Luvneelroom, mais quel charmant endroit! Présenté comme un havre de paix libre de toute discrimination, Mallory n’eut pas besoins de se creuser les méninges bien longtemps pour choisir l’endroit où elle allait séjourner. C’était rafraichissant pour une jeune femme du port des Jumeaux de remettre les pieds sur une ville portuaire, l’animation de la foule, les touristes, les dockers et pêcheurs, il n’y a pas à dire elle se sent presque à la maison! Et puis c’est original cette idée de ne pas concentrer tous les bâtiments de la ville sur des pilotis en bois. Pour Mallory, cette excursion à Luvneel lui permettrait de se détendre les guiboles, de pioncer un peu, de se la couler douce quoi! Et puis bon, après quelque temps passé au frais elle méritait un peu de calme! Voilà!
Bon, il est vrai que sans le sou on ne peut profiter pleinement des distractions que la ville a à offrir mais il faut faire avec ce que l’on a. Mallory passa donc le plus clair de son temps à flemmarder sur les quais, ses vêtements en lambeaux, cicatrices suffirent pour attiser la générosité des citoyens et voyageurs qui sentirent le besoin de lui donner quelques berry. L’orgueil de Mallory pris un coup, confondue pour une vulgaire clocharde, mais en même temps, on ne peut se payer de quoi manger avec de l’amour-propre. Elle amassa très rapidement une coquette somme, un véritable pactole pour le requin! Avec tout cet argent Mallory pourrait sans doute s’acheter… Alors avec la valeur actuelle du Berry, sans oublier l’inflation, on multiplie par trois et on soustrait douze… Elle pourrait s’acheter 3 brioches! Et il lui resterait encore une quinzaine de berry! La chance!
C’était une bonne nouvelle, le cœur léger elle se dirigea vers la boutique la plus proche, dans une ville touristique comme Luvneelroom les échoppes prêtes à vendre tout et n’importe quoi à des passant peu regardant du prix il y en a à tous les coins de rue! Humant le doux parfum du port, ah, ce doux air marin finement mêlé au fumet du poisson en décomposition… Le requin était nostalgique! Après avoir trouver de quoi se sustenter, ayant sous-estimer le manque de scrupule des commerçants elle dut se tourner vers une miche de pain rassis, mais a très bon prix! Va falloir mâcher, mais heureusement son patrimoine génétique lui ont fournis les outils nécessaires pour la tâche! Alors elle se promène sur le port, regardant les vagues se briser contre se dernier, les plus violente lui éclaboussant les pieds alors qu’elle concasse un morceau de pain entre ces dents, c’était une belle journée! Et oh! Voilà que le soleil finit sa ronde, barbouillant le ciel de jolies couleurs, qu’est-ce que c’est beau!
Elle se rendit à l’extrémité du ponton le plus proche, les planches grincent sous son point, les quelques pêcheurs obstinés baissent les yeux et s’écartent de son chemin. Essayant en vain de redonner une texture à peu près normale à son repas déshydraté, elle s’assoit, osant tremper ses pieds dans les eaux du ports, fascinée par les teintes des nuages. Elle se sentait bien, elle se paya même le luxe de dégainer son joli petit peigne porte bonheur, de défaire les nœuds de sa chevelure en chantonnant doucement.
Emporter par l’ivresse de ce moment enchanteur que n’importe qui d’autre d’un peu plus fortuné aurait trouvé au mieux banal, Mallory se risqua à ne serait-ce pensé que sa chance avait peut-être tourner. Voyant l’occasion de rendre la femme-poisson malheureuse, le destin montra le bout de son nez. Travailler sur les ports ce n’est pas de tout repos, il faut se réveiller aux petites heures du matin et travaillé jusqu’à l’épuisement. Lorsqu’arrive le crépuscule les muscles ne peuvent tenir la cadence, les jambes tremblent… Et puis les erreurs se font de plus en plus nombreuses. Pour continuer à faire tourner les rouages de la ville il y a constamment un flot de marchandise qui quitte et qui rentre sur les ports.
