Jack Sinister
• Pseudonyme : L’autre con, là ?
• Age : 32 ans
• Sexe : Homme
• Race : Sex-symbol
• Métier : écrivain
• Groupe : CIPHER POL car je suis le *fucking* meilleur agent du monde
• But : devenir célèbre, être une rock star … et le meilleur écrivain du monde
• Équipement : équipement standard d’agent de terrain, zippo increvable, paquet de clopes infini, chaussures en croco et imperméable de détective
• Age : 32 ans
• Sexe : Homme
• Race : Sex-symbol
• Métier : écrivain
• Groupe : CIPHER POL car je suis le *fucking* meilleur agent du monde
• But : devenir célèbre, être une rock star … et le meilleur écrivain du monde
• Équipement : équipement standard d’agent de terrain, zippo increvable, paquet de clopes infini, chaussures en croco et imperméable de détective
• Parrain : moi-même
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, de Rafaelo
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Aoi
Codes du règlement : La révolution vaincra
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, de Rafaelo
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Aoi
Codes du règlement : La révolution vaincra
Description Physique
Taille : 1m82
Poids : 77kg
Cheveux : blonds cendrés, foncé sur les racines (mais pas roux, hein ?!!) ; mi-longs
Yeux : bleus, changeants selon l’humeur et la météo …
Une gueule à faire frémir le diable. Mal rasé, des poches sous les yeux et cette indécrottable odeur de gnôle qui flotte derrière lui. Jack est le cliché de l’agent qui fut autrefois à succès et qui, par manque de femmes ou d’alcool, a sombré dans une mélancolie récurrente. Engoncé dans son uniforme d’agent du Cipher Pol, on ne voit de lui que ses mains et son visage, ce qui cache ses diverses cicatrices. Il marche toujours les mains dans les poches, le regard vissé sur le sol comme si le monde qui l’entourait ne l’intéressait pas. Il donne l'impression d’être en retrait et apathique, mais il n’en est rien. Fort de ses années de formation, malgré l’alcool dont il s’imbibe, il a développé cette allure pour passer inaperçu et être constamment sous-estimé. Ainsi, s’il a l’air d’un blond - rouquin mais chut - un peu éteint, tout change lorsque les choses commencent à chauffer. On a alors l’impression de faire face à un autre type : il se tient droit, il carre les épaules. Sa clope passe de gauche à droite et un sourire malsain se colle sur ses lèvres fines. Ses dents au sourire Colgate sont légèrement effilées et il vous fait l’effet d’un prédateur. C’est lorsqu’il craque ses phalanges que tout bascule.
C’est d’ailleurs toujours à ce moment qu’on remarque l’impeccabilité de sa tenue. Un trench-coat beige, grand ouvert, qui laisse voir un pantalon de costume noir et une chemise immaculée, traversée par une cravate noire. Le col ouvert, nonchalant. On peut alors apercevoir une ceinture en cuir sombre, fermée par une boucle en argent, symbole d’une histoire qu’il cache bien au fond de lui. Lorsqu’il secoue son manteau, il n’est pas rare d’entendre quelques bruits de verre ou de métaux qui s’entrechoquent. Qu’a-t-il dans ses poches ? Des flasques diraient certains. Des lames bien tranchantes diraient d’autres. Mais peut-être n’est-ce ni l’un ni l’autre ? Ah si, peut-être un détail assez amusant quand on connaît le personnage. Ses chaussures en cuir de croco, teintes en noir. Toujours nickel, toujours cirées. Si propres qu’on a l’impression qu’elles sont renforcées d’une quelconque armature en métal. Mais que voulez-vous, quand on est du CP, on a forcément des petits gadgets bien sympathiques …
Oh … j’en oublie le principal. Sa clope au bec, son briquet signé par Mint Figura en personne – si quelqu’un est encore capable de savoir qu’il s’agit de sa signature … Ne vous avisez pas d’y toucher ou de le lui confisquer. C’est un peu le genre de choses qui le mettent en boule.
Description Psychologique
Et parmi les choses susceptibles de le mettre en l’air. Evidemment, il y a la Révolution. Une bande de fous qui se croit tout permis au nom de la liberté. Une liberté qui fait des massacres, une liberté qui anéantit des villes et des royaumes. Qui sont-ils ceux-là pour remettre en cause l’ordre établi, la paix ? Parce que si les criminels ont toujours existé, et qu’il a toujours fallu leur mettre du plomb dans la tête – souvent de manière littérale – ceux-là sont d’un genre nouveau. Et Jack fera tout pour les arrêter, pour mettre un terme aux troubles qui secouent le monde et protéger ce dernier. Rien qu’à voir les dégâts causés par les évadés de Jötunheim, mais quels imbéciles … et qui est là pour faire face à ça, hein ? Et bien ouais, c’est moi ma biche.
