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Potius mori quam fœdari

Bethsabée Jérémiah Dessign
_one_piece__chopper_icons_01_by_xlaura_chanx-d5oaoba.pngPseudonyme : Vénus, Beth, Betty, Dessign
Age : 28 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine

Métier : Cartographe
Groupe : Marine

But : Rétablir l'ordre dans le Nouveau Monde

Équipement : Si elle est susceptible d'affronter le moindre danger, elle possède toujours sur elle un petit pistolet dissimulé dans son buste ainsi qu'un poignard attaché à sa cuisse par un bandeau en dentelle. Dangereuse et distinguée.

Parrain : Sig. Qui d'autre ?

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? C'est un reroll de DC.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Robi

Codes du règlement :


Description Physique
Oui, il existe suffisamment de mots pour décrire cette femme. Qui vous assurera qu'elle n'est rien d'autre qu'une femme, d'ailleurs, et qu'elle sait très bien faire son métier, qu'elle n'a pas besoin de vos compliments, merci. Enfin ça lui fera toujours plaisir, mais elle ne le montrera pas. Il est loin le temps où on ne lui accordait pas d'attention, où elle n'était qu'un rat de bibliothèque, une binoclarde à qui personne ne faisait attention. Non, aujourd'hui, pour une raison qu'elle a encore du mal à saisir, elle est belle. Une star, une princesse. On l'admire, on l'adore. Dessign. Même son nom coule dans les bouches, celles qui restent entrouvertes, sous les regards interloqués de ceux qui découvrent l'Amiral. On la dit aussi belle que la fabuleuse Boa Hancock, voire plus encore ! On ne saurait où s'attarder tellement sa silhouette semble sculptée dans la pierre et la soie. Oui, elle est presque divine et cela fait son charme, quand bien même elle ne fait aucun effort pour cela. Ou si peu.

Beth pulvérise les standards de beauté. On pourrait commencer par évoquer sa chevelure rouge-orangée, celle qui a fait naître bon nombre de rumeurs : tantôt longue, tantôt courte, elle fluctue avec son humeur, comme si elle était vivante, comme si elle existait indépendamment de sa volonté. Une crinière flamboyante que beaucoup lui envient et qui restera longtemps parfaite, car les rousses n'ont pas de cheveux blancs : lorsque l'âge passera, elle deviendra une sublime vieille dame avec des cheveux blonds platine qui continueront à émerveiller les foules. Et ce n'est qu'un détail de sa plastique, mais ce n'est pas l'un des moindre.

Son visage semble répondre à toutes les normes, quand bien même elle le trouve disgracieux. Car Beth ne se satisfera jamais de ce qu'elle a, elle trouvera naturellement des défauts dans sa physionomie. Et c'est humain. Elle vous dira que son nez est trop plat, évoquera des narines trop larges, pleurera un menton pas suffisamment volontaire. Elle aurait aimé avoir plus de caractère dans ses traits, refléter un peu plus la sévérité qu'elle se doit d'appliquer. Voilà quelques années qu'elle occupe le poste de Vice-Amiral désormais et elle ne peut se permettre de sourire au tout-venant. Et pourtant, nombreuses sont les fois où ça lui échappe. Un sourire décoré de dent droites et légèrement arrondies qui enchante même les enfants, des gencives pratiquement pas apparentes... C'est fou, c'est presque comme si la nature avait fait exprès de ne pas la rater sous toutes ses coutures. Mais elle trouve son sourire trop expressif, selon elle ça ne va pas. Et elle vous en dira autant pour sa poitrine qu'elle juge trop volumineuse, quand bien même elle possède une taille adéquate, et ses hanches trop larges alors qu'il n'en est rien.

Beth serait un ange si les anges n'existaient pas déjà. Donc cela fait d'elle quelque chose de plus céleste encore. Si on la dit tombée des étoiles, ce n'est pas juste pour son tempérament enfantin, un peu naïf, prompt à l'exagération, mais aussi car elle semble les avoir côtoyées avant de descendre sur terre. Et je sais, vous allez dire que j'exagère, mais écoutez un peu ce que les hommes peuvent dire à son sujet. On ne rêve pas de son corps comme on désire la fille à soldat banale, on ne dit pas d'elle qu'elle serait bonne à marier ou simplement à enfanter, qu'elle ferait un parfait coup d'un soir. Non, Beth est une figure de la grâce, une vénus que beaucoup admirent simplement comme on admire la beauté du coucher de soleil, la couleur et la forme des pétunias...

