Taiyō & Tsuki
• Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu.
• Age : .14 ans
• Sexe : Homme & Femme
• Race : Humain
• Métier : /
• Groupe : Civil
• Age : .14 ans
• Sexe : Homme & Femme
• Race : Humain
• Métier : /
• Groupe : Civil
• But : Devenir fort pour protéger sa sœur et être toujours au côté de son frère
• Équipement : une tenue (chacun) faites en écaille de monstres marins, une simple lame, un bâton taillé,... pas grand chose en soi.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : une tenue (chacun) faites en écaille de monstres marins, une simple lame, un bâton taillé,... pas grand chose en soi.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Taiyō et Tsuki sont deux jumeaux qui ne passent pas inaperçu ; pour leur plus grand malheur. Tel le soleil illuminant le ciel, les cheveux du jeune Taiyō brille d’un rouge vermeil ardent, reflètent sans hésitation son tempérament de feu. Quant à sa sœur, l’image d’un éclat de lune se reflétant sur une eau calme ne serait pas suffisante pour imaginer sa chevelure cendrée, aussi envoutante que l’astre de la nuit. La couleur inhabituelle de ces deux chevelures ne traduit pas en elle-même leur lien du sang, car c’est dans leurs yeux que cette union se lit. Rouge et gris ou gris et rouge, cela dépendra sur qui, de Taiyō ou de Tsuki, votre regard se portera en premier. Comme si le destin avait voulu que ces deux êtres ne forment qu’un, voyant le monde à travers les yeux de l’autre.
C’est du haut de leurs quatorze printemps, que ces deux frère et sœur vivent seules, dans une petite clairière, proche de la lisière de la forêt. Non pas par choix, mais plus par nécessité. Rendez-vous compte, deux jeunes enfants ne dépassant pas les 1,70 mètres, avec des yeux d’une couleur si rare, est un produit de choix pour les marchands d’esclaves. Bien qu’un peu plus grand et musclé que sa sœur, Taiyō ne fait pas le poids face à un groupe entier d’adultes. C’est pour cette raison qu’ils se rendent rarement en ville, évitant le plus possible de se faire remarquer, achetant juste de quoi vivre tranquillement. Ils possèdent toutefois un trésor inestimable à leurs yeux : une tenue composée d’écailles de monstres marins chacun. Un cadeau de leurs parents pour célébrer le treizième anniversaire de leur venue au monde. Aussi bleu que la profondeur des océans pour Tsuki et aussi rouge qu’un volcan en éruption pour Taiyō.
Taiyō dégage une aura de confiance, comme si en sa présence rien n’était impossible. C’est sans doute pour cela que Tsuki ne le lâche pas d’un pas, se cachant continuellement derrière son frère en présence d’autres personnes, la tête base, ayant du mal à porter sa douce voix et parler sans couper ses phrases de timidité. Le jeune homme n’a pas de ce problème lui, il est même toujours le premier pour prendre la parole, à montrer de l’assurance dans chacun de ses pas et se mettre en danger pour protéger sa sœur. Toujours joyeux, il essaye de faire sourire continuellement Tsuki comme pour lui montrer que la vie ne se résume pas aux souffrances de leur passé.
Que dire de plus de leur physique. Bien que la couleur de leurs pupilles sorte de l’ordinaire, ils restent des jumeaux, possédant les mêmes traits fins du visage. La limite entre les deux frère et sœur pour les distinguer est la corpulence de Taiyō, légèrement plus musclé et plus grand que sa petite sœur (il est né quelques secondes avant elle). C’est surtout dans leur démarche de tous les jours, leur façon de marcher sur les routes et de se tenir devant d’autres personnes.
C’est du haut de leurs quatorze printemps, que ces deux frère et sœur vivent seules, dans une petite clairière, proche de la lisière de la forêt. Non pas par choix, mais plus par nécessité. Rendez-vous compte, deux jeunes enfants ne dépassant pas les 1,70 mètres, avec des yeux d’une couleur si rare, est un produit de choix pour les marchands d’esclaves. Bien qu’un peu plus grand et musclé que sa sœur, Taiyō ne fait pas le poids face à un groupe entier d’adultes. C’est pour cette raison qu’ils se rendent rarement en ville, évitant le plus possible de se faire remarquer, achetant juste de quoi vivre tranquillement. Ils possèdent toutefois un trésor inestimable à leurs yeux : une tenue composée d’écailles de monstres marins chacun. Un cadeau de leurs parents pour célébrer le treizième anniversaire de leur venue au monde. Aussi bleu que la profondeur des océans pour Tsuki et aussi rouge qu’un volcan en éruption pour Taiyō.
