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On n'fait qu'passer.



Drake. Un nom qui sonne foutrement bien à mes oreilles... Un nom qui a comme une connotation de danger et de gloire pour quiconque s'évertuait à s'en rapprocher. Et telles étaient bien mes intentions. Baignant dans le doux soleil du début d'après midi, cela faisait maintenant plus d'une heure que je m'étais confortablement installé sur le pont du Fenrir, profitant du petit air frais de la côte pour étudier plus en détail mon futur adversaire. Rapports de la marine, témoignages de survivants, notes de bas de page, je récoltais depuis plus de deux jours le maximum de renseignements afin de me faire une idée du fameux loustic. Tout mon réseau d'information avait été mis sur le coup, le sujet étant maintenant au top de ma liste de priorités. On peut dire que chaque information supplémentaire avait le don d'attiser mon appétit et ma soif de combat, l'homme semblait à la hauteur de sa réputation. « Saigneurs des océans », « perce-cœur », « Feu-dans-l'âme »... les surnoms à sa gloire ne manquent pas.
Très rapidement primé à plusieurs centaines de millions de berrys, ce pirate semble avoir établit un parcours exemplaire, faisant preuve d'une puissance et d'une ambition rare. Après moins d'une dizaine d'année en mer, il était largement capable de prétendre au titre de Yonkou, ce qui était d'ailleurs ses ambitions avouées. Pour cela, seule la maîtrise totale de la 4ème voie de Grand Line lui donnerait le prestige suffisant pour s'imposer auprès des empereurs déjà présents dans le nouveau monde. Et c'est là que nous intervenons moi et mes loups huhuhu. Remontant la chaîne alimentaire de la piraterie, je compte bien faire parcourir à toute vitesse Grand Line à notre Fenrir, afin de coller aux basques de ce prétendu « saigneurs ». Mais pour ça encore faut-il aller plus vite que lui... Pour ce qui est de la mer, aucun soucis à avoir, on trouve difficilement plus rapide que le Fenrir. Mais c'est ces saloperies d'îles et leur temps de rechargement qui coupent notre lancée... Et cette foutue amirauté qui n'a pas pensé à nous refourguer un Eternal pose... En même temps ça laissera le temps à mes loups de s'étoffer un minimum avant la rencontre finale, Drake semblant s'être entouré de lieutenants redoutables. Du coup, nous profitons des rapides escales pour nous entrainer au maximum, nous limitant à de rares sorties de ravitaillement et de renseignement à terre. Faudra pas qu'on soit tentés d'y rester pour chasser la vermine pirate, ou pire, la révolutionnaire. Plus de temps à perdre avec le menu fretin.

C'est pourquoi je me suis obligé à rester à bord, envoyant le vice-lieutenant Karl se renseigner sur l'influence de Drake dans les environs. Voilà maintenant plus de deux jours qu'il est parti, m'envoyant de rares nouvelles peu concluantes. Visiblement cette île est en train de le rendre dingue. Royaume de l'absurde... elle porte bien son nom... Rien qu'en arrivant au port nous avons été pris d'assaut par la milice locale, qui avec une humour pour le moins douteux nous a annoncé la nouvelle taxe sur les navires qui n'étaient pas peint en rose avec des étoiles vertes. Après la tarte aux phalanges de rigueur envoyé dans les gencives de l'officier responsable, je lui ai refilé l'équivalent de près d'un an de ma solde pour sa taxe stupide ! Hors de question de repeindre le Fenrir en rose, ne serait-ce le temps de l'escale ! J'ai un amour propre à sauvegarder moi ! En tout cas ce genre de décision stupide semble faire les affaires du marchand de peinture qui vient d'ouvrir sur le port... comme quoi même les lois les plus idiotes ont leurs bon côtés...

Toujours est-il que depuis nous allons de surprise en surprise, mettant notre sang-froid à l'épreuve. Karl en ayant bien plus que moi, c'est tout naturellement lui que j'ai envoyé à terre avec ceux qui le voulaient à la recherche du fameux « Kira Umikaze », maître du savoir occulte de cette île. Pour l'instant en vain... Espérons que les autres auront plus de chance... Dans d'autre circonstances j'aurais pris plaisir à me balader moi-aussi dans ce lieu chaotique et bigarré, m'amusant de sa folie et des décisions insensées de son roi, mais l'excitation et la pression instaurées à l'idée de devoir affronter un homme de la trempe de Drake mobilise toute mon attention. Il n'est pas bon de venir me déranger en ce moment.


(...)

