The Hunter

Indiquer votre physique :

Pff... De la paperasse, toujours de la paperasse. Bon, je m'y colle. Je mesure un mètre quatre-vingt-six, pour un poids de soixante-quinze kilos. J'ai les cheveux châtains, habituellement, ils sont coiffés en bataille. J'ai une légère barbe, elle aussi de couleur châtain. Mon visage est particulier, mon nez a été brisé trois fois, donc il est déformé. Mes oreilles, elles sont normales, de taille conforme à l'espèce humaine. Mon menton est carré, en plus d'avoir une fossette au milieu de ce dernier. Mes yeux sont verts, et comme je ne dors jamais sereinement, j'ai des cernes violets en dessous de mes mirettes. Mon teint est pâle, voir très pâle, on dirait que je suis malade depuis ma naissance. Ce n'est pas étonnant quand on porte un casque en permanence sur la tête. J'ai plusieurs cicatrices sur le visage, une sur la joue droite causée par un épéiste, une sur le nez, qui est apparu après qu'une balle m'ait frôlé lors d'une chasse, et j'ai une balafre sur le front à cause d'une grenade qui a explosé à proximité de ma position lors d'une rixe. Autant dire que j'ai du vécu, et mon corps en est la preuve.

Je suis plutôt athlétique, mon physique est celui d'un homme qui prend soin de lui, j'essaye de garder la forme. Mes muscles sont entraînés, développés, et ce n'est pas de la gonflette. J'ai plusieurs balafres sur le corps, mais que des cicatrices mineures, ma combinaison en fer est bien pratique pour éviter de se retrouver blessé. Ma peau est comme celle du visage, pâle, tout ça à cause de mon armure qui recouvre tout mon corps. Je n'enlève jamais ma protection, pour la bonne raison que je refuse d'être sans défense. Je suis assez velu au niveau du torse, du dos, des jambes, et même des bras. Sinon que dire sur le reste de mon corps ? Rien de plus, mais je dois avouer que je pourrais être plus soigneux avec mon apparence, mais dans mon métier j'ai trop peu le temps de me faire une beauté avant de partir traquer une proie.

Habituellement, je porte une armure comme vous l'avez compris, donc une armure intégrale qui recouvre la moindre partie de mon corps, elle est composée de fer. J'ai un casque en ferraille lui aussi, ce type de casque offre une visière plus large que les autres modèles. Mon armement de côté là est plus classique : j'utilise deux pistolets à silex, un fusil automatique, et une lance en fer.

Parlez-nous de votre personnalité :

Tout d'abord, je tiens à vous dire que vos questions ne mènent à rien, mais si je dois passer par là pour avoir officiellement ma licence de chasseur, pour ne plus jouer les assistants, je le ferais sans hésiter. Je suis un homme assez sérieux, je ne laisse jamais mes proies m'échapper, même si je dois les poursuives dans les autres régions. Dans mon travail, je suis un expert, un professionnel du détail, aucune piste ne m'échappe. Disons que je suis méticuleux. Je ne considère pas la défaite comme une option, mais comme un échec. En tant que chasseur, je ne m'attache pas à ma proie, j'ai un travail et je l'accomplis, m'en fiche des états d'âme des criminels. Je peux paraître froid, sans cœur, n'affichant aucun remord à capturer une prime, mais c'est le métier qui veut ça. J'ai connu beaucoup de chasseurs qui ont essayé de comprendre les agissements de leurs proies, mais ils sont vite devenus inefficaces sur le terrain, la compassion n'a pas sa place dans ce métier. Certains disent que je suis un être infâme, qui ne pense qu'à l'argent, qui ne ressent aucune pitié pour les autres... Ils ont raison, je ne ressens pas la moindre once de pitié quand je loge une balle dans le crâne d'un primé qui me supplie de l'épargner. Je suis ce qu'on appelle un homme d'action, mes sentiments n'ont pas leur place dans ma mission, ma mission est d'éradiquer le plus de criminel possible, mais surtout de me faire un maximum d'argent en me débarrassant de ses crapules... Je rends service à l'humanité.

Que ce soit clair pour tout le monde, je ne crains rien ni personne, j'ai déjà failli mourir plus d'une dizaine de fois, et je m'en suis toujours sorti vivant... Je suis un survivant. Ma relation avec les autres chasseurs de primes est correcte, je n'ai aucun ami, que des associés. Ma vision du monde est archaïque, s'il y a des méchants, il doit forcément y avoir des gentils... Je ne considère pas comme un gentil, mais plus comme un exterminateur qui remet de l'ordre dans le monde. Ma famille, j'ai été élevé dans un clan de chasseur de primes, autant dire que j'ai baigné dans le sang et dans l'argent dès mon plus jeune âge... J'ai coupé les ponts avec ma famille. Si vous deviez me résumer en un mot, ce serait "efficace. ", voilà ce qu'on attend d'un chasseur de primes.

