Habituellement, quand une nouvelle recrue, ou bien même une ancienne unité de la marine, se trouvait être prise sur le fait d'un crime, ou d'un manquement à ses devoirs, on l'envoyait faire un tour au BAN manière de lui rappeler d'où ils venaient -la fange- et où ils retourneraient -la fange. Ca, c'était avant. Le bon vieux temps, où les marins en chiaient du sang, pleuraient tellement qu'ils ne pissaient plus le soir, et faisaient des cauchemars dont l'acteur principal était leur instructeur jusqu'à la fin de leur vie. Ou bien jusqu'à ce qu'ils deviennent plus fort, plus endurant, plus rapide. La vie est dur, mais nous le sommes bien plus encore, telle est la devise du gouvernement mondial, tout du moins dans l'esprit du jeune agent du Cipher Pol 5. Il ne comprenait pas que l'on puisse avoir le droit à l'échec, ou bien même à l'erreur. Sans doute parce qu'il n'avait subit le premier, ni sentis le deuxième. Ne soyons pas dupes, tout le monde faisait des erreurs, et sous estimer son interlocuteur parce qu'il était un vieux marine, qu'il avait un dossier médicale particulièrement épicé sous les yeux, et parce qu'il avait la responsabilité de juger de son cas, aurait probablement en été une.
Ses cheveux blancs parfaitement gominés, et rabattus en arrière, parfumé comme de coutume, son teint blafarde donnait l'impression d'un savant maquillage. Il ne sortait plus beaucoup ses derniers temps, tout à un projet qu'il avait monté sous le regard bienveillant de son supérieur le plus haut placé, Mint Figura. L'homme qui faisait la pluie et le beau temps à Marie Joa avait toujours eu une place particulière dans le cœur de Cheh, on lui avait apprit à le considérer comme une sorte de second père. Une figure paternel en tout les cas, qu'il avait envie de servir et de protéger. Bien aisé serait de penser que l'on puisse deviner que cette envie, lui appartenait ou avait été provoquée par l'endoctrinement subis sur Strong World. De son passage dans l'académie, il avait gagné une stature, une musculature, un maintiens et une posture. Un port déjà altier s'était développé pour vous donner l'impression qu'il vous toisait de haut sans qu'il n'en ait nul besoin.
Un personnage énervant au possible, sang bleu et privilégié de naissance, il avait eut une argenterie entière dans la bouche, c'est peu dire. Sa mise en plis, tirée au cordeau, était dans les meilleures matériau que l'on puisse trouver dans ce monde. Il ne se refusait aucun plaisir d'aucune sorte, et faisait payer cher les connaissances des petits secrets de son oncle qu'il avait deviné, agissant tel un rebelle devant le beau monde de Marie Joa, mais étant un agent zélé dès que la nuit tombait.
Ainsi, cela ne semblait choquer personne, que deux alcooliques notoires se rencontrèrent, et se jaugèrent l'un l'autre à l'aune de la première impression réciproque. Un noble de la cours de Marie Joa, qui connaîtrait Song Cheh que de nom, aurait tout de même pu se poser des questions, depuis quand eux, les nobles du modne, s'occupaient-ils des vieux marins déconnant ? Le reste de l'administration, elle, savait ce qui animait le cœur de Song Cheh, et c'était la vendetta. Montant toujours plus en influence après quelques missions à son actif, le jeune homme avait réussit à gagner la confiance de ses supérieur hiérarchiques, au point qu'on lui confia la gestion du dossier délicat de McAllan.
Un bon Cipher doit savoir remplir le bon formulaire standard des Pols. Taillant ses crayons avec assiduité, tandis que siégeait à sa droite un vieux commodore qui se dormait dessus, et à sa gauche un colonel ayant apparemment eu affaire à l'intéressé, et déjà ennuyé d'être ici. Cheh se dit que tout le problème venait de ces gens là. Sans motivation, sans objectifs, sans esprit d'initiative. Un peu de niaque que diable, vous représentez la marine mondiale, l'armée la plus puissante au monde !
A dire vrais, Wayne McAllan, ce n'était pas la première fois qu'il en entendait parler. Pour un petit nombre restreint d'élu au bureau du CP5, McAllan était le genre de marin que l'on avait recommandé pour intégré la nouvelle équipe Inter-service, dirigée, je vous le mets dans le mille, par votre serviteur lui même, l'agent Cheh. Tout du moins, officiellement, était-ce le nom de code "Corbeau" qui répondait à cette description, mais derrière ce nom, se cachait l'homme à la chevelure d'albâtre, et à la peau translucide.
12h05. Il savait pertinemment que donner une heure de rendez vous à une heure pareille en aurait découragé plus d'un, mais déjà du retard, cela s'annonçait mal. Tapotant du bout des doigts la table cossue qui le séparait d'un siège inconfortable à dessin, Cheh faisait jouer sa bague, une chevalière en or pur et Certis de pierre précieuses rougeoyantes, et portant le symbole de sa famille ; Une rose rouge dans un cercle d'or.
Des coups furent frappé à la porte, et relevant le menton, cela mit un coup de fouet à tout le monde. Cela sortit de sa sieste le commodore, tandis que le Colonel soufflait déjà d'agacement, ce qui était profondément... Agaçant. Quant à Song Cheh, il était prêt, se sortant de ses pensées profondes, et de cette torpeur dans laquelle elles vous jettent.
- Entrez, et dépêchez vous ... Mr McAllan c'est bien ça ? Fit-il en levant les yeux de son dossier, un monocle sur l'oeil directeur, son regard de glace rencontrant celui de son interlocuteur, et peut être futur collaborateur. Un retard pour votre audience de réaffectation, cela commence bien. Installez vous, je vous prie, nous allons commencer ... A moins que mes deux collègues aient quelque chose à dire pour la postérité ? Il se tourna vers le greffier, et haussa les épaules comme si, de toute manière, cela importait peu.
- Alors Mr McAllan, avez vous apporter le formulaire Standard A-34/8, ainsi que tout l'équipement étalonné pour un commandant de la marine mondiale ? Commença-t-il, comme un préambule à quelque chose de long et très, très chiant. Un mauvais moment à passer ? Il devait bien avoir connu de pire, le vieux briscard ...Son épreuve allait de savoir juguler ses nerfs, et de ne surtout pas sortir de ses gonds, tandis que votre serviteur, Song Cheh, ferait son possible pour être insupportable.
