Fenyang ne feignait pas sa joie. Depuis deux jours, il exultait, rendait visite à ses prisonniers, les narguait, les toisai. Il n'avait eu qu'à se pencher pourtant, je ne voyais pas ce qu'il y avait de si réjouissant. C'était presque trop facile.
Le log était déjà rechargé, nous pouvions partir, mettre ces deux-là à fond de cale. Pourtant, les prisons de l'île leur allait bien au teint. Ils étaient facilement rentré dans Fort Knoxx, il n'en sorteraient pas aussitôt. Du moins, pas sans des chaînes aux pieds, aux mains et aux narines s'il le fallait ; on s'était bien assuré que le Cafard la mette en veilleuse et qu'il ne puisse pas bouger un orteil. Sa condition ne le lui permettait pas non plus, il récupérait encore de son combat contre Satoshi.
« - Cette île n'a plus de maître...
- On ne peut rien y faire, Sweetsong. »
Elle était protégée. Tout de même, tout cet or, cette production, cette richesse. Ce n'était pas commun pour le GM de laisser une pomme se gâter sans rien faire. Mais force était de constater que le gouverneur savait y faire. Un homme ventripotent qui ne se déplaçait que sur une chaise à porteur, c'était ça le dirigeant de l'île la plus riche de Grand Line ?
Tout pouvait partir à vaut l'eau du jour au lendemain. Le pachyderme n'inspirait pas confiance, sa poigne était molle, ses jambes goutteuses. Il zozotait.
« - Merzi encore pour vos zervices, Amiral Fenyang. »
Des services ? Quels services ? La victoire était amère. Rien ne s'était passé, il nous avait juste suffit d'être là. Un corsaire était mort : était-ce une aubaine ou une malédiction ? Ce n'était pas celui qui nous posait le plus de problèmes, il ne faisait rien d'autre que d'être assis sur son trône de berries. Un faussaire qui n'avait plus besoin de fausser, l'ironie.
Une tombe lui avait été creusée, mine de rien. On avait fait fondre de l'or, on avait plaqué son nom sur une pierre dorée. Un machin si lourd qu'il fallait des engins de chantier pour le déplacer. Machin, tombe, adieu. Fallait-il quelque chose de ce genre pour une pourriture criminelle qui avait passé l'arme à gauche ? C'était lui rendre trop d'honneurs.
Un pirate de moins sur ces mers, qui sait quel autre prendrait un jour possession du coin. Cela nous pendait au nez : je notais dans mon carnet deux mots. Juicy Berry. J'y reviendrais.
Le log était déjà rechargé, nous pouvions partir, mettre ces deux-là à fond de cale. Pourtant, les prisons de l'île leur allait bien au teint. Ils étaient facilement rentré dans Fort Knoxx, il n'en sorteraient pas aussitôt. Du moins, pas sans des chaînes aux pieds, aux mains et aux narines s'il le fallait ; on s'était bien assuré que le Cafard la mette en veilleuse et qu'il ne puisse pas bouger un orteil. Sa condition ne le lui permettait pas non plus, il récupérait encore de son combat contre Satoshi.
« - Cette île n'a plus de maître...
- On ne peut rien y faire, Sweetsong. »
Elle était protégée. Tout de même, tout cet or, cette production, cette richesse. Ce n'était pas commun pour le GM de laisser une pomme se gâter sans rien faire. Mais force était de constater que le gouverneur savait y faire. Un homme ventripotent qui ne se déplaçait que sur une chaise à porteur, c'était ça le dirigeant de l'île la plus riche de Grand Line ?
Tout pouvait partir à vaut l'eau du jour au lendemain. Le pachyderme n'inspirait pas confiance, sa poigne était molle, ses jambes goutteuses. Il zozotait.
« - Merzi encore pour vos zervices, Amiral Fenyang. »
Des services ? Quels services ? La victoire était amère. Rien ne s'était passé, il nous avait juste suffit d'être là. Un corsaire était mort : était-ce une aubaine ou une malédiction ? Ce n'était pas celui qui nous posait le plus de problèmes, il ne faisait rien d'autre que d'être assis sur son trône de berries. Un faussaire qui n'avait plus besoin de fausser, l'ironie.
Une tombe lui avait été creusée, mine de rien. On avait fait fondre de l'or, on avait plaqué son nom sur une pierre dorée. Un machin si lourd qu'il fallait des engins de chantier pour le déplacer. Machin, tombe, adieu. Fallait-il quelque chose de ce genre pour une pourriture criminelle qui avait passé l'arme à gauche ? C'était lui rendre trop d'honneurs.
Un pirate de moins sur ces mers, qui sait quel autre prendrait un jour possession du coin. Cela nous pendait au nez : je notais dans mon carnet deux mots. Juicy Berry. J'y reviendrais.
