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Vers la purification (partie 4): assaut et trahison

On s'était donné rendez vous à la confrérie une  fois  notre tache terminée mais l'idée der devoir faire confiance à  Archibald et ses hommes était plus que problématique. Même en cas de renversement du pouvoir en place il pouvait se retourner contre nous à tout moment et  tuer ses hommes parmi nos rang ne ferait que mettre  le feu aux poudres. Il fallait donc composer avec cette configuration complexe pour l'heure avant de trouver l'ouverture au moment opportun.

Nous arrivâmes au  point de rendez-vous. Je fut le premier à arriver sur les lieux, puis ce fut le tour de Mikaela avant qu'Archibald n'arrivent pour finir. Il fallait désormais organiser notre plan d'attaque face aux larbins restés dans la confrérie et plus urgemment le boss.  Une attaque ratée et il serait informé et il pourrait fuir par une des portes arrière du bâtiment, sans oublier les nombreuses portes secrètes dont je ne connaissait pas toute les postions malgré mon infiltration.

-L'idéal serait que ce soit moi et mes hommes qui rentrions  en premier. Cela n'alertera pas leur  vigilance immédiatement. Mika tu te prépares   me  suivre dès qu'il y aura du mouvements.

-Bien reçu.

-Archibald pourrais tu envoyer tes hommes encercler le bâtiment  pour   éviter toute sortie?

-Une attaque frontale  serait préférable à mon sens. On a l'avantage de la supériorité numérique.

-Certes. Le bâtiment dispose de beaucoup de sorties dont j'ignore toutes les positions et si on rate la cible notre victoire ne sera que de courte durée.

-Et qui me dit que tu ne risques pas de préparer un sale coup un l'intérieur pour mettre fin à notre accord ?

-Hmm, si tu es si suspicieux  tu rejoindras Mikaela en attendant le signal pour l'assaut  si tu tiens tant que ça à avoir le contrôle de la situation.

Il marqua un léger silence avant de poursuivre en changeant de ton pour rappeler la supériorité qu'il s'était autoproclamé.

-Ca sonne comme un bon compromis.  Ah oui...Juste une  chose, tu ne me donnes pas  d'ordre ne sommes nous pas égaux dans cette alliance après tout ?

-Évidement  que nous le sommes même si je pense que dans l'histoire celui qui le pense le moins ce n'est pas moi. Tu apportes une force numérique mais n'oublies pas que c'est par mes connaissances et mon plan d'attaque que nous en sommes là maintenant.

-Serait ce de la provocation ?

-Oh juste un constat.

-Bon les garçon, si on arrêtait de jouer à celui qui a la plus grosse  et qu'on se focalisait sur l'opération plutôt ?


Par son  absence de tact habituelle et la véracité précision dans ses propos Mikaela avait réussi à désamorcer une situation  qui commençait à s'envenimer, je ne pouvais rêver meilleurs second.

J'entrais donc avec mes anciens esclaves dans le bâtiment, le bar à ma gauche et les larbins  en train de festoyer pour célébrer une victoire qui n'avait pas encore eu lieu et qui n'arriverait malheureusement pas.  Moi qui avait l'habitude de passer inaperçu  au quotidien  la plupart du temps cette fois ci j'interpellais aussitôt tout les regards. Ils nous regardaient comme si j'étais un fantôme.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Mar 13 Juil 2021 - 15:30, édité 1 fois
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Une fois à l'intérieur.

T'es déjà là ? Et l'opération ? Lança une sbire à notre entrée.

-Ah ça, ca été plus rapide que prévu. Il semblerait que nous ayons surestimé ces  pauvres types  pfff.

Un silence pesant puis des rires aux éclats, festoyant davantage. Quelques un d'entre eux s'empressèrent de nous inviter à leur  tables,  bien alcoolisés  et  pas du tout sur leurs gardes après une annonce pareille. Cela  leur prit cinq bonne minutes avant de poser la question fastidieuse.

-Ah du coup les autres ils arrivent quand ? Histoire de célébrer ça ensemble l'ami !

-Il arrivent dans quelques secondes. Je les entends d'ailleurs. Tenez compagnie à nos amis  voulez vous ?

-Oui monsieur.

