant, en vieille du vieux, elle utilisait toujours un sabre pour se battre. C'était dire ce qu'en pensait Canaille ...

Elle se désintéressa du monde extérieure, feignant de prendre des notes. En vérité, elle cherchait plus du regard une procession sortant de l'ordinaire, plutôt qu'elle écrivait. Pourtant, si quelqu'un s'était penché sur ses notes, il aurait remarqué des dessins finement ouvragé, précis et détaillée. Elle usait d'un code simple pour  cacher ses observations, comme le feraient tout ceux craignant l'espionnage industriel. Décalant de trois lettres tout l'alphabet, et usant d'un nombre pour certaines lettres, on en comprendrait de toute façon rien à ce que Candy voulait dire sur son calepin.

Alors qu'elle faisait de nouveau un tour d'assistance, en vain, un grand capharnaüm, et un sifflement aigue la sorti de ses songes, tandis que le présentateur s'esclaffait.

- Incroyable messieurs, dames, le cyborg de la marine mondiale, dans l'unique catégorie auquel ils concourent, vient soudainement d'exploser ! j'espère que cela contera dans la note ...  
Apparemment elle n'était pas la seule à désapprouver le gouvernement et ses représentants Tandis qu'elle observait la machine, à l'effigie d'une directrice du CP9 bien connue, commencer à fondre sous des flammes étincelantes et iridescentes, passant du bleu électrique, au mauve vif. Heureusement, nous avons tout prévu, faite un triomphe à nos héros, les pompiers de la CyberMode !

Des hommes baraqués, des vrais hommes, avec un cœur et des poils, entrèrent en scène. Ils portaient une grande cuve pour certain, dans le dos. Tandis qu'un autre se coltinait la lance à proprement parlé, les deux pompant pour avoir du débit.

Rapidement, l'on se rendit compte que l'on ne pouvait éteindre un feu électrique avec de l'eau, aussi une sorte de tapir, assez gros et imposant pour rendre ridicule certains chiens de nobles, entra en scène. Il crachait une sorte de mousse par ses trompes, et le feu fut bien vite maîtrisé. Les pompiers 1 - Les Marines 0. Bien fait pour vos matricules.
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Cybermode ▬ Jour 2.

Les concurrent de ce jour deux, on eut tout l'temps de préparer leur machines et autres humains modifiés pour qu'aucun accident n'entache plus le spectacle. En tout les cas, c'était ce qu'espérait le commentateur, celui qui avait investis dans le projet, et qui y croyait dur comme fer. Canaille commençait à s'impatienter elle, mais rongeait son frein aussi faire que peu. Pas facile, quand on avait littéralement le sang en ébullition parfois. Il faut dire que depuis qu'elle avait ingurgité le fruit du démon de la fonderie, son tempérament tout feu tout flamme, ne s'était pas amélioré. Elle devait constamment faire avec des aigreurs et autres mots d'estomac, que lui procurait les minerais qu'elle absorbait par kilos entiers.

Mais aujourd'hui, les douleur calmées par cette accalmie involontaire, elle se sentait calme et apaisée, comme l'eau d'un lac de montagne particulièrement zen. Pas-du-tout. Elle tournait comme une tigresse en cage, faisant les cent pas dans sa petite chambrée, tournant et retournant comme si le pan de mur qui lui faisait face, lui renvoyait sa propre médiocrité.

Elle était foutuement une incapable, ou bien quelque chose clochait dans ce concours, les informations qu'on lui avait fournit étant sans doute fausse, erronées, ou que savait-elle encore. Elle sortit en trombe une fois l'heure du petit déjeuner sonné, prenant ses calories journalières, qui lui tiendrait jusqu'à plus de midi. C'était un petit gabarit, la Canaille. Elle n'avait pas besoin de beaucoup pour contenter ses appétits. Aubergiste, un café, un croissant et du beuuuurrre ... Fit-elle en s'écroulant dans l'un des fauteuils vides entourant la table du petit déjeuner. L'avantage de descendre dans la moins bonne auberge au guide michelin de la Cybermode, c'était l'ambiance intimiste des p'tit dej, et les têtes de cons du matin qui s'inscrivaient aux abonnés absents.

