Cheh. Un nom râpeux et âpre en bouche. Synonyme de grandeur et de décadence dans la civilisation mondaine de notre petit univers. Khalil Cheh, fidèle représentation de tout ce que détestait le fils aîné de la famille, notre héros, luttait contre ses connexions au centre névralgique du pouvoir des Pétales. Un complot ourdit dans le dos de son paternel, en avait signé la fin, il en était persuadé, car il avait été ensuite poussé vers l’impotence dans la gouvernance de sa famille. Depuis, il avait joué le jeu du plus fin, et accepter de servir son oncle en représentant son nom à Marie Joie. Il ne savait pas encore comment, mais un jour il rétablirait ses droits, et bien plus encore.
Depuis tout avait changé, quand le gouvernement mondiale frappant à sa porte, lui avait proposé de devenir un agent du Cipher Pol. Plus il en apprenait sur l’organisation, plus elle sonnait aux allures de revanche pour lui. Avec ses nouvelles ressources, et ses nouvelles compétences, il ne doutait plus de pouvoir assouvir sa soif de vengeance. Œil pour œil, dent pour dent. La loi du Talion, ni plus, ni moins.
Le Nanti qu’il était devenu, le chapardeur de la famille comme réputation en étendard, il se promenait dans le monde pour faire grandir son influence toujours plus au sein de l’Agence, et devenir une de ses mains capable de tuer selon son bon vouloir. Il aurait alors tout loisir de faire la peau à son diable d’oncle, et à tout ceux qui avaient trempé dans l’affaire. Car il n’en doutait pas, il n’agissait sûrement pas seul.
Avec l’argent vient le pouvoir, et le mélange en faisait la force. Qu’elle soit politique ou militaire ne changeait que très peu la donne.
Bien qu’il ait apprit à se défendre, et bien plus encore, il savait qu’il aurait besoin d’allié avec lui pour réussir son coup. Ou tout du moins d’avoir une certaine base avant d’essayer de grimper les echelons, qui donnerait les fruits qu’il attendait. La pomme n’es t pas tombé loin de l’arbre. Pour se faire il commença par financer un certains agents de son bureau, grâce aux soutiens financiers de sa famille au Vizirat d’Essence, qui lui donnait un certain crédit auprès des imprimeurs. Il passa un contrat dans lequel il se liait à l’imprimerie et en ferait la promotion dans tout le salons littéraires qu’il croiserait. En échange de quoi, la maison d’imprimerie devrait fournir autant de copies que nécessaire aux élucubrations de son collègue.
Il ne lisait pas ce genre de torchon, mais si cela pouvait payer… Des bruits l’éveillèrent, à l’extérieur de la somptueuse auberge où il était descendu. Des bruits de pas dans le couloirs. Des bruits de chevaux dans la rue. Il savait très bien ce que cela voulait dire. Ils l’avaient retrouvés. L’infant se leva d’un bond, en descendant les couvertures sur ses pieds d’un geste rapide et précis. Il s’habilla en vitesse. Mit les lourdes bottes qui étaient sous le lit, tout comme une tenue juste au corps noir qui était bien plus pratique pour agir en discrétion que ses effets personnels.
- Ou est-il ! Percevait-il de l’autre côté du panneau, tandis que la voix d’un aubergiste apeuré se mit à resonner et à chanter à ses oreilles. Haut perchée, la voix était distincte à travers le bois des couloirs. C’était pour cette raison qu’il avait choisit cette chambre, elle avait une acoustique particulière. Prenez la galerie de droite, je prend le couloir de gauche.
Il ouvrit la fenêtre en vérifiant que sa canne épée sortent toujours aussi facilement de son pommeau, et que ses dagues étaient bien attachés à sa ceinture. Noir et effilée, elles étaient ses instruments de travail quotidiens, et favoris.
Il crocheta la façade du bâtiment, jusqu’à se laisser glisser au sol, atterrissant dans la boue devant l’auberge, aspergeant ses bottes de crottes. Il n’était plus le petit nobliau précieux de naguère, et même s’il en jouait encore le rôle, ce n’était pas le moment.
Ah les vieilles histoires de famille. Cela se gâtait, il allait devoir encore une fois changer d’auberge, ou trouver une planque digne de ce nom. Peut être n’avait il pas été une bonne idée de revenir sur Pétales, finalement. Il ne s’imaginait pas son oncle aussi … Réactif. Après sa réelle identité était sa couverture d’agent. Personne ne soupçonnait la vraie raison de sa présence ici, ainsi.