Et autant vous dire, qu'il n'avait pas beaucoup à forcer le talent.
Remplir les formulaires standards du Cipher Pol ▬ Ft McAllan
Marie-Joie hein ? Une éternité que je n’y avais pas mit les pieds, et pour cause, c’était un endroit méprisable où le haut du panier de la noblesse mondiale côtoyait le commun des mortels. Un lieu où ces dragons célestes puants daignaient accorder un soupçon d’intérêt pour le reste de l’humanité. Ce n’était certainement pas une visite touristique pour ce bon vieux Wayne, ça non, car si j’avais posé les pieds en ces terres saintes c’était uniquement pour ma foutue réhabilitation.
Terminées les missions d’escorte foireuses ou on se retrouve à jouer aux babysitteurs avec un petit trou du cul de mioche qui doit ses galons à papa, terminées les missions barbante ou on se retrouve à jouer les instructeurs. Cette fois, si on le réhabilite pas je sens que ça va me saouler. Un rendez-vous à 12h précise, à croire que derrière tout ça, ils tiennent tout particulièrement à ce que je sois en retard. Puisque c’est ce qu’ils semblent vouloir, je vais faire l’effort de leur donner satisfaction comme ça, on pourra encore entendre jaser dans les couloirs au sujet du commandant Macallan.
J’arrive à l’accueil pour m’annoncer, un endroit spacieux et en même temps, rare sont les bâtiments à Marie-Joie qui n’en imposent pas, tout ici est fait dans la démesure. On devine d’ailleurs, à la vue de cette anti-chambre de la noblesse mondiale, que les Dragons Célestes vivent dans une opulence absolue. L’horloge indique 12h05, parfait on est dans les temps, je dévisage la secrétaire qui fait mine de m’ignorer, avec le plus beau sourire possible. Elle finit par m’accorder du temps.
Bonjour, vous avez rendez-vous ?
Bonjour, je crois qu’on m’attend oui. Wayne Macallan.
Macallan, oui ça me dit quelque chose… Ah voilà ! Jury de réhabilitation. Salle 217 sur votre gauche la bas.
Merci pour les indications ma jolie, je m’éloigne du bureau d’accueil, croise quelques officiers, leurs visages totalement inconnus. Arrive le moment tant attendu, ou je me tient devant cette fameuse salle numéro 217. Instant de vérité, va pas falloir merder sur ce coup là Wayne. Je frappe à la porte, on m’invite à entrer et mise à part le greffier, je découvre trois gus face à moi. De gauche à droite on a d’abord un vieux bonhomme, à en juger par son sursaut on dirait bien que mon arrivée l’a arraché aux bras de Morphée. Au centre un type au teint blafard, monocle à l’œil, propre sur lui et peigné avec soin, l’autre type par contre… Ce brave colonel Zacharias, on se connaît bien lui et moi, il a rédigé un rapport peu élogieux à mon sujet. Le genre de mec qui déplore les moyens utilisés pour mener à bien une mission et ce malgré le succès de ladite mission. Un trou du cul de plus sur un poste de gradé, d’ailleurs à voir son regard mêlant mépris et dédains, il n’a pas oublié notre précédente collaboration aussi fructueuse fut elle.
Mais revenons à nos moutons, celui qui mène la danse c’est le blondin et il prend son rôle au sérieux le garçon. Tout de suite me rappelle que j’ai du retard et me demande de m’asseoir ce que je fais. Pas trop l’habitude de ce genre d’événement, et pourtant le nombre de fois où on m’a promis la cour martiale… C’est alors que le chef d’orchestre me demande si j’ai bien prit le formulaire A-MachinTruc ainsi que l’équipement étalonné pour un commandant. Elle est bien bonne celle-là tiens, le seul équipement sur lequel j’avais pu compter lors de mes quelques missions pendant la courte durée durant laquelle j’avais été commandant, bah c’était mes poings. C’est vrai, après tout, allez savoir pourquoi, mais à chaque fois qu’on m’avait envoyé sur une mission c’était un peu à la débrouille avec ma bite et mon couteau.
Mon bref silence en disait long et déjà le colonel Zacharias leva les yeux au ciel en soupirant. Mais peu m’importe, mon interlocuteur ici et maintenant, c’était le gominé.
On m’a pas prévenu pour les papelards. Quand au bardât du commandant modèle… Bah j’ai jamais eu le privilège d’en avoir un.
Aucune espèce d’idée de ce que ce type voulait, mais en tous les cas j’avais que d’all. Ne rien ajouter de plus, rester poli et les laisser parler, voilà ce qu’il fallait faire dans ces conditions.
Terminées les missions d’escorte foireuses ou on se retrouve à jouer aux babysitteurs avec un petit trou du cul de mioche qui doit ses galons à papa, terminées les missions barbante ou on se retrouve à jouer les instructeurs. Cette fois, si on le réhabilite pas je sens que ça va me saouler. Un rendez-vous à 12h précise, à croire que derrière tout ça, ils tiennent tout particulièrement à ce que je sois en retard. Puisque c’est ce qu’ils semblent vouloir, je vais faire l’effort de leur donner satisfaction comme ça, on pourra encore entendre jaser dans les couloirs au sujet du commandant Macallan.
J’arrive à l’accueil pour m’annoncer, un endroit spacieux et en même temps, rare sont les bâtiments à Marie-Joie qui n’en imposent pas, tout ici est fait dans la démesure. On devine d’ailleurs, à la vue de cette anti-chambre de la noblesse mondiale, que les Dragons Célestes vivent dans une opulence absolue. L’horloge indique 12h05, parfait on est dans les temps, je dévisage la secrétaire qui fait mine de m’ignorer, avec le plus beau sourire possible. Elle finit par m’accorder du temps.
Bonjour, vous avez rendez-vous ?
Bonjour, je crois qu’on m’attend oui. Wayne Macallan.
Macallan, oui ça me dit quelque chose… Ah voilà ! Jury de réhabilitation. Salle 217 sur votre gauche la bas.
