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L'Agent, la Nonne et la Truande ...

L'Agent, la Nonne et la Truande ... Josh-evans-saloon-001

Les portes claquèrent et grincèrent. Une rai de lumière filtra au travers des battants, au rythme des volets qui frappaient contre le bois de la première taverne à des lieues à la ronde. Un petit bonhomme rougeot émergea après quelques secondes de l’extérieur en se frottant les mains, son par-dessus maculé de sable et de terre. Il venait d’attacher les volets de sa mansarde et entama d’allumer les candélabres rapiécés qui trônaient un peu partout, ainsi qu’une vieille roue de charrue en hauteur pour faire office de lumière.

« Ah, mes bons amis, la tempête se lève, je crains qu’il faille vous décider à attendre ici que les vents se calment : il ne fait jamais bon de sortir par pareil temps, ah ah ! » fit le commerçant, tout en posant sa veste élimée sur un des montants du bar.

Il entreprit alors de nettoyer quelques verres, sous l’œil pâteux des clients, qui se comptaient sur les doigts d’une main, à peine plus même. Un type affalé sur une table, sa veste débordant sur ses épaules. Une chope vide dans une main. Un autre aux allures de truand, à qui il manquait un œil et une jambe. Encore une, au chapeau long et qui dissimulait une partie de son faciès, et les autres n’étaient guère mieux. De vraies gueules cassées, comme le démontra un glaviot éjecté avec classe dans un crachoir en laiton. Le crachat tinta contre le métal, comme un coup de départ pour les vents qui se mirent à fracasser l’enseigne, faisant craquer la baraque et grincer chacun de ses gonds. Les battants claquèrent de nouveau lorsqu’un autre individu fit son entrée. Affublé d’une étrange tenue, il boitait légèrement, sa main posée contre son flanc. Les deux pans de sa veste tombaient loin sur ses chevilles, et la tunique blanche qu’il portait était maculée de crasse. Un mousquet pendait à sa ceinture et chacun de ses pas faisait résonner les étoiles qu’il portait aux talons.  

Intrus dans un décor qui ne l’était pas tant pour lui : il avança de quelques pas, tira quelques regards étonnés, puis tira un tabouret. Il s’assit en faisant jouer son trench-coat qui claqua, puis indiqua une bouteille d’un doigt sans prononcer un seul mot. Le tenancier s’empara alors de son meilleur whisky puis entreprit de servir le nouvel arrivé. Les battants des portes n’avaient cessé de bouger depuis son entrée fracassante, et le vent allait et venait au gré de ces derniers. Une fois le verre servi, l’aubergiste entreprit de courir vers la porte pour la verrouiller le temps que les éléments se calment. Il verrouilla l’un des loquets, puis le second en soufflant et devenant encore plus rouge. Il sua, s’essuya sur son tablier puis ferma à clef. Le vent n’était plus qu’un mauvais bruit à présent, dans le crépuscule moite de l’auberge, à peine alimentée par les lumières des bougies.

Le petit bonhomme entreprit de collecter des bûches et d’aller nourrir l’âtre de la cheminée où une peau d’ours trônait, sous deux fauteuils abîmés par le temps. Il touilla les braises, ajusta ses bûches et les flammes reprirent de plus belle. Et alors qu’il se dirigeait vers la cuisine pour aller réchauffer le ragout qui servirait de repas à la communauté, trois coups lourds furent portés contre la porte du taudis. Espacés, puissants. Qui ne souffraient aucune attente. Le tavernier pesta dans sa moustache opulente, s’essuya le crâne dégarni de son torchon puis se dirigea vers la porte, tira le loquet de ses deux mains.

Et, à nouveau, le vent s’engouffra dans la dernière Taverne avant le Bout du Monde …
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La bourrasque me faisait avaler de la poussière. Moi qui ne devais être que de passage sur cette île, la tempête de sable qui la frappait me causait bien des soucis : d'abord les services de la Translinéeenne avaient été interrompus, ensuite je me retrouvais prise au milieu de la tempête sans lieu où m'abriter. C'était de la plaisance, c'était le pied.

Dressé au milieu du fatras se trouvait pourtant une baraque en bois. Une taverne qui payait pas de mine vue de l'extérieur et, je m'en doutais bien, de l'intérieur aussi. Calfeutrée, les fenêtre barrées de planches de bois, elle semblait pourtant habitée, je m'y précipitai donc en toquant nerveusement contre le bois de l'entrée pour signaler ma présence.

Après plusieurs coups donnés, j'entendis des bruits de pas de l'autre côté et devinai les efforts donnés pour déverrouiller ce qui devait aussi être la seule issue. Après un temps qui parût infini, à manger du sable, une tête apparut dans l'encadrement de la porte :

« - Je suis désolé nous sommes déjà com-

- Poussez-vous, » tonnai-je, quelques peu excédée, en passant devant le propriétaire de l'établissement pour m'abriter.