C'est donc la tête remplis de pulsions sauvages et sanguinaires que je me laisse aller à rêvasser sur le pont, délaissant la masse de papier et d'escargo-phone pour me replonger une énième fois dans l'élaboration de tactiques et de stratégies machiavéliques. Machinalement, mes mains s'activent d'elles-même avec mon fidèle poignard, comme s'il s'agissait d'un gri-gri ou d'un porte bonheur qu'un toc vous obligerait à manipuler à la moindre occasion. Au bout de quelques minutes, je surprends les regards incrédules de plusieurs hommes d'équipage, m'observant la bouche béante et les yeux écarquillés. Ben quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont à me zieuter comme ça ? Qu'est-c'que j'ai encore f*... Regardant autour de moi pour voir ce qui pourrait les hypnotiser ainsi, je ne remarque pas tout de suite que c'est sur mes mains que leurs regards sont fixés. Qu'est ce qu'elles ont mes mains ? Ah... ok. Pris dans mes pensées, j'ai machinalement saisi un de nos boulet de canon, que je me suis consciencieusement appliquer à éplucher, comme on couperait des zestes d'orange. Un « copeau » encore à moitié accroché à la lame de mon poignard et un petit tas d'épluchures d'acier à mes pieds, il ne fait aucun doute que cela fait déjà un bon moment que cela dure. Le pire, c'est que la lame de mon poignard n'est quant-à-elle même pas émoussée. Truc de fou ça ! Comment j'me suis démerdé pour avoir un tranchant pareil moi ?!

Congédiant mes subordonnés qui s'empressent de retourner à leurs tâches dans un concert de chuchotements admiratifs, je me concentre pour ma part à cet étrange phénomène. Reprenons calmement... j'étais en train de massacrer Drake en pensée une énième fois, ressassant encore et encore la scène avec toujours plus de réalisme. Quel rapport ?... C'est à ce moment là que j'ai une nouvelle fois ressentit cette présence à la fois rassurante et sauvage : la bête qui dort au fond de moi. Grandissant de jour en jour sous mes efforts acharnés, le terrifiant pouvoir latent qui peu à peu s'éveille à mes sens refait de plus en plus souvent surfasse, parfois même sur de simple pensées agressives. Je peux la sentir encore grondante au fond de ma poitrine, avide de carnage. C'en est si grisant que je s'rais presque tenté de la laisser en liberté. Mais non, aussi puissant soit-il, un pouvoir à besoin de rênes solides pour être efficace. C'est pourquoi je m'efforce de le maîtriser en l'employant de plus en plus fréquemment. Mais ça, j'dois avouer qu'il me l'avait encore jamais fait. Je savais pas qu'on pouvait l'accroitre jusqu'à des objets. Intéressant, très intéressant... Voyons voir comment ça marche huhuhu.


(...)

Quelques heures plus tard, j'envoie la mouflette nous racheter un stock de boulets, tout ceux que nous avions ayant mystérieusement été transformés en tas de copeaux ou sculpté en forme de tête de mort.

Mwouahahah, ça va saigner.



Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 14 Aoû 2011 - 11:47, édité 1 fois
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R.A.F. Rien à Foutre de cet endroit. Le Royaume de l'absurde et toutes ses absurdités. Pourquoi avoir créé ça ? Pourquoi des gens dirigent ça ? Vraiment... Tout a commencé dès le premier jour où les Sea Wolfs étaient arrivés au port de cette île. Des conventions stupides, des règles sans rapport, des idées loufoques,... Tout le monde aimait mettre son grain de sel, enfin, c'est ce que pensait Ryuuku. Il avait entendu que tout ça n'était que commandé par un mec, qui semblait lui aussi absurde. Personne n'avait l'air de vouloir changer le destin de cette île, et de la laisser comme ça.

Aucune problème pour notre Colonel. De toute façon, ils ne devaient rester là que 5 jours, 5 petits jours. Il y avait des choses à faire dans le coin, mais le patron avait déjà décidé de ce qu'on ferait sur cette île. Rien, s'entraîner si possible, s'amuser au pire, mais pas de grabuge. On fait pas parler de nous, on fait que passer.

En passant de bar en bar, Le Voyeur en appris assez sur la ville. Il vit des hommes qui péchaient dans des bières, des lois loufoques, dont son cerveau avait évalué “aucune utilité” et dont il avait tout oublié. Seules quelques informations lui étaient restées. Tout d’abord, dans cette ville, il y avait un zoo. Une de ces choses que Gakuen déteste. Pas qu’il n’aime pas spécialement les animaux, mais lui, aimant bien la liberté, trouve que l’enlver à n’importe quel être vivant, est quelque chose d’horrible. Et ce n’est pas comme s’il allait foutre le grabuge dans le zoo, non, il ne savait pas bien encore. Mais de toute façon, il n’avait pas le choix.