Merci pour les indications ma jolie, je m’éloigne du bureau d’accueil, croise quelques officiers, leurs visages totalement inconnus. Arrive le moment tant attendu, ou je me tient devant cette fameuse salle numéro 217. Instant de vérité, va pas falloir merder sur ce coup là Wayne. Je frappe à la porte, on m’invite à entrer et mise à part le greffier, je découvre trois gus face à moi. De gauche à droite on a d’abord un vieux bonhomme, à en juger par son sursaut on dirait bien que mon arrivée l’a arraché aux bras de Morphée. Au centre un type au teint blafard, monocle à l’œil, propre sur lui et peigné avec soin, l’autre type par contre… Ce brave colonel Zacharias, on se connaît bien lui et moi, il a rédigé un rapport peu élogieux à mon sujet. Le genre de mec qui déplore les moyens utilisés pour mener à bien une mission et ce malgré le succès de ladite mission. Un trou du cul de plus sur un poste de gradé, d’ailleurs à voir son regard mêlant mépris et dédains, il n’a pas oublié notre précédente collaboration aussi fructueuse fut elle.
Mais revenons à nos moutons, celui qui mène la danse c’est le blondin et il prend son rôle au sérieux le garçon. Tout de suite me rappelle que j’ai du retard et me demande de m’asseoir ce que je fais. Pas trop l’habitude de ce genre d’événement, et pourtant le nombre de fois où on m’a promis la cour martiale… C’est alors que le chef d’orchestre me demande si j’ai bien prit le formulaire A-MachinTruc ainsi que l’équipement étalonné pour un commandant. Elle est bien bonne celle-là tiens, le seul équipement sur lequel j’avais pu compter lors de mes quelques missions pendant la courte durée durant laquelle j’avais été commandant, bah c’était mes poings. C’est vrai, après tout, allez savoir pourquoi, mais à chaque fois qu’on m’avait envoyé sur une mission c’était un peu à la débrouille avec ma bite et mon couteau.
Mon bref silence en disait long et déjà le colonel Zacharias leva les yeux au ciel en soupirant. Mais peu m’importe, mon interlocuteur ici et maintenant, c’était le gominé.
On m’a pas prévenu pour les papelards. Quand au bardât du commandant modèle… Bah j’ai jamais eu le privilège d’en avoir un.
Aucune espèce d’idée de ce que ce type voulait, mais en tous les cas j’avais que d’all. Ne rien ajouter de plus, rester poli et les laisser parler, voilà ce qu’il fallait faire dans ces conditions.
Bien sûr qu'il n'avait pas entendu parlé du formulaire A-34/8, car même Cheh n'avait jamais entendu parlé de l'existence de ce formulaire avant le matin même, en relisant les notes inhérentes à la réaffectation, et à la réintégration d'un marine porté disparu, au sein de la plus grande institution militaire du monde entier. Pourtant, à moins que la secrétaire n'eut une dent contre Wayne McAllan en particulier - l'amour est la haine partagent un même regard parfois, tout les candidats à ce genre "d'épreuves" recevaient un récapitulatif inhérent à sa nouvelle affectation, et la liste des documents à fournir était d'ailleurs une des nombreuses raisons pour laquelle quitter la marine sans autorisation préalable se relevait être la pire idée au monde. Depuis qu'il était agent du CP5, c'était seulement la deuxième ou troisième fois qu'il assistait à cette cérémonie. Et tout son décorum...
L'aîné du groupe ouvrit la bouche, son épaisse moustache grisâtre pendant tristement et sans panache, de chaque côté de son gros visage rubicond.
- C'est intolérable de nous faire perdre autant de temps, un temps précieux qui serait bien employé croyez le ou non, mes chers confrères... Commença-t-il en lissant et en pliant sa barbe sur elle même, comme si c'était un papier cadeau pour emballer sa tête d'écrevisse vieillissante.
- Allons, Allons Commodore, ne nous énervons pas tout de suite, des erreurs peuvent arriver, temporisa le Colonel Zackarias, sans doute le plus clément des trois. Se pinçant l'arrête du nez tandis que la conversation se transformait en brouhaha incompréhensible, une sorte de soupe à la grimace ou plus aucun ne s'écoutait vraiment, et où les mots devenaient un gabegie informe et sans saveur pour Cheh, il prit une grande inspiration.
- Greffier, arrêtez de noter ... Ou tout du moins d'essayer... Messieurs, nous ne sommes pas dans le club de débat, alors calmer vos ardeurs ... Quand à vous Monsoeur McAllan, vous vous foutez du monde ou quoi ? Le formulaire standard, c'est votre contrat de travail ! Et n'allez vous pas me dire que vous n'avez ni reçu de bottes, ni de gallons ? S'étonna avec beaucoup d'impassibilité le jeune bureaucrate du Cipher. Un regard plein de morgue, toisant McAllan de haute en bas, méprisant et méprisable, fut le summum de la provocation qu'imaginait suffisante Cheh pour faire sortir son homme de son calme olympien.
- Bon, je crois qu'à moins que vous n'ayez mieux à dire pour votre défense .... Attrapant un gros tampon en forme de croix, d'une couleur rouge vive, il leva le marteau qui allait mettre fin, séance tenante, à la session et unique session du jour. De quoi énerver plus d'un marin au comportement psychotique, ou paranoïde a plus haut point ... Et comme vu le comportement décrit dans le dossier du vieux loup de mer, c'était pas son premier choc avec les lourdeurs administratives, et les rouages de la grande machine militaire du Gouvernement ... Je vais me trouver dans l'obligation de vous refuser l'affectation que vous aviez demandé en premier lieu... Il tamponna un document aléatoirement, car tout ceci, mes amis, n'était qu'un jeu de dupes auquel il se livrait pour tester le cher McAllan, et ses réactions face aux difficultés.
Qu'il abandonna, et son destin s'en retrouverait effectivement scellé, néanmoins. Condamné à jouer les tonton gâteau, et les nounous pour les plus jeunes recrues de la marine, les bleubites dont plus personne ne voulait s'occuper après avoir vérifier les profondeurs abyssales et insondables de leur incompétence notoire ...
Tout ça à cause d'un foutu morceau de papier ? Mais trouvez moi des arbres et j'vous en fais un feuillet moi, de votre papier ! Que dis-je, donnez moi un bosquet, que je vous fasse une ramette ...