Taiyō dégage une aura de confiance, comme si en sa présence rien n’était impossible. C’est sans doute pour cela que Tsuki ne le lâche pas d’un pas, se cachant continuellement derrière son frère en présence d’autres personnes, la tête base, ayant du mal à porter sa douce voix et parler sans couper ses phrases de timidité. Le jeune homme n’a pas de ce problème lui, il est même toujours le premier pour prendre la parole, à montrer de l’assurance dans chacun de ses pas et se mettre en danger pour protéger sa sœur. Toujours joyeux, il essaye de faire sourire continuellement Tsuki comme pour lui montrer que la vie ne se résume pas aux souffrances de leur passé.
Que dire de plus de leur physique. Bien que la couleur de leurs pupilles sorte de l’ordinaire, ils restent des jumeaux, possédant les mêmes traits fins du visage. La limite entre les deux frère et sœur pour les distinguer est la corpulence de Taiyō, légèrement plus musclé et plus grand que sa petite sœur (il est né quelques secondes avant elle). C’est surtout dans leur démarche de tous les jours, leur façon de marcher sur les routes et de se tenir devant d’autres personnes.
Description Psychologique
Deux individus, deux personnalités, deux caractères bien distincts, mais un seul passé. C'est sans doute ce passé qui fait d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui. La vie n'a pas été tendre avec eux, du moins jusqu'à l'incident. Taiyō est quelqu'un de robuste dans son cœur, il sait ce qui est juste et connaît les souffrances liées à l'injustice, n’hésitant pas à intervenir quand cela se déroule sous ses yeux. Il s'est forgé un caractère bien trempé, ne renonçant jamais face à la difficulté, d'autant plus quand il est question de sa petite sœur. Il serait prêt à sacrifier sa propre existence pour la protéger et c'est le drame qui a failli se dérouler il y a bientôt un an. Tel un bouclier face au malheur de sa sœur, il est toujours là pour l'épauler et la réconforter quand la tristesse la gagne. Taiyō voit le monde comme une immense aventure, désireux d'explorer l'inexploré, et de devenir toujours plus fort en traversant les océans, pour le bien-être de sa sœur.
Le sourire aux lèvres du matin au soir, il n'arrête pas de faire l'idiot au grand bonheur de Tsuki. Timide et réservée, elle a pris l'habitude de suivre son frère de partout, ne voulant pas être seule, ce qui est compréhensible aujourd'hui. Elle possède toutefois en elle une grande détermination qu'elle n'arrive pas à exploiter, mais qui surgit quand il est question de Taiyō. Elle donnerait sa vie sans une once d'hésitation. Bien qu'elle possède les mêmes yeux que son grand frère, elle ne voit pas le monde de la même manière. Elle trouve celui-ci remplis de danger, mais au côté de Taiyō, cela semble moins menacent, comme si d'être aux côtés de son frère lui permettait d'apprécier les merveilles qu'offre la nature. Mais ne vous inquiétez pas, l'esprit de Tsuki n'est pas rempli que de négativisme. Toujours souriante, elle n'hésite pas à se donner à fond pour le bien-être de leur fratrie. Elle est toujours présente pour aider Taiyō et prendre soin de lui quand cela est possible.
Ayant chacun leur personnalité bien distincte, quelque chose d'unique existe entre eux, un lien que la plupart des personnes de ce monde ne peuvent pas comprendre. Vous aurez bien compris que l'alchimie qui règne entre Tsuki et Taiyō n'est pas qu'un lien du sang, mais un lien sur leur propre existence, guidé par le sacrifice de soi. L'objectif n'est pas de perdre la vie au moindre problème, mais dans le cas ultime où l'un des deux devraient perdre la vie, le combat serait sans merci entre les deux frère et sœur pour voir l'autre survivre. Ensemble ils respirent la joie de vivre, comme une aura qui rayonne autour d'eux, chassant de leur esprit tous les problèmes qu'ils peuvent avoir.
