Si Armand si...

Paradoxalement, Armand a bien grandi. Naître fils de deux parents haut-placés dans la noblesse du Don des Saints, c'est pas mal, non ?
Mais Armand n'avait pas vraiment d'affection pour sa famille, pas plus qu'elle n'en avait pour Armand. Par volonté d'affirmation d'identité et aussi un peu par effet de mode, Armand finit par fuguer du manoir familial le jour précis de ses dix-huit ans et, une semaine plus tard à peine, parvint à convaincre les Révolutionnaires d'Aeden de l'accueillir parmi leurs rangs.

Ses arguments principaux : Armand connaît la haute société et les Dragons Célestes mieux que quiconque, et les informations d'Armand conjuguées à celles de l'Armée pourront déterminer précisément où sont les esclaves et comment les libérer de leurs entraves.
Motivé comme quelqu'un qui venait de trouver un sens à sa vie et une manière d'obtenir les honneurs, Armand se mit au travail le lendemain et fit plusieurs allers-retours jusqu'à la Terre Sainte pour en libérer les captifs, au compte-goutte pour n'attirer que le minimum d'attention. Les parents d'Armand avaient, de toute façon, déjà presque oublié son existence.

Armand nourrit une admiration presque malsaine pour les hommes-poissons. Armand considère qu'ils s'agit de la race la plus forte et courageuse que ce monde aie porté, et a tendance à les valoriser au point qu'ils en sont eux-mêmes agacés. Il arrive même à Armand de refuser de libérer des esclaves humains, leur rétorquant qu'ils devraient "rester encore un peu pour réfléchir à leurs privilèges".
Enfin ça, c'est Armand qui le dit.