Car après tout, c’est bien là le rôle du Gouvernement mondial. C’est à eux de protéger les citoyens du monde et leurs familles. C’est pour ça qu’il est là, c’est pour ça qu’il accepte de se salir les mains. Evidemment, ils ne sont pas tous propres. Mais qui l’est de nos jours ? Pour arriver à ses fins, il faut savoir prendre des décisions drastiques. Et voilà pourquoi le Gouvernement reste la meilleure option pour le moment. Oui, pour le moment. Mais l’objectif, c’est que ce moment dure le plus longtemps possible. J’y veillerai, eux aussi.
Et les criminels de tout genre … ah ça, ils aiment pas. Evidemment, les lois c’est fait pour protéger la majorité, pour l’équité et s’assurer que tout le monde s’en sorte – bon, on peut tolérer quelques exceptions, mais tant que le système tourne, y’a rien à dire. Il existe différents types de criminels. Les vraies ordures que j’abhorre au moins autant que les révolutionnaires. Eux ce sont les vautours, les sangsues du gouvernement. Si ça m’arrive de traiter avec eux pour mes missions, je mets toujours un point d’honneur à leur renvoyer rapidement le bâton. Et les pirates, les criminels de ce type, ce sont les déchets du système. Ceux qui n’ont pas su s’adapter, qui n’ont pas su comprendre l’intérêt commun. Pas facile de les détester quand on a tendance à les prendre en pitié mais dans le métier, on fait pas de sentiments. Certes il est possible de se faire endormir l’esprit par moments, mais lorsqu’il faut porter le coup fatal à un tueur de vieilles, il n’est plus question de sentiments. Voilà ce qu’on peut en dire sur les pirates : il en existe de toutes sortes, des petits comme des puissants. Mais il est de bon ton dans l’intérêt commun de leur faire arrêter leurs conneries pour que tous ici comprennent qu’il y a des règles. Mais il est vrai que certains ne sont pas de mauvais bougres … souvent des désaxés un peu paumés. Rah, reprends-toi Jack. Ton job, c’est de les éclater : tiens-t-en à ça !
En parlant d’enfoncer des choses dans des crânes … Ceux-là, les révolutionnaires … ce sont les pires. La crème de la crème des fosses à purin. Un genre de parasite qui susurre des idées sans jamais prendre les risques ni les conséquences de leurs actes. Le genre qui lance des lettres et qui se planque. Des couards qui profitent du malheur des gens pour les pousser à toutes les exactions possibles. Ce sont des lâches, de la pire espèce. Et j’abhorre la lâcheté. Paradoxal pour un assassin en devenir, mais je m’en moque. Faites ce que je dis, pas ce que je fais, compris ? Les révos sont des criminels, et des plus retors. Eux, il faudra un jour leur faire répondre de leurs actes. Ils vont pas longtemps nous enfumer … D'ailleurs, en parlant de fumée ...
Biographie
Un brouillard comme on en avait pas vu depuis des années. Tequila Wolf, c’était la merde et ça l’avait toujours été. La Lune jetait ses rayons diaphanes dans les ruelles désertes. Fallait dire qu’au milieu de la nuit, personne n’osait sortir son nez dans la brume. Y’avait des tendances aux coupeurs de gorge depuis quelques semaines et même les marins les plus braves n’allaient pas au-delà des casernes. C’est évidemment dans cette ambiance que commence ma vraie histoire …
*plop*
Ah, excusez-moi, je monologuais sobre, promis on m’y reprendra plus.
*glouglou*
Mieux. Beaucoup mieux. Le manque d’alcool me fait un peu divaguer. Delirium tremens, ça m’obscurcit les idées. Commençons par le début, voulez-vous ? Et … je dois bien avoir une petite pièce pour le juke-box, histoire d’avoir un peu de musique d’ambiance.
Parfait.
*clic*
*clic clic clic*
Hm. T’aurais pas du feu ?
*clic*
*frrrr*
*pshhh*
Ah, c’est bon. C’est bon. Hm. Nicotine, mon amour.
*fffff*
Oups, désolé pour la fumée.
Alors … oui. Le début. Goa ? Ou peut-être Dread island. Je sais pas moi, tu veux quelle version ? Ah, la vraie. Hé hé. C’est pas ma préférée.