Mais qu'est ce que c'est que ce foutu cirque ? On me refourgue les taches ingrates, on me fait venir ici, poser mon cul sur ce foutu banc... Et tout ça pourquoi ? Pour me dire que sous prétexte que je n'ai pas leur putain de papelard, je ne pourrai pas réintégrer la marine ? Ils se foutent bien de ma gueule la. Après tout, si je ne suis pour l'heure plus dans les forces armées c'est par choix, et le doc a dit que j'étais psychologiquement apte bordel. Encore une aberration de ces mange-merde de bureaucrate, mais tranquille Wayne, t'as été cool jusqu’à présent, ne vas pas tout gâcher si près du but. Je regarde le gominé tamponner une feuille, m'indiquant que mon affectation est refusée. Les deux autres demeurent silencieux, fait surprenant d'ailleurs, le colonel Zacharias m'a pseudo défendu quand le vioque s'est emporté, ah ça je ne m'y attendais pas.
Du coups ils sont là, tous trois, a me fixer dans un silence de marbre. Dis quelque chose bon sang, tu vas pas les laisser te chier dessus et te renvoyer dans une taverne à cuver jusqu'à la fin d'tes jours non ?
*Votre putain de formulaire, vous pouvez vous le carrer au cul tous autant que vous êtes.*
C'est peu ou prou les mots qui auraient en théorie du sortir de ma bouche, mais pas cette fois. Non je ne m'étais pas farcis la basse besogne pendant quelques semaines, pour abandonner et tout foutre en l'air, pas maintenant. Je reste donc silencieux, comme eux, fixant le gars au monocle en tachant de rester impassible. Est-ce un test ? C'est quoi ces conneries de formulaire ? Jamais entendu parler moi de ce fichu papier. Difficile de croire qu'on va s'arrêter en si bon chemin. Le colonel jette un coup d’œil furtif à la feuille qui vient d'être tamponnée, scellant vraisemblablement mon sort. Qu'est ce que ça dit Zacharias ? Hein ? Dis tout à tonton Wayne là. Je sens une rage folle monter en moi, une rage que j'arrive étrangement à contenir.
Ben bordel si on m'avait dit un jour que m'occuper d'un satané potager me permettrait un tel travail sur moi, accroissant ma patience, je ne l'aurais jamais cru. On se retrouve alors dans un duel de regard, tout le monde se jauge tour à tour, le boss de l'audience n'a d'ailleurs pas l'air commode. Bon je me décide à en placer une, pas de panique, courtoisie et politesse sont de mise.
Jamais entendu parler de ce papelard. Quand aux bottes et aux gallons, tout ça se trouvait, aux dernières nouvelles, sur le croiseur modèle Z4 que je commandais il y a près de deux ans. Il me sera difficile de vous dire ce qu'est advenu de ce bahut.
J'ai pas l'intention de me laisser intimider. Ils ne veulent pas de moi ? Qu'est ce que ça peut bien me foutre au fond ? Y'a d'autres chemins qui permettent de frapper de la vermine, d'ailleurs j'ai entendu dire que le Barok Works refaisait surface. Une licence de chasseur de prime et je serai de retour sur les routes, que dis-je sur les mers, pour flanquer des roustes aux malfrats. Et en plus de ça j'empocherai les primes correspondantes, que demander de plus sérieux ? Les trois hommes gardent le silence, vont ils finir par l'ouvrir et me répondre ? C'est un test, je ne vois pas d'autres solutions, qu'on me fasse quérir jusqu'ici pour ma réaffectation, tout ça pour m'envoyer péter. Je veux dire, ils auraient très bien pu le faire dans n'importe quel QG des Blues. Je reste moi aussi silencieux, les bras croisés, attendant que ma sentence soit confirmé et qu'on me prie gentiment de quitter les lieux. Alors je pourrai exprimer le fond de ma pensée, puisque de toute évidence je n'aurai plus rien a perdre. Mais en attendant cet éventuel dénouement, je reste calme enfermé dans ce mutisme collectif.
Du coups ils sont là, tous trois, a me fixer dans un silence de marbre. Dis quelque chose bon sang, tu vas pas les laisser te chier dessus et te renvoyer dans une taverne à cuver jusqu'à la fin d'tes jours non ?
*Votre putain de formulaire, vous pouvez vous le carrer au cul tous autant que vous êtes.*
C'est peu ou prou les mots qui auraient en théorie du sortir de ma bouche, mais pas cette fois. Non je ne m'étais pas farcis la basse besogne pendant quelques semaines, pour abandonner et tout foutre en l'air, pas maintenant. Je reste donc silencieux, comme eux, fixant le gars au monocle en tachant de rester impassible. Est-ce un test ? C'est quoi ces conneries de formulaire ? Jamais entendu parler moi de ce fichu papier. Difficile de croire qu'on va s'arrêter en si bon chemin. Le colonel jette un coup d’œil furtif à la feuille qui vient d'être tamponnée, scellant vraisemblablement mon sort. Qu'est ce que ça dit Zacharias ? Hein ? Dis tout à tonton Wayne là. Je sens une rage folle monter en moi, une rage que j'arrive étrangement à contenir.
Ben bordel si on m'avait dit un jour que m'occuper d'un satané potager me permettrait un tel travail sur moi, accroissant ma patience, je ne l'aurais jamais cru. On se retrouve alors dans un duel de regard, tout le monde se jauge tour à tour, le boss de l'audience n'a d'ailleurs pas l'air commode. Bon je me décide à en placer une, pas de panique, courtoisie et politesse sont de mise.
Jamais entendu parler de ce papelard. Quand aux bottes et aux gallons, tout ça se trouvait, aux dernières nouvelles, sur le croiseur modèle Z4 que je commandais il y a près de deux ans. Il me sera difficile de vous dire ce qu'est advenu de ce bahut.
