Présentation d'un petit nerveux [Terminé]

Décrivez votre personnage, sa taille, sa masse, sa musculature (ou son absence), ses tics de comportement, sa façon de parler, de marcher...  Soyez créatifs, il y a toujours à dire sur la manière d’être de quelqu’un !
Marc est le genre de garçon que l'on remarque dans la rue. Son manque de discrétion et son regard brûlant ne le font pas passer inaperçu. Il est de taille moyenne, mesurant un petit mètre soixante dix, parait il qu'il devrait encore arriver à grandir. Il a une musculature assez développé pour un adolescent de son âge et on peut voir à son visage qu'il a l'habitude des bagarres. Il n'est pas rare de voir sur lui un œil au beurre noir ou un reste d'hématome  en adéquation avec son tempérament de feu.  Son rire caractéristique ressemblant à s'y méprendre à celui d'une hyène et son visage très expressif lui donne quand même un petit côté attendrissant.

Concernant son visage, il a une chevelure vermeille qu'il brosse généralement à l'arrache et des yeux noirs profonds qui ne laissent aucun doute quant à ses intentions pour vous. Son nez romain et son menton pointu lui donne un air intimidant quand il s'énerve, mais quand on se rend compte que c'est juste un vagabond, le côté intimidant disparait quasiment aussitôt.   Ses sourcils fins et son absence totale de pilosité donnent un côté beaucoup plus fin à son visage. Sa mâchoire est vraiment musclée ceci dit, et quiconque l'a déjà vu se restaurer sait d'où lui vient cette particularité physique : Il mange des quantités énormes de nourritures.

Il s'habille généralement de vêtement ample qui ne le gène pas dans ses mouvements. Le sale gosse a toujours sur lui son écharpe bicolore qui lui sert à se dissimuler le visage quand il entreprend des actions avec "discrétion". Bien sûr, nous partons du principe ici que ce mot existe pour lui. Il n'est pas rare de le voir aussi avec des parties de vêtements arrachés ou raffistolés du mieux possible avec les moyens du bord.  Il ne transporte jamais d'arme en général car pour lui, les armes c'est l'affaire de ceux qui ne savent pas se servir de leurs poings.  

Le sale gosse est, comme son nom l'indique, un garçon turbulent.  Il est extrêmement impulsif et agira toujours sans se soucier des conséquences derrières.  Cela lui vaut notamment de ne jamais laisser passer une insulte sur un sujet qui l'atteint sans aller à la confrontation, parfois même avec des gens plus fort que lui ou plus nombreux. Il n'est pas du genre à élaborer des stratégies très compliqués mais plutôt à foncer tête baissée et à voir si ça passe ou pas. Il sait qu'il est plus fort que la moyenne des gens de son île donc il a tendance à essayer de se faire respecter par ses poings.

En terme de qualité, on peut dire que c'est quelqu'un de serviable quand on sait le brosser dans le sens du poil.  Marc est également intègre, il n'a pas une once de manipulation en lui et ne mens quasiment jamais. Il est du genre honnête, et même quand il fait un petit larcin ou qu'il est impliqué dans une bagarre, il est du genre à assumer derrière s'il se fait prendre. Il prend beaucoup de chose avec légereté, ne se souciant pas vraiment de son image. S'il est susceptible sur certains points, celle le concernant, il s'en fiche pas mal.  Pour lui la faim justifie les moyens, et non ce n'est pas une faute. S'il a l'estomac vide, il ne voit pas de mal à voler un jambon au boucher du coin. Cependant, il ne volera que par nécessité et s'il peut payer, il le fera. Il n'a jamais volé d'objet qu'il n'a pas consommé le jour même.

Il voit le monde avec un détachement complet. Les histoires de marines et de pirates ne sont rien de plus que des éléments pour affoler les journaux.  Il considère que tout cela est d'un ennui mortel.  Le sale gosse voit les révolutionnaires comme des idéalistes qui n'arriveront rien à changer au monde tant il est englué dans son inertie. Il ne sait même pas vraiment ce qu'est le gouvernement mondial, on a essayé de lui expliquer mais il n'a rien compris. Marc sait uniquement que ce sont des gens puissants qui chapotent les marines. Pour ces derniers, le sale gosse a un certain respect grâce à Léon celui qui lui a appris à se battre. On lui a suggérer de rejoindre la marine mais il refuse l'idée de devoir affronter des gens sous prétexte que c'est un ordre de son supérieur qu'il ne connait pas.  Et puis disons le, il est vraiment attaché à sa liberté.

A South Blue, dans le royaume de la veine et plus particulièrement dans la ville de Lokail, les premiers cris d'un bébé viennent résonner dans la ville. Son père lui a dit qu'apparemment le jour de sa naissance, tout Lokail était au courant à l'entendre s'époumoner.  Parait il même que cela était un signe annonciateur d'un garçon turbulent et indiscret. Comme quoi parfois les présages se réalisent.  Il fût nommé Marc et fût immédiatement aimé par sa famille.  Son père, Milos était un docker des plus respectés, et sa mère Rachel était un soldat de la marine en poste sur l'île. Les premières années de la vie de Marc était heureuse, empreint d'une complicité avec ses parents et avec une belle vie se profilant devant lui.