L'aubergiste s'exécuta, et retourna vaquer à ses occupations d'aubergiste : Lustré les couverts, faire reluire les dorures, changer les draps et nettoyer les verres sales. Il ne semblait pas y avoir foule chez lui, et tout juste arrivait-il à se dégager un salaire, entre les frais fixes, le personnel qu'on ne trouvait plus compétent, si ce n'étai hors de prix, et les frais inhérents aux commandes de denrées pour la clientèle. Parce qu'une bière, ça vaut deux mille berrys, mais des litrons et des litrons de bière, ça coute une fortune.

Bref, Bobby avait des problèmes, et Canaille comprenait que même ici, la vie ne devait pas être rose tout les jours.

Elle se mit néanmoins un claque, ayant d'autre chat à fouetter. D'abords, récupérer le robot qui allait concourir dans sa chambre, ensuite, faire briller les chromes, et enfin, concourir. Elle termina d'abords son solide repas, et se dirigea ensuite vers la petite pièce qui lui était allouée. Quelle ne fut pas sa surprise, de découvrir une chambre vide quand elle remonta ! Damn, on lui avait volé son jouet... Avant de percuter, elle était encore sereine ... Mais c'était tout son plan qui tombait à l'eau si elle ne pouvait concourir. Si elle tenait le salopard qui avait osé faire ça, elle lui ferait ravaler son bulletin d'naissance, façon Canaille Rogers.

Elle examina la chambre proprette, sans conclusions évidente à part celle-ci : Aucune trace d'effraction, aucun trace de crochetage de sa fenêtre, aucune traces quelconques que l'ennemi venait de l'extérieur... Alors dans ce cas, elle redescendit les escaliers, en furie. En ce cas cela ne voulait dire qu'une seule chose ... Ce fut que l'ennemis venait de l'intérieur.

- Désolé ... Je voulais pas ! Pardon ! Ils m'ont proposé une forte sommes contre un double des clés de votre chambre ! Fit le tenancier, à moitié en larme à cause de l'émotion, l'autre moitié à cause de Canaille qui tordait savamment son poignet dans un angle inhabituel, et incompréhensible pour le reste de son corps.

- Qui ça, "ils" ? Tonna la voix de Canaille à ses oreilles, comme la foudre tombait parfois deux fois au même endroit. Si, si, quand dieu est en colère, il aime confirmer plusieurs fois que l'on devrait pas l'prendre pour un con.

Et Canaille, non plus. [/i]
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Bon sang de bois, se retrouver dans les parties les plus dégradées de l'île, c'était un sacré changement d'ambiance. Véritable bidonville aux allures de ghetto, Favela était néanmoins le secteur de l'île le plus proche de sa position, se trouvant au Roc. Elle quittait la vie foisonnante, et les couleurs vives et éclectiques du quartier le plus populaire de l'île souterraine, pour se rendre dans le pire des coins, le plus malfamé des endroit, là ou la pauvreté rimait avec horreur et parfois même, avec une certaine forme d'esclavagisme. Non pas qu'être enchaîné à son manque continuel d'argent soit une forme d'esclavage moderne, non, on vous parlait de vente d'être humain, et elle s'imaginait déjà la vente d'organe comme prochain bizness florissant du coin.

Elle rasait les murs, bien que la peur en soit pas au programme se jours là. Qu'une sainte et juste colère envers les gars qui lui avaient piqué son bien. Ils ont osé s'en prendre à moi ? Qu'ils commencent à numéroter la graisse qui leur sert de cerveau. Il faut dire qu'elle avait si bien réussit son coup, sut intégrer le rôle et donner le change, qu'on la prenait vraiment pour une ingénieure sans succès, mais avec beaucoup de moyens. Pas étonnant qu'on kidnappe sa création la veille de son passage devant les jury, même la catégorie "Cosmétiques", pouvait rapporter gros à des bouseux pareille.