Le sourire aux lèvres du matin au soir, il n'arrête pas de faire l'idiot au grand bonheur de Tsuki. Timide et réservée, elle a pris l'habitude de suivre son frère de partout, ne voulant pas être seule, ce qui est compréhensible aujourd'hui. Elle possède toutefois en elle une grande détermination qu'elle n'arrive pas à exploiter, mais qui surgit quand il est question de Taiyō. Elle donnerait sa vie sans une once d'hésitation. Bien qu'elle possède les mêmes yeux que son grand frère, elle ne voit pas le monde de la même manière. Elle trouve celui-ci remplis de danger, mais au côté de Taiyō, cela semble moins menacent, comme si d'être aux côtés de son frère lui permettait d'apprécier les merveilles qu'offre la nature. Mais ne vous inquiétez pas, l'esprit de Tsuki n'est pas rempli que de négativisme. Toujours souriante, elle n'hésite pas à se donner à fond pour le bien-être de leur fratrie. Elle est toujours présente pour aider Taiyō et prendre soin de lui quand cela est possible.
Ayant chacun leur personnalité bien distincte, quelque chose d'unique existe entre eux, un lien que la plupart des personnes de ce monde ne peuvent pas comprendre. Vous aurez bien compris que l'alchimie qui règne entre Tsuki et Taiyō n'est pas qu'un lien du sang, mais un lien sur leur propre existence, guidé par le sacrifice de soi. L'objectif n'est pas de perdre la vie au moindre problème, mais dans le cas ultime où l'un des deux devraient perdre la vie, le combat serait sans merci entre les deux frère et sœur pour voir l'autre survivre. Ensemble ils respirent la joie de vivre, comme une aura qui rayonne autour d'eux, chassant de leur esprit tous les problèmes qu'ils peuvent avoir.
Biographie
Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres, car le monde va avoir la joie de voir naître un garçon et une fille dont le destin s’annonce tumultueux. C’est dans la chaleur épaisse d’une maison en bois située au cœur d’une clairière de Kage Berg, une île de West Blue, que les cris de douleurs dûs à l’accouchement retentissent. Allongé sur son lit, son mari empoignant sa main avec vigueur pour la soutenir dans cette épreuve difficile, la jeune femme ne ménage pas ses efforts sur les indications du médecin présent pour l’événement. Après quelques minutes de lutte intensive, elle voit enveloppé dans un drap son enfant dont les quelques cheveux déjà présents expose une chevelure rougissante.
Mais l’accouchement n’est pas terminé, car à la surprise générale, ce tout petit être n’est pas le seul à faire son apparition aujourd’hui. Très peu de temps après, les cris d’une petite fille aux cheveux grisonnant retentissent. Entendant ce chant symbolisant le début de la vie, le nouveau père de famille se met à pleurer, enlaçant de tout son amour ses deux enfants. Tout en déposant à présent son fils et sa fille sur la poitrine de sa femme :
« Que dirais-tu de Taiyō ? C’est un enfant qui rayonnera aussi fort que le soleil, illuminant notre quotidien de son sourire. Bien sûr il sera aussi courageux et vaillant que son père ! »
« Alors nous appellerons sa sœur Tsuki, pour que comme la Lune et le Soleil ils soient inséparables, pouvant compter l’un sur l’autre pour ne former plus qu’un tel l’éclipse. J’ai hâte de pouvoir contempler leurs yeux encore mi-clos et admirer leur regard. Tu penses qu’ils auront mes yeux ? »
« Tsuki vient voir ce que j’ai attrapé ! »
La jeune fille maintenant âgée de sept ans possédant déjà une magnifique chevelure grise argentée, se met à courir pour rejoindre son frère, accroupi au bord de la rivière située non loin de leur maison. Maladroite comme à son habitude, elle chute dans l'herbe la tête la première se prenant les pieds sans ses propres pas. Cela n'échappe pas à Taiyō qui se met immédiatement à rire aux éclats, se moquant de la pauvre malheureuse, dont les larmes commencent à monter et les sanglots à se faire entendre. Voyant cela, l'aîné arrête sur le champ ses moqueries et se dirige d'un pas vif vers Tsuki les mains refermées en cloche, sans doute pour garder au cœur de celles-ci ce qu'il avait attrapé. Tout en s'agenouillant auprès elle :
« Mais ce n’est pas grave ! Je suis là maintenant, alors sèches tes petites larmes. Aller, si tu te relèves je te donne un cadeau ! »
C'est avec un grand sourire aux lèvres que Taiyō plonge son regard dans celui de sa petite sœur, encore allongée sur le ventre, des brins d'herbe sur la figure. Tout en se mettant à genou, elle essuie ses yeux et les larmes qui ruissellent sur son visage avec les manches de sa tenue. Voyant que Tsuki commence à se calmer, le garçon aux cheveux vermeils retire doucement sa main du dessus pour faire apparaitre une petite grenouille aux yeux vairons qu'il approche de sa sœur, pour la faire glisser dans les siennes. Posée au creux de sa nouvelle propriétaire, la petite rainette aux yeux bicolores se met à coasser comme si elle se sentait en confiance. Ce joli chant redonne petite à petit le sourire à Tsuki, qui se met même à rigoler avec timidité, accompagnée de son frère toujours le sourire très communicatif.