Mais l'amour c'est comme les fleurs, ça fanent plus vite que l'on croit. Suite à des disputes incessantes, le couple s'est séparé et n'arrivait plus à se voir. Rachel voulait continuer sa carrière dans la marine en prenant du galon sur une autre île là où Milos voulait rester au royaume de la veine.  La jeune officier de marine décida de partir, laissant à Milos le soin de s'occuper de son enfant. Marc avait  6 ans et ce souvenir demeura intact dans sa mémoire, celui où la femme qui l'avait élevé, embarqué sans regarder derrière elle l'abandonnant derrière elle.  Le docker ne comptait plus ses heures pour que l'enfant ne manque de rien et ce dernier passait le plus clair de son temps tout seul. Un vide se créa en lui dans un premier temps. Il se sentait tellement différents des autres enfants qui avaient leurs deux parents.

C'est alors qu'il commença dès ses sept ans à faire des bêtises pour attirer l'attention sur lui. Il commença par se battre plusieurs fois par semaine, à escalader des bâtiments officiels pour les renommer à coup de peinture, à faire le pitre partout où il passait. C'était un gamin perdu en soi, qui n'arrêtait pas de dire que quand il serait grand il deviendrait pirate. Cela amusait les habitants qui le grondaient tendrement en disant qu'il ne fallait pas dire ça. Un peu comme un gamin qui dit que plus tard il sera cambrioleur.  Même lui au final ne savait pas ce qui serait le mieux pour l'avenir. Il se prenait le soir à regarder la mer jusqu'à pas d'heure pour penser à l'avenir.  Il se demandait à quoi ressemblait la vie par delà la mer.

Le jour de ses douze ans,  son père se blessa durement. A force de porter des caisses sur les docks, son dos l'avait lâché et il se retrouva aliter pendant un bon moment le temps de retrouver des forces. Le sale gosse décida de remplacer son père au dock, portant les caisses les plus lourdes pour prouver qu'il méritait un bon salaire. Il se donnait à la tâche avec détermination car il savait que c'était à lui de ramener l'argent à la maison tant que son père n'irait pas mieux. Il avait bien essayé d'envoyer des lettres à sa mère pour lui demander un coup de main financier mais ces dernières demeuraient sans réponses. L'argent ne venant pas assez vite, c'est à ces moments là qu'il commença ses menus larcins pour continuer à survivre le temps que la situation aille pour le mieux.

Il travailla dur pendant un an sur les docks jusqu'à recevoir la visite d'un magnifique bateau. Le jeune garçon multiplia les aller-retours pour vider efficacement le paquebot sous l'œil attendri du capitaine. Ce dernier l'interpella et lui demanda comment un petit gars de treize ans s'était retrouvé à porter aussi lourd. Après une explication sommaire, le vieil homme demanda à ses hommes d'aller lui chercher une autre caisse qu'il confia à Marc en lui demandant de ne l'ouvrir qu'une fois rentré chez lui.

Le soir même, le sale gosse ouvrit  le coffre et se rendit compte qu'il y avait une petite fortune à l'intérieur. Pas une somme astronomique, mais au moins de quoi les faire vivre tous les deux pendant deux ans modestement.  C'est là que Marc s'est dit qu'il y avait beaucoup de richesse à explorer par delà le monde. Le jeune Hollins s'étaient dit que si le marchand avait pu lui offrir cela sans problème, c'est qu'il devait en avoir beaucoup plus. C'était une somme considérable malgré tout, et le jeune docker se jura de tout lui rembourser un jour.  N'ayant plus besoin de travailler pour les deux prochaines années, Marc se mit à s'entrainer dans l'espoir de partir vers le nouveau monde.

Il continuait de se battre dans les tavernes mais il n'avait pas l'impression de progresser pour autant. C'est alors qu'il fit une rencontre qui allait changé sa vie : Le Lieutenant Paser. Alors que ce dernier séparait la bagarre et qu'il ramenait le sale gosse par la peau des fesses jusqu'à la base de la marine, il lui proposa un marché. S'il arrivait à se tenir tranquille et à ne plus provoquer de bagarre autour de lui, ce dernier lui apprendrait à se battre  une heure par jour.

Difficile pour Marc d'accepter étant donnée la rancœur qu'il cultive vis à vis de sa mère partie sans rien dire. Mais il accepta. Après tout, il fallait bien qu'il apprenne à se battre correctement. Les premiers jours, ce ne fût que des bases, ce qui agaçait fortement le garçonnet au tempérament de feu. Les autres jours c'était du combat. Le lieutenant tenta même de lui apprendre le "retour à la vie" sa technique fétiche mais le jeune Hollins n'était vraiment pas fait pour ce genre de technique qui demandait une concentration qu'il n'avait pas. Qu'à cela ne tienne, il se concentra uniquement sur le combat à coup de poing. Il progressa à une vitesse grand V avec son nouveau professeur et cela l'encouragea à regarder davantage vers l'océan. Il avait une dette à payer et il irait la payer quoi qu'il en coûte. Lorsque les provisions du coffre furent épuisés et que Milos avait retrouvé du poil de la bête, Marc se dit qu'il était temps pour lui de mettre les voiles. Il avait deux objectifs en tête : Devenir plus fort et rembourser sa dette envers son bienfaiteur.  C'est dans cet optique que du jour au lendemain, en laissant une simple lettre au Lieutenant Paser et à son père, il embarqua à bord d'un navire au hasard pour se diriger vers son destin : L'inconnu.