Il y a bien longtemps, dans une Blue
lointaine, très lointaine....
SEA WARS
Episode IV
Un nouveau tyran.
C'est une époque
de guerre civil. A bord de
vaisseaux opérant à partir d'une base
cachée, les révolutionnaires ont remporté leur première
victoire sur le terrible gouvernement mondial. Au cours de la bataille,
des espions révolutionnaires ont réussi à dérober les plans secret du futur navire
de l'amiral : le Léviathan. Un navire volant doté d'un armement assez puissant pour
annihiler une île toute entière. Poursuivie par les sbires sinistres du gouvernement
mondial, la princesse Lèya s'est cachée dans sa base, porteuses des plans volés à
l'ennemi qui pourront sauver la révolution et restaurer la liberté dans les Blues...
Une puissante explosion ébranla l'ensemble de la base, faisant trembler les murs et manquant de jeter au sol ses occupants. Voilà maintenant deux heures que les forces royalistes, encadrées par des officiers de la marine, prenaient d'assaut la forteresse, abattant une à une les défenses du repaire de la révolution. Il n'était plus qu'une question de temps avant que le gouvernement mondial ne resserre son étau sur les rebelles assiégés. De partout les défenseurs s'affairaient, courant se mettre en positions par escouades entières. Malgré leurs beaux uniformes bleu et noir à casque blanc, on pouvait lire la peur dans leurs regards.
Dans une des coursives du repaire, les deux conseillés de la princesses rebelle se dirigeaient tant bien que mal au milieu de toute cette agitation. Le plus grand, vêtu de la splendide tenue doré d'intendant, s'adressa avec ce qui ressemblait le plus à de la peur dans la voix à son minuscule collège, quant à lui vêtu de la tenue blanc et bleu des pages royaux.
« Tu as entendu ? Il ont coupé le réacteur central. Nous allons être pulvérisé. C'est de la folie pure. »
« Pfuiihy. » sifflote calmement son stoïque collège.
« Nous sommes perdu. Cette fois la princesse Lèya ne pourra pas s'échapper...» annonce alors avec fatalité l'intendant abattu. « Qu'est c'que c'est ?! » s'écrit-il ensuite tandis que des bruits de plus en plus inquiétants résonnent aux travers des parois blindées de la base.
Attroupées le long des murs et des alcôves du couloir principal, les forces révolutionnaires se préparaient à défendre chaque mètre de terrain lorsque la porte principale tomberait. Accroupis de parts et d'autres de l'allée, chacun épaulait son fusil en priant pour son salut. Les inquiétants bruits sourds de métal tordu qui résonnaient alors autour d'eux sapaient cependant leur moral à chaque seconde. Effrayés, chacun d'entre eux se surprenait à jeter un œil au plafond, essayant d'imaginer qu'elle terrible menace le gouvernement allait leur envoyer. Alors que les bruits se firent de plus en plus proche, les défenseurs concentrèrent leurs dernières onces de courage pour faire face, les yeux rivés sur la cloison métallique qu'il leur servait d'ultime protection. Un silence sinistre se posa alors, semblable au calme avant la tempête. La tension s'alourdit encore un peu plus.
Puis finalement, Une pluie d'étincelle vola autour de la porte, tandis que les artificiers royaux s'évertuaient à forcer le passage. Chaque révolutionnaire resserra sa prise sur son arme, prêt. Soudainement, la porte s'effondra dans une nuée d'étincelle et de fumée, aveuglant un instant les défenseurs ! Moins d'une seconde plus tard, des coup de feux retentirent au travers du seuil tandis que les troupes de choc royales se ruaient à l'assaut ! Vêtus d'imposantes plaques de protection blanches, ils étaient recouverts des pieds à la tête de leur funeste uniforme. Même leurs visages étaient cachés par un masque à gaz immaculé, les protégeant de la fumée qui s'infiltrait avec eux dans la base. La riposte fut immédiate ! Rapidement les balles fusèrent, fauchant royalistes et rebelles tandis que de plus en plus de forces étaient jetées dans la bataille. Le flot ininterrompu d'homme en blanc ne manquait cependant pas de faire refluer les défenseurs, dont ni le nombre ni l'entrainement ne leur permettraient de tenir longtemps. Il s'agissait plus là de ralentir la mort que d'y échapper vraiment. Déjà les révolutionnaires tombaient un à un dans le chaos de l'affrontement, obligeant leurs camardes à refluer en arrière. Salle après salle, coursive après coursive, les troupes de choc nettoyaient la place, tel un impitoyable rouleau compresseur. Ils avaient été bien formés, sans pitié ni hésitation.