J'ai pas l'intention de me laisser intimider. Ils ne veulent pas de moi ? Qu'est ce que ça peut bien me foutre au fond ? Y'a d'autres chemins qui permettent de frapper de la vermine, d'ailleurs j'ai entendu dire que le Barok Works refaisait surface. Une licence de chasseur de prime et je serai de retour sur les routes, que dis-je sur les mers, pour flanquer des roustes aux malfrats. Et en plus de ça j'empocherai les primes correspondantes, que demander de plus sérieux ? Les trois hommes gardent le silence, vont ils finir par l'ouvrir et me répondre ? C'est un test, je ne vois pas d'autres solutions, qu'on me fasse quérir jusqu'ici pour ma réaffectation, tout ça pour m'envoyer péter. Je veux dire, ils auraient très bien pu le faire dans n'importe quel QG des Blues. Je reste moi aussi silencieux, les bras croisés, attendant que ma sentence soit confirmé et qu'on me prie gentiment de quitter les lieux. Alors je pourrai exprimer le fond de ma pensée, puisque de toute évidence je n'aurai plus rien a perdre. Mais en attendant cet éventuel dénouement, je reste calme enfermé dans ce mutisme collectif.
Un sourire exiguë sur le visage, il avait plus l'air d'un loup que d'un homme. Chasseur de tête à ses heures perdues, Cheh possédait déjà un talent certain pour chiner les bon profils. Jack, était l'un de ses nombreux cas désespéré avec des résultats, mais peu de psychologie, ou de stratégie dans ses mouvements, à lui de gérer le côté politique comme il avait réussit à le faire pour monter son équipe, et être une des agences gouvernementale les plus indépendante qui soit. Sous la responsabilité du "Corbeau", l'équipe devrait combattre le crime sous toutes ses formes, et dans toutes ses destinations, qu'elles soient privilégié, ou bien inhabituelles.
Pour se faire, il lui fallait des hommes désespérés, prêt à touts, dévoués corps et âmes au Gouvernement et à l'institution militaire. Des endoctrinés, ou bien de simples réalistes, qui avaient compris que la guerre avait déjà été gagné par le GM. Trop puissant, trop riche, trop déterminé. Voilà ce qui changeait la donne sur le champ de bataille, leur permettant de toujours emporter des victoires dans la plupart des quatre coins du globe.
Il dévisagea McAllan, son regard montant à la rencontre de ses yeux, tout sourire, et descendant sur le feuillet qu'il avait remplit. S'il avait gardé son calme, c'était qu'il avait réussit le test spécifique, qu'avait imaginé Song pour voir s'il éait prêt. Et il l'était enfin. Cela faisait un moment qu'il avait lu et relu les rapports rédigés par le commandant, et ce n'était pas étonnant qu'il veuille profiter de la faille qu'avait crée une attaque sur sa propre île, pour s'y engouffrer et faire son trou, devenir l'essentiel, le centre et le capitaine de cette forte tête bien faite.
- Très bien, vous deux, sortez je vous prie. Fit-il à l'attention des deux autres marines, qui n'était que des hommes de paille à proprement parlé, ils étaient là pour le décorum, pour l'esbrouffe, c'était à lui que revenait la décision finale. Il était le chef, et personne ne pouvait aller contre sa volonté. Et ça lui plaisait beaucoup, de voir les mines déconfites, les protestations de ses deux camarades, puis l'acceptation et le consentement obligatoire qui passa sur leur visages... Merci, c'est bien, fermez la porte derrière vous ! Qu'il lança à la volée, une lueur espiègle dans le regard. Il revint à ses moutons, portant son regard, il dit sans le regarder à l'homme qui prenait des notes : Greffier, arrêtez de noter à partir de maintenant, merci.
Il n'avait toujours pas quitté des yeux McAllan, lisant plusieurs émotions contradictoires sur son visage, et dans la lueur mauvais qui était allumée dans son regard. Je vous propose un deal, MrMcAllan, battons nous, si vous gagnez, je vous intègre à un nouveau projet dont je suis en mesure de vous proposer une place...
Ce bon colonel Zacharias passe devant moi et me jette un regard noir, j’y réponds avec un sourire moqueur. C’est bien, brave toutou, maintenant à la niche. Je regarde alors celui qui dirige ici, il a l’air on ne peut plus sérieux ce bougre. Qu’on se foute sur la gueule ? Pour savoir si on peut m’intégrer dans un nouveau projet ? Mais quel projet ? Qu’est ce que c’est que ça encore ?
De la satisfaction de voir ces moutons de gradés sortir en protestant, je passais à l’incompréhension la plus totale et malgré tous mes efforts pour ne rien laisser paraître, il était certain que le gominé l’avait compris. Donc on va se cogner hein. Boarf, pourquoi pas, après tout j’ai rien à perdre et je ne suis jamais contre une petite bastos. Il faut le reconnaître, ce type a du style, c’est pas banal comme méthode d’embauche, on laisse les papiers de côté et on entre dans le vif du sujet.
Un nouveau projet hein ? J’suis toujours plein de bonne volonté alors pourquoi pas. D’ailleurs vous êtes qui ?
Question à laquelle on aura sans doute pas de réponse, autant les deux autres avaient une tête de gradés bureaucratisés, autant pour lui c’est bien différent. Un petit jeune qui semble avoir une certaine autorité, il n’y a que deux solutions. Soit c’est un officier et il me donnera son niveau hiérarchique, soit il s’agit d’un agent gouvernemental et… Bah il me donnera un faux niveau hiérarchique. De ce fait, qu’il réponde ou pas, ça n’a franchement aucun intérêt. L’intérêt sera surtout de savoir quel est le projet derrière tout ça.
Faudrait pas le décevoir, sans doute veut-il voir ce que j’ai dans le ventre. Je me lève donc et j’enlève mon manteau que je pose soigneusement sur ma chaise. Le greffier à l’air en état de choc, nul doute qu’il ne s’attendait pas à ce que sa journée prenne une telle tournure ce matin en émergeant devant son café.
*Allé, viens voir tonton Wayne, voyons ce que t’as dans le froc.*
Solide sur mes appuis, position de garde, je me tiens face à lui tel un putain de boxer qui s’apprête à jouer le match de sa carrière. Ce sera certainement pas si beau à voir remarque, mon style de combat se rapproche bien de la bagarre de rue, c’est ce qu’on m’a toujours reproché d’ailleurs. Ça ne fait pas forcément honneur à la fonction, bla-bla-bla… On s’en branle ! Au fond qu’est ce qui est le plus important dans un combat ? La manière de faire ou le résultat ? Ouais à mes yeux la réponse est claire.