Des regards me dévisageaient de l'intérieur ; des regards principalement mauvais sinon interloqués. Je ne faisais pas de cas, même si le coin semblait déjà surpeuplé. Tant qu'il restait des places au bar, il restait de la place pour moi. Je m'y accoudai et saisis du bout du pied le tabouret le plus proche pour l'attirer vers moi et m'asseoir dessus.

Ironiquement, il semblait y avoir autant de poussière dans le bouge qu'à l'intérieur. Passant mon doigt sur la surface du comptoir, je la mettais en veilleuse. Comme le tavernier était occupé à barricader l'entrée, je me retournai pour faire face au reste de la « clientèle ». Des charognes, des mecs patibulaires, des individus mystérieux au visage couvert et enfin un homme qui sortait du lot, lui aussi accoudé au comptoir ; on aurait dit qu'il n'avait même rien à faire là.

« - Sacrée tempête, » commençai-je en saisissant la bouteille devant lui et un verre non loin pour me servir. « Apparemment ça arrive tous les huit mois, ici. »

Le nectar doré s'écoula comme une conclusion à mon assertion. Je n'étais pas là pour me faire des amis, mais si je pouvais passer le temps avec un peu de conversation, tant mieux.
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Je me suis posée dans ce rade il y a une bonne heure. Planquée à une table avec un bouquin, comme au bon vieux temps d’Inu Town. Avec ma nouvelle garnison, on est de passage dans le coin. D’après le commandant, tous les navires en mouvement qui le peuvent sont tenus de faire le détour par Whiskey Peak depuis qu’une bande de pirates complètement ravagés ont pris l’île pour leur bac à sable avec option petits soldats et jeu de guerre. On y reste deux jours, qui ressemblent à une permission au milieu de nulle part. Les gars du régiment ont pas tous été ravis de l’idée – c’est un monde, l’élite ; le peu que j’en ai vu, ça fait penser à un rassemblement de cinglés fous de la gâchette et obsédés par le feu qu’on aurait rasés, lavés, et emballés dans un uniforme. Moi, j’y trouve mon compte. J’ai jamais voulu être de leur monde de toutes façons. Et je suis pas là pour ça d’ailleurs. J’ai obtenu d’être nommée dans la même garnison que Henri et c’est tout ce qui compte. Il lui arrivera plus rien maintenant. Ni à lui, ni à ceux qui lui ressembleraient et qui se retrouveraient dans notre unité. J’y veille et j’y veillerai.

Je prends une rondelle d’un drôle de saucisson, qui a en fait un goût de cactus ; et qui est tout vert d’ailleurs. Comme le thé qui va avec. Je crois que c’est leur truc, de mettre la spécialité locale de partout. Sur les hauteurs de la ville, même leur cimetière ils l’ont appelé comme ça. « Cactus ». Parce que chaque tombe fait une sorte de petit picot sur la colline, j’imagine.
A y réfléchir, il y a de la poésie dans tout ça.

Je jette un regard assez inattentif sur la clientèle. Pas mal de zonards, des gens du coin et d’ailleurs. Mais ça va, on se sent pas spécialement mal accueilli, même en ayant un passif parano format léviathan. L’uniforme, qu’on nous a dit de garder, joue. On est là pour rassurer les gens, pas pour jouer les flics, et ça se sait. Au comptoir, il y a l’éternel mec silencieux qui confond l’impolitesse avec la virilité, un grand classique de la Route, et puis là, arrivée sous le coup d’une tempête de sable qui a l’air de retourner le bled à l’extérieur, une nana dans le plus pur style Jaya d’avant. Grande gueule, elle aborde le comptoir comme elle le ferait avec le pont d’un navire, et direct, elle attrape au vol la bouteille du type qui a toujours pas desserré les dents, mais qui la regarde avec un air assez dangereusement indéchiffrable.

Il y a une vague d’inquiétude que je sens passer dans le bistrot. Cette petite vague d’avant les miroirs cassés, les chaises fendues et les gérants en larmes. Je repose ma tasse (eh oui, depuis quelques temps déjà, je joue au jeu de c’est moi la plus sobre de l’île ; je suis pas retournée chez les bleus pour partir en couille), et je me concentre un peu. Non, elle me dit rien. Pas faute d’avoir feuilleté les avis de recherche locaux, qui me servent de marques pages.

Dans le doute, je passe en mode surveillance. Je suis pas armée, mais ça fait longtemps que j’ai plus besoin de l’être. Jaya, la Route, l’errance dans les rails de la marine sur les Blues, le Grey T, tout a fait de moi une machine à broyer, contenir, concasser, neutraliser. Et dans ma poche, j’ai le Den den d’urgence pour appeler les collègues à la rescousse au besoin. Henri et sa machette sont pas loin, dans le rade d’à côté. Il récupère encore de sa blessure, mais à nous deux, on est pires que la tempête qui fait battre les fenêtres et voler les passants, dehors.