Prenons l’exemple de ce charmant navire qui vient de s’amarrer derrière Mallory, sa calle pleine a craqué de barils de produit en tout genre, le contenu de ses barils n’est pas important, mais il faut noter qu’ils semblent incroyablement lourd. Une fois le bateau solidement attacher, l’équipage place une rampe afin de facilement décharger leur cargaison. Les premiers récipients roulent le long du port à la suite dans une ligne bien ordonnée… Un matelot surévalue la force qui lui reste après le voyage, le baril lui glisse entre les mains, il s’écrase contre la rampe, la planche fléchie mais ne rompt pas, le baril bondit, roule, prend de la vitesse et rebondit sur le pont. Le marin ne peut lâcher un avertissement que le lourd cylindre continue sa course, alerté par le bruit Mallory se retourne juste à temps pour recevoir la barrique en plein visage, heurtant la femme poisson avec suffisamment de force pour l’entrainer dans sa trajectoire. L’équipage, trop préoccupé à repêcher leur marchandise perdue firent semblant de rien, ce disant qu’il en faudrait beaucoup plus pour se débarrasser d’une femme de son gabarit, et qu’ils feraient mieux de s’éclipser avant qu’elle ne refasse surface.
Mallory ne remonta pas à la surface immédiatement, désorientés par une douleur aigüe au visage et à la poitrine, elle était encore consciente mais il lui faudrait un moment pour se remettre. Elle remarqua que l’eau était teintée de rouge, son pif recevant la majorité de l’impact, et une ou bien deux de ses dents flottaient un peu plus loin. Le nombre exact était difficile à déterminé, elle ignorait si sa vision c’était dédoubler suivant la collision.
Son nez était possiblement cassé et l’état de ses côtes était à vérifier, mais elle nageait encore, un petit effort, on suit la lumière et on sort de l’eau, c’est partis! Elle suivit son plan à la perfection… Mais réussit tout de même à être surprise par le résultat! Elle s’extirpât de l’eau, vérifiant avec sa langue les nouvelles cavités dans son sourire. Mais elle n’atterrit pas sur les quais, elle ignorait comment, courant sous-marin ou simple manque d’orientation causé par une légère commotion, mais elle avait accompli l’exploit de trouver l’entrée d’une caverne. Elle n’ose pas y mettre le pied, déjà ce n’est jamais une bonne idée d’explorer des sous-terrain/marins en pleine nuit, et un léger balayage visuel permis de confirmer que cette grotte était habitée. Ça ne saute pas exactement aux yeux, les stalactites dégoulinants et bigorneaux solidement fixés aux murs n’aident pas, mais en même temps il y a des torches fraichement allumées aux extrémités gauche et droite, source lumineuse qui attira Mallory dans ce bourbier. Au milieu de la pièce il y a un tapis de de bambou tissé et les murs était recouvert de… C’est quoi ces trucs? Des esquisses toutes droits sortis d’un manuel d’initiations aux arts martiaux? Dessinées par quelqu’un qui ne sait visiblement pas dessiner? Il y a même des numéros pour facilement remettre les croquis en ordre.
Mallory est confuse, elle n’a aucune idée qui pourrait vivre dans un endroit pareil et n’a pas du tout envie de le décou-
Une puissance mains écailleuse appuis lourdement sur son épaule, le pauvre cœur du requin décide de prendre une pause pour un bref moment, elle regarde nerveusement au-dessus de son épaule, un homme requin colossal se tient derrière elle, suffisamment rare pour le souligner, le colosse la dépasse aisément. C’était un véritable monstre, une armoire à glace, un géant bleu aux muscles saillants et au short rouge, seul vêtement du mastodonte si on oublie les bandes de tissus attachées à ses mains et pieds. Le requin marteau était stoïque, Mallory elle aussi restait immobile craignant que tout mouvement de fuite ne lui coûte un bras. Due à la physionomie particulière de son visage Mallory était dans l’impossibilité de regarder le requin marteau dans les yeux. Il ressert son étreinte sur l’épaule de la poissarde, ses larmes coulent sur ses joues et se mêlent au ruissèlement cramoisis qui coule de ses narines, son heure est venue…
« Hahaha! Enfin! Après toute ses années j’ai enfin une élève! Bienvenue à toi chétive jeune fille! »
Mallory était tout de même surpris que ce bestiau sût parler, il tire la femme-poisson de l’eau comme une vulgaire poupée de chiffon, fait quelque pas, le temps que son explosion verbale finisse de rebondir sur les parois de la caverne, la pose juste en avant du tapis dressé et prend sa place sur le dernier. À peine positionné qu’il mit en exécution plusieurs mouvement maintes fois retranscrits sur les murs, prenant bien évidement la peine de faire la pose entre chacun, mettant en valeur son corps d’athlète. Le femme-poisson était perplexe et ne comprenait absolument rien.