« Les enfants je vais à la foire, vous voulez venir ? »
Aux mots de leur père, les enfants se retournent le regard plein de motivation et d'étoiles dans les yeux. Tsuki dépose délicatement la grenouille dans l'herbe avant de se relever et courir avec son frère vers leur père. Ce qui devait arriver arriva. Prise par son élan la jeune fille retombe à nouveau après quelques mètres parcourus :
« Oniisan ! »
C'est sous un soleil de plomb que nos deux jumeaux se rafraîchissent au bord de la rivière, protégés par l'ombre des chênes centenaires qui bordent le courant. Voici maintenant treize printemps que Taiyō et Tsuki vivent avec leurs parents dans ce petit coin tranquille de West Blue où le climat et la vie sont agréables et paisibles. Leurs occupations ne se résument pas uniquement à flâner toute la journée, mais chacun à leur niveau aident leur père dans l'élevage des vaches et moutons qui font la fierté de Kage Berg. Quatre fois par an a lieu le concours de la meilleure vache qui rassemble des milliers d'éleveurs de toutes les Bleues. Les pirates sont souvent présents à ces évènements, car certaines bêtes peuvent se vendre à prix d'or et que l'alcool coule à flot. Cette année est différente des autres : c'est le 300ème concours organisé sur les terres de cette vase île et les choses ont été vues en grand pour l'occasion.
« Taiyō, Tsuki, vous venez c’est l’heure ! »
Sortant d’une légère sieste, le jeune garçon se réveille en voyant sa petite sœur marcher les pieds nus dans l’eau, sa robe remontée pour ne pas la tremper des éclaboussures qu’elle produisait. Il lui fait signe de mettre ses chaussures pour rejoindre leur père qui les attend pour rejoindre la foire, où ses vaches sont déjà présentées dans les étables prévues à cet effet. Il faut compter une vingtaine de minutes à pied sur un chemin de terre traversant les pleines verdoyantes pour atteindre le village où a lieu la foire. Au loin, on commence déjà à entendre le tumulte de la fête, ce qui surexcite instantanément Taiyō, se mettant à courir pour atteindre le haut de la colline qui surplombe le village. Ne voulant pas se détacher de son grand frère, Tsuki le rejoint sur pour lui attraper la main avant de regarder le village en plein effervescence du sommet de la butte de terre. Les yeux de la jeune fille s’illuminent bien plus que son frère devant ce spectacle, sans doute que sa timidité donne plus de valeurs aux beautés qu’offre le monde qu’elle observe.