Parfois maladroite, Beth peut pêcher par sa démarche définitivement féminine, mais qui illustre son manque de confiance en elle. Elle trébuchera sur un caillou et se retrouvera avec cinq hommes sur son chemin, prêts à la récupérer. Elle n'apprécie pas trop ses maladresses, persuadée qu'en tant que Vice-Amiral, elle doit tenir une posture, être digne, être forte. Cela ne l'empêchera pas de se brûler en se servant une tasse de café. Ou de renverser ledit café sur le livre qu'elle feuillette en même temps. Il faut dire qu'elle cherche souvent à faire un nombre improbable de choses à la fois.

Pour couronner le tout, Beth envoûte par son parfum, impeccable en toute circonstance. Partout où elle passe flotte toujours une douce odeur d'abricot...


Description Psychologique
L'enfance de Beth n'a pas été des plus glorieuses. Mise à part, exclue socialement, elle continue aujourd'hui à en souffrir au quotidien. Peu sûre d'elle, elle se remet en question systématiquement, même lorsque les choses se déroulent indépendamment de sa volonté. C'est un peu toujours de sa faute à Beth, quand ça va mal, mais jamais grâce à elle quand ça va bien, évidemment. Plutôt pessimiste dans l'âme, elle voit plus souvent le verre à moitié vide pour elle-même et à moitié plein chez les autres. Solitaire, elle a des difficultés à tisser des liens profonds et a encore du mal à voir clair dans le jeu de certains hommes. Beaucoup voudraient être proches d'elle simplement pour profiter de ses formes, de sa beauté fatale. Elle, elle n'aime pas son corps pour tout un tas de raisons, mais sait depuis quelques années qu'elle plaît, inéluctablement. Et elle est sait que c'est une arme à double-tranchant.

Si son apparence la prédestinait plutôt à une carrière de mannequin, Bethsabée est en vérité une littéraire. Enfant, l'Amiral était un petit rat de bibliothèque qui adorait étudier les cartes qu'elle trouvait dans ses livres. À douze ans, elle faisait déjà le tour de son île natale avec la ferme intention de vouloir en dessiner les contours. Elle s'appliqua à référencer les moindres reliefs, les moindres cours d'eau, les moindres culs-de-sac. On dit que c'est encore sa carte qu'utilisent les guides à Astérion, quinze d'années après. Pourtant, elle n'a rien d'un génie, mais sait faire preuve d'une volonté sans faille. C'est probablement ce qui l'a amenée aussi haut au sein de la Marine. Cela et ses nombreux faits d'armes, en partie dus à sa force hors du commun. Car la magnifique jeune femme peut très bien se transformer en machine à tuer sur commande. Ses échelons, elle les a gravis dans le sang et la sueur.

Qu'on se le dise bien : Dessign n'est pas un enfant de cœur. Elle peut paraître innocente, douce et gracieuse, mais sur un champ de bataille seul l'objectif compte. On pourrait croire qu'elle sait peser le pour et le contre... et pourtant, c'est une fervente partisane de la Justice absolue, fière des symboles inscrits dans son dos. Fanatique ou presque, elle les a tatoués à même la peau pour qu'on les lise même lorsqu'elle ne revêt pas le traditionnel manteau. C'est aussi pour cela qu'elle cherche constamment à faire bonne figure vis à vis de son rang, qu'elle n'aime pas montrer ses faiblesses et n'hésite pas à faire payer le prix cher à ceux qui la sous-estiment. Non, c'est avant tout un soldat et une meneuse d'hommes qui a su se faire respecter au sein de son corps d'armée. Elle est belle, courageuse et se sait en possession d'une puissante force de frappe. Une véritable figure de la Marine, quand bien même ce n'est pas ce qu'elle recherche. Non, tout ce que souhaite Beth, c'est l'attention de ses supérieurs : l'éternelle reconnaissance.