L’architecture de la ville était elle aussi originale. Les pierres pour les structures, et le bois pour les étages supèrieures. Beaucoup de maisons étaient en travaux. Sûrement à cause des nombreux changements qui surviennent sur ce Royaume. En marchant dans les ruelles, un vent frais faisait avancer Ryu d’un bon pas. Bientôt il arriva au centre-ville. Le centre-ville, qui était en fait en lui-même un zoo. Un parc d’animaux très mal organisé. Cela se voyait au premier coup d’œil. Mais les quelques gardiens du zoo semblaient s’occuper ou de leurs cartes, ou de leur sommeil.

Et c’est pour cette raison qu’ils ne virent la cage male fermée d’un enclos. Dont une créature s’était envolée il n’y a que de ça quelques dizaines de secondes. Mais ce détail n’échappa pas au Colonel. Qui lui seul vit cette petite masse de plume dans les airs. Elle allait vite, et était majestueuse. Mais quel animal était-ce ? Un cri, de l’oiseau. Ce cri alerta les gardes, qui à leur tour regardèrent au ciel. Ils commencèrent à s’affoler. Ils ne savaient pas vraiment quoi faire, à part appeler l’oiseau qui tournoyait autour du zoo, en montrant de la nourriture.

Mais le regard de l’oiseau se posa dans les yeux de Ryuuku. Perçant, comme les siens. L’oiseau se stoppa presque, et commença à descendre, à une vitesse vertigineuse. Un sentiment envahit notre marine, qui sentit que quelque chose se passait. Quelque chose qui maintenant, était caché en lui. Il ne savait pas depuis quand, mais il le sentait. Il sentait aussi maintenant qu’il devait faire, car il semblait être devenu la proie de cet oiseau, qui sortait déjà ses serres. Un garde arriva vite près de Gakuen, lui disant de porter ce gant, qui lui servirait à attraper l’oiseau, maintenant qu’il était sa cible. Gakuen l’enfila, et attendit, postant son bras devant lui. L’oiseau arriva, tout en ralentissant sa course, et au lieu d’attaquer, il se posa tout simplement sur le bras du voyeur.

Le garde lui “pas merci”, comme il avait coutume de le faire, pour remercier notre marine. Il faut dire qu’au Royaume de l’absurde… Enfin bon, cet évènement plut beaucoup au jeune Colonel. Il n’affichait pas pour autant un large sourire, mais au fond de lui, il sentait qu’il venait de se passer quelque chose, et qu’il comprendrait cet évènement assez vite. Mais pour le moment, pour cette journée, il trouva que c’était assez.

(…)

Dans les jours qui vinrent, Ryuuku ne fit qu’une seule chose. Il alla jusqu’au deuxième endroit dont il avait entendu parler. Une bibliothèque ravagée par à peut près tout et n’importe quoi. Quoi qu’il en soit, il n’y trouva rien d’intéressant, à par quelques informations sur l’oiseau qu’il avait vu quelques temps auparavent. Un aigle. Cet oiseau majestueux, doté des meilleures ailes chez les volatiles, avec des serres acérées et un bec d’acier, cela faisait presque peur.

Le Marine aurait bien emporté l’aigle qu’il avait vu, mais il ne pouvait pas. Il appartenait au zoo, et il n’avait pas vraiment le temps de s’en occuper. Dommage, car une bête comme ça était très pratique. Elle pouvait aussi porter plusieurs fois son poids ! La dernière chose, qui aurait du retenir beaucoup l’attention de Ryuuku, fut que l’aigle avait une très bonne vue, comme le Voyeur. Mais peu importe. Il referma son livre et partit de cete bibliothèque. Il en avait fait assez pour ces cinq jours. Il attendait maintenant avec impatience le départ de cette île.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
  • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
Ahhh le doux repos de la traversée, Lin en avait bien profité, couverte de bandage, elle reposait ses muscles, tranquille, pas de dégâts sur le bateau, donc pas de boulot, donc pas de problème. Quel bonheur ! Après quelques jours de traversées, il ne restait que quelques courbatures à la jeune femme. Très contente d'être de nouveau sur pied elle ne perdit pas un instant et se remit à l'entrainement, répétant des exercices sur le pont, sonnant tout pauvre marins qui passaient à portée de la commandante qui n'en avait rien à foutre de son environnement, faut dire elle était concentrée ! Mais la détente, les bonnes choses ne durent jamais et comme de par hasard c'était encore la faute du Capitaine Toji ! Il faut se remettre dans le contexte, l'équipage venait d'arriver au Royaume de l'Absurde qu'on imposait déjà au Père-Tempête une taxe d'accostage, c'était déjà une chance qu'il garde plus ou moins son calme, se contentant d'une simple mandale dans la gueule du mec réclamant son fric. Depuis qu'ils avaient accostés, il était là, tranquillement sur le pont, l'air ailleurs... jouant avec son couteau... DÉCOUPANTS DES BOULETS DE CANON ?! Si la rouquine ne l'avait pas de suite capter elle n'allait pas tarder à en prendre conscience, surtout quand son capitaine lui demanda de façon très sérieuse et banale d'aller acheter des boulets de canon.