« Je retourne auprès des vaches. Taiyō tu surveilles bien ta sœur et s’il y a un problème tu viens me prévenir immédiatement. Tiens voici un peu d’argent pour profiter de la fête, mais faites bien attention ! »
Sur ses mots le père laisse les deux jeunes enfants aux portes du village, les sachant en sécurité au milieu des villageois, même si la foule semble bien plus importante que les années précédentes, la célébration du 300ème concours y étant pour beaucoup. Des dizaines, voire des centaines d’échoppes de nourritures et de boissons en tout genre ont été montées pour l’événement, et pas un seul coin de rue ne semble inanimé. Taiyō et Tsuki déambulent au cœur de la ville, les mains entrelacées, navigant à travers les nombreux membres du village, mais également les touristes, soldats de la marine et pirates qui ne passent pas inaperçus, mais qui n’effraient pas un seul instant les garçons vachers qui attendent le moindre faux pas pour leur tomber dessus. On entend les cris et les rires des hommes frappant leur chope de bière, les beuglements des vaches devant les marchands qui négocient le prix de chacune d’elles et les commerçants qui essayent d’attirer l’attention des passants pour vendre leurs produits. L’un d’eux y arrive avec Tsuki qui s’arrête devant un étal qui vend des glaces en forme d’animaux, se cachant légèrement derrière son frère un peu intimidé de faire face à cet homme.
« Tu veux une glace ? Tu veux quel parfum ? »
La jeune fille ne dit pas un mot, mais montre du bout de son doigt une glace bleutée, dont le goût n’est pas indiqué, juste un nom « Schtoumpfreeze ». Taiyō regarde sa sœur pour s’assurer de son choix, qui celle-ci acquisse de la tête. Quant au jeune garçon son choix se porte sur une glace légèrement rouge nommée « Tagadaglagla ». Lâchant la main de sa sœur quelques instants pour payer le marchant, Tsuki s’écarte légèrement de son frère pour se retrouver au milieu de la rue sans s’en rendre compte, plongée dans la délectation de sa glace. Enfermée dans sa bulle de plaisir, elle ne se rend pas compte que les passants essayent de l’esquiver pour ne pas la percuter par accident, sauf un…
« Regardes ce que tu m’as fait espèce de gamine sans cervelle. J’espère que tu as de quoi payer le lavage de mon magnifique pantalon que j’ai acheté une fortune »
L’homme d’une trentaine d’année situé en face de la jeune fille, se trouvant à présent par terre suite au choc contre la jambe de l’individu, se tient droit comme un « i », le cornet de glace dégoulinant sur ses vêtements rouges et dorés. Emut par la perte de sa crème glacée et apeurée par l’individu, les larmes commencent à monter dans les yeux de Tsuki, qui se met à pleurer doucement, quasiment imperceptible, figée par sa peur. Il s’agit sans aucun doute d’un pirate, vu le tricorne qui trône au sommet de son crâne, sur ses cheveux longs blonds et du sabre à sa ceinture. Celui-ci se penche au-dessus de la jeune fille terrorisée par le visage peinturluré de blanc et de rouge du pirate, s’avoisinant à un clown sinistre soutenu par un sourire funèbre qui commence à apparaître.
« Mais dites-moi, c’est qu’on a des jolis yeux. Une jeune fille avec un regard rouge et gris ça ne court pas les rues. Tu te vendrais à un bon prix chez les collectionneurs d’esclaves. J’ai trouvé comment tu vas me rembourser »
Alors que les hommes à ses côtés s’esclaffent, sans nul doute son équipage, voyant leur capitaine approcher sa main de Tsuki complètement pétrifié, s’arrêtèrent net voyant un jeune homme du même âge se placer entre les deux personnes, les bras tendus pour protéger sa petite sœur. Surpris dans un premier temps, le corsaire se met à sourire de nouveau encore plus intensément qu’à son début, voyant que Taiyō possède les mêmes yeux que sa sœur.
« Deux pour le prix d’un ! C’est la fortune qui nous sourit messieurs. Embarquez-moi ces deux gosses, nous avons trouvé la poule au « yeux » d’or ! »
Le regard plein de fougue, le jeune garçon essaye de lutter pour se débattre et protéger Tsuki qui reste figé, ne produisant plus un seul son, la main d’un pirate posé sur sa bouche pour la faire taire. Cela semble étrange qu’une scène comme celle-ci puissent se produire au milieu de toute cette foule, mais c’est justement cette affluence de monde criant dans tous les sens qui permet aux ignobles pirates ici présent de passer inaperçu. Mais tout s’arrêta en un instant quand un immense coup de poing vient percuter le capitaine, projetant son ignoble visage sur le sol comme un vase s’écrasant par terre.