Biographie
Milieu de l'été 1599. Un jeune homme entraîne une jeune femme dans le labyrinthe en la tenant par la main. Ils ont l'air heureux, ils batifolent, ils se cognent aux parois tantôt végétales, tantôt rocheuses. Rien ne les inquiète, pas même l'idée de se perdre. Vraiment, c'est l'amour fou. Un couple classique comme on en trouverait partout ailleurs sur Astérion. Les parents d'une future petite fille qui verra le jour neuf mois plus tard ; ils diront que c'est la magie du lieu où elle a été conçue qui fait d'elle une enfant adorable, aux joues rebondies et rougies, aux grands yeux merveilleux. Ils la surnomment leur petit jardin secret, ils la chérissent comme cette pensée de leurs jours heureux, là-bas, au milieu du labyrinthe. Qu'importe que l'histoire soit vraie, qu'importe qu'ils l'aient réellement trouvé. On dit que c'est là qu'elle est apparue et puis c'est tout. Les Jardins d'Astérion.

Bethsabée n'est pas du genre à se plaindre, elle ne dira pas qu'elle a eu une enfance malheureuse. Ses deux parents étaient guides, peut-être un peu toqués aussi, mais ils lui ont toujours apporté de l'amour et de la tendresse. Ils ont vu un magnifique bourgeon, ils ont tout fait pour le faire éclore. Non, même si ses parents sont des lunatiques, Beth n'en dira rien, elle les aime plus que tout, elle passe souvent les voir lorsqu'elle est en permission. C'est ses racines, quand bien même elles sont un peu de travers, quand bien même on la surnommait la « Bizarre » à l'école à cause des rumeurs qui circulaient sur sa famille. Des bonimenteurs, des illuminés, des marginaux.

À l'époque, les Dessign habitaient à la campagne, dans un coin reculé du nom de Chester, au milieu du labyrinthe. C'était tous les jours un véritable parcours du combattant pour Beth d'aller à l'école et revenir. Elle avait son plan, connaissait le chemin à suivre et n'hésitait pas à rajouter ses touches personnelles. Un cœur par ici, un soleil par là. Le temps d'arriver au village, quelques trente minutes pour ses petites jambes, elle pouvait prendre des notes. En cours, elle se rappelait la gigantesque coccinelle qu'elle avait vu voler par-dessus les murs. Elle visualisait les découpes étranges dans une paroi qui faisaient penser à un monsieur avec un gros nez. À l'époque, on la voyait déjà comme une inadaptée, simplement car elle était dans son monde. Car elle ne pouvait pas passer du temps avec les autres enfants, car il fallait qu'elle rentre après l'école sinon il se faisait tard. Seule, elle avait inventé ses propres amis ; ceux qu'elle rencontrait sur le trajet.

Il y a des endroits sur Astérion où l'on n'aime pas les guides. Ce n'est pas une véritable profession, ça fait mauvais genre. Chester est l'un de ces endroits. Le cauchemar de Beth commença vers ses sept ans, lorsque des caïds décidèrent d'en faire leur bouc émissaire. Ce n'était qu'un bourgeon alors : ses dents de lait étaient toutes de travers, elle portait de grosses lunettes. Comme son visage était constellé de tâches de rousseur, les autres enfants pensaient qu'elle était malade. Et les parents de ces enfants-là leur disaient de ne pas l'approcher. C'était une fille de guides, vous voyez, elle doit forcément être zinzin comme eux. Une paria.

C'est ce qu'elle devint donc. Peu d'écoliers lui adressaient la parole ; les seuls qui le faisaient la frappaient avec des branches mortes, lui jetaient des pierres. La maîtresse faisait semblant de ne rien voir. Même lorsque le couple Dessign vint se plaindre du traitement réservé à leur enfant. Mais les tourments continuèrent, jusqu'à ce que les guides décident de partir. Car c'était ce que voulaient les habitants. Ils le leur avaient bien fait comprendre, même lorsque Bethsabée était encore bébé. Ils n'avaient pu trouver que cette maison, perdue, loin du village, car on leur avait fermé toutes les portes. Pourtant, ils pensaient vraiment que c'était l'endroit idéal pour élever la petite, jadis.

Ces quelques années de supplices ont suffit pour faire de Beth une fillette repliée sur elle-même. Elle ne cherchait même plus la reconnaissance des autres, elle fuyait les regards. Parfois même ceux de ses propres parents. Dans sa nouvelle école, à Port-aux-Rois, on la voyait comma la Bizarre. Les Dessign avaient une fois de plus dû s'installer en marge de la ville. Et une fois de plus, ils furent couverts d'opprobre, au même titre que Beth par filiation. Mais l'argent manquait pour trouver une nouvelle maison, partir encore ; ils devaient faire avec, ils devaient subir les brimades. Ce qu'ils firent, tentant tant bien que mal de couvrir leur unique enfant de tout l'amour que des parents peuvent donner. Mais ce n'était pas suffisant pour la Bizarre, qui pensait l'être réellement.