Après cette petite performance le titan bomba le torse, croisa les bras et souriant à pleine dent gueula à son auditoire d’une seule personne, située à quelques mètres à peine :
« Maintenant, est tu prête à repousser les limites de ton corps et de ton âme? À briser chaque os de ton corps pour en construire un meilleur? À enfin avoir la force de te battre pour ce que tu crois juste? Et d’avoir la force pour te battre tout court… Parce que c’est grave cool? Es-tu prête à faire du… »
Petite pause dramatique le temps de pavaner un peu…
« KARATÉ! »
Chapitre 1, Le choc
« QUOOOOOOOOOOOI?! »
Bon, il est vrai que sans le sou on ne peut profiter pleinement des distractions que la ville a à offrir mais il faut faire avec ce que l’on a. Mallory passa donc le plus clair de son temps à flemmarder sur les quais, ses vêtements en lambeaux, cicatrices suffirent pour attiser la générosité des citoyens et voyageurs qui sentirent le besoin de lui donner quelques berry. L’orgueil de Mallory pris un coup, confondue pour une vulgaire clocharde, mais en même temps, on ne peut se payer de quoi manger avec de l’amour-propre. Elle amassa très rapidement une coquette somme, un véritable pactole pour le requin! Avec tout cet argent Mallory pourrait sans doute s’acheter… Alors avec la valeur actuelle du Berry, sans oublier l’inflation, on multiplie par trois et on soustrait douze… Elle pourrait s’acheter 3 brioches! Et il lui resterait encore une quinzaine de berry! La chance!
C’était une bonne nouvelle, le cœur léger elle se dirigea vers la boutique la plus proche, dans une ville touristique comme Luvneelroom les échoppes prêtes à vendre tout et n’importe quoi à des passant peu regardant du prix il y en a à tous les coins de rue! Humant le doux parfum du port, ah, ce doux air marin finement mêlé au fumet du poisson en décomposition… Le requin était nostalgique! Après avoir trouver de quoi se sustenter, ayant sous-estimer le manque de scrupule des commerçants elle dut se tourner vers une miche de pain rassis, mais a très bon prix! Va falloir mâcher, mais heureusement son patrimoine génétique lui ont fournis les outils nécessaires pour la tâche! Alors elle se promène sur le port, regardant les vagues se briser contre se dernier, les plus violente lui éclaboussant les pieds alors qu’elle concasse un morceau de pain entre ces dents, c’était une belle journée! Et oh! Voilà que le soleil finit sa ronde, barbouillant le ciel de jolies couleurs, qu’est-ce que c’est beau!
Elle se rendit à l’extrémité du ponton le plus proche, les planches grincent sous son point, les quelques pêcheurs obstinés baissent les yeux et s’écartent de son chemin. Essayant en vain de redonner une texture à peu près normale à son repas déshydraté, elle s’assoit, osant tremper ses pieds dans les eaux du ports, fascinée par les teintes des nuages. Elle se sentait bien, elle se paya même le luxe de dégainer son joli petit peigne porte bonheur, de défaire les nœuds de sa chevelure en chantonnant doucement.
Emporter par l’ivresse de ce moment enchanteur que n’importe qui d’autre d’un peu plus fortuné aurait trouvé au mieux banal, Mallory se risqua à ne serait-ce pensé que sa chance avait peut-être tourner. Voyant l’occasion de rendre la femme-poisson malheureuse, le destin montra le bout de son nez. Travailler sur les ports ce n’est pas de tout repos, il faut se réveiller aux petites heures du matin et travaillé jusqu’à l’épuisement. Lorsqu’arrive le crépuscule les muscles ne peuvent tenir la cadence, les jambes tremblent… Et puis les erreurs se font de plus en plus nombreuses. Pour continuer à faire tourner les rouages de la ville il y a constamment un flot de marchandise qui quitte et qui rentre sur les ports.
Prenons l’exemple de ce charmant navire qui vient de s’amarrer derrière Mallory, sa calle pleine a craqué de barils de produit en tout genre, le contenu de ses barils n’est pas important, mais il faut noter qu’ils semblent incroyablement lourd. Une fois le bateau solidement attacher, l’équipage place une rampe afin de facilement décharger leur cargaison. Les premiers récipients roulent le long du port à la suite dans une ligne bien ordonnée… Un matelot surévalue la force qui lui reste après le voyage, le baril lui glisse entre les mains, il s’écrase contre la rampe, la planche fléchie mais ne rompt pas, le baril bondit, roule, prend de la vitesse et rebondit sur le pont. Le marin ne peut lâcher un avertissement que le lourd cylindre continue sa course, alerté par le bruit Mallory se retourne juste à temps pour recevoir la barrique en plein visage, heurtant la femme poisson avec suffisamment de force pour l’entrainer dans sa trajectoire. L’équipage, trop préoccupé à repêcher leur marchandise perdue firent semblant de rien, ce disant qu’il en faudrait beaucoup plus pour se débarrasser d’une femme de son gabarit, et qu’ils feraient mieux de s’éclipser avant qu’elle ne refasse surface.