Bien sûr que je suis prêt à prendre des coups, après tout je ne sais rien à propos de ce gars là. Peut être qu’il va m’exploser la gueule et que ça n’va pas faire un pli. Peut être pas, de toute façon c’est le métier qui veut ça, des coups j’en ai mangé un bon paquet au cours de ma chienne de vie. Mais quand il s’agit d’en donner j’ai toujours répondu présent et ce sera à jamais le cas. Plus qu’à voir dans quelle catégorie se place ce blondin.
De la satisfaction de voir ces moutons de gradés sortir en protestant, je passais à l’incompréhension la plus totale et malgré tous mes efforts pour ne rien laisser paraître, il était certain que le gominé l’avait compris. Donc on va se cogner hein. Boarf, pourquoi pas, après tout j’ai rien à perdre et je ne suis jamais contre une petite bastos. Il faut le reconnaître, ce type a du style, c’est pas banal comme méthode d’embauche, on laisse les papiers de côté et on entre dans le vif du sujet.
Un nouveau projet hein ? J’suis toujours plein de bonne volonté alors pourquoi pas. D’ailleurs vous êtes qui ?
Question à laquelle on aura sans doute pas de réponse, autant les deux autres avaient une tête de gradés bureaucratisés, autant pour lui c’est bien différent. Un petit jeune qui semble avoir une certaine autorité, il n’y a que deux solutions. Soit c’est un officier et il me donnera son niveau hiérarchique, soit il s’agit d’un agent gouvernemental et… Bah il me donnera un faux niveau hiérarchique. De ce fait, qu’il réponde ou pas, ça n’a franchement aucun intérêt. L’intérêt sera surtout de savoir quel est le projet derrière tout ça.
Faudrait pas le décevoir, sans doute veut-il voir ce que j’ai dans le ventre. Je me lève donc et j’enlève mon manteau que je pose soigneusement sur ma chaise. Le greffier à l’air en état de choc, nul doute qu’il ne s’attendait pas à ce que sa journée prenne une telle tournure ce matin en émergeant devant son café.
*Allé, viens voir tonton Wayne, voyons ce que t’as dans le froc.*
Solide sur mes appuis, position de garde, je me tiens face à lui tel un putain de boxer qui s’apprête à jouer le match de sa carrière. Ce sera certainement pas si beau à voir remarque, mon style de combat se rapproche bien de la bagarre de rue, c’est ce qu’on m’a toujours reproché d’ailleurs. Ça ne fait pas forcément honneur à la fonction, bla-bla-bla… On s’en branle ! Au fond qu’est ce qui est le plus important dans un combat ? La manière de faire ou le résultat ? Ouais à mes yeux la réponse est claire.
Bien sûr que je suis prêt à prendre des coups, après tout je ne sais rien à propos de ce gars là. Peut être qu’il va m’exploser la gueule et que ça n’va pas faire un pli. Peut être pas, de toute façon c’est le métier qui veut ça, des coups j’en ai mangé un bon paquet au cours de ma chienne de vie. Mais quand il s’agit d’en donner j’ai toujours répondu présent et ce sera à jamais le cas. Plus qu’à voir dans quelle catégorie se place ce blondin.
Se battre pour entrer dans un projet hypothétique, amené par un inconnu rencontré le midi même durant une épreuve administrative, démontrait d'une ferme croyance en sa bonne étoile, ou bien que le destin mettait toujours entre les pattes de celui qui savait saisir l'occasion, quelque chose de bon à grignoter. Paradant derrière sa table comme s'il était à l'école militaire, il défit les boucles de son manteau bouffant, noir comme la nuit, dévoilant une chemise bien remplie taille 44, cintrée comme le veut la tradition des bons gentlemans. Des fioritures brodées sur le col, jusqu'au bouton de manchettes qu'il ôta soigneusement, tout avait été étudié pour montrer la richesse, et le statut de celui qu'on nommait "L'Infant".
- Oui, mais avant de vous en parler plus en détail, je dois vérifier votre résilience, et vos capacités martiales, et comme on a rien inventé de mieux pour ça, que la pratique ... Il fit le tour de la table, se présentant les bras ouvert, pour mieux qu'il voit qu'il n'avait pas d'armes autre que ses poings, et sa détermination.
Oh, il savait que son test était rudimentaire, et sûrement qu'il ne permettrait pas de sonder toute la puissance de McAllan. Seulement, il ne pouvait s'empêcher d'aller chercher lui même les réponses de son patron, même s'il n'était pas le moins occupé des membres de l'A.M.I, toujours était-il le seul disponible pour l'instant dans le cadre du recrutement de nouveaux membres. A dire vrais, la structure, nouvellement crée, souffrait d'un cruel manque d'effectif. Le noble n'avait pas retiré ses gants blancs, lui permettant de frapper avec tout son potentiel, sans abîmer ses mains de nobles.
Il fit quelques passes dans les airs, changea une ou deux fois de pieds directeur en pivotant de droite et de gauche, avant de se propulser d'un simili-soru, vers sa cible. La charge, rapide et sans crier gare, avait de quoi surprendre. Il se retrouva au pied de la garde de son adversaire, qui ne lui laissa pas beaucoup de choix : Il fondit sur son flanc droit, vers les côtes flottantes laissé sans protection, du fait de la garde haute adopté par Wayne.
Sauf que ce coup en dissimulait surtout un autre, son pied fouettant l'air pour donner une balayette pas très réglementaire à son adversaire, dans le même temps. A voir s'il verrait la supercherie, saurait y réagir, et peut être même y répondre.
Ce petit mec précieux va passer à l’action. Parfait, voyons un peu ce qu’il vaut, t’as envie de vérifier ma résilience hein ? Tu n’vas normalement pas être déçu. Je ne suis certainement pas le meilleur des combattants que l’académie ait enfantée, mais pour encaisser les coups, alors te bile pas, je ne pense pas être le plus mauvais. Il est là à faire quelques passes dans les airs, changement de jambe, ça ne ressemble pas au style de la Marine. L’instant d’après, comme un éclair, il bondit sur moi et profite de ma garde haute pour tenter de me flanquer un coup dans les côtes.