En attendant, Canaille l'avait mauvaise, et ne l'entendait pas de cette oreille. Voler une ancienne esclave, c'était le pire truc à faire. Elle qui n'avait jamais rien possédé avant ses vingt ans, si n'eut été ses chicots, et encore, ils étaient plus à ses maîtres qu'à elle. Non, ce qui lui appartenait c'était la douleur de la séparation avec sa jumelle, les coups de fouet quand elle était gamine, et les coups de bottes au cul plus tard, quand elle sut se faire respecter même en tant qu'esclave. Précieuse. Il lui appartenait aussi la honte de n'être considéré que comme un objet, l'opprobre d'une naissance sans autre but que servir, servile et servante des dragons celestes.

Pas étonnant qu'une fois libre, elle chercha à leur mettre des bâtons dans les roues. De les empêcher d'exister dans le même monde qu'elle, comme si l'un et l'autre étaient antinomiques. Qu'ils se détruisaient en s'entrechoquant à un point donné du destin, et du lent et langoureux temps, qui passe, passe mais n'efface rien de ses premières terreurs, de ses premières douleurs, ni des dernière paroles que lui avait murmuré sa jumelle, avant qu'elle ne soit emporté au loin : Ne m'oublie pas, petite soeur, ne pleure pas, petite pimprenelle, ne doute pas, tu es forte.

Pour toutes ses raisons, elle ne voulait ni ne pouvait abandonner maintenant, si proche du but. Elle passa un croisement, quand un comité d'accueil pour le moins étrange l'attendait. Un genre d'homme poisson en costume, avec des palmes aux mains et aux pieds, plus semblable du canard, ou du connard selon ce qu'il allait dire, que de l'homme. A coté duquel une petite personne, en haut de forme et avec une canne en bois dans la main, mais ce qui était particulier, c'était son visage blanchâtre, ses longs cheveux noir aile de corbeau, et les bagues à ses doigts court et patauds. Il ne semblait pas si petit que ça un fois qu'elle se rapprocha, mais étonnamment plié vers l'avant, quand il prit la parole, elle comprit : Touchez la bosse d'un bossue madame, cela porte chance et bonheur ... Fit-il avec un air espiègle en avançant vers elle, toujours plié dans un angle qui lui semblait dérangeant.

- ce qu'il veut dire madame, c'est que vous devriez toucher sa bosse, cela vous porterez ch... Chance et bonheur j'ai compris. Combien ? Fit-elle, sachant pertinemment qu'elle s'était fait repérer dès son entrée dans Favela. Les charognards n'avaient pas mis longtemps à pointer le bout de leur nez, à la recherche de quelques deniers, contre des informations. A moins qu'elle ait mal comprit les intentions de ses deux étranges individus. Trop faible pour vivre, trop accroché à la vie pour mourir, condamnés à la survie, rien d'plus, rien d'moins.

- 1 million de Berrys, et la "chance" vous souriras, miss March. Là, c'était plutôt clair. Et si elle devait mettre de sa poche pour retrouver son laisser passer pour la Cybermode, et sa seule chance de revoir sa jumelle en vie -qu'importât son état, elle était prête à se sacrifice.

Mais de nos jours, qui se trimballait avec un million de Berrys sur soit ? C'était la question qu'auraient dû s'poser les deux escrocs à la petite semaine avant de se mêler de cette histoire.

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Bon cher lecteur, si tu as bien suivis, "La chance" c'est les informations que détiennent mes cher camarades difformes. Les rejetés des bas quartier de Carcinomia. Faut l'faire, pour que même les plus bouseux des bouseux, ne veuillent pas de vous, c'est dire toute la méfiance et le dégoût qui assaillirent Canaille quand elle reçut les infos, pas vraiment fraîches, de la part du duo d'informes personnages que formaient Gaston et Melrick, deux bonhommes qu'on aurait pas envie d'avoir à diner, ou alors pour un bon diner de con des familles.