Mallory ne remonta pas à la surface immédiatement, désorientés par une douleur aigüe au visage et à la poitrine, elle était encore consciente mais il lui faudrait un moment pour se remettre. Elle remarqua que l’eau était teintée de rouge, son pif recevant la majorité de l’impact, et une ou bien deux de ses dents flottaient un peu plus loin. Le nombre exact était difficile à déterminé, elle ignorait si sa vision c’était dédoubler suivant la collision.
Son nez était possiblement cassé et l’état de ses côtes était à vérifier, mais elle nageait encore, un petit effort, on suit la lumière et on sort de l’eau, c’est partis! Elle suivit son plan à la perfection… Mais réussit tout de même à être surprise par le résultat! Elle s’extirpât de l’eau, vérifiant avec sa langue les nouvelles cavités dans son sourire. Mais elle n’atterrit pas sur les quais, elle ignorait comment, courant sous-marin ou simple manque d’orientation causé par une légère commotion, mais elle avait accompli l’exploit de trouver l’entrée d’une caverne. Elle n’ose pas y mettre le pied, déjà ce n’est jamais une bonne idée d’explorer des sous-terrain/marins en pleine nuit, et un léger balayage visuel permis de confirmer que cette grotte était habitée. Ça ne saute pas exactement aux yeux, les stalactites dégoulinants et bigorneaux solidement fixés aux murs n’aident pas, mais en même temps il y a des torches fraichement allumées aux extrémités gauche et droite, source lumineuse qui attira Mallory dans ce bourbier. Au milieu de la pièce il y a un tapis de de bambou tissé et les murs était recouvert de… C’est quoi ces trucs? Des esquisses toutes droits sortis d’un manuel d’initiations aux arts martiaux? Dessinées par quelqu’un qui ne sait visiblement pas dessiner? Il y a même des numéros pour facilement remettre les croquis en ordre.
Mallory est confuse, elle n’a aucune idée qui pourrait vivre dans un endroit pareil et n’a pas du tout envie de le décou-
Une puissance mains écailleuse appuis lourdement sur son épaule, le pauvre cœur du requin décide de prendre une pause pour un bref moment, elle regarde nerveusement au-dessus de son épaule, un homme requin colossal se tient derrière elle, suffisamment rare pour le souligner, le colosse la dépasse aisément. C’était un véritable monstre, une armoire à glace, un géant bleu aux muscles saillants et au short rouge, seul vêtement du mastodonte si on oublie les bandes de tissus attachées à ses mains et pieds. Le requin marteau était stoïque, Mallory elle aussi restait immobile craignant que tout mouvement de fuite ne lui coûte un bras. Due à la physionomie particulière de son visage Mallory était dans l’impossibilité de regarder le requin marteau dans les yeux. Il ressert son étreinte sur l’épaule de la poissarde, ses larmes coulent sur ses joues et se mêlent au ruissèlement cramoisis qui coule de ses narines, son heure est venue…
« Hahaha! Enfin! Après toute ses années j’ai enfin une élève! Bienvenue à toi chétive jeune fille! »
Mallory était tout de même surpris que ce bestiau sût parler, il tire la femme-poisson de l’eau comme une vulgaire poupée de chiffon, fait quelque pas, le temps que son explosion verbale finisse de rebondir sur les parois de la caverne, la pose juste en avant du tapis dressé et prend sa place sur le dernier. À peine positionné qu’il mit en exécution plusieurs mouvement maintes fois retranscrits sur les murs, prenant bien évidement la peine de faire la pose entre chacun, mettant en valeur son corps d’athlète. Le femme-poisson était perplexe et ne comprenait absolument rien.
Après cette petite performance le titan bomba le torse, croisa les bras et souriant à pleine dent gueula à son auditoire d’une seule personne, située à quelques mètres à peine :
« Maintenant, est tu prête à repousser les limites de ton corps et de ton âme? À briser chaque os de ton corps pour en construire un meilleur? À enfin avoir la force de te battre pour ce que tu crois juste? Et d’avoir la force pour te battre tout court… Parce que c’est grave cool? Es-tu prête à faire du… »
Petite pause dramatique le temps de pavaner un peu…
« KARATÉ! »
Chapitre 1, Le choc
« QUOOOOOOOOOOOI?! »