La guerre. La guerre ne change jamais. Tout a commencé à Drum je pense. Non, je suis sûr. Le royaume sous la neige. Bon, ma famille était une bande d’érudits. Je passe rapidement les détails, mais quand on voyage beaucoup sur les océans, c’est pas long pour se retrouver orphelin. Donc, après quelques épisodes parmi des pirates de tous poils, j’ai fini par atterrir sur Drum, à m’enfuir d’un poste de mousse à la con pour gagner les hauteurs froides de cette ile maudite. Je devais avoir pas loin des douze ans.
Non mais ce que j’ai fait avant, tout le monde s’en fout. Bordel, c’est moi qui raconte. Gnagnagna, pirate méchant, famille morte, moi pirate, moi pas content, moi partir. Ok ? Et non, je n’ai pas d’famille dans les ordres ou l’amirauté. Juste un gosse normal dans un monde de merde. À ceci près que … je pouvais tuer n’importe qui avec un seul regard. Hm, ça fait trop ? Ouais t’as raison, personne n’y croira.
…
Mais si, cette histoire est vraie ! Pas le regard, ok. Mais le reste, tout à fait ! L’île avant Drum … heu … Skypeia ?
…
Oui, bon, la géographie, c’est pas encore ça. Mais admets que ça commençait bien. C’était peut-être pas Drum, c’est vrai. Peut-être que c’était Goa. Ou les deux … ? Hé hé …
Oh, imagine le décor. Ça ne se voit pas, mais je fais un rectangle avec mes doigts là. La déchetterie, les quartiers fangeux où j’ai appris à survivre car mes parents m’avaient abandonné. Puis là, pris à voler une pomme pour survivre, je faillis passer à l’échafaud ! Mais un noble fut séduit par ma verve et mon sens inné de la justice et du droit social. Je devins alors Jack le fils adoptif, nobliau en devenir ! Ah. Oui, bon point, si c’était vrai, je ne serais pas là, devant toi, avec un verre. Le deal de départ c’était que j’avais besoin d’argent … ça colle pas. Alors, quoi d’autre, quoi d’autre ?
J’ai une idée … si je te racontais une histoire inédite ? Quelque chose que je n’ai jamais raconté à personne. Allons-y.
Un brouillard comme on en avait pas vu depuis des années. Tequila Wolf, c’était la merde et ça l’avait toujours été. La Lune jetait ses rayons diaphanes dans les ruelles désertes. Fallait dire qu’au milieu de la nuit, personne n’osait sortir son nez dans la brume. Y’avait des tendances aux coupeurs de gorge depuis quelques semaines et même les marins les plus braves n’allait pas au-delà des casernes. C’est évidemment dans cette ambiance que commence ma vraie histoire … La vraie de vrai, même s’il est vrai que j’aurais pu commencer par là.
Ma mère était une fille du port qui s’était amourachée d’un marin en vadrouille. Elle l’avait attendu pendant des années mais il n’était jamais revenu : mort, pirate, lâche ? Je n’aurais su le dire à l’époque. Toujours était-il qu’elle fut obligée de m’élever moi et ma tignasse blonde sur ses maigres deniers. Elle servait dans une taverne mal famée, et je vous laisse imaginer comment elle arrondissait les fins de mois. En bref, une éducation qui aurait pu laisser à désirer, si celle de la rue ne s’y était pas substituée. J’appris à la dure comment on rendait les coups, comment on domptait les petits tyrans. Je n’étais ni grand ni fort, mais j’avais la niaque. Et je savais taper où cela faisait mal.
Petit à petit, je devins assez doué pour rapporter quelques pièces, souvent volées. Des pièces que j’entassais dans un coffre à l’abri des regards. C’était dans ce contexte-là que je vis pour la première fois le Gouvernement à l’œuvre. C’était une nuit où seul un fin croissant de Lune brillait dans le ciel. Le tueur sévissait encore dans les parages et, alors que ma mère servait des clients tardifs et que je trainais dans le coin du bar sous l’œil suspicieux du tenancier, un type vêtu assez étrangement ouvrit la porte d’un grand coup. En costume complet, avec un long imperméable, il portait son chapeau sous son coude et s’avança sans faire attention aux regards torves des habitués du coin. Un gars bien habillé, ça sentait le luxe. Et le luxe à Tequila, on détestait ça. Il échangea quelques mots avec le patron puis s’en alla. Bien entendu, votre serviteur ne tarda pas à le suivre. Un gars qui sentait autant le fric, ça avait de quoi faire rêver. Alors forcément, je n’attendis pas mon reste.