- Je vais vous conduire à votre machine, maitressse March, fit le bossu, se pliant en deux comme un chien de chasse, un fin limier en plein traque. Déjà que le pauvre était bas de plafond, autant vous dire qu'à presque quatre vingt dix degré du sol, il était ratatiné. Et cette fichue tendance à allonger les "s" lui faisait froid dans le dos. Enfin bon, heureusement qu'elle en avait une grosse paire, bien accrochée, et qu'elle ne redoutait pas de tomber dans un piège, quel qu'il soit.

Ils cheminèrent un moment avant de faire halte au Saloon du coin, guère plus qu'un tripot bon marché pour âmes égarées. Elle qui avait perdu quelque chose, aurait sans doute commencer à chercher dans cette direction là si elle avait été seule. Déjà, cela lui mit une première puces à l'oreille, le genre qui n'fait pas un plis ; Quand finalement le duo commença à poser des questions à des mecs qui faillaient pas, c'est là qu'elle se rendit compte qu'on l'avait escroqué.

- Au final, vous n'savez rien de plus que le fond du problème n'est-ce pas ... ! Rendez moi mon pognon et allez vous ailleurs si j'y suis ...


- M'enfin, maîtressse, nous sssommes sûr de retrouver votre marchandise en posssant les bonnes questions aux bonnes personnes, et vu que vous êtes seule, vous n'irez pas bien loin. Vous connaisssez l'adage, qui veut aller loin, se ménage plusieurs paires de chausssures ! Fit l'infame bossue, mais rien n'y faisait, Canaille n'en démordait pas, elle voulait récupérer ses deniers.

- Bah alors qu'est-ce qu'elle à crier la p'tite dame, elle est pas contente celle la ? Fit un grand escogriffe brun, au muscles proéminents, mais avec une toute petite cervelle.

- De quoi il se mêle l'grand balaise ? Il veut aussi passer le baptême du feu ? Qu'elle répondit en reniflant, ses cicatrices attestant pour elle qu'elle était une pure et dure. Quand elle vit qu'il ne comprenait ni l'allusion, ni ne saisissait la menace, elle décida de passer à autre chose, à l'autre phase de son plan. Si la machine n'allait pas elle, elle irait à la machine, et commencer par ses lieux de dépravation, et de perdition, lui semblait encore la meilleure solution pour glaner des infos. Des vraies infos, cette fois.

Elle ferma les portes du Saloon des Favelas de Carninomia, et se retourna vers la salle, dont une partie de la clientèle la zieuté déjà.

Elle siffla très fort, et envoyât une dague à peine forgée et encore fumante, s'encastrer pile à côté du pianiste qui se faisait un peu trop remarquer. Là, elle avait l'oreille d'tout le monde ?

- Votre attention s'il vous plait ... Soyez attentifs, parce que je ne répèterai pas ...
Commença-t-elle, parlant avec les mains, vive et rapide, comme toute bonne femmes venant de North Blue et ayant des antécédents avec les mafieux comme elle : On apprend vite que parler le langage des signes, c'est le meilleur moyen de communiquer avec les ramollis du bulbe. D'ailleurs, elle n'a même pas finie de parler que ça commence à s'échauffer dans tout les coins de la foutue taverne.

Un qui est pas content que y'est plus de musique, l'autre qu'à pas apprécier de se faire siffler, pis c'était qui la nouvelle, pour se permettre des les interrompre en pleine soirée ... ?
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La chaise projetée, passa à quelques cheveux du crâne de Canaille ; Elle aurait bien pû passer à des kilomètres, celui qui l'avait lancé n'avait aucune chance de la toucher. Elle, la révolutionnaire dévote, fanatique et sur entrainée. Elle, la tigresse enflammée, la fieffée imbécile toujours trop directe, toujours trop virulente. Depuis quelques temps, elle se surprenait à avoir des pensées, des manières, qui ne lui appartenaient pas. Comme si de chenille elle se faisait papillon, dans sa chrysalide opérée les changements devenait aisé, bien qu'une armure faite de brutalité, et d'un brin de rudesse, la protège mieux qu'un cocon.