Répondirent les anciens esclaves se préparant à dégainer à tout moment  pendant que je me dirigeais vers la porte principale, lentement, tentant de garder mon calme. Un de mes hommes s'était dirigé vers la porte menant vers le sous sol, là où se trouvait le bureau du boss affin d'y bloquer l'accès  au cas où quelqu'un voudrait le prévenir.  
J'ouvris donc la porte, sortis mes katanas et me décalais  d'un pas vers la gauche  laissant la  vingtaine de larbin à moitié soul et aux sens  inhibés  voir l'assaut de mes alliés.
Ils tentèrent de se  relever et se préparer à la riposte  mais  mes  hommes personnellement attribués  avaient déjà  planté leurs sabres  avec rage sur leurs tortionnaires au niveau de la table  à laquelle nous avions été invité.  Je  rejoins  l'assaut  auprès de Mika et Archibald. Nous avions opté pour des attaques à larme blanche  ainsi que des assauts rapides et efficace pour ne pas signaler notre assaut par la détonation à  l'arme à feu et les cris de longue agonie. Le fait qu'ils soient déjà alcoolisés aidait beaucoup, cela en devenait même beaucoup trop facile et c'est sans surprise que les larbins tombaient un à un. Non sans un début de cris d'agonie  que mes soldats et moi même étouffions rapidement  et en posant les cadavre le plus délicatement au sol si la situation le permettait. C'en était finalement terminé de cette gène potentielle.

Il fallait maintenant s'occuper d'Archibald au plus vite avant qu'il ne ressorte  vers ses Hommes ou que l'on avance davantage sur le plan établi. Il avait une mine satisfaite et  savourait déjà sa victoire, espérant devenir le nouveau dirigeant sur place. Il me regardait déjà avec un regard  qui disait long sur ses intentions, triompher ici  c'était signer mon arrêt de mort.
Mikaela le regardait avec méfiance  avant de diriger son regard vers le mien. Parfois il suffisait d'un regard pour se comprendre et ma seconde et moi avions vécu tellement d'aventures  et situation délicate qu'on se complétait.
Elle  était déjà derrière l'homme avide de pouvoir,  tout juste assez décalée pour pouvoir  m'avoir en visuel. En guise de réponse  à son regard appuyé j'envoyais un léger hochement de tête et la mercenaire s’exécuta d'un coup de lame à l'articulation entre les mollets et les cuisses. L'homme perdit instantanément l'équilibre et s’effondra presque entière au sol mais le bougre se débattait malgré la douleur et tenta, dans la naissance d'un cris de  rage et de souffrance, de  poignarder la jeune femme derrière lui. Prise par surprise elle face à la ténacité  elle esquiva de justesse et se fit entaillé  peu profondément la cuisse droite malgré  son mouvement de recule.  
D'un bond mon corps se mis en mouvements malgré mon état d'attente, si je voulais que cette opération soit un succès je ne comptais pas  faire davantage de perte inutile et encore moins celle de mon bras droit! Mais il semblerait que j'avais été devancé.  
Furieux et conscient de la situation Gustave le gérant de la taverne et ses Hommes, malgré ses airs  grassouillet   surgit aussitôt défendre sa maîtresse en mettant immédiatement la mains  la   bouche d'Archibald  pour éviter qu'il ne cris et n'alerte les siens.  Assénant un violent coup de  poing à l'estomac exposé de la cible  et le maintenant   de chuter par terre tandis que ses hommes avaient déjà désarmé  Archibald et le stabilisait  en saisissant ses deux bras tendus.

-Tu as osé touché à la maîtresse ! T'es un homme mort !

Les larbins de Gustave  se synchronisèrent à cet  élan rage et fidélité, visiblement eux aussi  sous l'emprise de ma subordonnée. *Quelle bande de simplets, heureusement qu'ils sont sympatriques... *
M'étais je dis aussitôt mais il fallait reconnaître qu'ils avaient agis plus vite que moi, c'était du très bon travail en soit.
Je m'empressais de voir si ma seconde allait bien, arrivant à proximité  d'Archibald, saignant abondamment, maîtrisé de toute part et forcé au silence.




Dernière édition par Rey Bolgarski le Mar 23 Jan 2024 - 21:43, édité 2 fois
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-Ca va aller Mika ?  C'est profond ?

-Non c'est qu'une petite coupure. Mais il faut avouer qu'il m'a surpris,  s'il ne m'avait pas attaqué  à cette instant je l'aurais assurément achevé. Désolé j'ai failli  plomber l'opération.

-Je n'en doute pas, et ne t'inquiètes pas pour ça, de toute façon nous sommes sur un terrain glissant depuis le tout début. Si ça venait à échouer cela serait de ma faute uniquement.

Elle ne chercha pas à rétorquer, elle savait que j'avais déjà préparer mon esprit à endosser  l'entière responsabilité  de cette opération  bien avant le début de cette dernière. De plus, têtu comme j'étais je risquais pas de changer d'opinion sur le sujet.
Je regardais ensuite Archibald, immobilisé, juste derrière moi  pour régler notre passif comme cela se devait, une lame à chaque mains.

-Voilà qui est cocasse. Toi qui  nous prenait  de haut  te voilà bien bas ne penses pas?

L'homme gémissait à travers la mains qui l'étouffait, le yeux injectés de sang et de haine à mon égard.