*Rapide l’enfoiré*
Et la, surprise, le gominé tente de me balayer dans un geste presque furtif. Évidement le gars est trop rapide, sa jambe frappe et manque de peu de me faire tomber. Rien que l’impact est anormalement douloureux, mais bon sang faut pas que je me démonte. Je reste solide sur mes appuis, et encaisse le choc avec beaucoup de difficulté. C’est l’heure de contre-attaquer, alors pour ça, je ne me fais pas prier. Je tente ma chance pour me saisir de sa jambe et tenter de le projeter sur les tables à l’arrière, mais ce mec est une putain d’anguille. Il s’extirpe sans trop de mal, avec une agilité incroyable.
J’aime ta façon de danser.
Faut enfoncer le clou si je veux avoir une chance de lui montrer ce que j’ai dans l’ventre. Sans entracte, je fond alors sur mon adversaire tel un putain de tigre… Bon ok, plus comme un putain de mastiff, ces gros molosses. Je donne un coup, grossier, peu précis, mais puissant. C’est juste histoire d’entrer dans le vif du sujet, parce que moi aussi, même je sais que ce mec est loin d’être dupe, je tente un coup fourré. Mon coup de poing enrayé, j’en profite pour tenter de lui rentrer dans le lard avec un coup de genou placé au niveau du bas ventre. Mon style de combat n’a rien de gracieux, mais généralement il est efficace. Voyons un peu comme t’encaisse ça mon mignon.
*Rapide l’enfoiré*
Et la, surprise, le gominé tente de me balayer dans un geste presque furtif. Évidement le gars est trop rapide, sa jambe frappe et manque de peu de me faire tomber. Rien que l’impact est anormalement douloureux, mais bon sang faut pas que je me démonte. Je reste solide sur mes appuis, et encaisse le choc avec beaucoup de difficulté. C’est l’heure de contre-attaquer, alors pour ça, je ne me fais pas prier. Je tente ma chance pour me saisir de sa jambe et tenter de le projeter sur les tables à l’arrière, mais ce mec est une putain d’anguille. Il s’extirpe sans trop de mal, avec une agilité incroyable.
J’aime ta façon de danser.
Faut enfoncer le clou si je veux avoir une chance de lui montrer ce que j’ai dans l’ventre. Sans entracte, je fond alors sur mon adversaire tel un putain de tigre… Bon ok, plus comme un putain de mastiff, ces gros molosses. Je donne un coup, grossier, peu précis, mais puissant. C’est juste histoire d’entrer dans le vif du sujet, parce que moi aussi, même je sais que ce mec est loin d’être dupe, je tente un coup fourré. Mon coup de poing enrayé, j’en profite pour tenter de lui rentrer dans le lard avec un coup de genou placé au niveau du bas ventre. Mon style de combat n’a rien de gracieux, mais généralement il est efficace. Voyons un peu comme t’encaisse ça mon mignon.
Il aimait les vieux briscards qui n'étaient pas nés de la dernière pluie. Le coup frappa, mais pas assez marqué et l'autre trop préparé à l'inattendu, pour que cela fonctionne. Les combats sont une histoire de rythme, de respiration, et d'énergie. Ces trois piliers du combattants, ils les avaient compris bien plus tôt, durant sa formation. Il n'y avait pas que les performances physiques, la technique, ou bien même la chance. C'était un tout, une alchimie au mélange subtil, qui permettait à certains de s'emparer du centre de l'adversaire, et de le perturber par leur propres capacités. S'en emparer, et le faire siens, comme un voleur.
Dans le feutré, en toute tranquillité, dévorer petit bout par petit bout son adversaire.
Se dégageant d'un saut de main arrière, il se retrouva à quelques mètres de McAllan, une main sur le plancher lustré de près, comme tout ceux du bâtiments. On ne lésinait pas sur les moyens à Marie Joi, et il admira quelques secondes le parquet à chevron, avant de lever la tête vers son adversaire du genre, et peut être futur collaborateur.
- C'est bien, profiter de ma proximité et de votre supériorité physique pour essayer de m'attraper, très bon réflexe, Mr McAllan ... Qu'il fit en riant, avant de se relever complétement. Il fonce maintenant vers lui, toute griffes dehors, prêt à en découdre. C'est là que commencent les choses sérieuses. Un coup puissant, termina sa course dans la garde haute et appuyée de Cheh, qui encaissa le choc malgré la protection de ses avant bras. Le gars avait de la ressource, et il était capable de frapper, de frapper fort ! Déstabilisé quelques secondes, il ne vit qu'au dernier moment, et ne dut qu'à un réflexe hors du commun de le contrer avec ses deux bras en croix, le coup de genoux.
Reculant de quelques mètres suite à l'impact, cette fois ci il profita de l'élan pour se pencher en avant, et absorber un maximum l'inertie, glissant sur le sol de ses bottes parfaitement lustrée, il se stoppa grâce à la table en chêne massif, les deux mains au sol tel un sprinteur, il prit appuis sur le bois massif pour un départ arrêté encore plus vif, se rapprochant de sa cible, son centre de gravité bas lui permit de faucher McAllan, qui réagit d'un coup de genoux qui lui endommagea l'épaule, et de le faire tomber par terre avec lui.
Les deux hommes au sol, se remettant du choc, se laissèrent quelques instants de répit avant de continuer la joute au sol.
Ben dis donc, ça faisait un moment que je n’avais pas eu un défi intéressant. Voilà que le gominé m’a fait mordre la poussière, il encaisse comme un chef putain, ça fait plaisir. Tous deux au sol, je comprends rapidement que notre échange musclé ne va pas s’arrêter là, le greffier tente d’ailleurs d’en placer une. Mais je lui fais signe de ne pas le faire grâce à mon indexe avant de lui sourire et de repartir à l’assaut.
T’es plutôt habile mon salaud, ça n’ressemble pas au style de la régulière ça…
Oh non, ce mec ne fait clairement pas parti de la Marine régulière, sans doute des forces d’élite ou encore l’un des fameux Cipher Pol. Mais peu importe d’où il vient, pas question de se laisser intimider pour autant, c’est l’heure de la nouvelle tournée et c’est moi qui rince. D’un geste lourd j’abats mon bras gauche sur mon adversaire, qui esquive en roulant, mon bras touche le parquet lustré avec fracas. Je me sers de ce dernier pour m’appuyer et me propulser au plus près de lui.