La bagarre générale était lancée. Chacun tapait sur ce qui lui venait de plus proche, sans distinction de camps, d'identité, de genre ou d'orientation politique. La justice n'a rien à voir avec les combats de taverne normalement, mais l'équité en revanche, si. Bien qu'on ne soit pas tous égaux devant la toute puissante violence, il y'avait une certaine forme d'égalité dans le fait que chacun en prenait pour son grade.

Même Canaille, du haut de toute son expérience, de toute sa force et son adresse au combat, n'était pas exempt de blessures ; Du sang coagulait déjà sur ses plaies, tandis qu'elle mélangeait son hémoglobine à la sueur d'un gros barbu, qu'elle tentait d'endormir en lui faisant une prise apprise durant son entraînement avec l'Ouroboros. Elle avait du mal à faire le tour du cou de ce gros homme à la carrure impressionnante, trapu malgré son mètre soixante dix huit. C'est dire si le bonhomme était imposant, et savait en jouer.

Changement de stratégie. Elle le roua de coup, des baffes bien placée répondaient au moindre mouvement de l'homme, il parait à droite ? La dextre s'élevait et lui rabattait les oreilles, faisant chauffer son matricule. Le rustre voulait partit à gauche ? Sa main venait lui interdire la moindre action, et fermer la porte au moindre échappatoire. C'était l'enfer pour lui, et aucun moyen de fuir ... Finalement il se mit à genoux et signa sa réedition, rejoignant les quelques elus qu'elle envoyait faire dodo, au tapis.

Ne restait plus que quelques âme encore éveillées, tandis que perchée sur sa pile d'hommes inconscients, Canaille comptait les ecchymoses qu'ils lui avaient fait. Sa cigarette fumait cruellement au dessus des têtes déformées de ses adversaires. Heureusement, ils n'étaient pas tous amis, encore moins alliés, et toujours pas organisés... Sinon, elle aurait dû s'y mettre sérieusement, et ça aurait chauffer dans le petit bouiboui du tenancier, qui se tenait derrière son comptoir, n'osant plus bouger ...

-  ... J'me répète, elle. est. ou. ma. putain. de. machine ?!! Cria-t-elle, mais peine perdue, elle n'aurait pas gain de cause ce soir. Personne ne l'savait, tout du moins n'était-il pas conscient pour lui avouer son emplacement.... C'était bien sa veine, elle trouvait un filon, et il se tarissait en quelques secondes de baston bien fignolée.

Ca faisait moins les malins, une fois le caquet dans le gosier, et vice et versa.

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Cybermode ▬ Jour 3.

La mission était un fiasco. En plus d'avoir fait chou blanc, sa soeur ne s'était pas pointée sur l'estrade pendant les trois jours que faisait la Cybermode. Canaille fulminait contre les services de renseignements, peu affuté, dont elle disposait. En même temps, c'était chercher une aiguille dans une botte de foin. Nul présence en tout cas de dragons célestes, malgré les annonces, assurément que tout cela était un coup marketing bien sentis. A moins que cela n'eut été un piège spécifique à son encontre, mais que personne ne reconnaissait Canaille Rogers avec son cache oeil, et ses gros sabots ? Pour autant, restant méfiante malgré que sa paranoïa se soigne bien, elle resta jusqu'à la fin du show. Elle ne pouvait pas repartir bredouille. Elle ne voulait pas.

Il y'a des lots pour les gagnants, et l'un l'intéressait particulièrement. Un oeil bionique connecté à un bras mécanique,  entreposé sur l'estrade principale, sous une cloche de verre.

Prenant une impulsion elle sauta de nulle part, sans que personne ne s'y attende, et se retrouva sur l'estrade sans crier gare. La sécurité mit du temps à se saisir de l'affaire, tandis qu'un murmure passa dans la foule, et que les derniers modèles de robots ne se figent, leur maître ayant lâchés les manettes, ou bien leur programme pas adapté à ce genre d'interruptions hasardeuse. Pendant ce temps là, à l'escamicrophone, on entendait un présentateur effaré.