Et cette chiasse de pluie qui n’arrêtait pas de tomber, en cette saison.
Grenier désaffecté. Odeur de vieille paille de pisse récente. Des animaux visitaient souvent ce grenier, et ont pillés ses dernières ressources. Soit, ce n’est pas l’endroit idéal où retrouver Song Cheh, nanti et noble de la cours du Vizirat d’Essence. Pourtant, c’était bien là qu’il se trouvait. A étudier des cartes et des plans, récupérer grâce à son nom de famille auprès d’une bibliothèque publique. Il avait bien fait attention à ne laisser aucune signature sur le registre, pour ne pas ébruiter sa venue en ses lieux. Son travail se faisait dans le chuintement, et sa missio exigeait beaucoup de discrétion. Une discrétion choisie, pas un camouflage totale cependant. S’il réussissait cette mission, nulle doute course-cuiterait-il son oncle dans sa montée au pouvoir par un rapprochement du GM. C’était le plan le plus probable qui l’avait conduit à envoyer son neveux en terre de Marie Joie.
Seulement, le GM lui-même ne l’entendait pas de cette oreille, pas tant que des poches de résistants rebelles, de révolutionnaires, subsisterait en terre du Sultanat.
Il avait donc pour mission d’amener la paix entre le Gouvernement et le Royaume, en passant par le Vizir Killsinger. Et pour obtenir secrètement audience auprès de lui, on avait pensé au prérogatives du nom des Cheh aurprès du Vizir D’Essence. Seul lui avait le pouvoir de l’introduire en secret dans la cous du Sultan, et de mener à bien cette mission délicate.
Il devait donc s’introduire dans le palais d’Essence, de nuit, seul. Et obtenir du Vizir qu’il donna son accord pour telle folie. Qu’ils doivent menacer, ou bien choyer son client, était à sa discrétion. Et pour tout dire, il ne pensait pas un homme aussi avide d’argent, capable de repousser sa proposition. Il sortit de la grange par un trou dans les panneaux de bois, et s’envola dans la nuit, le plan du palais gravé dans sa mémoire.
Il alluma une cigarette dans la nuit, passant en revue tout les tenants et aboutissants, tout les scénarios possible, sa rancœur bien cachée dans le fond de son âme. Il devait être une machine, capable de garder la tête froide en toute circonstance, s’il voulait lier son destin tragique, à cette mission des plus difficile.
Depuis tout avait changé, quand le gouvernement mondiale frappant à sa porte, lui avait proposé de devenir un agent du Cipher Pol. Plus il en apprenait sur l’organisation, plus elle sonnait aux allures de revanche pour lui. Avec ses nouvelles ressources, et ses nouvelles compétences, il ne doutait plus de pouvoir assouvir sa soif de vengeance. Œil pour œil, dent pour dent. La loi du Talion, ni plus, ni moins.
Le Nanti qu’il était devenu, le chapardeur de la famille comme réputation en étendard, il se promenait dans le monde pour faire grandir son influence toujours plus au sein de l’Agence, et devenir une de ses mains capable de tuer selon son bon vouloir. Il aurait alors tout loisir de faire la peau à son diable d’oncle, et à tout ceux qui avaient trempé dans l’affaire. Car il n’en doutait pas, il n’agissait sûrement pas seul.
Avec l’argent vient le pouvoir, et le mélange en faisait la force. Qu’elle soit politique ou militaire ne changeait que très peu la donne.
Bien qu’il ait apprit à se défendre, et bien plus encore, il savait qu’il aurait besoin d’allié avec lui pour réussir son coup. Ou tout du moins d’avoir une certaine base avant d’essayer de grimper les echelons, qui donnerait les fruits qu’il attendait. La pomme n’es t pas tombé loin de l’arbre. Pour se faire il commença par financer un certains agents de son bureau, grâce aux soutiens financiers de sa famille au Vizirat d’Essence, qui lui donnait un certain crédit auprès des imprimeurs. Il passa un contrat dans lequel il se liait à l’imprimerie et en ferait la promotion dans tout le salons littéraires qu’il croiserait. En échange de quoi, la maison d’imprimerie devrait fournir autant de copies que nécessaire aux élucubrations de son collègue.