« Capitaine ! Vous allez bien ? Tu te prends pour qui le blondinet ? »
« Joyeux anniversaire maman »
C’est la voix toute tremblante que Tsuki prononça cette phrase. Les deux enfants se tiennent là, devant un morceau de granite taillé où, gravé en son centre, figure le prénom de leur mère et de leur père. Voici maintenant un an, jour pour jour qu’ils ont été assassinées par ses infâmes pirates. Voici maintenant un an, que Taiyō s’occupe de sa petite sœur et des vaches de l’exploitation pour subvenir à leurs besoins. Voici maintenant un an que le jeune garçon s’entraîne pour ne plus faire revivre à Tsuki un drame comme celui-ci. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de leur mère, mais aucune fête n’est prévue.
« Oniisen, maman de manque ! »
« A moi aussi Tsuki. Je te promets que cela n’arrive plus. J’ai fait une promesse à papa. Je te protégerais de tous les dangers et pour cela il faut que je devienne fort. Que je devienne aussi courageux que papa ! »
Mais l’accouchement n’est pas terminé, car à la surprise générale, ce tout petit être n’est pas le seul à faire son apparition aujourd’hui. Très peu de temps après, les cris d’une petite fille aux cheveux grisonnant retentissent. Entendant ce chant symbolisant le début de la vie, le nouveau père de famille se met à pleurer, enlaçant de tout son amour ses deux enfants. Tout en déposant à présent son fils et sa fille sur la poitrine de sa femme :
« Que dirais-tu de Taiyō ? C’est un enfant qui rayonnera aussi fort que le soleil, illuminant notre quotidien de son sourire. Bien sûr il sera aussi courageux et vaillant que son père ! »
« Alors nous appellerons sa sœur Tsuki, pour que comme la Lune et le Soleil ils soient inséparables, pouvant compter l’un sur l’autre pour ne former plus qu’un tel l’éclipse. J’ai hâte de pouvoir contempler leurs yeux encore mi-clos et admirer leur regard. Tu penses qu’ils auront mes yeux ? »
« Tsuki vient voir ce que j’ai attrapé ! »
La jeune fille maintenant âgée de sept ans possédant déjà une magnifique chevelure grise argentée, se met à courir pour rejoindre son frère, accroupi au bord de la rivière située non loin de leur maison. Maladroite comme à son habitude, elle chute dans l'herbe la tête la première se prenant les pieds sans ses propres pas. Cela n'échappe pas à Taiyō qui se met immédiatement à rire aux éclats, se moquant de la pauvre malheureuse, dont les larmes commencent à monter et les sanglots à se faire entendre. Voyant cela, l'aîné arrête sur le champ ses moqueries et se dirige d'un pas vif vers Tsuki les mains refermées en cloche, sans doute pour garder au cœur de celles-ci ce qu'il avait attrapé. Tout en s'agenouillant auprès elle :
« Mais ce n’est pas grave ! Je suis là maintenant, alors sèches tes petites larmes. Aller, si tu te relèves je te donne un cadeau ! »
C'est avec un grand sourire aux lèvres que Taiyō plonge son regard dans celui de sa petite sœur, encore allongée sur le ventre, des brins d'herbe sur la figure. Tout en se mettant à genou, elle essuie ses yeux et les larmes qui ruissellent sur son visage avec les manches de sa tenue. Voyant que Tsuki commence à se calmer, le garçon aux cheveux vermeils retire doucement sa main du dessus pour faire apparaitre une petite grenouille aux yeux vairons qu'il approche de sa sœur, pour la faire glisser dans les siennes. Posée au creux de sa nouvelle propriétaire, la petite rainette aux yeux bicolores se met à coasser comme si elle se sentait en confiance. Ce joli chant redonne petite à petit le sourire à Tsuki, qui se met même à rigoler avec timidité, accompagnée de son frère toujours le sourire très communicatif.