-Tu sais, je comptais au départ  t'achever  rapidement mais tu as franchi une ligne que je ne peux pas ignorer. Me prendre de haut est une chose mais toucher à mes Hommes est une autres. Dès l'instant où tu as poser ta lame sur elle tu as signé ton passe droit pour un enfers auquel tu n'es pas préparé.


J'enfonçais lentement ma première lame  au niveau du ventre. La douleur du  criminel  augmentant à mesure que je m’exécutais.

-Ça c'est pour m'avoir pris de haut.

J'enfonçais alors ma seconde lame au niveau de l'intersection entre l'épaule droite et la nuque  violemment grâce à  la force de gravité de ma mains alourdi à l'aide de mon  fruit du démon.  Cette fois ci la douleur atteint un pic. Il se mit immédiatement à   bouger tant bien que mal instinctivement, en recherche de la position de la « moins douloureuse ». Ses cris devenaient de plus en plus durs à étouffer.

-Ça  c'est pour Mikaela.

Je sorti alors  Hitomi den'ku de son fourreau lentement, me délectant de son supplice, en demandant à Gustave de  décaler quelques peu sa main. Je levais alors  ma précieuse Hitomi  juste au dessus de sa tête, saisie à deux mains. Avant d'appliquer mon pouvoir d'alourdissement pour y appliquer un poids de cent cinquante kilos. La lame chuta à une vitesse vertigineuse coupant l'homme en deux  avant même qu'il ne s'en rende compte. Le  poids m'entraînait un temps dans le mouvement mais  j'avais acquis une meilleurs maîtrise de mon fruit du démon et je pu  rééquilibrer mon pois avant que mon heavy slash  ne  retombe au sol et moi   avec.

-Et ça c'est pour la justice.

Terminais je froidement  pendant que les deux parties de la victime tombaient de cotés opposés et que  Gustave et ses Hommes avaient lâché Archibald, du moins ce qu'il en restait.


Dernière édition par Rey Bolgarski le Mar 13 Juil 2021 - 15:34, édité 2 fois
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Une fois l'affaire  réglée nous   barricadions la porte d'entrée  pour éviter que les renforts  trahis n'arrivent   venger l'exécution de leur meneur. Nous partîmes alors vers le sous sol. La porte en bois s'ouvrit  dans un léger grincement  et nous descendîmes le long  escalier  avec précaution.
Furtif  au possible, nous arrivâmes aussitôt vers l'espace où étaient exposés les dernières prises de la Confrérie. Ces derniers nous regardaient  soit avec crainte, comme ils devaient également le faire pour tout autre personne de la structure au vu de traitement auquel ils avaient droit. Tandis que d'autre avaient  ce regard résigné, avec beaucoup d’indifférence, leur mental était déjà brisé.

Une fois devant la lourde porte  du boss, je demandais alors au autre de s'écarter  et de me laisser l'honneur d'ouvrir cette dernière. D'un coté  je me devais d'être celui à   m'occuper  de lui  au vu de ses acte, mais  il était hors de  question de laisser qui que ce soit mourir  des mains de l'homme   dans cette pièces, dans ses derniers retranchements.
Je pris alors les devants et poussais alors la porte qui me séparait de ma cible, concentré et préparé à l'idée de  de me prendre une balle perdue.


Moi qui pensais être préparé à tout dans le  cadre de cette confrontation  directe il fallait croire que je n'avais pas prévu cette  option là.  L'homme était affalé  sur son  fauteuil, du rhum à la main, le regard perdu dans le vide. Il n'eut aucune  réaction  et me tournait presque le dos, comme s'il était résigné ou s'il savait pour ma venu, peut être un peu des deux. Il décala finalement son regard en ma direction, le regard dénué de toute animosité et d'un mouvement de la mains m'indiquait le siège en face de lui, comme pour demander de m’asseoir.
En temps normal je me serais méfié et  jamais je n'aurais accepté de tomber dans un piège aussi grotesque mais là c'était différent. J'avais  assez côtoyé cet homme et sa communauté pour savoir que cela était sincère. Je ne saurais dire pourquoi exactement mais je sentais déjà l'animosité que j'avais à son égard se dissiper quelque peu.

Une fois assis en face de l'individu pivota finalement son siège pour faire de même. Son regard dégageait une mélancolie palpable, il affichait un léger sourire, le genre de sourire qu'on a lorsque la confusion gagnait notre cœur et  les sentiments se mélangeaient sans que l'on puisse  y faire quoi que ce soit. Dans ce genre de situation on ne se reconnaît plus soit même, notre cœur et nos sentiments  sont hors de notre contrôle alors, on sourit, un peu gêné et confus.

-En ce moment même je dois dois sûrement que tu détestes le plus mais pourrais tu accorder quelques minutes de temps à un condamné à mort? En souvenir  des discussions qu'on pouvait avoir par le passé.  