Je la quitte pas des yeux, tandis qu’elle avale son premier verre en essayant de faire rire le roi du silence.
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L’intrus roula des yeux moribonds sur l’importune, son teint blafard se fit le triste écho de la peau de perle de son interlocutrice. Passé par la tempête, la jeune femme paraissait avoir été taillée par les sables infernaux de l’île. Il répondit à la curieuse par un hochement de tête blasé, la commissure de ses lèvres creusant son menton vers le bas. Son chapeau de cow-boy jetait une ombre malicieuse sur ses yeux bleus, aussi froids que … que …

Hips

Merde.

- Hgn, tavernier, resserre-moi donc … que je lui fais, mais d’une voix si frisquette qu’il ne m’entend pas.

Ouh, ça tangue. C’est donc ça le delirium tremens ? D’abord, se redresser. Ouf, ça c’est pas simple. La terre tourne, ou alors la tempête s’est invitée ici ? J’entends le sable, le renard et la belette … Ah. En parlant de renard, c’est quoi cette donzelle qui me mire ? L’a le teint sacrément révolver elle. Le regard qui tue. Pourvu qu’elle tire pas … fin, qu’elle me refasse pas le coup du bel avoine. Ma chaise crisse alors que je me redresse, malmenée par le temps et ses audaces. J’arrive à me lever, moulu par mes sacrés aventures avec ma chope. Puis, en me massant les tempes, je m’affale sur le comptoir, pile entre les deux larrons de ma nouvelle introduction arlequinesque de mes aventures à Whisky Peaks.

- Hé désolé. Patron, resserre-moi à boire ? Ton heu … le même truc qu’elle là. Hé, joli-boy, faut pas faire la gueule. Tu sais pas qui je suis ? Hips. Attends, je heu … je crois que je vais vomir.



- Hé … j’espère que t’as de quoi te laver ? Attends. Poupette, passe-moi ta serviette. Ah, voilà, merci. Oh, t’y tenais pas j’espère ?

J’en profitai pour récupérer la bouteille, profitant de la stupeur qu’avait jeté mon apparition sur les lieux, mon mal de crâne rapidement relégué aux oubliettes lorsque le fond de ma chope rencontra mon gosier. Enfin, ma concordance des temps récupérée. Ah, voilà, les tremblements partaient à nouveau, enfin ! Hé hé … mais c’est qu’elle était pas mal la poulette. Un air de déjà vu, ou de je ne sais quoi. Mais face à pareil minois, ah, je fondais littéralement. Le regard incendiaire de la renarde toujours braqué sur moi.

Pour me faire pardonner pour son mouchoir et le trench usé de son compagnon de jeu, je leur versais une rasade du breuvage dans leurs godets usés par le manque d’hygiène du tenancier. Ce dernier me regardait avec des yeux de chien battu, les coins s’affaissant et ses moustaches avaient la tremblote. Je lui offris mon plus beau sourire avant de lever mon verre aux deux inconnus, qui étaient surement, comme tous les badauds ici, des types sympathiques et prompts à pardonner.

Ce qui me rappela que je n’étais pas là par hasard. Souvenance quand tu nous tenais … J’en oubliais les choses essentielles, la politesse la plus élémentaire. Alors que le manque refluait dans mon corps, que mon esprit reprenait le contrôle après avoir éjecté cet alcool frelaté et comblé le manque par un de piètre qualité, je redevenais celui que j’étais censé être. Avec un imperméable usé, une chemise tâchée et une cravate défaite. Certes, mais tout de même. J’étais … moi.

- J’en oublie de me présenter, quel rustre je fais. Jack Sinister : écrivain, esthète et détective. Enchanté de vous connaître, mademoiselle ? Hé, pousse pas le cow-boy, je te signerai un autographe aussi.
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Placide, j'étais restée spectatrice d'une comédie dans laquelle je n'avais joué un rôle que trop souvent. L'alcool, ses ravages, des souvenirs douloureux de mes premières années. Cet homme me les rappelait en quelques sortes, j'avais l'impression de me voir plus jeune. Pour peu qu'il soit un agent en formation du Cipher Pol lui aussi... Non, pas ici, pas dans ce bled paumé sur cette île qui n'était qu'une étape. Je devais faire bonne figure.

Je sirotais mon whisky dans le plus grand des calmes tandis qu'il faisait son petit numéro à un duo attablé, visiblement tombé sous le charme du plus féminin des deux. Il se présentait dans une cacophonie plus mesurée ; son nom ne me disait rien.

