Que la volontée de Mannfred D. Teach soit faite. Et sa volontée fut.
Après le vacarme, les flammes et le sang... le calme, le froid et le silence. Il pleut. Juste un peu, à peine de quoi faire frissonner la nuque. Les gouttes, fines et éparses, tombent simplement pour être là, pour un peu de gêne et d'inconfort en plus parce que ce n'est pas assez. Parce qu'un Empereur mauvais à l'autre bout du monde, dont la volontée égale celle d'un dieu, aurait décidé sur un coup de tête que l'île d'Orange allait souffrir. Le ciel lui-même semble alors s'acharner... ou alors, le ciel lui-même vient partager sa peine.
Rowan, les yeux dans les cieux, préfère penser que c'est la deuxième option. Le ciel lui-même ne peut être si cruel.
Et tout est gris là-haut, en bas de même la faute aux cendres, jusqu'au noir carbonisé. Peu ont réchappés sans égratignures, d'autres sont morts, certains accusent de graves blessures. La ville donne l'impression de se réveiller après des ébats forcés et douloureux. Les plus endoloris ne crient pas mais gémissent, ou pleurent carrément. La marine, fière à ses habitudes, beuglent ses ordres... peut-être plus doucement, l'échec est cuisant ou la victoire amère mais personne ici n'a de quoi être fier.
Le vent, quand à lui, souffle incertain... accélère sans jamais trop s'exciter... décélère sans jamais vraiment s'arrêter. Jusqu'à ses directions paraissent en va-et-vient.
Rowan, quand à lui, vient tout juste de se faire recoudre... Barbe Rousse lui a laissé une sacrée plaie en plein poitrail ; une belle diagonale de son épaule à son bassin. La généreuse marine, et quelques médecins locaux, s'organisent dans des bâtisses encore intacts pour s'occuper des blessés. Différents regroupements se réunissent, ici et là, pour s'affairer au premier soin de l'île. Les gens le font, oui mais péniblement, en trainant le pied, choqué.
Assis sur un tonneau, Rowan se fait rappeller à l'ordre par le " Béééééééh " d'une chèvre mécontente.
Malgré tout, après être arraché à sa rêverie d'un sursaut, le navigateur leur sourit tendrement... elles aussi sont abattus, de même que les moines silencieux... et finalement, avec un sourire fatigué ? Rowan arrache un bout de sa chemise tranché pour que les chèvres le ruminent, faute de mieux. Potentiellement, d'ici peu, elles n'auront plus rien à ruminer du tout pendant des années. Et le navigateur n'y est pas pour rien, loin de là...
...il préfère ne pas y penser, se laisse bercer par la mélancolie ambiante en caressant la chèvre, tendrement.
Quelque chose perturbe pourtant le navigateur, soudainement ! L'air frais et humide, jusqu'ici, ne transportait dans son sillage qu'un souvenir glacial de l'effroyable volontée du Malvoulant... ainsi que des odeurs de ruines et de massacres. Quelque chose se passe et, nous l'apprendrons plus tard, quelqu'un se passe. Désormais, une brise parmis les autres se fait sentir pareil à une bourrasque. Non pas parce qu'elle souffle fort... mais parce qu'elle transmet... de belles odeurs et avec, une chaleur réconfortante.
Ca sent la nourriture, la bien belle bonne bouffe et... la chaleur de leur cuisson... non, pas seulement.
Ce chaud a l'odeur de la nourriture que l'on cuisine avec amour ; Rowan peut avoir la prétention d'être parmis les premiers à le sentir, de peu. Mais ça n'échappe à personne, très vite, tous convergent en direction d'une cuisine improvisé dans une maison. Les murs sont ouverts, le toit vaguement en place et on se demande bien comment la ruine tient encore debout. Elle tient, cependant et à l'intérieur ?
Une bien belle femme aux cheveux bleux s'y affairent. La première chose que le forban remarque, de là où il arrive, c'est la façon dont son bassin met en valeur son fourreau. Ou l'inverse. Un fourreau qui semble prêt à accueillir une machette mais... finement faite, étrangement. Avec une précision meurtrière, la femme aux bien beaux cheveux du même bleux que celui de ses yeux découpe des légumes. Le geste a le poids de la répétition, parait aussi naturel que le vol d'un aigle et dans sa démarche, elle parait glisser d'un bout à l'autre de sa cuisine avec élégance. Impérieuse en son domaine, elle jongle avec les assaisonnements et aucun aliment ne reste en place sans être inspecté puis métamorphosé.
Rowan reste muet de stupéfaction face à ce spectacle... et lorgne sur les plats qui frémissent... puisqu'en effet, énormément de gens font la queue.
Ainsi s'avance-t-il... le corps plié par sa plaie et la démarche chancelante... avec prudence pour ne pas faire le moindre bruit... tout doucement, Rowan attends le bon moment pour se servir. Ca lui semble plus intéréssant que de simplement faire la queue. Jusqu'ici, on ne peut rien lui dire sinon qu'il est louche... mains dans les poches, innocent comme l'eau qui dort... et une chèvre qui le suit à grignotant son ample pantalon.
Difficile de dire s'il lorgne sur la nourriture, son fourreau ou son bassin... mais son ventre qui gargouille semble le trahir.