Pris entre deux feux, les deux conseillés de la princesse rebelle n'eurent pas d'autre choix que de s'élancer au travers d'un couloir, passant miraculeusement entres la nuée de balles que se croisaient autour d'eux. Qu'est ce qui pouvait bien pousser le plus petit d'entre eux à tant de courage ? Quelle était donc sa destination ?
Finalement, le cœur de la base fut investit, ne laissant que quelques poches de résistance que les forces royaliste s'évertuaient encore à débusquer et à à éliminer. Sur le seuil déchiqueté de la base, les troupes de choc s'affairaient à capturer les blessés et à vérifier les morts. C'est alors qu'un imposante silhouette noire se dessina dans l'embrasure, écrasant la scène par sa simple présence. Aussitôt les soldats présents se mirent brutalement au garde à vous, comme effrayés par cette soudaine apparition. Leur officier entrait en scène, et avec lui son cortège de ténèbres et de peur. Conseillé militaire détaché par la marine, l'homme s'était vite fait craindre et respecté par les troupes de choc, qui le respectaient autant qu'elles le craignaient. C'est lui qui les avait formé avant l'assaut, faisant alors preuve d'une terrifiante détermination. Revêtu pour l'occasion d'un sombre uniforme obsidienne de conseiller militaire, sa stature déjà imposante était renforcée par une immense cape, tandis que son visage était lui aussi couvert par un masque à gaz. Le son rauque de sa respiration - amplifié par l'étrange masque auquel il ne semblait pas habitué - résonnait de façon lugubre dans les coursives, parfois entrecoupé d'un tirs sporadiques. L'ensemble lui donnait l'allure d'un chevalier de l'apocalypse, la main de la mort en personne.
Dans une des coursives du repaire, les deux conseillés de la princesses rebelle se dirigeaient tant bien que mal au milieu de toute cette agitation. Le plus grand, vêtu de la splendide tenue doré d'intendant, s'adressa avec ce qui ressemblait le plus à de la peur dans la voix à son minuscule collège, quant à lui vêtu de la tenue blanc et bleu des pages royaux.
« Tu as entendu ? Il ont coupé le réacteur central. Nous allons être pulvérisé. C'est de la folie pure. »
« Pfuiihy. » sifflote calmement son stoïque collège.
« Nous sommes perdu. Cette fois la princesse Lèya ne pourra pas s'échapper...» annonce alors avec fatalité l'intendant abattu. « Qu'est c'que c'est ?! » s'écrit-il ensuite tandis que des bruits de plus en plus inquiétants résonnent aux travers des parois blindées de la base.
Attroupées le long des murs et des alcôves du couloir principal, les forces révolutionnaires se préparaient à défendre chaque mètre de terrain lorsque la porte principale tomberait. Accroupis de parts et d'autres de l'allée, chacun épaulait son fusil en priant pour son salut. Les inquiétants bruits sourds de métal tordu qui résonnaient alors autour d'eux sapaient cependant leur moral à chaque seconde. Effrayés, chacun d'entre eux se surprenait à jeter un œil au plafond, essayant d'imaginer qu'elle terrible menace le gouvernement allait leur envoyer. Alors que les bruits se firent de plus en plus proche, les défenseurs concentrèrent leurs dernières onces de courage pour faire face, les yeux rivés sur la cloison métallique qu'il leur servait d'ultime protection. Un silence sinistre se posa alors, semblable au calme avant la tempête. La tension s'alourdit encore un peu plus.