N’ayant pas le temps de s’extirper cette fois-ci, je passe rapidement mon autre bras autour de son cou pour exercer une pression et le priver d’oxygène. Sa réponse ne se fait pas attendre, afin de se libérer de mon étreinte, ce n’est pas un, mais deux coups de coude rapide qu’il m’envoie dans les côtes. Bon dieu ça fait mal, mais faut pas que je lâche.
Il finit par opter pour la tête. Pourquoi fallait il qu’il opte pour la tête. C’est toujours foutrement douloureux la tête. Sans doute commence-t-il à sentir de la difficulté à respirer. Il me donne un violent coup de tête et profite d’un léger instant de relâchement pour s’extirper à nouveau, telle une putain d’anguille. J’ai la bouche ensanglantée, juste une petite entaille à l’intérieur de la lèvre, je survivrai. Je me relève alors rapidement pour me remettre en garde, le sourire aux lèvres prêt à continuer la leçon de danse, faut avouer que c’est plaisant de tomber sur ce genre de partenaire de jeu.
Ouais t’as clairement pas l’allure de la régulière. Je dirais services secrets ?
Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, je m’avance doucement vers lui, adoptant une approche différente. Cette fois-ci je suis dans la mobilité, exécutant des passements de garde, j’ai bien compris que face à un mec de sa trempe, il ne faut surtout pas rester statique et il faut faire attention à ne pas se faire balayer. Il reste silencieux, le toise avec son air dédaigneux et sans attendre il se jette sur moi pour m’en coller deux. Je pare les coups tant bien que mal, plutôt rapide faut bien lui accorder, je contre-attaque avec un bon coup de genoux des familles qu’il pare sans mal. On reste fixe à se jauger comme ça quelques minutes, mais pas le temps de repartir à l’assaut que les portes s’ouvrent et un gradé rentre.
C’est quoi ce bordel ? Macallan ! Cheh ! Ça suffit !
J’hésite une seconde ou deux avant de baisser ma garde, faudrait pas que ce soit une ruse ou un truc du genre, mon partenaire de danse lui, baisse les bras en laissant échapper un profond soupir. Il tourne les talons sans même m’accorder ne serait-ce qu’un regard et quitte la pièce. Le gradé, manifestement agacé d’être ici, s’approche alors de moi, le sort un bla-bla cérémonieux avant de me confirmer que je suis bel et bien réhabilité et au gradé de commandant en plus rien qu’ça ! Je devine à la tronche de six pieds de long qu’il est pas ravi de m’annoncer ça et pourtant je ne crois pas connaître ce type. Mais passons, on dirait bien que j’ai encore des amis dans les bureaux la haut. J’dois avouer que ça fait foutrement plaisir, mes années de bons et loyaux services auront payé. Je le salue respectueusement avant de prendre la tangente, pas moyen que je reste une heure de plus ici, il est temps d’aller faire régner l’ordre et cette fois ci c’est officialisé : tonton Wayne est de retour.
T’es plutôt habile mon salaud, ça n’ressemble pas au style de la régulière ça…
Oh non, ce mec ne fait clairement pas parti de la Marine régulière, sans doute des forces d’élite ou encore l’un des fameux Cipher Pol. Mais peu importe d’où il vient, pas question de se laisser intimider pour autant, c’est l’heure de la nouvelle tournée et c’est moi qui rince. D’un geste lourd j’abats mon bras gauche sur mon adversaire, qui esquive en roulant, mon bras touche le parquet lustré avec fracas. Je me sers de ce dernier pour m’appuyer et me propulser au plus près de lui.
N’ayant pas le temps de s’extirper cette fois-ci, je passe rapidement mon autre bras autour de son cou pour exercer une pression et le priver d’oxygène. Sa réponse ne se fait pas attendre, afin de se libérer de mon étreinte, ce n’est pas un, mais deux coups de coude rapide qu’il m’envoie dans les côtes. Bon dieu ça fait mal, mais faut pas que je lâche.
Il finit par opter pour la tête. Pourquoi fallait il qu’il opte pour la tête. C’est toujours foutrement douloureux la tête. Sans doute commence-t-il à sentir de la difficulté à respirer. Il me donne un violent coup de tête et profite d’un léger instant de relâchement pour s’extirper à nouveau, telle une putain d’anguille. J’ai la bouche ensanglantée, juste une petite entaille à l’intérieur de la lèvre, je survivrai. Je me relève alors rapidement pour me remettre en garde, le sourire aux lèvres prêt à continuer la leçon de danse, faut avouer que c’est plaisant de tomber sur ce genre de partenaire de jeu.
Ouais t’as clairement pas l’allure de la régulière. Je dirais services secrets ?
Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, je m’avance doucement vers lui, adoptant une approche différente. Cette fois-ci je suis dans la mobilité, exécutant des passements de garde, j’ai bien compris que face à un mec de sa trempe, il ne faut surtout pas rester statique et il faut faire attention à ne pas se faire balayer. Il reste silencieux, le toise avec son air dédaigneux et sans attendre il se jette sur moi pour m’en coller deux. Je pare les coups tant bien que mal, plutôt rapide faut bien lui accorder, je contre-attaque avec un bon coup de genoux des familles qu’il pare sans mal. On reste fixe à se jauger comme ça quelques minutes, mais pas le temps de repartir à l’assaut que les portes s’ouvrent et un gradé rentre.
C’est quoi ce bordel ? Macallan ! Cheh ! Ça suffit !
J’hésite une seconde ou deux avant de baisser ma garde, faudrait pas que ce soit une ruse ou un truc du genre, mon partenaire de danse lui, baisse les bras en laissant échapper un profond soupir. Il tourne les talons sans même m’accorder ne serait-ce qu’un regard et quitte la pièce. Le gradé, manifestement agacé d’être ici, s’approche alors de moi, le sort un bla-bla cérémonieux avant de me confirmer que je suis bel et bien réhabilité et au gradé de commandant en plus rien qu’ça ! Je devine à la tronche de six pieds de long qu’il est pas ravi de m’annoncer ça et pourtant je ne crois pas connaître ce type. Mais passons, on dirait bien que j’ai encore des amis dans les bureaux la haut. J’dois avouer que ça fait foutrement plaisir, mes années de bons et loyaux services auront payé. Je le salue respectueusement avant de prendre la tangente, pas moyen que je reste une heure de plus ici, il est temps d’aller faire régner l’ordre et cette fois ci c’est officialisé : tonton Wayne est de retour.