- Messieurs, mesdames, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais il semblerait que l'une des concurrentes ait complétement perdue les pédales, et se dirige maintenant vers les lots gagnants ! Elle s'empare de l'un d'entre eux, mais que fais la police ?!

On entendit l'appareil tomber au sol, tandis que Canaille pliait en deux le bavard, qui la gênait plus qu'autre chose. Son paquet sous le bras, elle se dirigea vers la sortie, tandis que deux grands gaillards à l'aspect patibulaire ne lui bouchèrent le chemin, et tentèrent de l'arrêter. En vain, l'un termina avec la main broyée, et l'autre se retrouva couvert d'un métal gris métallisé, qui l'empêcha de bouger des pieds jusqu'à la taille. Canaille dévoilait ses capacités, mais après tout, le dispositif de sécurité s'était relâchée à partir du moment ou l'on avait plus compter sur la présence des Dragons. Toute la ville et sa population s'était relâchée, et laissait tout loisir à Canaille de fuir en direction de son navire, sans demander son reste.

On la poursuivit, bien entendu, comme de juste. Elle partie à toute jambes, tandis qu'on lâchait les chien robotisés, des machine de guerre capable de broyer les os, et de percer les chaires, avec leur mâchoires mécaniques. Certains disaient même qu'ils étaient capable de percer le métal grâce à leur dent en polymère de carbonite, un métal particulier de North Blue.

- Putain, vont pas me lâcher ... Fit-elle en prenant une ruelle, direction son embarcation toujours. Elle entendit un raffut de tout les diables derrière elle, et continua sa course, bientôt en sueur. Elle jeta les talons hauts qu'on lui avait coltiné pour déguisement, et poursuivie la course pieds nus. C'étiat comme si l'enfer et ses bêtes étaient à ses trousse, ça faisait un bruit de tout les diables, elle sentait même des vibrations se transmettre via le sol. Une cavalcade qu'elle stoppa net, en se retournant, et usant de son fruit, fit jaillir des hallebardes de ses entrailles.

La griffe pourpre était l'une de ses techniques les mieux maîtrisée pour le moment. Les deux premiers chien s'empalèrent sur les armes acérées qui sortirent du corps de Canaille. L'on entendit le métal crissé contre le métal, et les circuits des cybermachines, cédés sous la pression, tandis que Canaille criait pour libérer sa rage.

Pour l'instant, aucune autre machine en vue. Elle se dirigea donc sans attendre vers son bâtiment nautique, laissant sur place les traces de son crimes, une centaine de Hallebardes et deux cyberdogs sur le carreau, dont l'un avait encore une patte qui s'agitait mollement, crépitant des étincelles ... Il suffit que le liquide s'embrase à cause de la surchauffe d'abords, et des étincelles ensuites, pour qu'une explosion n'indique à tout le monde ou se trouvait la révolutionnaire.

Elle devait faire vite. Son navire, bien heureusement, n'était pas peuplé d'imbéciles, et voyant le grabuge, les voiles étaient déjà sorties quand elle arriva à quai. Deux autres chiens sortirent de nulle part derrière elle, leurs yeux rougeoyants ne reflétant aucune colère, ni aucune âme.

Elle courut comme elle n'avait jamais courut, consciente que toute l'île devait maintenant être à ses trousses, et que le temps jouait contre elle.  Sautant sur les planches usés de l'embarcation, ils quittèrent bientot Carcinomia, tandis que les chiens, ses idiots, ne terminèrent à la mer ne pouvait arrêter leur course une fois lancé sur les traces de leur cibles.

- On se barre d'ici, et fissa ! Que fit Canaille à ses camarades, avant de déposer son trésor dans sa cabine, qui ferait un très bon sujet d'études pour les scientifiques de la révo. Tandis qu'elle pourrait, quand à elle, revoir à nouveau de l'oeil gauche. Plutôt une bonne nouvelle.


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