Puis finalement, Une pluie d'étincelle vola autour de la porte, tandis que les artificiers royaux s'évertuaient à forcer le passage. Chaque révolutionnaire resserra sa prise sur son arme, prêt. Soudainement, la porte s'effondra dans une nuée d'étincelle et de fumée, aveuglant un instant les défenseurs ! Moins d'une seconde plus tard, des coup de feux retentirent au travers du seuil tandis que les troupes de choc royales se ruaient à l'assaut ! Vêtus d'imposantes plaques de protection blanches, ils étaient recouverts des pieds à la tête de leur funeste uniforme. Même leurs visages étaient cachés par un masque à gaz immaculé, les protégeant de la fumée qui s'infiltrait avec eux dans la base. La riposte fut immédiate ! Rapidement les balles fusèrent, fauchant royalistes et rebelles tandis que de plus en plus de forces étaient jetées dans la bataille. Le flot ininterrompu d'homme en blanc ne manquait cependant pas de faire refluer les défenseurs, dont ni le nombre ni l'entrainement ne leur permettraient de tenir longtemps. Il s'agissait plus là de ralentir la mort que d'y échapper vraiment. Déjà les révolutionnaires tombaient un à un dans le chaos de l'affrontement, obligeant leurs camardes à refluer en arrière. Salle après salle, coursive après coursive, les troupes de choc nettoyaient la place, tel un impitoyable rouleau compresseur. Ils avaient été bien formés, sans pitié ni hésitation.
Pris entre deux feux, les deux conseillés de la princesse rebelle n'eurent pas d'autre choix que de s'élancer au travers d'un couloir, passant miraculeusement entres la nuée de balles que se croisaient autour d'eux. Qu'est ce qui pouvait bien pousser le plus petit d'entre eux à tant de courage ? Quelle était donc sa destination ?
Finalement, le cœur de la base fut investit, ne laissant que quelques poches de résistance que les forces royaliste s'évertuaient encore à débusquer et à à éliminer. Sur le seuil déchiqueté de la base, les troupes de choc s'affairaient à capturer les blessés et à vérifier les morts. C'est alors qu'un imposante silhouette noire se dessina dans l'embrasure, écrasant la scène par sa simple présence. Aussitôt les soldats présents se mirent brutalement au garde à vous, comme effrayés par cette soudaine apparition. Leur officier entrait en scène, et avec lui son cortège de ténèbres et de peur. Conseillé militaire détaché par la marine, l'homme s'était vite fait craindre et respecté par les troupes de choc, qui le respectaient autant qu'elles le craignaient. C'est lui qui les avait formé avant l'assaut, faisant alors preuve d'une terrifiante détermination. Revêtu pour l'occasion d'un sombre uniforme obsidienne de conseiller militaire, sa stature déjà imposante était renforcée par une immense cape, tandis que son visage était lui aussi couvert par un masque à gaz. Le son rauque de sa respiration - amplifié par l'étrange masque auquel il ne semblait pas habitué - résonnait de façon lugubre dans les coursives, parfois entrecoupé d'un tirs sporadiques. L'ensemble lui donnait l'allure d'un chevalier de l'apocalypse, la main de la mort en personne.
(...)
Balayant du regard à droite et à gauche, j'observe aux travers les vers teintés de mon masque les cadavres des révolutionnaires étalés dans le couloir. Les troupes de choc dont on m'a confié le commandement pour l'occasion ont fait du bon boulot, repoussant inlassablement les rebelles au cœur de leur base avant de les annihiler pour de bon. Ne me lançant pas dès le début dans la bataille contrairement à mes habitudes, j'ai pu profiter du spectacle agréable des unités partant à l'attaque par vague, grisant sentiment de pouvoir que d'envoyer autant d'hommes à la mort tels les pions d'un échiquier vivant. Heureusement pour eux, j'ai un minimum de tactique et je n'aime pas perdre. Jouissant de l'incroyable sentiment de puissance que j'en tire, je passe entre les hommes figés comme des piqués, avant de m'élancer d'un pas déterminé vers le cœur de la résistance. Un rapport m'a indiqué que le chef du réseaux venait d'être capturé, il ne me reste donc plus qu'à aller à sa rencontre.
En plein cœur de la salle de réunion clandestine de la révolution, je suis entouré de tout un contingent royaliste, gardes et spectateurs de l'interrogatoire que je réserve à celui qui a osé défier la toute puissante marine en fomentant sa petite révolution. Ne reste plus qu'à lui extirper la localisation des plans et de la princesse rebelle. Ça ne devrait être qu'une question de minute. Mais tandis que je vient juste d'entamer notre conviviale discutions, le lieutenant Kaumodor vient me rendre compte de la situation au sein de la base.