Il ne lisait pas ce genre de torchon, mais si cela pouvait payer… Des bruits l’éveillèrent, à l’extérieur de la somptueuse auberge où il était descendu. Des bruits de pas dans le couloirs. Des bruits de chevaux dans la rue. Il savait très bien ce que cela voulait dire. Ils l’avaient retrouvés. L’infant se leva d’un bond, en descendant les couvertures sur ses pieds d’un geste rapide et précis. Il s’habilla en vitesse. Mit les lourdes bottes qui étaient sous le lit, tout comme une tenue juste au corps noir qui était bien plus pratique pour agir en discrétion que ses effets personnels.
- Ou est-il ! Percevait-il de l’autre côté du panneau, tandis que la voix d’un aubergiste apeuré se mit à resonner et à chanter à ses oreilles. Haut perchée, la voix était distincte à travers le bois des couloirs. C’était pour cette raison qu’il avait choisit cette chambre, elle avait une acoustique particulière. Prenez la galerie de droite, je prend le couloir de gauche.
Il ouvrit la fenêtre en vérifiant que sa canne épée sortent toujours aussi facilement de son pommeau, et que ses dagues étaient bien attachés à sa ceinture. Noir et effilée, elles étaient ses instruments de travail quotidiens, et favoris.
Il crocheta la façade du bâtiment, jusqu’à se laisser glisser au sol, atterrissant dans la boue devant l’auberge, aspergeant ses bottes de crottes. Il n’était plus le petit nobliau précieux de naguère, et même s’il en jouait encore le rôle, ce n’était pas le moment.
Ah les vieilles histoires de famille. Cela se gâtait, il allait devoir encore une fois changer d’auberge, ou trouver une planque digne de ce nom. Peut être n’avait il pas été une bonne idée de revenir sur Pétales, finalement. Il ne s’imaginait pas son oncle aussi … Réactif. Après sa réelle identité était sa couverture d’agent. Personne ne soupçonnait la vraie raison de sa présence ici, ainsi.
Et cette chiasse de pluie qui n’arrêtait pas de tomber, en cette saison.
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Grenier désaffecté. Odeur de vieille paille de pisse récente. Des animaux visitaient souvent ce grenier, et ont pillés ses dernières ressources. Soit, ce n’est pas l’endroit idéal où retrouver Song Cheh, nanti et noble de la cours du Vizirat d’Essence. Pourtant, c’était bien là qu’il se trouvait. A étudier des cartes et des plans, récupérer grâce à son nom de famille auprès d’une bibliothèque publique. Il avait bien fait attention à ne laisser aucune signature sur le registre, pour ne pas ébruiter sa venue en ses lieux. Son travail se faisait dans le chuintement, et sa missio exigeait beaucoup de discrétion. Une discrétion choisie, pas un camouflage totale cependant. S’il réussissait cette mission, nulle doute course-cuiterait-il son oncle dans sa montée au pouvoir par un rapprochement du GM. C’était le plan le plus probable qui l’avait conduit à envoyer son neveux en terre de Marie Joie.
Seulement, le GM lui-même ne l’entendait pas de cette oreille, pas tant que des poches de résistants rebelles, de révolutionnaires, subsisterait en terre du Sultanat.
Il avait donc pour mission d’amener la paix entre le Gouvernement et le Royaume, en passant par le Vizir Killsinger. Et pour obtenir secrètement audience auprès de lui, on avait pensé au prérogatives du nom des Cheh aurprès du Vizir D’Essence. Seul lui avait le pouvoir de l’introduire en secret dans la cous du Sultan, et de mener à bien cette mission délicate.
Il devait donc s’introduire dans le palais d’Essence, de nuit, seul. Et obtenir du Vizir qu’il donna son accord pour telle folie. Qu’ils doivent menacer, ou bien choyer son client, était à sa discrétion. Et pour tout dire, il ne pensait pas un homme aussi avide d’argent, capable de repousser sa proposition. Il sortit de la grange par un trou dans les panneaux de bois, et s’envola dans la nuit, le plan du palais gravé dans sa mémoire.
Il alluma une cigarette dans la nuit, passant en revue tout les tenants et aboutissants, tout les scénarios possible, sa rancœur bien cachée dans le fond de son âme. Il devait être une machine, capable de garder la tête froide en toute circonstance, s’il voulait lier son destin tragique, à cette mission des plus difficile.