Le temps passa, la douleur aussi. Les enfants s'étaient lassés de tourmenter la jeune fille, ils l'ignoraient simplement. Cela lui allait, c'était plus facile de faire semblant, plus facile de ne pas exister. Elle aurait pourtant tant voulu être comme les autres, avoir le droit aux mêmes traitements de faveur. Isolée, elle se tourna vers la lecture, commença à hanter les bibliothèques de la ville. Les libraires l'appréciaient, elle s'intéressait à tout, une véritable éponge. Elle aimait particulièrement les cartes qui se trouvaient au début des livres. Un dragon sortant des flots, une épave brisée sur les rochers... cela suffisait à la transporter dans son pays imaginaire. Comme ses plans pour aller à l'école. Comme sa propre représentation de la ville qu'elle coucha sur papier à partir de ses douze ans. C'était son exutoire après l'école : elle se perdait dans les rues, repoussant toujours plus loin les limites. Elle parcourut les côtes avant de s'aventurer dans le labyrinthe. Elle avait du sang de guide après tout.

Beth avait fini par croire qu'elle était spéciale par nature, comme ses parents. Les ragots n'avaient pas évolué, elle s'était donc persuadée que c'était la vérité. Quand elle n'était pas à la bibliothèque, elle parcourait donc les enchevêtrements du dédale. Parfois, on ne la voyait pas pendant plusieurs jours. Elle ratait les cours, mais ni son père ni sa mère ne disaient quoi que ce soit. Il fallait que jeunesse se fasse. Les fugues, l'école buissonnière, ce n'était pas le plus étrange chez leur enfant. Toutefois, M. Dessign la suivait souvent, lorsqu'elle partait s'égarer, juste pour garder un œil sur elle. Bethsabée le savait : l'homme était incroyablement nul lorsqu'il s'agissait de jouer à cache-cache. Elle le laissait faire, persuadée que ça le rassurerait de voir qu'elle ne faisait que dessiner. Elle s'envolait la plupart du temps avec tout son matériel pour reproduire les proportions : la voir à l’œuvre était un sacré spectacle.

La jeune fille estimait ne rien rater : ce qu'elle faisait était réellement important, pas ce qu'on cherchait à lui inculquer. À force de dévorer tous les livres à sa portée, elle avait une avance certaine sur les autres enfants de son âge. Cela ne la rendait pas plus populaire, loin de là. Non, elle espérait arriver à trouver de la reconnaissance dans son travail. Elle se comparait quelques fois à des cartographes émérites, juste pour constater sa progression. À seize ans, la petite Dessign décida de marquer le coup. Comme elle présenta son œuvre à ses parents, une fois finie, ceux-ci apparurent conquis. Naturellement, ils en firent la promotion, fiers de leur fille, de son intelligence et surtout de son courage. Elle leur cachait bien que plus d'une fois, elle avait fini dans de beaux draps. Plus d'une fois, elle avait été à deux doigts de finir au fond d'un trou ou dans le ventre d'une bestiole. Astérion restait une île de Grand Line, après tout.

S'il y a bien une chose sur laquelle les guides d'Astérion ont une réelle influence, c'est leur métier. Eux qui n'avaient jamais réussi à s'entendre sur une seule et unique carte de l'île. Eux qui comptaient souvent sur leur seul sens de l'orientation et leur mémoire. Voilà qu'ils se mettaient à présent d'accord sur une carte ! Le mot était passé, le parchemin avait fait le tour de l'île. Il avait fait l'unanimité : c'était ce qui se rapprochait le plus de la topographie que les conducteurs connaissaient. On la reproduisit donc, on la tira sur de grands exemplaires, on l'afficha aux murs des offices de tourisme. Aux différentes entrées du labyrinthe, on pouvait la trouver avec un « vous êtes ici » écrit en lettres capitales sur une pastille rouge. Et tout cela, c'était l’œuvre de Bethsabée, une enfant que le monde avait rejeté. Elle-même sentait qu'elle avait rempli son objectif, qu'il ne servait à rien de poursuivre sa vie ici. Que d'autres choses l'attendaient ailleurs.

