Marc était débarqué sur l'île du karaté il y a de cela trois jours. Il était accompagné du Lieutenant Paser qui lui avait promis pour ses quinze ans de l'emmener voir le grand tournoi de début d'année. C'était un tournoi d'art martiaux qui regroupait les meilleurs combattants de l'île qui s'affrontait pendant quelques jours avant de fêter le nouvel an avec une grande fête et pas mal d'animations. Le sale gosse avait été très sage pendant les premiers jours, mais chasser le naturel, et il reviendra au grand galop. Il a profité d'un moment d'inattention de son tuteur du moment pour s'éclipser l'air de rien juste après l'annonce du vainqueur du dernier combat. Et c'est ainsi que Marc se mit à flâner dans les rues de la ville.
L'ambiance était à la fête, et cela plaisait beaucoup au jeune homme. Ici, la vie semblait plus belle qu'à Lokail. Il fit le tour des boutiques sans jamais rien acheter ni voler. Ce qui en soit était déjà une bonne chose venant de sa part et un effort des plus titanesques. Mais le jeune homme s'était toujours interdit de voler quoi que ce soit qu'il n'ait pas l'utilité dans la journée même. Alors qu'il passait dans la rue principale, une odeur vint le titiller. Une effluve de brochette de calamar en train de cuire pour être précis.
Tel un limier à la recherche de sa proie, le jeune homme fût attiré par l'odeur. Passant plusieurs ruelles à vive allure, il se retrouva devant le stand d'un marchand ambulant faisant griller ses calamars. La taille, la texture, et l'odeur de ce plat ne pouvait que mettre en appétit le sale gosse. Il était inconcevable de ne pas en acheter. Mais le problème, c'est qu'il n'avait pas assez de Berries pour en acheter plus d'une. Cela serait difficile de lui chaparder ses brochettes sans se faire repérer en plus de cela. Marc se résigna et parti sur une seule brochette.
Marc- Bonsoir Monsieur ! Une brochette je vous prie !
Vendeur- Pas de problème, voilà pour toi p'tit gars ! Dis moi, c'est la première fois que je te vois ici, tu es venue voir l'animation du soir avec tes parents ?
Marc - Mes parents sont morts M'sieur ...
Vendeur- Oh heum ... pardon ... je ne savais pas...
Marc - Je suis venu faire la fête ici justement pour me changer les idées et finalement tout me ramène à eux ...
Le jeune Hollins, très bon comédien se mit à pleurer de tristesse mettant le vendeur ambulant dans une situation d'embarras des plus certaines. Les personnes derrière Marc regardait ce dernier avait un air inquisiteur, se demandant ce qu'avait pu dire le vendeur pour faire pleurer le garçonnet de la sorte. Le vendeur se confondit d'excuse directement et visiblement mal à l'aise, il ajouta :
Vendeur- Ecoute petit, oublie ce que je viens de dire, prend ces trois brochettes et garde ta monnaie. Essaie de profiter un maximum de la fête d'accord ?
Marc -Oh vraiment ? Merci Monsieur ! Vous êtes super gentil !
Le sale gosse attrapa les trois brochettes dans ses mains en remerciant le vendeur, essuyant ses larmes d'un revers de main. Le vendeur lui souriait et avait visiblement retrouvé la considération de ses clients qui saluèrent la générosité de cet homme. Une fois son méfait accompli, Marc se faufila dans la foule avec ses trois brochettes fraichement gagnée. Bon, maintenant qu'il avait de quoi se restaurer, il fallait qu'il trouve un spot génial pour regarder l'animation prévue pour la nouvelle année.
Une petite ruelle proche de la rue principale semblait être un bon lieu de départ. Mordant la base des piques pour éviter qu'elles ne tombent durant son ascension, Hollins réussit à escalader la paroi jusqu'à se retrouver sur le toit du bâtiment en question où se trouvait une jeune demoiselle. Récupérant dans ses mains les trois brochettes, l'énergumène passa sa main libre derrière sa tête avec un grand sourire comme pour s'excuser de son intrusion.
Marc - Oh bonsoir mademoiselle, je savais pas qu'il y avait déjà du monde. Vous êtes là aussi pour l'animation ?