*Nan... sérieux...*

Bon, ne voulant pas écoper d'autres courbatures, elle ne résistât pas, affichant seulement une mine renfrognière envers l'homme-poisson l'air de dire "tu fais chier". Et la voilà, seule dans cet étrange Royaume, au début rien ne semblait étrange, jusqu'à ce qu'elle débouche dans une grande rue, le genre Rue principale de la ville. Il y'avait ce mec, petit, à lunette, un peu vieux, il semblait être seul et regardait fixement dans la direction de la marine, d'un coup il se mit à parler très fort. Au fur et à mesure qu'il hurlait une foule semblait se former autour de lui alors qu'une musique venait également s'inviter à cela.


- OUI OUI MES CHÈRES AMIS VOICI LA DISCIPLINE DU BONHEUR ! VOICI LES CINQ DAMES D'HONNEURS ! QUE LA FANFARE DES GRENOUILLES FASSE RETENTIR FLUTES ET TAMBOURS ! QUE LES DECHETS DE LA VILLE SE METTENT À VOLER OUI, OUI ! C'EST MERVEILLEUX N'EST-CE PAS ?!


- Q-quoi ?

Elle ne comprenait pas ce qui se passait ni même le sens de ce que venait de hurler l'homme alors que la musique et la foule se formaient de plus en plus autours de lui.

- MORTS AUX PEINTURES DES RUES AUX ENCRES NATURELLES, L'HUMILIATION AUX PETITS SNOBINARDS À LA MANQUE ! ALLONS MES AMIS VERS LE CIEL AZURÉ ! QU'UNE TEMPETE DE CONFÉTIE FRANCHISSE LE PORTIQUE SACRÉ DU SANCTUAIRE ET QUE LES BOITES AUX LETTRES AINSI QUE LES REFRIGIRATEURS OUVRENT LA MARCHE !


- Putin c'est quoi ce truc...

À la fois effrayée et fascinée, elle ne savait pas si elle devait fuir, les ignorer... c'était perturbant et ça n'avait aucun sens bordel mais elle continua tout de même d'écouter.

- ET QUE CEUX QUI TIENNENT COMPTE DES DATES LIMITES DE CONSOMMATION N'AIENT PAS PEUR DE TACHER LES RAILS DU CHEMIN DU TRAMWAY FLEURI ! JE VOUS EN CONJURE MES AMIS IL FAUT COMPRENDRE LE FOI DES EQUERRES, COMPRENEZ QUE CECI N'EST QU'UN TÉLÉOBJECTIF CHOISI PAR UNE CLASSE D'ÉLÈVES DE CE2 QUI NOUS UNISSENT ! TOUS UNIS !


Ils se mirent alors à avancer, non pas en courant, mais en marchant rapidement, tous l'air tarés, jouant cette foutue musiques, tel un troupeau, mais le plus taré cela avait l'air d'être ce petit vieux qui gueulait des trucs incroyablement incompréhensibles depuis tout à l'heure.

- DORÉNAVENT JE SUIS VOTRE NOUVEAU GOUVERNEUR ! BEUAHAHAHAHAHAHAHAAHHAAHAHAHAHAHAHAHAH


Et là ils se mirent à courir tout droit, la marine qui était sur leurs passage se sentie incroyablement en danger et se mit à fuir.

- AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH AU SECOURS ! ILS SONT TOUS TARRÉS !!!!!!!!

