Rappel du premier message :
Bordel, bordel, bordel. La vie était une chienne. Mais une chienne sclérosée en pleine métrite, avec des tiques sous les oreilles vous voyez ? Pour vous poser l’ambiance, faut imaginer un espèce d’endroit saumâtre, loin de toute vie et avec autant de crabes que d’oursins.
Et vous savez quoi ?
- PUTAIN D’OURSIN DE MES DEUX !
Le machin était passé au travers des armatures en métal de mes mocassins, et s’était glissé sous mes chaussettes en lin – qualité gouvernementale – pour me piquer le gros orteil. Ah que ça faisait mal putain ! Alors j’étais là, le fier et grand aventurier slash écrivain en train de me masser le pied avec une larme à l’œil : bon sang, quelle belle façon de démarrer la plus grande mission d’une vie. Et quelle mission les mecs, trouver une bouteille de lait : génial. J’étais une femme à chats avant même de devenir romancier à plein temps.
Qu’est-ce qu’il fallait pas faire pour gagner sa pomme, hein ? Heureusement que j’avais pris de quoi boire. D’la gnôle que j’étais obligé de caler sur mon orteil, mais quel gâchis. Les gouttes se perdirent sur un morceau de bois vermoulu, j’en aurai presque versé une larmichette.
- Sérieusement, je sais que le décor est impeccable pour un roman, mais franchement, j’imaginais que ça puait moins. Et merde, mon imper a trempé dans ce … oh ça pue … mais qui laisse des poissons à moitié bouffé là ? Vu l’odeur, le mec a dû crever pas loin.
Mais fallait dire que ça rappelait un peu les jeunes années de votre serviteur, enfin quelques unes. Il y avait dans cet endroit une atmosphère de décadence crasse qui retraçait les âges les moins glorieux de l’histoire. Enfin bref, il fallait quand même retrouver cette putain de bouteille, et les seules infos que j’avais … et bien c’était que cet endroit puait la mort. Comment trouver une bouteille dans un truc aussi gigantesque ? Ah, enfoiré de Clifton, il s’était marré en me filant la mission ‘et reviens pas en vie’ qu’il m’avait dit. Grand con va.
Encanis était loin derrière moi et personne avait pu m’aider. A part quelques catins, mais je vous l’avais dit : j’ai horreur des crabes. Comment m’en sortir dans cette histoire, bordel ? Pas de pistes, une info vague et… voilà. Voilà tout. Au point où j’en étais, demander mon chemin était presque la meilleure idée à faire, mais selon le briefing de Devett, la révolution était dans le coup. Alors demander à tout va risquait de poser problème. Hgn. Des nœuds au cerveau. J’avais bien besoin de huiler ça. D’ailleurs, où était passée ma … oh … non … non non non
- Mais PUTAIN DE MERDE de bouteille A LA CON qui pouvait PAS FAIRE AUTRE CHOSE QUE GLISSER !! J’ai plus une goutte, et merde, de merde et remerde ! Tout est parti pour les putains de crabes. LES PUTAINS DE CRABES !!
Plus une goutte d’alcool, vite une clope. Vite vite. Ah, voilà. Pff. ‘tain mais qu’est-ce qu’elle avait à me regarder comme ça celle-là, avec sa balafre ? T’veux une photo lady ? C’est mon pied nu qui te dérange ?
- Hé, t’es amoureuse ou quoi ?
Et vous savez quoi ?
- PUTAIN D’OURSIN DE MES DEUX !
Le machin était passé au travers des armatures en métal de mes mocassins, et s’était glissé sous mes chaussettes en lin – qualité gouvernementale – pour me piquer le gros orteil. Ah que ça faisait mal putain ! Alors j’étais là, le fier et grand aventurier slash écrivain en train de me masser le pied avec une larme à l’œil : bon sang, quelle belle façon de démarrer la plus grande mission d’une vie. Et quelle mission les mecs, trouver une bouteille de lait : génial. J’étais une femme à chats avant même de devenir romancier à plein temps.
Qu’est-ce qu’il fallait pas faire pour gagner sa pomme, hein ? Heureusement que j’avais pris de quoi boire. D’la gnôle que j’étais obligé de caler sur mon orteil, mais quel gâchis. Les gouttes se perdirent sur un morceau de bois vermoulu, j’en aurai presque versé une larmichette.
- Sérieusement, je sais que le décor est impeccable pour un roman, mais franchement, j’imaginais que ça puait moins. Et merde, mon imper a trempé dans ce … oh ça pue … mais qui laisse des poissons à moitié bouffé là ? Vu l’odeur, le mec a dû crever pas loin.
Mais fallait dire que ça rappelait un peu les jeunes années de votre serviteur, enfin quelques unes. Il y avait dans cet endroit une atmosphère de décadence crasse qui retraçait les âges les moins glorieux de l’histoire. Enfin bref, il fallait quand même retrouver cette putain de bouteille, et les seules infos que j’avais … et bien c’était que cet endroit puait la mort. Comment trouver une bouteille dans un truc aussi gigantesque ? Ah, enfoiré de Clifton, il s’était marré en me filant la mission ‘et reviens pas en vie’ qu’il m’avait dit. Grand con va.
Encanis était loin derrière moi et personne avait pu m’aider. A part quelques catins, mais je vous l’avais dit : j’ai horreur des crabes. Comment m’en sortir dans cette histoire, bordel ? Pas de pistes, une info vague et… voilà. Voilà tout. Au point où j’en étais, demander mon chemin était presque la meilleure idée à faire, mais selon le briefing de Devett, la révolution était dans le coup. Alors demander à tout va risquait de poser problème. Hgn. Des nœuds au cerveau. J’avais bien besoin de huiler ça. D’ailleurs, où était passée ma … oh … non … non non non
- Mais PUTAIN DE MERDE de bouteille A LA CON qui pouvait PAS FAIRE AUTRE CHOSE QUE GLISSER !! J’ai plus une goutte, et merde, de merde et remerde ! Tout est parti pour les putains de crabes. LES PUTAINS DE CRABES !!
Plus une goutte d’alcool, vite une clope. Vite vite. Ah, voilà. Pff. ‘tain mais qu’est-ce qu’elle avait à me regarder comme ça celle-là, avec sa balafre ? T’veux une photo lady ? C’est mon pied nu qui te dérange ?
- Hé, t’es amoureuse ou quoi ?