Il brisa la glace  une fois de plus et tenta  de renouer le dialogue tandis que de mon coté j'avais rangé les armes,  je savais que je ne risquais rien, je le savais et c'était comme ça.  Il n'eut que  mon silence en guise  d’approbation à sa requête.  C'était inexplicable mais   fallait il vraiment avoir une explication pour aller de l'avant, pour rationaliser, pour garder ce contrôle factice que l'on cherche dans ce qui nous entoure?

-Tu sais gamin, je savais que ce jour arriverait. Je m'y suis préparé dès que j'ai pris les commande du groupe et de la Confrérie.
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Devant ma surprise naissante et mal dissimulée, trahi par ma gestuelle   face à cette information, l'homme reprit alors. Il avait toujours ce ton calme et cette esquisse de sourire  presque involontaire.

-Le jour où je t'ai pris en tenaille  j'étais probablement destiné à tomber, c'est comme ça que marche les choses par ici. Notre temps au sommet du monde est compté.

-Tu dis ça mais...Si j'avais échoué?  

-Tu es déstabilisé, je vois. Ah c'est normal  après tout tu n'es pas fait pour ce milieu. Et pour répondre à tes questions, oui , en effet. Si t'avais échoué je t'aurais sûrement tué de mes mains.  Mais cela n'aurait pas changé ma fatalité, un autre après toi aurait réussi, de manière inévitable.

Je retirais alors mon masque car après tout il m'avait déjà vu sans lors de ma capture initiale. Je le posais  sur le bureau  sans manquer d'expirer  un peu fort. Il m'intriguait au plus haut point, une telle résignation et absence de combativité  ne lui ressemblait pas, du moins pas comment je l'ai connu.


-Mais alors  pourquoi...Pourquoi tant de résignation ! Où est passé cette fierté malsaine à diriger une telle organisation ? Celle dont tu fis preuve à notre première rencontre ?!

Cette fois ci il  sourit encore plus grand, comme s'il avait des éléments de réponse dont je ne pouvais comprendre la nature.

-Ah ! Tant de naïveté, si seulement je pouvais encore   ne serait ce que voir le monde  par ce prisme....J'imagine que je suis probablement le dernier  donc à quoi bon résister davantage? Autant choisir  comment seront   nos derniers instant sur terre non?

Il marqua une courte pause et repris.

-Tu veux ma mort  pour ce que j'ai pu faire non ?Tu es donc là pour une raison, et s'il fallait  chercher,  n'importe qui ici aurait  une raison de vouloir ma mort. Tu a donc ici le motif, mais tu es trop entêté dans cet état d'esprit pour voir la situation dans son ensemble voilà tout.

-Et que suis je sensé voir justement ? Tu l'as dis toi même n'importe qui ici aurait pu avoir  une raison de  t'abattre. Cela ferait  en temps normal que tu serais en alerte, beaucoup moins dans l'attente.

-Le pouvoir gamin, le pouvoir. Beaucoup le convoite par tout les moyens, voilà ce que tu n'arrives pas à saisir.
-Le pouvoir ?

-Le pouvoir a quelques chose de...Hmm fascinant tu sais. Il s’acquière dans la douleur mais se perd en un claquement de doigts. Hm..Tu disais que j'étais dans l'attente et c'est le cas mais après plus de dix ans à régner et mettre un terme dans la violence à un nombre incalculable d'assaut et de coup d'état je suis fatigué. Fatigué de devoir surveiller mes arrières, de tuer davantage encore et encore pour préserver une flamme qui est vouée inévitablement à s'éteindre. Peux tu me blâmer de succomber à la tentation de trouver la paix ? De retrouver ce silence perdu et perturbé par toute la paranoïa que le pouvoir amène avec lui ?
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À cette réflexion je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la compassion pour l'individu. Qui pouvait le blâmer au final ? J'étais dans la même situation, à chaque fois que je mettais fin aux criminels aux nom de la justice je devais porter le poids de ces massacres sur la conscience. En endossant ce costume de justifier je me devais de faire le nécessaire, mais humainement je ressentais toute la peine, toute la souffrance qu'ils pouvaient ressentir lorsque ma lame mettait un terme à leurs tourments. Cette dualité me fatiguait de jour en jour. Je ne pouvais que mieux comprendre son ressenti.


-Dis moi, permet moi de poser une question à mon tour. Que feras tu de ce pouvoir une fois entre tes mains ? Y succomberas tu à ton tour ?

-À vrai dire je n'avais envisagé que ce pouvoir soit mien. Je voulais juste rendre la justice et voilà tout. *répondis je naïvement * Mais si je devais apporter une réponse plus précise, j'apporterais la paix aux Hommes de Noland, je les libérerais de leurs tourments . Et pour savoir si j'y succomberais, je ne sais pas et j'espère que ce ne sera pas le cas. On est semblable sur bien des points toi et moi mais, si il y a une chose qui nous distingue c'est sûrement le fait que j'ai un objectif qui me guide à travers mes doutes et c'est répandre la justice, ma justice.