Sans vraiment attendre de réponse de sa part, il s'asseyait sur le rebord du bâtiment, les pieds dans le vide pour regarder la parade. Puis, le sale gosse se rendit compte qu'il n'avait pas fait l'élémentaire politesse, la question que tout gentleman qui se respecte doit demander en pareille situation.
Marc- Une petite brochette ?
L'ambiance était à la fête, et cela plaisait beaucoup au jeune homme. Ici, la vie semblait plus belle qu'à Lokail. Il fit le tour des boutiques sans jamais rien acheter ni voler. Ce qui en soit était déjà une bonne chose venant de sa part et un effort des plus titanesques. Mais le jeune homme s'était toujours interdit de voler quoi que ce soit qu'il n'ait pas l'utilité dans la journée même. Alors qu'il passait dans la rue principale, une odeur vint le titiller. Une effluve de brochette de calamar en train de cuire pour être précis.
Tel un limier à la recherche de sa proie, le jeune homme fût attiré par l'odeur. Passant plusieurs ruelles à vive allure, il se retrouva devant le stand d'un marchand ambulant faisant griller ses calamars. La taille, la texture, et l'odeur de ce plat ne pouvait que mettre en appétit le sale gosse. Il était inconcevable de ne pas en acheter. Mais le problème, c'est qu'il n'avait pas assez de Berries pour en acheter plus d'une. Cela serait difficile de lui chaparder ses brochettes sans se faire repérer en plus de cela. Marc se résigna et parti sur une seule brochette.
Marc- Bonsoir Monsieur ! Une brochette je vous prie !
Vendeur- Pas de problème, voilà pour toi p'tit gars ! Dis moi, c'est la première fois que je te vois ici, tu es venue voir l'animation du soir avec tes parents ?
Marc - Mes parents sont morts M'sieur ...
Vendeur- Oh heum ... pardon ... je ne savais pas...
Marc - Je suis venu faire la fête ici justement pour me changer les idées et finalement tout me ramène à eux ...
Le jeune Hollins, très bon comédien se mit à pleurer de tristesse mettant le vendeur ambulant dans une situation d'embarras des plus certaines. Les personnes derrière Marc regardait ce dernier avait un air inquisiteur, se demandant ce qu'avait pu dire le vendeur pour faire pleurer le garçonnet de la sorte. Le vendeur se confondit d'excuse directement et visiblement mal à l'aise, il ajouta :
Vendeur- Ecoute petit, oublie ce que je viens de dire, prend ces trois brochettes et garde ta monnaie. Essaie de profiter un maximum de la fête d'accord ?
Marc -Oh vraiment ? Merci Monsieur ! Vous êtes super gentil !
Le sale gosse attrapa les trois brochettes dans ses mains en remerciant le vendeur, essuyant ses larmes d'un revers de main. Le vendeur lui souriait et avait visiblement retrouvé la considération de ses clients qui saluèrent la générosité de cet homme. Une fois son méfait accompli, Marc se faufila dans la foule avec ses trois brochettes fraichement gagnée. Bon, maintenant qu'il avait de quoi se restaurer, il fallait qu'il trouve un spot génial pour regarder l'animation prévue pour la nouvelle année.
Une petite ruelle proche de la rue principale semblait être un bon lieu de départ. Mordant la base des piques pour éviter qu'elles ne tombent durant son ascension, Hollins réussit à escalader la paroi jusqu'à se retrouver sur le toit du bâtiment en question où se trouvait une jeune demoiselle. Récupérant dans ses mains les trois brochettes, l'énergumène passa sa main libre derrière sa tête avec un grand sourire comme pour s'excuser de son intrusion.
Marc - Oh bonsoir mademoiselle, je savais pas qu'il y avait déjà du monde. Vous êtes là aussi pour l'animation ?
Sans vraiment attendre de réponse de sa part, il s'asseyait sur le rebord du bâtiment, les pieds dans le vide pour regarder la parade. Puis, le sale gosse se rendit compte qu'il n'avait pas fait l'élémentaire politesse, la question que tout gentleman qui se respecte doit demander en pareille situation.
Marc- Une petite brochette ?