Elle resta un an de plus, profitant de ce qu'elle n'avait jamais eu jusque là. Désormais on la regardait, désormais on savait qui elle était. C'était la cartographe, le petit prodige et surtout une incroyable beauté. La puberté passant, sa tignasse couleur carotte était devenue une crinière flamboyante, ses tâches de rousseur une constellation dorée, élégante, ses lunettes disparues. Son corps avait changé pour devenir celui d'une femme aux courbes audacieuses. Pourtant, Beth ne fit pas le lien ; elle pensait que sa popularité venait de son dur labeur. Mais en vérité, aux qualités d'une femme intelligente se mêlait la beauté d'un enfant divin.

Cela aida substantiellement à ce que le Colonel local la remarque, à l'époque. Il avait évidemment entendu parler d'une sublime jeune femme, d'une cartographe prodige. Il savait qu'il ne fallait pas laisser un diamant brut s'échapper : la Marine recrutait toujours. Il y avait toujours la possibilité de devenir une étoile filante au sein du Gouvernement Mondial. Et le Gouvernement Mondial avait toujours besoin de talents. Mais, jamais il ne se serait attendu à avoir autant la berlue devant cette beauté rousse qui se négligeait, pour qui l'apparence ni les soins n'avaient jamais importé. Alors il sut qu'elle deviendrait une figure importante, qu'elle galvaniserait les troupes, si en plus de cela elle était réfléchie. Ce que Beth est, sans concessions.

À l'âge de dix-sept ans, la jeune femme se présenta sur les quais de Port-aux-Rois, le regard perdu au-dessus d'elle vers les voiles du cuirassé qui mouillait là, en attendant le départ. Elle faisait partie d'une poignée de jeunes recrues, mais était la seule à avoir été dénichée par un officier. Le Colonel s'était déplacé en personne pour lui faire proposition sur le pas de sa porte, trois jours plus tôt. Une fois de plus, elle sortait du lot et s'attendait à des représailles. Il n'en fut rien. Ce jour marqua celui de souvenirs plus heureux, lorsqu'elle prit la mer pour la première fois. C'était un mardi.

Ses classes, Beth les fit sur South Blue au G-4. Plus d'une fois, elle s'illustra par son adresse et sa bravoure sans faille. Plus d'une fois, elle fût remarquée par sa hiérarchie. Elle apprit à se défendre : que ce soit en mission ou même à la base, car tous les hommes n'étaient pas bien intentionnés. Elle en fit suffisamment les frais pour retenir la leçon. Finalement, elle intégra définitivement la Marine en tant que Lieutenant à l'âge de vingt ans.

Elle enchaîna les affectations dans des zones jugées sensibles des différents Blues puis de Grand Line, toujours avec des résultats exemplaires. Brillant par ses nombreux faits d'armes, elle gravit les échelons à une vitesse prodigieuse. Plusieurs fois, on compara sa carrière à celle du Vice-Amiral Snowfall : celui qui est tragiquement connu comme Amber Frost aujourd'hui. Contrainte de faire face à la piraterie comme à la révolution, Bethsabée se forgea petit à petit le caractère qu'on lui connaît. Douce et belle, la rose s'est couverte d'épines pour lutter contre ses adversaires. Aucun pardon, aucune concession, elle n'est pas là pour négocier et applique la Justice à la lettre. Pour cela, Tetsuda la tient en estime ; c'est lui qui s'est assuré qu'elle soit sélectionnée pour remplir l'un des postes vacants de Vice-Amiraux en 1624. C'est aussi lui qui la défend auprès de Kenora lorsque ses méthodes sont jugées trop extrêmes.

C'est probablement ce qui a valu à la jeune femme d'être affectée à la nouvelle base du G-12 en 1627, le temps que la situation sur Strong World se tasse. Depuis, elle en a fait son pied à terre dans la dernière partie de Grand Line, épaulée par un Sous-Amiral pour gérer les affaires locales. Mais voilà quelques temps que la Vice-Amirale a d'autres projets, bien désireuse de reprendre son règle d'enfance. Par ses nouveaux moyens, elle voudrait continuer à dessiner les frontières de ce monde. Des frontières politiques plus que géographiques, car c'est du coin de l’œil qu'elle a observé les récents évènements dans le Nouveau Monde. Et elle s'est persuadée que sa présence n'y serait pas de trop.