-Et tu crois pouvoir changer les esprits juste comme ça ?C'est bien naïf de part de croire que les libérer va changer cela. Ici à Noland ce fléau est encré en nous. Nous naissons, grandissons et mourrons dans cette misère. Tôt ou tard le système nous fais sombrer dans les travers de la criminalité, à défaut d'avoir autre chose.

Aussi malsain qu'il puisse être, ses paroles transparaissaient d'une vérité si brute, si crue et sans filtre qu'elle ne pouvait que vous toucher en plein cœur. Vous faire prendre conscience des choses telle qu'elles l'étaient. Je me voyais encore esclave dans mon enfance et succomber encore et toujours à cette vie de misère et d'assujettissement «à défaut d'avoir autre chose». Si je n'avais pas eut la révolution sûrement aurais je sombrer dans cette néfaste spirale. Je pris quelques secondes perdu dans mes pensées, en espérant y trouver ne serait ce qu'un début de réponse, mais en vain.

-En toute honnêteté je ne sais pas. Il est à vrai dire pour moi inutile pour moi de trouver cette réponse si pragmatique qui changerait de manière miraculeuse les choses, je ne suis qu'un Homme conscient de sa situation et de ses limites. Toutefois j'apporterais cette alternative à une vie meilleur, je la forcerais s'il le faut!

Il me regardait intrigué de prime abord, comme si ma ma réponse n'en était pas vraiment une et sur ce point il avait parfaitement raison. Comment aurais je pu prétendre avoir la solution à ce que je n'avais pas expérimenté auparavant ? Un début de réponse brute d'honnêteté en somme mais c'était tout ce que j'avais à offrir. Imposer les choses, et parfois l'absence de libre arbitre peut donner tellement plus de liberté, ou du moins une alternative meilleur. Il se mis ensuite à sourire d'avantage en levant les yeux au ciel avant de rétorquer à son tour.

-Tu tâtonnes à l'aveugle, avec juste une esquisse de ce qui ne se rapproche pas vraiment d'une solution. Ah... Mais au moins tu as le mérite d'être honnête.

Il posa ensuite son ver après avoir siroter une fois de plus son contenu, baissa les yeux au sol avant de plonger son regard dans le miens. Une bienveillance se dégageait de son regard, comme celle d'un maître vers son disciple.

-Tu sais j'aurais aimé vivre assez longtemps pour voir ce que tu comptes faire mon héritage, mais je ne crains que ce soit l'heure pour moi.
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Je m'y étais préparé, mais désormais devant le moment présent, toute la préparation pour en arriver là...Je sentais mon cœur me lâcher. Je devais en finir ici et maintenant mais ces mois passés ici m'avaient  changé. Cet homme malgré tout les actes inhumains qu'il m'avait ordonné à faire  avait su nous traiter comme ses propres enfants  à l'intérieur de ces murs. Il avait donné pour beaucoup d'entre eux un toit sous lequel s'abriter,   à manger et à boire. La méfiance qu'il avait eux à mon égard  s'était dissipé et j'avais découvert un  bon vivant, aimant  à sa manière un peu dure. Il nous avait, ses seconds et moi, fait part de ses doutes à cœur ouvert,  il nous apportait son aide et ses conseils. Était il si mauvais que ça ? Pourquoi devais je mettre un terme à la vie de quelqu'un que j'avais en respect malgré l'atrocité de la situation ?! Était ce vraiment ça la justice que je voulais mettre en  place ?
*Tu es vraiment faibles ma parole...Je m'occupe du reste*
Une voix puis le néon. Après ce qui m'avait semblé être une fraction de secondes je me retrouvais dans cette même pièce, ma polaire blanche  était désormais  d'un rouge écarlate, mes deux katanas ensanglantés dans les mains, des frissons de satisfaction  me parcourant tout le corps .  Une couleur vive qui  se camouflait à la perfection à la pièce  ravagée et dont les murs étaient tinté de projection de toute part.  Et comme  pour souligner ce  macabre spectacle, le corps du boss taillé  de toute part et  inerte adossé aux mur face à moi.

Totalement déboussolé et perdu, mes sentiments s’entremêlèrent  quelques secondes une foi fois de plus à la vision  du cadavre de l'homme qui  semait la discorde entre mon humanité et mes idéaux. J'avais mille et une questions qui me traversaient  l'esprit à ce moment là. Était ce vraiment moi qui avait réalisé un tel carnage ? D’où provenait cette voix plus tôt ? Trouverais je le salut un jour ? Me pardonnera il ?  Mais  je pris l'ensemble de mes force affin   de reprendre ma contenance, la mission de la justice avant tout ! Les remords attendront, au diable l'intégrité de mon âme ! Advienne que pourra.