Comme mon regard s'était promené tout autour, tandis que l'autre faisait son cirque, j'avais pu noter qu'une paire d'yeux ne s'était pas détachée de moi. Intriguant, quand bien même mon arrivée n'était pas passée inaperçue. Après tout, peut-être que certains n'étaient pas sans connaître l'intrépide détective privée que j'étais à mes heures perdues ? Je ne revêtais pas ses traits, mais son nom rafraichissait les mémoires. Après tout, j'étais connue dans toutes les Blues comme Elizabeth Butterfly, la directrice de la CIA. J'avais même une carte de visite.

Mais Butterfly avait ses propres gimmicks, son élégance, son panache ; ici, dans ce rade, je n'étais personne. Alors pourquoi ?

Je quittai mon tabouret, laissant le propriétaire à l'estimation du sinistre causé par l'éponyme, estimant qu'une serpillère ne suffirait pas à éponger son quatre heures. Dommage, l'odeur était déjà assez insoutenable comme ça de base. Mais je ne faisais pas la fine bouche. Me voilà donc, encore couverte de sable, cisaillée par des griffures causées par la tempête, des cicatrices même pas rougies par l'hémoglobine pour quiconque y regarderait bien. Comme des entailles dans la cire de mon épiderme factice. Mais personne n'allait jusqu'à coller son regard aussi près pour le savoir et personne ne le ferait.

« - Quand bien même notre ami nous offre le plus beau spectacle... » introduis-je tout en tirant une chaise et en m'affalant dessus, les bras croisés, une jambe levée. « ...voilà un moment que vous gardez les yeux rivés sur moi. Et ça m'intrigue de savoir pourquoi. »

Conversation, pour passer le temps. Je n'avais pas envie de sentir les effluves de la gerbe du fameux Jack, ni déchiffrer ses propos sous éthanol. Apparemment c'était un esthète. Il faisait la cour à la dame au long chapeau ; je posai le mien devant moi, dévoilant des cheveux impeccables quand ils auraient normalement dû être collés en nattes par la transpiration. Il y avait du bon, quelques fois, d'être une poupée de son.
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-Ce n’est un secret pour personne. La marine surveille l’île depuis que les Ombres ont ravagé la zone. Je fais partie de la garnison de passage.

Un gargouillis violent me coupe dans mon explication. C’est le roi du silence qui s’est brutalement métamorphosé en prince du geyser qui remet ça, sous les menaces et les lamentations du tavernier. Je compatis, même si j’ai fait pire. De mon côté, c’est derrière moi ces conneries.

-D’après que ça rassure tout le monde qu’on se mêle aux gens de l’île. Des fois, on gère des tordus, on les embarque, on fait le boulot des videurs.

Et franchement, ça nous fait aussi des vacances. Rémunérées, même. J’ai rien contre de mon côté. J’apprends à apprécier les moments tranquilles où on peut se rappeler qu’on est vivants autrement qu’en faisant la guerre.

-C’est mon boulot d’observer ce qui dénote. Faites comme si je n’étais pas là.

Là-dessus, je bois une gorgée de thé, sans la quitter des yeux. Je ne sais pas qui tu es, mais je n’aime pas ton assurance, la façon que tu as de causer au gérant, ta démarche, ta voix ; ça me rappelle de vieux fantômes, qui ne sont jamais les bienvenus à bord.
Pendant qu’on joue aux yeux revolver, un bruit de vaisselle cassée suivi de jurons et de lamentations nous fait quitter la partie. Le maître du jet acide s’est redressé, visiblement gentiment soulagé. Et le voilà qui se pointe avec la bouteille pleine, tout ; et qui nous sert. Il pue, ses fringues sont de traviole, j’ai clairement pas envie de lui faire la causette. Bordel.

-Lieutenant d’élite Porteflamme. Sans vouloir vous commander, vous feriez mieux de filer un coup de main au lieu de vous la raconter.

Parce qu’en l’état, là, on dirait un gamin qu’assume pas sa cuite et qui laisse son papa nettoyer derrière lui pendant qu’il tente de serrer la première gonzesse qui passe. Putain. J’ai une vague envie de lui mettre la tête dedans qui me traverse du bas vers le haut, comme une montée de lave. D’ailleurs, j’ai pas contrôlé. Je sens une odeur de coton brûlé. Merde, j’ai encore cramé l’intérieur de mon col. Troisième fois cette semaine. Je vais être bonne pour me taper les latrines. Je pose la main sur ma tasse, qui se remet à fumer. Et je bois bien brûlant, sans quitter les deux nouveaux venus, qui sont en train de battre le record Jeska en matière de rapidité à me faire monter dans les degrés. Mais je reste tranquille. Aucune raison pour que ça dégénère. Calme, Serena. C’est juste un pivé et une nana typique de la Route. Tu es en semi-repos. Tout va très bien se passer.
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