Il s’enfonça dans quelques sombres ruelles sans regarder derrière lui. J’attendis qu’il soit à un angle – que je savais mal famé – pour sortir de l’ombre. Mais deux malabars, Rudy et Jörg, sortirent des bâtiments. Comme s’ils l’attendaient. C’était le coin de Tavios, le mafioso du coin. Evidemment, ils barrèrent le chemin du drôle de type. Le gars ne sourcilla pas. Je jurais intérieurement. Quoi que ce type puisse porter sur lui, j’aurais pas une chance de lui piquer le moindre berry. Mais je n’étais pas fou au point de sortir de ma planque … Tavios, c’était pas de la petite frappe.
Ah, toi aussi tu le connais, hein ? Tu vois, cette fois : du vrai de vrai, de la pure histoire, hein ? Enfin, oui, mon histoire. Attends, faut que je remette une pièce dans le juke. Reste assis, t’inquiète …
Le premier leva une main sur lui. L’inconnu sembla alors disparaître et Jörg se plia en deux. Rudy grogna de douleur avant de s’effondrer. Le gars en costume réapparut à l’endroit même où il se tenait une fraction de seconde plus tôt. Il nettoya son costume d’un geste nonchalant. Plaçant sa mallette sous son bras, il retapa son chapeau un peu abîmé avant d’esquiver un coup de Jörg qui peinait à se relever. Se décalant sur le côté, pareil à un chat, il asséna une pichenette sur le côté du crâne du colosse. Un bruit écoeurant résonna dans la ruelle. De l’autre côté du mur, une masse rosâtre avait maculé les briques. L’étrange meurtrier grogna de dépit en constatant qu’un bout de cervelle avait rebondit sur ses mocassins. Il les essuya négligemment contre les cadavres des malabars.
Tu peux sortir de l’ombre petit. Qu’il me dit. Une frousse de tous les diables me colla au corps, mais la raison l’emporta : s’il pouvait plier ces deux gars, nul doute qu’il me rattraperait si je m’enfuyais. Je me levais sans discuter, et approchais l’étrange gars. Et c’est comme ça que je suis entré dans le CP.
Quoi, improbable ? Mais non. Mon charisme naturel, ma frimousse de pré-ado, tout ça, ça a joué pour moi. Maxwell m’a tout de suite reconnu comme son pupille et a entrepris de me former. Ah, tu connais un Maxwell, ça serait drôle que ce soit le même, hein ? Ah ah. J’en étais où ? Ah oui, chez Tavios. Parce que ça s’est pas tout de suite bien passé entre Max et moi. D’abord, il m’a demandé ce que je faisais là, du coup je lui ai demandé, moi, ce qu’il foutait là. Il m’a dit de surveiller mon langage, je lui ai dit de surveiller ses oignons. Après qu’il ait fait un truc bizarre avec son doigt – un shigan, bande de pervers – je me suis tout de suite mis à table. Il voulait savoir où était Tavios, j’me suis exécuté. Et puis, après, il m’a pris sous son aile. Ouais, ça s’est bien passé comme ça.
Le vilain p’tit canard que j’étais avait trouvé un paternel de substitution : dur, exigeant et avec une tenue digne d’un homme. Tu te demandes sans doute pourquoi le Cipher Pol porte toujours un costume ? Je pense que c’est à cause de lui. C’était l’as des as, la crème de la crème. Et aujourd’hui, c’est moi son successeur. Ah, pourquoi il m’avait choisi ? Mystère, mystère. Tu permets que je reprenne ?
Une fois ses affaires réglées, l’étrange inconnu revint dans la taverne où travaillait ma mère. Pour une raison que j’ignorais, il m’avait repéré et déclara simplement à ma mère qu’il m’emmenait, contre un paquet bien rond de berries. Elle tenta de protester, mais il m’offrait un métier. Un avenir. Un but. Il me ramena à Marie-Joa, me livra aux classes … et me laissa sans nouvelles pendant cinq années. Cinq années où le monde évolua sans moi. Où je devins le parfait agent, le parfait chien. J’appris à obéir, j’appris la loi. J’en fis mon livre de chevet. Je m’épris de la cause gouvernementale. Je m’épris de cette rigidité, de cette protection que j’appris à offrir de mes mains. Couvertes de mon propre sang, elles se maculèrent rapidement de celui des autres. Issu de la rue et arrivé plus tard qu’eux, je n’étais pas digne des enseignements du CP aux yeux de certains. Mais j’avais des qualités qu’eux n’imaginaient pas : je n’avais plus rien à perdre, j’avais déjà tout perdu.