J'essuyais alors mes lames sur mon manteau déjà souillé, rangeais ses dernières dans leurs fourreaux , remis ce masque qui me dégouttait plus qu'à l'accoutumé à cet instant précis.  Une droiture dans mon corps,  la froideur dans  mon regard posé dans le vide.  Je tournais alors les talons vers la  sortie, dos à mon propre péché, direction la « salle aux conquêtes » comme on l'appelait  dans l'organisation.

Pendant ce temps  au rez-de-chaussée


Les anciens alliés commençaient à exprimer leur impatience avec véhémence en tentant de forcer la porte barricadée de la Confrérie. Ni les planches ajoutées et les meubles adossés à la poignées dans la précipitation ni les  hommes de main de Veniton contribuant par leur force herculéenne ne sauraient retenir l'inévitable longtemps encore. Le peu d'hommes que Rey avait sous son commandement et moi même nous tenions prêt à l'assaut à tout moment. Un assaut sans réussite  malheureusement mais comme on me l'avait très souvent appris par le passé dans ma formation dans la révolution : la mission avant tout !

Toutes armes sorties nous attendions  la mort au bout du tunnel, ou une intervention divine, nous ne savions plus vraiment durant cet instant présent, la panique s'entremêlait à ce sursaut d’adrénaline éphémère propre au combat et à la guerre. Je ne pu empêcher un grognement d'agacement et d'impatience tandis que dans mon dos Veniton assemblait sa machine et s'attelait à en assembler les derniers rouages.  « Grrr...Dépêches !» 

-Oye t'as bientôt fini là ?! On ne sait même pas si ça va marcher ton truc !

-Agh... gémit il alors encore  installé maladroitement à même le sol. Presque maîtresse !  Soyez sans crainte mes créations sont  des plus efficaces,  aussi vrai que je m'appelle Veniton ! Cria il en fin de phrase pour marquer sa fierté.  

Il continuait  de bricoler, transpirant  grosse goûtes avant de poursuivre sur un ton plus calme et concentré.

-J'en tiens  pour preuve que j'ai déjà tester ce bijoux  une fois ma bonne dame !  Le mois dernier qui plus est !

-Hein ?! Une fois seulement ?! Notre survie en dépend je te rappelle !
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Il ne répondit pas, trop occupé à travailler pour entendre mes derniers propos. Je poussais alors un soupir d'exaspération qui ne faisait pas honneur à mon calme  habituel et légendaire. « Je présume que c'est mal barrés pour une intervention divine du coup,   Pfff » .
Je reprenais ma contenance devant la situation alarmante, du moins je faisais tout pour.  J'agrippais plus fort qu'à l’accoutumé mon katana de la mains droite  tandis que ma mains, au niveau de ma hanche s'apprêtait à tout moment à saisir mon pistolet.  L'urgence et le stresse de la situation  alimentés  par la  tragique symphonie de nos cœurs  qui battaient beaucoup trop vite pour notre propre bien fut  alors brisé par la voix rauque  de  Veniton  Bondissant sur le planché d'une traite avec un soulagement et une fierté déconcertante.
-Je l'ai fait ! Cria il. Bougez de la trajectoire ça va chauffer ! Donnes tout ma  grande !

Pas une ni deux tout le monde s'écarta de la porte et je pu enfin voir la bête. Il tenait  dans ces mains un lourd canon à mitraillette improvisé avec les moyens du bord à No land. Elle était presque deux fois plus imposante que la personne de petite taille qui la tenait au niveau de  son torse, laissant à peine voir son visage. Sa mains gauche tenait  par une poignée le lourd appareil tandis que sa mains droite était positionnée sur la gâchette.  Des ceintures à  cartouche  attachées à l'engin et  prenant beaucoup trop d'espace masquant le bonhomme au passage.

Les planches cédèrent alors  en première pendant que nous tous ou presque  reculions  d'un bond en arrière avec précipitation pour laisser seul Veniton devant la porte.  Puis ce fut  alors le tour  des meubles de valser d'une traite tant les bougres avaient mis du cœur à l'ouvrage pour forcer le passage, la porte avec.    Des criminels par dizaines tentaient alors de se frayer un passage  en  se bousculant  violemment. Criant à plein poumon, et davantage encore à a vu de la dépouille de leur leader au sol.   Aussi inopiné que cela puisse être au vu de la dangerosité  de notre situation, je  venais tout juste de réaliser que cette pièce étaient jonchée de cadavre un peu partout. La mort a une odeur, beaucoup la décriraient  comme sale et nauséabonde mais, je présume que les guerres auprès de la révolution ainsi que le temps passé avec Rey et les cadavres qu'il laissait dans son sillage m'avait  fait oublier ce tragique constat.