« Les plans du Léviathan ne sont pas dans la base monseigneur. »
Aussitôt je retourne mon visage en face de celui du révolutionnaire, à quelques centimètre de mon masque. Bien qu'étant plus petit que moi, une prise ferme en étau autour de sa gorge me permets de maintenir l'homme à ma hauteur, l'étouffant à moitié par la même occasion. Je sens entre mes doigts les cartilages de sa trachée crisser à chaque pression que j'exerce avec application. Bien qu'extrêmement calme, il ne vaudrait mieux pas pour lui qu'il me résiste trop longtemps. Il aurait tout intérêt à me dire ce que je veux savoir.
« Où sont les plans codés que vous avez intercepté ? Parlez, qu'avez vous fait de ces plans ? »
Mes doigts se resserrent encore un peu plus alors que je le soulève toujours plus haut. Son visage commence à prendre une jolie teinte cramoisie tandis que l'homme lutte pour survivre à mon étreinte. Ses pieds se trouvent alors à plus de trente centimètres du sol. Trente centimètres de trop... Autour de nous, mes hommes suivent avec attention et crainte la scène. Aucune trace d'un quelconque signe de pitié malvenu.
« Hurg... Non, on a intercepté aucun plan secret. Huur... C'est un palais consulaire à fonction diplomatique... monseigneur. »
« Si c'est un palais plénipotentiaire, où est l'ambassadeur ? »
Ma question se perdra dans le râle d'agonie que l'homme m'offre pour seule réponse. Raaah c'est humains sont si fragile. D'un geste rageur je jette contre un pilier, énervé d'avoir laissé s'échapper des informations capitales par la faute de sa faiblesse. Le cadavre s'affale alors aux pieds d'un soldat, qui ne prendra même pas le temps de baisser les yeux vers lui tant il n'arrive à les détacher de ma masse.
« Kaumodor ! Fouillez cette base de fond en comble.
Qu'on retrouve ces plans et qu'on m'amène tous les prisonniers, vivants ! ».
En plein cœur de la salle de réunion clandestine de la révolution, je suis entouré de tout un contingent royaliste, gardes et spectateurs de l'interrogatoire que je réserve à celui qui a osé défier la toute puissante marine en fomentant sa petite révolution. Ne reste plus qu'à lui extirper la localisation des plans et de la princesse rebelle. Ça ne devrait être qu'une question de minute. Mais tandis que je vient juste d'entamer notre conviviale discutions, le lieutenant Kaumodor vient me rendre compte de la situation au sein de la base.
« Les plans du Léviathan ne sont pas dans la base monseigneur. »
Aussitôt je retourne mon visage en face de celui du révolutionnaire, à quelques centimètre de mon masque. Bien qu'étant plus petit que moi, une prise ferme en étau autour de sa gorge me permets de maintenir l'homme à ma hauteur, l'étouffant à moitié par la même occasion. Je sens entre mes doigts les cartilages de sa trachée crisser à chaque pression que j'exerce avec application. Bien qu'extrêmement calme, il ne vaudrait mieux pas pour lui qu'il me résiste trop longtemps. Il aurait tout intérêt à me dire ce que je veux savoir.
« Où sont les plans codés que vous avez intercepté ? Parlez, qu'avez vous fait de ces plans ? »
Mes doigts se resserrent encore un peu plus alors que je le soulève toujours plus haut. Son visage commence à prendre une jolie teinte cramoisie tandis que l'homme lutte pour survivre à mon étreinte. Ses pieds se trouvent alors à plus de trente centimètres du sol. Trente centimètres de trop... Autour de nous, mes hommes suivent avec attention et crainte la scène. Aucune trace d'un quelconque signe de pitié malvenu.
« Hurg... Non, on a intercepté aucun plan secret. Huur... C'est un palais consulaire à fonction diplomatique... monseigneur. »
« Si c'est un palais plénipotentiaire, où est l'ambassadeur ? »
Ma question se perdra dans le râle d'agonie que l'homme m'offre pour seule réponse. Raaah c'est humains sont si fragile. D'un geste rageur je jette contre un pilier, énervé d'avoir laissé s'échapper des informations capitales par la faute de sa faiblesse. Le cadavre s'affale alors aux pieds d'un soldat, qui ne prendra même pas le temps de baisser les yeux vers lui tant il n'arrive à les détacher de ma masse.
« Kaumodor ! Fouillez cette base de fond en comble.
Qu'on retrouve ces plans et qu'on m'amène tous les prisonniers, vivants ! ».
Hors de question que qui que ce soit puisse m'échapper. J'en fais une affaire personnelle !