Ces années furent sombres pour moi. Difficiles, mais ô combien formatrice. J’oubliais jusqu’à avoir une mère. Puis Maxwell revint me chercher. Satisfait que j’eusse survécu à son absence, il voulut me former lui-même sur le terrain. Nous enchaînâmes les missions et, peu à peu, je parvins à m’approcher de la consécration : mon test d’aptitude se révéla plus que prometteur. Je fus affecté à un service différent, si bien que j’appris la mort de mon mentor bien plus tard. Il fut déclaré comme mort cliniquement, suite à une mission sans importance. Un destin déplorable pour l’homme que j’avais connu …
Mais je n’avais pas le choix : j’étais agent. Les sentiments étaient un frein. Alors je tirai un trait sur celui qui avait façonné ma vie. Je devais avoir pas loin des vingt ans à ce moment-là. Peut-être que ce fut ça, le déclic. La chose qui me fit écrire, qui me fit raconter mes histoires. Quoi de mieux comme couverture, hein, qu’un type qui dit enquêter pour ses bouquins, sauf qu’il enquête vraiment ? Y’a beaucoup mieux, je suis d’accord. Mais l’avantage de ne laisser aucun témoin, c’est que personne ne va raconter de bêtises à ce sujet. Je fais toujours impeccablement mon boulot. Non, tu as tout faux : je ne tue pas. Je n’ai pas la licence. Je ne laisse juste pas de témoins. Ça s’appelle ‘être professionnel’. Et puis t’as déjà lu mes romans, hein ? Qui oserait croire ça, hein ?
Je m’égare. Ah. Ma cigarette.
*clic* *clic*
*ffffff*
Et puis un jour, ce fut le bilan. Ou le hasard ? Que sais-je. Tequila m’avait pas vu depuis un bail. Je ne m’en portais que mieux. Ou alors mes supérieurs avaient oublié que je venais de là. Mais au premier pied sur l’île, tout me revint. Ma mère, ma vieille bicoque. Maxwell, les gars de Tavios. Ah. Amertume, nostalgie. Si j’étais docile, j’avais la laisse longue. Ainsi, malgré les interdictions, je revins sur les lieux de mon enfance. Croiser le regard d’une vieille dame, qu’elle me reconnaisse, me serre dans ses bras. Mais si le patron était resté le même, le personnel avait changé. Elle était morte il y avait bien longtemps. Règlement de comptes, on l’avait retrouvée assassinée. Pour une raison ou une autre, personne n’avait pu la protéger ce jour-là. Son fils était parti.
Paraissait qu’un petit baron de la pègre du coin avait eu un contentieux avec un gars venu le voir. Qu’il l’avait eue mauvaise qu’un gamin de la zone le balance. Paraissait aussi que ce gamin avait de la famille dans le coin … Alors pour passer le message, le gamin ayant mystérieusement disparu, il avait fait un exemple. Pour que plus personne ne le balance, pour rester le maître incontesté. Mais il n’avait pas prévu, qu’un jour le gamin revienne. Qu’un jour, ce gamin puisse devenir un agent redoutable, formé aux arts les plus sombres. Un gamin qui, ce jour-là ferait une exception et prendrait le droit de tuer quelqu’un …
….
*ffff*
….
Alors, t’en dis quoi ? Pas mal, hein ? Je suis pas très objectif, c’est vrai. Mais bon, t’as quand même une chance inouïe mon gars : mon nouveau best-seller en prime time. Ah ! Ça claque hein ? Je l’ai appelé … Sinister 6, parce que c’est mon sixième bouquin.
Quoi ? Fais pas cette tête. Tu … voulais ma véritable histoire ? Voyons … mon gars, tous les écrivains mettent un peu d’eux-mêmes dans leurs histoires. Allez, arrête de tirer sur tes liens. Soit pas jaloux : j’y ai aussi mis un peu de toi … Tavios.
Maman t’embrasse. Il est temps de dire bonne nuit.
Shigan.
Informations IRL
• Prénom : Raf
• Age : 31
• Aime : La révo
• N'aime pas : Le gouvernement
• Personnage préféré de One Piece : Rafaelo
• Caractère : Rafaelo
• Fait du RP depuis : Rafaelo
• Disponibilité approximative : Rafaelo
• Comment avez-vous connu le forum ? Rafaelo
ONE PIECE REQUIEM