Perdue dans mes pensées le temps quelques fractions de secondes, les assaillants avaient  gagné un mètre, juste  un peu plus plus que le seuil de la porte. Ils furent accueillis par le boucan de tout les diables de la création de Veniton qui déversait son torrent de balles avec fulgurance et vigeur, si bien que nous dûment tous nous boucher les oreilles par réflexe, éparpillés aux quatre coins de la pièce.  Les pauvres  furent transpercé de toute part et, dans la précipitation leur charge il leur fallu deux ou trois bonne secondes de latence avant même de penser à rebrousser chemin.
Le trois quart  avaient déjà perdu la  vie sans même le réaliser, tandis que ce qui servait de porte n'était désormais qu'un trou béant prenant  une bonne partie du mur. La fumée se dégageait tellement vite de la machine que nous étions tous dans un nuage quasi opaque éphémère sentant fort  le brûlé tandis que les cartouches  volaient à tout va avant de retomber inévitablement au sol, encore brûlantes.

Il fut attendre que Veniton soit forcé à arrêter son assaut par la projection de son propre débit, cognant violemment le mur. Le bougre, était sonné, et lâcha aussitôt la pièce de métal en fusion à sa poitrine pour ne pas se brûler davantage. L'arme tomba lourdement au sol tandis que le trou de sa création permettait désormais au nuage de fumée de se frayer un chemin vers l’extérieur. Nous pouvions enfin respirer après ces secondes d'apnée et de surdité. Aussitôt je me dirigeait vers notre sauveur salement amoché et à moitié conscient affin de prendre des nouvelles.

-Ca va aller Veniton ? Tu tiens le coups ? Oye les gorilles là bas apportez lui les premiers soins !!

-Ah, c'est que vous vous inquiéteriez pour moi maîtresse. Agh gémit il de douleur.

Je ne pouvais pas le recadrer après un tel acte, il était notre sauveur, et malgré mon caractère bien trempé je me devais de respecter cela. Mais pas trop hein il ne fallait pas qu'ils prennent trop leurs aises pour autant....

-Juste pour cette fois ci Veniton, juste pour cette fois ci ! En laissant échapper un sourire malgré moi.

Je laissais alors les deux malabars s'occuper de lui tandis que je me levais et lui tournais le dos. Me dirigeant vers l'ouverture qu'il avait créé.

-Tu sais, pour quelqu'un de ton calibre, tu as été plus que grand ! Merci Veniton.
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Je repris mon sérieux, marchant au milieux des cadavres  ne faisaient que pulluler encore et encore dans cette maudite pièce, faisant signe aux hommes de Rey de me suivre. La vue était désormais dégagée et nous pouvions voir toute la laideur de la guerre à même nos pieds.  Vers extérieurs il ne restait qu'une petite dizaine de  rescapés  mutilés et  défigurés, agonisant  à même la boue.  Les gémissements étaient insoutenables, ils avaient beau avoir été  nos opposants ils avaient droit au repos.  J'inspirais un bon coup avant d'expirer lentement ,  me focalisant sur ma mission, le regard froid et inexpressif,  je   remis ce foutu masque pour endosser le rôle que la justice voulait.
Rey avait l'habitude de dire  que mettre ce masque ridicule et cet accoutrement   nous déshumanisait, nous protégeait,  ne serait ce qu'un court instant, de l'atrocité de nos actes et de notre humanité.  «Regardes moi faire Rey. Regardes moi,  partager ton fardeau. » pensais je  avant  de  m'exécuter mécaniquement pour  abréger leurs souffrances  aidée des affranchis, sous le regard  paniqué et effrayé de quelques habitants qui commençait à sortir, attiré par le  bruit  des rafales et  le spectacle macabres qu'on avait laissé.
La maison en face avaient quant à elle aussi été touchée par les tires en rafale.  Une fois le repos accordé je  me dirigeais alors vers ce qu'il restait de la bicoque  avant d’apercevoir dans la pénombre la dépouille d'une femme tenant dans ses bras celle de sa fille. Elle ne devait même pas avoir dix ans, toutes deux avaient été criblées de balles.  
Je  n'oublierais jamais malgré le temps qui passe ces regards, ces enfants   contemplant le chaos de ce que l'humanité a de pire à offrir. Celui des gens à l'agonie que  j'exécutais à l'instant comme si leurs âmes n'avaient plus de valeur.  La guerre, les conflits, la révolution c'est souvent   que sang barbarie et inhumanité, mais si personne ne s'engage à le faire,  ce « jour meilleur » que l'on souhaite tous n'arrivera jamais.  Rey, j'ai parfois douté de ce que nous devions faire et regretté ce que nous avions fait mais je comprends mieux ta vision des choses désormais. « Au diable le salut de nos âme tant qu'on peut en sauver en retour, peu importe la manière n'est ce pas ? » .
Je détournais le regard de cette vision tragique et horrifiante qui s'était offerte à moi, demandant aux affranchis, à mi distance,  de  retourner à la confrérie et me suivre. Je voulais éviter de  les marquer davantage des horreurs de la guerre et  de ce qu'il y avait derrière moi, pas maintenant, ils verront bien cela un autre jour.