« Les enfants je vais à la foire, vous voulez venir ? »
Aux mots de leur père, les enfants se retournent le regard plein de motivation et d'étoiles dans les yeux. Tsuki dépose délicatement la grenouille dans l'herbe avant de se relever et courir avec son frère vers leur père. Ce qui devait arriver arriva. Prise par son élan la jeune fille retombe à nouveau après quelques mètres parcourus :
« Oniisan ! »
C'est sous un soleil de plomb que nos deux jumeaux se rafraîchissent au bord de la rivière, protégés par l'ombre des chênes centenaires qui bordent le courant. Voici maintenant treize printemps que Taiyō et Tsuki vivent avec leurs parents dans ce petit coin tranquille de West Blue où le climat et la vie sont agréables et paisibles. Leurs occupations ne se résument pas uniquement à flâner toute la journée, mais chacun à leur niveau aident leur père dans l'élevage des vaches et moutons qui font la fierté de Kage Berg. Quatre fois par an a lieu le concours de la meilleure vache qui rassemble des milliers d'éleveurs de toutes les Bleues. Les pirates sont souvent présents à ces évènements, car certaines bêtes peuvent se vendre à prix d'or et que l'alcool coule à flot. Cette année est différente des autres : c'est le 300ème concours organisé sur les terres de cette vase île et les choses ont été vues en grand pour l'occasion.
« Taiyō, Tsuki, vous venez c’est l’heure ! »
Sortant d’une légère sieste, le jeune garçon se réveille en voyant sa petite sœur marcher les pieds nus dans l’eau, sa robe remontée pour ne pas la tremper des éclaboussures qu’elle produisait. Il lui fait signe de mettre ses chaussures pour rejoindre leur père qui les attend pour rejoindre la foire, où ses vaches sont déjà présentées dans les étables prévues à cet effet. Il faut compter une vingtaine de minutes à pied sur un chemin de terre traversant les pleines verdoyantes pour atteindre le village où a lieu la foire. Au loin, on commence déjà à entendre le tumulte de la fête, ce qui surexcite instantanément Taiyō, se mettant à courir pour atteindre le haut de la colline qui surplombe le village. Ne voulant pas se détacher de son grand frère, Tsuki le rejoint sur pour lui attraper la main avant de regarder le village en plein effervescence du sommet de la butte de terre. Les yeux de la jeune fille s’illuminent bien plus que son frère devant ce spectacle, sans doute que sa timidité donne plus de valeurs aux beautés qu’offre le monde qu’elle observe.
« Je retourne auprès des vaches. Taiyō tu surveilles bien ta sœur et s’il y a un problème tu viens me prévenir immédiatement. Tiens voici un peu d’argent pour profiter de la fête, mais faites bien attention ! »
Sur ses mots le père laisse les deux jeunes enfants aux portes du village, les sachant en sécurité au milieu des villageois, même si la foule semble bien plus importante que les années précédentes, la célébration du 300ème concours y étant pour beaucoup. Des dizaines, voire des centaines d’échoppes de nourritures et de boissons en tout genre ont été montées pour l’événement, et pas un seul coin de rue ne semble inanimé. Taiyō et Tsuki déambulent au cœur de la ville, les mains entrelacées, navigant à travers les nombreux membres du village, mais également les touristes, soldats de la marine et pirates qui ne passent pas inaperçus, mais qui n’effraient pas un seul instant les garçons vachers qui attendent le moindre faux pas pour leur tomber dessus. On entend les cris et les rires des hommes frappant leur chope de bière, les beuglements des vaches devant les marchands qui négocient le prix de chacune d’elles et les commerçants qui essayent d’attirer l’attention des passants pour vendre leurs produits. L’un d’eux y arrive avec Tsuki qui s’arrête devant un étal qui vend des glaces en forme d’animaux, se cachant légèrement derrière son frère un peu intimidé de faire face à cet homme.
« Tu veux une glace ? Tu veux quel parfum ? »
La jeune fille ne dit pas un mot, mais montre du bout de son doigt une glace bleutée, dont le goût n’est pas indiqué, juste un nom « Schtoumpfreeze ». Taiyō regarde sa sœur pour s’assurer de son choix, qui celle-ci acquisse de la tête. Quant au jeune garçon son choix se porte sur une glace légèrement rouge nommée « Tagadaglagla ». Lâchant la main de sa sœur quelques instants pour payer le marchant, Tsuki s’écarte légèrement de son frère pour se retrouver au milieu de la rue sans s’en rendre compte, plongée dans la délectation de sa glace. Enfermée dans sa bulle de plaisir, elle ne se rend pas compte que les passants essayent de l’esquiver pour ne pas la percuter par accident, sauf un…
« Regardes ce que tu m’as fait espèce de gamine sans cervelle. J’espère que tu as de quoi payer le lavage de mon magnifique pantalon que j’ai acheté une fortune »
L’homme d’une trentaine d’année situé en face de la jeune fille, se trouvant à présent par terre suite au choc contre la jambe de l’individu, se tient droit comme un « i », le cornet de glace dégoulinant sur ses vêtements rouges et dorés. Emut par la perte de sa crème glacée et apeurée par l’individu, les larmes commencent à monter dans les yeux de Tsuki, qui se met à pleurer doucement, quasiment imperceptible, figée par sa peur. Il s’agit sans aucun doute d’un pirate, vu le tricorne qui trône au sommet de son crâne, sur ses cheveux longs blonds et du sabre à sa ceinture. Celui-ci se penche au-dessus de la jeune fille terrorisée par le visage peinturluré de blanc et de rouge du pirate, s’avoisinant à un clown sinistre soutenu par un sourire funèbre qui commence à apparaître.