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Bethsabée Dessign le Ven 27 Aoû 2021 - 11:54, édité 2 fois
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(J'ai terminé. Comme c'est un DC ça ne peut être posté que si c'est le cas, mais sait-on jamais.)
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Ho ho ho ! =)

Nous somme donc dans la prise en main d'un personnage existant et non dans une création habituelle. Ça apporte des avantages et des contraintes. Je pose donc pour commencer la description du personnage souhaité.

- Jérémiah Dessign : Vice amirale sublime ayant souffert d'un manque d'affection dans son enfance, elle aime se sentir appréciée (sait se mettre en valeur) tout en étant collante (maniaque des câlins). On sait aussi qu'elle aime vivre dans des demeures servant d'écrin à sa beauté (marie joie, château qu'est la forteresse G12). L'une des grandes caractéristiques du perso est sa grande chevelure dans le style Raiponce, ainsi que sa capacité à la manier comme elle l'entend.

Lors des descriptions physique et psychologique, on retrouve finement écrit la description envoutante de sa grande beauté. Si cette prouesse de la création n'échappe à aucun spectateur de son passage, elle-même n'en a pas conscience. On voit ici que tu souhaites partir sur une femme plus pudique, plus complexée et maladroite. On perd cette recherche d'affection un brin maladif, qu'on ne retrouve que sous la forme d'une recherche de reconnaissance vis à vis de ses supérieurs. C'était un ressort comique du personnage, perdu au profil d'une vision plus sérieuse des conséquences d'une mise à l'écart à l'enfance.

La grande chevelure est également un point essentiel du personnage, c'est une caractéristique visuelle aussi importante que sa beauté. Pourtant la mention est très réduite. L'exemple de Raiponce avait été pris, personnellement la description me fait beaucoup plus penser à Médusa des Inhumains. Il y a un vrai jeu à faire autour de cette chevelure, c'est aussi l'une des caractéristiques "piliers" du personnage. La possibilité du retour à la vie pour faire pousser les cheveux est très discutable (on est plus sur un contrôle de leur mouvement que sur une amélioration de leur production), mais surtout ça ne correspond pas au personnage que tu souhaites reprendre. Cette chevelure très étendue va rester la signature du personnage au moins jusqu'à la présentation. Après si tu souhaites rentrer dans un ordre bouddhiste c'est ton droit. ;)
L'avatar ne mettant pas en avant les cheveux courts peut être gardé (l'illustration en présentation n'aurait pas convenu par exemple). [Edit : Je vois que tu as mis plusieurs avat ^^']

Illustration de Médusa:

La fin des descriptions met en avant une forte volonté mise au service du GM. Elle n'est pas présente au départ mais rattache assez logiquement le personnage à son rang de Vice-Amiral.


L'histoire par la suite se lit très bien, elle amène directement aux descriptions présentées. J'aime beaucoup le choix d'Astérion comme île de naissance et je regrette beaucoup que la chevelure tentaculaire ne soit pas évoquée. Le parallèle avec les racines/tiges était déjà tout trouvé !  ^^
Si l'enfance est fortement mis en avant, on découvre assez peu ce qui a amené une gentille jeune fille à développer une froideur de fanatique. Le sentiment d'appartenance et la reconnaissance des supérieurs peuvent se deviner comme le moteur du changement. L'explication est juste discrète. Même si c'est court, on comprend tout de même bien comment elle est devenue une soldat de premier plan. A force de travail.


Si on regarde la présentation comme une simple création de personnage, un développement plus conséquent après l'entrée dans la marine aurait été intéressant. Il y a moyen de développer tout cela en FB, mais un aperçu dès à présent aurait été apprécié. Sinon le personnage a une vrai saveur, ta plume rend agréable sa découverte à ce qui ne gâche rien.
Au sujet de la reprise d'un personnage déjà existant, on retrouve une grande partie du fond mais tu as pris la liberté de t'éloigner sur certains points décrits plus haut. La chevelure tentaculaire comme la beauté éblouissante étant les bases de son concept, ce sont ici des incontournables.


Maintenant tu as assez attendu, bon jeu ! Potius mori quam fœdari 4218474343
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