-Maîtresse Mikaela avez vous besoin d'aide? Dit l'un de  affranchis

-Non ça ira, retournons rejoindre Rey  et soigner nos blessés. Et qui plus est, moi c'est juste Mikaela, vous êtes libres tachez de vous en souvenir !

-Oui maîtr... Mikaela.

-C'est bien mieux, je préfère ça ! Terminais je en  tachant de prendre un ton plus enjoué pour détendre l'atmosphère malgré le fruit de notre propre carnage.


De retour à la « salle aux conquêtes »

Malgré  la couche épaisse de béton  presque  entièrement insonorisé,  un bruit sourd retentit après après ouvert la porte au « nouvelles recrues ». Pendant une fraction de secondes cela me déstabilisa et me sorti de mes idées noires mais je repris vite le cap, une guerre n'est que sang et violence, au diable les pincettes, le temps des remords attendra un autre jour. Je descendis l'escalier, et contrairement à la dernière fois où j'avais emprunté ce chemin, je n'étais sous la joute de personne. Une fois en bas je me retrouvais face à quinze  hommes et femmes enchaînés, en piteux état, la mal nutrition et la mauvaise hygiène de la trop grande pièce comme fautifs.
Je me plaçais alors à mi-distance, juste assez près pour que les scélérat m'aient en visuel, la posture droite et fière avant de lancer d'une voix pleine de détermination.

-Aujourd'hui est votre jour de chance, ou votre dernier sur cette terre. Tout dépendra de vous.
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À l'écoute de ces paroles, certains levèrent la tête en ma direction, encore  un peux aveuglés par la lumière s’immisçait dans l'obscurité habituelle  des lieux.

-Je vois que j'ai votre attention, bien. Confessez vos crimes et  j'aviserais de vous libérer.  Des questions ?

Un silence en guise de seule réponse, encore confus par la situation. Je poursuivis donc avec la même assurance et froideur.

-Parfait on commence par ceux tout à droite je vous écoute.

L'une des personnes eut l’audace de prendre la parole avant que la personne désignée ne pu s’exprimer.

- Qui t'es au juste toi?Quand on me....

Pas une ni deux je me précipitais en sa direction à grande vitesse, chargeant la paume de ma main à l'aide de mon fruit du poids pour exploser avec brutalité la tête de la personne pendant que l'explosion écarlate  giclait sur mon masque et ma polaire qui avait perdu son blanc immaculé depuis quelques minutes déjà. Mon ton s'était alors teint d'une furie apparente tandis que mon regard sous ce masque  virait au rouge.

-Désolé, le temps des questions est passé.

Je reprenais peu à peu mon calme devant la terreur naissante chez les quatorze restant. Je repris un ton plus enjoué en joignant les mains en signe de décontraction.

-Bien. Je vois que le message est passé. On peut donc commencer très chers.

« Quelques minutes plus tard »

Une fois la salles besogne terminée je remontais les escaliers, laissant derrière moi une macabre scène écarlate, quatre personnes à mes cotés. Deux jeunes sœurs, un homme frêle dans la vingtaine ainsi  qu'un trentenaire au physique imposant. Tous avaient passé le cap du choc quant  ce qu'il y avait eu lieu dans cette pièce, un mutisme de prime abord en guise soumission à mon autorité nouvelle.

À mi-chemin de l'accès vers l'étage, Mikaela et mes Hommes de mains  m'attendaient. Je voyais dans le  regard de ma seconde la mélancolie et la résignation  de par tout ces événements, elle ne pris même pas la peine de me vanner sur le fait que j'avais de nouveau tacher ce manteau blanc pour  la énième fois. Cette réussite je la devais à tout mes soutiens  Mikaela la première. J'aurais tant voulu avoir ce charisme des grands  dirigeant qui pouvaient dans cette situation trouver les mots justes. Des civiles avaient perdu  la vie, de  simples suiveurs d’odieux personnages furent exécutés.  En scrutant l'état  de mon manteau écarlate désormais avant de poser mon regard  avec un culpabilité naissante sur mes Hommes,  blessés et fatigué de ce conflit. Je réalisais que c'était presque fini, que le plus dur était fait et que le meilleurs était à venir, pour l'instant tout du moins. Je les aurais remercier de vive voix  mais ce n'était pas le moment. Je savais que ce c'était des propos qui n'avait plus de valeur dans ce genre de contexte, mais dans mon cœur je leur étais éternellement reconnaissant de m'avoir suivi dans ce projet fou.Noland était désormais sous notre contrôle.
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