Elle courue, courue, courue à travers la rue, heureusement elle reprit vite ses esprits et s'échappa dans une ruelle, alors que la fanfare sans aucun sens continuait tout droit. Elle prit quelques secondes pour reprendre ses esprits.

- Oh putin je sait pas ce que c'était mais j'en ai encore des frissons... je veut bien que ce soit le royaume de l'absurde et que y'ai des truc bizarre mais... brrr bordel c'est quand même terrifiant à ce point là.

Elle se posa quelques minutes, histoire de reprendre ses esprits, souffla un grand coup puis repartie finalement. Mais elle ne s'était pas rendu compte que dans sa fuite elle s'était transformée en tigre... Aussi dés qu'elle fut arrivée dans la rue.

- AU SECOOUUUURS UN TIGRE ! UN TIGRE S'EST ÉCHAPÉ DE SON ENCLOS !

*Raa la conne !*

Elle reprit ses pattes à son cou, cette fois réellement poursuivie par des gardes, elle profita d'un virage pour reprendre forme humaine, hors du champs de vision de ses poursuivants. Ces derniers croisant la jeune rouquine et cherchant le tigre perdue de vue.

- Jourbon mademoiselle auriez vous vu un tigre ?

- Oui oui il est parti par là...

- Non merci à vous !


Et il repartirent, Lin fut étrangement surpris que l'homme n'insiste pas et la croie comme ça sans réfléchir, enfin bref au moins elle était ENFIN tranquille.

*Jourbon? Non Merci? Non non il faut que j'oublie je crois...*

Après quelques dizaines de minutes à déambuler dans les rues, voyant des choses illogiques, des enclos d'animaux entre deux maisons, des portes et fenêtres inversés, un règlement de compte à coup de courgettes... ce genre de truc normal quoi ! Mention spéciale à la vieille dame marchand sur les mains tenant son panier de course avec son pied. Elle cherchait donc un putin de lieu pour acheter ces boulets de canons. Fort heureusement elle le trouva après ces épuisantes recherches, le magasin avait l'air normal, une armurerie comme tant d'autres. Elle entra, le lieu était sobre, incroyable le vendeur avait l'air normal ! Il lisait son journal tranquillement, lâchant un grognement pour signifier surement un "bonjour". Elle trouva les boulets, pris deux caisses et au moment de payer c'est le drame, Toji lui avait pas donnée de fric, aussi finança-t-elle les nouveaux boulets de canon elle-même ! Autant dire que le Père Tempête n'aura pas intérêt à jouer avec comme il a fait avec les autres ! Elle paya et sortie, maintenant il fallait ramener les deux caisse au navire, c'était lourd s'te merde et notre héroïne n'avait pas envie de se fatiguer. La rue était plus ou moins déserte, elle pris sa forme hybride de femme tigresse et repartie tenant chaque caisse d'un bras sur chaque épaule dans les petites ruelles histoire de pas re-déclencher un bordel monstre avec son apparence. Au bout de quelques minutes revoilà la grande rue de tout à l'heure, la commandante hésita un instant à la traversée et elle eu raison d'attendre quelques secondes avant de traverser, car...

- DERNIÈRE NOUVELLE ! À L'OMBRE DES TUILES LA VEUVE DISEUSE DE BONNE AVENTURE ANNONCE QU'IL VAS FAIRE BEAU ! C'EST DE BONNE AUGURE LE SIGNAL DU MESSAGER DU VENTILATEUR EST LE PREFIXE QUI MENNE À LA LIBÉRATION ! C'EST LA VOIE QUI SAUVERAS VOTRE VIE ET VOUS TROUVEREZ LE SECRET DU PANORAMA !


Oui la parade repassait dans la grande rue avec cette musique entrainante... Lin se demandait qui était ce mec taré quand même, peut être un ancien responsable qui à péter une durite.
Finalement l'excursion de Lin avait seulement durée une ou deux heures maximum, elle se remontra sur le quai devant le bateau ou elle reprit forme humaine en posant lourdement les deux caisses.


- Allez hop vous me montez ça les gars !

Très vites des marins de l'équipage vinrent prendre les caisses. La jeune femme, elle, remonta sur le pont et Toji était toujours en train de se la couler douce. Elle passa devant lui et lui lança un regard terrifiant, Lin s'exprima, la voix rauque et légèrement tremblotante.

- Hors... hors de qu-question que je retourne là-bas !

Et elle repartie dans sa cabine très vite, elle avait été traumatisée ou quoi ? Ça peu de chance qu'on le sache un jours. C'est ainsi que se conclurent les aventures de Lin sur l'île de l'absurde !
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