Mon enfance n'a rien d'intéressant, j'ai été élevé dans une famille de chasseur de primes, mon clan s'est fait connaître durant l'ère de Barbe Blanche... Héhé, à cette époque mon arrière grand-père avait eu maille à partir avec un certain commandant du moustachu, disons que l'ancêtre s'est pris une sérieuse branlée, au point qu'il avait dédié sa vie à chasser les pirates... Il a même transmis cette "passion" à mon grand-père, qui lui-même l'a transmis à ma mère, qui elle-même l'a transmis à mon père et à leurs enfants... Et par conséquent, à moi. Mes ancêtres ont donc fondé une tribu de chasseur de primes, et leurs descendants sont multiples. J'ai de la famille sur presque toutes les mers du globe. Donc, j'ai grandi dans un univers où la loi du plus fort était applicable en toute circonstance, pour manger, il faillait mériter sa pitance. J'ai été entraîné par mon clan pour devenir un chasseur de primes, je n'ai jamais envisagé de choisir une autre carrière, disons que c'est inscrit dans mes gênes. En devenant un adulte, j'ai réalisé que j'avais beaucoup à apprendre sur le monde. Donc, je suis comment dirais-je partie à l'aventure sans même dire au revoir à ceux qui m'avaient élevé, et aimer. Partir du clan à l'âge adulte était monnaie courante chez nous, mes frères sont partis alors que je portais encore des couches, mes sœurs elles aussi sont parties, certaines pour devenir épouse et par conséquent fonder un nouveau clan de chasseur de primes, et d'autres pour vivre de leur métier. Ça se passe comme ça chez nous, il y a des "éleveurs" et des travailleurs, ma mère étant une éleveuse a donc choisi de vivre aux crochets de mon père. Il faut bien comprendre la nature de nos traditions, les personnes qui rejoignent notre tribu doivent choisir entre procréer pour assurer la longévité de la tribu, ou ramener l'argent pour nourrir la famille. Chez nous les mariages d'amour son peut courant, en général, une femme choisie son mari parce qu'il est fort et qu'il peut assurer le confort de sa future famille. Il existe aussi la fameuse tradition de l'armure, ceux qui choisissent la voie du "guerrier" doivent porter en permanence une armure de combat, ces gens-là dédient leur vie à servir la tribu, tout en pourchassant les criminels... J'ai choisi la voie du guerrier, et je ne pourrais jamais l'enlever, même en présence de ma famille.

Ma naissance n'est pas le prolongement de l'amour entre mon père et ma mère, ce n'est qu'une sécurité pour assurer la longévité de nos traditions. Il faut bien comprendre que mon peuple peut fonder un clan avec n'importe quel autre peuple, il lui suffit de donner naissance à un héritier. Par défaut, l'enfant sera l'héritier d'une tribu de chasseur de primes. Mais ne dites pas ce que je n'ai pas dit, nos parents nous aiment. J'ai eu une enfance heureuse, surtout lorsque j'ai tué mon premier adversaire lors d'une traque avec mon père... Oui, mon père m'emmenait souvent à la chasse aux primés, un dimanche classique après-midi entre père et fils.

Voilà, j'ai été élevé dans ses traditions guerrières, toujours à l'affût de la moindre prime. Lorsque j'ai décidé de partir de la maison, je me suis mis à travailler en tant que mercenaire, le temps que je reçoive ma licence officielle de chasseur. J'ai été l'assistant de plusieurs chasseurs de primes, je recevais la moitié de la prime, et j'ai même travaillé pour la pègre... Détail que je n'ai pas précisé en remplissant mon formulaire pour devenir chasseur. En tant que Hunter, j'ai vécu pas mal d'aventure, recevoir ma licence n'était qu'un léger détail pour accomplir légalement mon métier. Une fois la licence en poche, j'ai comme qui dirais fêté ça en allant assassiner un équipage de forbans. Aujourd'hui, je vis dans l'attente d'un nouveau contrat, et je l'attends avec impatience... Pas vous ?