Après le vacarme, les flammes et le sang... le calme, le froid et le silence. Il pleut. Juste un peu, à peine de quoi faire frissonner la nuque. Les gouttes, fines et éparses, tombent simplement pour être là, pour un peu de gêne et d'inconfort en plus parce que ce n'est pas assez. Parce qu'un Empereur mauvais à l'autre bout du monde, dont la volontée égale celle d'un dieu, aurait décidé sur un coup de tête que l'île d'Orange allait souffrir. Le ciel lui-même semble alors s'acharner... ou alors, le ciel lui-même vient partager sa peine.
Rowan, les yeux dans les cieux, préfère penser que c'est la deuxième option. Le ciel lui-même ne peut être si cruel.
Et tout est gris là-haut, en bas de même la faute aux cendres, jusqu'au noir carbonisé. Peu ont réchappés sans égratignures, d'autres sont morts, certains accusent de graves blessures. La ville donne l'impression de se réveiller après des ébats forcés et douloureux. Les plus endoloris ne crient pas mais gémissent, ou pleurent carrément. La marine, fière à ses habitudes, beuglent ses ordres... peut-être plus doucement, l'échec est cuisant ou la victoire amère mais personne ici n'a de quoi être fier.
Le vent, quand à lui, souffle incertain... accélère sans jamais trop s'exciter... décélère sans jamais vraiment s'arrêter. Jusqu'à ses directions paraissent en va-et-vient.
Rowan, quand à lui, vient tout juste de se faire recoudre... Barbe Rousse lui a laissé une sacrée plaie en plein poitrail ; une belle diagonale de son épaule à son bassin. La généreuse marine, et quelques médecins locaux, s'organisent dans des bâtisses encore intacts pour s'occuper des blessés. Différents regroupements se réunissent, ici et là, pour s'affairer au premier soin de l'île. Les gens le font, oui mais péniblement, en trainant le pied, choqué.
Assis sur un tonneau, Rowan se fait rappeller à l'ordre par le " Béééééééh " d'une chèvre mécontente.
Malgré tout, après être arraché à sa rêverie d'un sursaut, le navigateur leur sourit tendrement... elles aussi sont abattus, de même que les moines silencieux... et finalement, avec un sourire fatigué ? Rowan arrache un bout de sa chemise tranché pour que les chèvres le ruminent, faute de mieux. Potentiellement, d'ici peu, elles n'auront plus rien à ruminer du tout pendant des années. Et le navigateur n'y est pas pour rien, loin de là...
...il préfère ne pas y penser, se laisse bercer par la mélancolie ambiante en caressant la chèvre, tendrement.
Quelque chose perturbe pourtant le navigateur, soudainement ! L'air frais et humide, jusqu'ici, ne transportait dans son sillage qu'un souvenir glacial de l'effroyable volontée du Malvoulant... ainsi que des odeurs de ruines et de massacres. Quelque chose se passe et, nous l'apprendrons plus tard, quelqu'un se passe. Désormais, une brise parmis les autres se fait sentir pareil à une bourrasque. Non pas parce qu'elle souffle fort... mais parce qu'elle transmet... de belles odeurs et avec, une chaleur réconfortante.
Ca sent la nourriture, la bien belle bonne bouffe et... la chaleur de leur cuisson... non, pas seulement.
Ce chaud a l'odeur de la nourriture que l'on cuisine avec amour ; Rowan peut avoir la prétention d'être parmis les premiers à le sentir, de peu. Mais ça n'échappe à personne, très vite, tous convergent en direction d'une cuisine improvisé dans une maison. Les murs sont ouverts, le toit vaguement en place et on se demande bien comment la ruine tient encore debout. Elle tient, cependant et à l'intérieur ?
Une bien belle femme aux cheveux bleux s'y affairent. La première chose que le forban remarque, de là où il arrive, c'est la façon dont son bassin met en valeur son fourreau. Ou l'inverse. Un fourreau qui semble prêt à accueillir une machette mais... finement faite, étrangement. Avec une précision meurtrière, la femme aux bien beaux cheveux du même bleux que celui de ses yeux découpe des légumes. Le geste a le poids de la répétition, parait aussi naturel que le vol d'un aigle et dans sa démarche, elle parait glisser d'un bout à l'autre de sa cuisine avec élégance. Impérieuse en son domaine, elle jongle avec les assaisonnements et aucun aliment ne reste en place sans être inspecté puis métamorphosé.
Rowan reste muet de stupéfaction face à ce spectacle... et lorgne sur les plats qui frémissent... puisqu'en effet, énormément de gens font la queue.
Ainsi s'avance-t-il... le corps plié par sa plaie et la démarche chancelante... avec prudence pour ne pas faire le moindre bruit... tout doucement, Rowan attends le bon moment pour se servir. Ca lui semble plus intéréssant que de simplement faire la queue. Jusqu'ici, on ne peut rien lui dire sinon qu'il est louche... mains dans les poches, innocent comme l'eau qui dort... et une chèvre qui le suit à grignotant son ample pantalon.
Difficile de dire s'il lorgne sur la nourriture, son fourreau ou son bassin... mais son ventre qui gargouille semble le trahir.