« Mais dites-moi, c’est qu’on a des jolis yeux. Une jeune fille avec un regard rouge et gris ça ne court pas les rues. Tu te vendrais à un bon prix chez les collectionneurs d’esclaves. J’ai trouvé comment tu vas me rembourser »
Alors que les hommes à ses côtés s’esclaffent, sans nul doute son équipage, voyant leur capitaine approcher sa main de Tsuki complètement pétrifié, s’arrêtèrent net voyant un jeune homme du même âge se placer entre les deux personnes, les bras tendus pour protéger sa petite sœur. Surpris dans un premier temps, le corsaire se met à sourire de nouveau encore plus intensément qu’à son début, voyant que Taiyō possède les mêmes yeux que sa sœur.
« Deux pour le prix d’un ! C’est la fortune qui nous sourit messieurs. Embarquez-moi ces deux gosses, nous avons trouvé la poule au « yeux » d’or ! »
Le regard plein de fougue, le jeune garçon essaye de lutter pour se débattre et protéger Tsuki qui reste figé, ne produisant plus un seul son, la main d’un pirate posé sur sa bouche pour la faire taire. Cela semble étrange qu’une scène comme celle-ci puissent se produire au milieu de toute cette foule, mais c’est justement cette affluence de monde criant dans tous les sens qui permet aux ignobles pirates ici présent de passer inaperçu. Mais tout s’arrêta en un instant quand un immense coup de poing vient percuter le capitaine, projetant son ignoble visage sur le sol comme un vase s’écrasant par terre.
« Capitaine ! Vous allez bien ? Tu te prends pour qui le blondinet ? »
« Joyeux anniversaire maman »
C’est la voix toute tremblante que Tsuki prononça cette phrase. Les deux enfants se tiennent là, devant un morceau de granite taillé où, gravé en son centre, figure le prénom de leur mère et de leur père. Voici maintenant un an, jour pour jour qu’ils ont été assassinées par ses infâmes pirates. Voici maintenant un an, que Taiyō s’occupe de sa petite sœur et des vaches de l’exploitation pour subvenir à leurs besoins. Voici maintenant un an que le jeune garçon s’entraîne pour ne plus faire revivre à Tsuki un drame comme celui-ci. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de leur mère, mais aucune fête n’est prévue.
« Oniisen, maman de manque ! »
« A moi aussi Tsuki. Je te promets que cela n’arrive plus. J’ai fait une promesse à papa. Je te protégerais de tous les dangers et pour cela il faut que je devienne fort. Que je devienne aussi courageux que papa ! »
Informations IRL
• Prénom : Quentin
• Age : 28 ans
• Aime : Tout sauf ce que je n'aime pas
• N'aime pas : Pas grand chose (ça aide bien pour comprendre)
• Personnage préféré de One Piece : Zoro, tellement drôle sans le vouloir
• Caractère : Je suis quelqu'un de patient, qui aime bien prendre le temps des choses et j'aime beaucoup la narration.
• Fait du RP depuis : j'ai commencé il y a des années, mais j'ai eu un long break sur le sujet. Je reviens essayer ce monde de l'écriture.
• Disponibilité approximative : on va dire une à deux fois par semaine dans le meilleur des cas.
• Comment avez-vous connu le forum ? J'y étais déjà venu quand celui-ci commençait à prendre forme
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Taiyō & Tsuki le Sam 12 Juin 2021 - 13:59, édité 7 fois