D'après mes sources, un équipage de pirate sème la pagaille sur une île portuaire, je me rends sur cette île pour m'occuper de ces forbans. Je rejoins l'île en bateau de pêche, la marine n'est pas présente sur l'île. Une fois arrivée à destination, je cours jusqu'au seul village de l'énorme caillou. Ce que je vois là-bas n'est pas agréable, il y a des corps partout qui gisent au sol. Le chasseur que je suis ne peut laisser cette injustice impunie, alors, je me suis dirigé vers les cris qui résonnent dans tout le village. Une fois arrivée à destination, je constate avec horreur que des pirates mettent le feu et à sang la cité. Il se prenne pour qui, ces enfoirés de pirate ?! Je suis énervé à la vue des corps de pauvre innocent, sans plus attendre, je dégaine mon fusil automatique, et je tire dans le tas.

- Arrg ! Peste un pirate après avoir reçu une balle dans le dos.

- C'est qui cet enculé ?! Dit un pirate.

- Je m'appelle Orion, et je suis un chasseur de primes. Dites-moi où se trouve votre capitaine, celui que l'on surnomme Bismarck ?

- Pauvre bouffon, tu crois qu'on va balancer notre boss... Tss, vous êtes tous con chez les chasseurs de primes, ou c'est toi qui l'es ?!

- D'accord... Je ne vois pas d'autre solution, que de vous tuer les uns après les autres, peut-être, sortira-t-il de sa cachette si j'expose vos corps en place publique.

Les pirates ont peur, peur de mourir, mais ces imbéciles foncent sur moi, ils veulent me tuer. Il devait y avoir une bonne vingtaine de pirates, je décide de tuer cette vermine. Je tire en rafale sur mes ennemis, ils tombent comme des mouches, pff... Des ringards. L'équipage du Boomerang n'était plus, pas étonnant avec une telle bande de naze. Je me souviens avoir cherché longtemps le capitaine, finalement, je réussis à le retrouver, ce type avait fini son pillage. Il était là, en face de moi. Le village était en train de brûler, les habitants étaient tous morts, et tout ça à cause de Bismarck... Bismarck, ce type est connu pour avoir tué, violé, pilier de pauvre gens, il ne s'en prend qu'à des civils... Quel lâche. Son regard se pose sur moi, son air est jouissif, apparemment, il avait envie de se battre. Il pose son butin à terre, puis il me fonce dessus en dégainant deux Boomerang, il m'envoi ses machin, sa langue est pendu.

- Crève.

Je tire sur le type, mais je dois reconnaître qu'il est plutôt rapide, malgré son imposante carrure. Ça ne marche pas, il esquive chacun de mes tirs, alors je passe à la deuxième option. Mais les Boomerang reviennent me percuter dans le dos, je suis déstabiliser. L'autre en face en profite pour soulever une pierre énorme pour me fracasser le crâne avec, je refuse de mourir comme ça ! Je reprend mes esprit, et je range mon fusil dans un étui placé dans mon dos. Et là, je sors mes un de mes pistolets à silex, l'ennemi n'avait qu'un gros caillou guise d'arme.

- Saloperie, je vais te tuer !

Je reste silencieux, pour me concentrer sur mon adversaire, les bavards sont rarement concentrés, surtout en combat. Donc, le type m'envoie sa pierre de toutes ses forces, j'esquive de peu la machine qui percute un puit, un puit qui est désormais détruit. Heureusement pour moi, mon armure m'a protégé lorsque les débris ont jailli.

- T'es encore debout, pauvre loque ! Tu ne sais pas qui je suis, ma tête est mise à prix pour deux millions de Berry !

- Tu es une raclure, tu ne mérites pas de vivre.

Je décide de passer aux choses sérieuses, j'envoie un puissant uppercut de toutes mes forces dans la mâchoire du type, ce dernier est surpris. Sa mâchoire est en miette, le pauvre gars se met à pleurer, tellement il avait mal. Le pirate se met à genoux devant moi, ma petite démonstration de force l'avait tétanisé. Je l'ai privé de sa mâchoire. Héhé... Sa bouche est grande ouverte, de la bave dégouline de la gueule de Bismarck.

- C'il te slait, ébargne moi.

- Tu veux que je t'épargne ? Hors de question.

Je le braque avec mon pistolet à silex, puis  je lui tire une balle dans le cœur, ma proie tombe raide mort. La bataille est terminée.

Quelques jours plus tard :

Après avoir entassé tous les corps des criminels sur leur navire, je vogue avec ce dernier jusqu'à la prochaine base de la marine, une fois arrivée là-bas, je livre les gibiers de potence. Je touche  enfin ma récompense de deux millions de Berry, récompense que j'ai par la suite dépenser pour m'acheter une lance en fer.