Korrigan Candy March
• Pseudonyme : Koko pour les intimes. Certains l'appellent Mr. Météo, Shadow Star, L'homme aux mille et un chapeaux.
• Age : 26 ans.
• Sexe : Masculin.
• Race : Humain.
• Métier : Diseur de bonne aventure, Sorcier, Météorologue, Astrologue, Astronome ...
• Groupe : Civil
• Age : 26 ans.
• Sexe : Masculin.
• Race : Humain.
• Métier : Diseur de bonne aventure, Sorcier, Météorologue, Astrologue, Astronome ...
• Groupe : Civil
• But : Conquérir Weatheria, devenir le plus grand sorcier de la planète, avoir sa tête sur les affiches tout autours du monde, retrouver le responsable de l'évènement déclencheur de son histoire.
• Équipement : Des tonnes de chapeaux de magicien, des couteaux de lancer, des bottes en cuir, un baromètre de poche, un compas, une longue vue, une carte au trésor illisible. Une vivre card.
• Parrain : Rafaelo.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll de Judas.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement :
• Équipement : Des tonnes de chapeaux de magicien, des couteaux de lancer, des bottes en cuir, un baromètre de poche, un compas, une longue vue, une carte au trésor illisible. Une vivre card.
• Parrain : Rafaelo.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll de Judas.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement :
Description Physique
Un chapeau à bord large et rond, se promenait dans la foule opaque et compacte, qui noircissait les quais de Weatheria. Midi sonnait, l'heure du repos, du déjeuner pour des centaines d'âmes habitant là. Le chapeau filait à toute allure, se faufilant entre les gens, aussi habile qu'un ninja et aussi léger qu'une alizée, se frayant un chemin entre les mailles de la société. En dessous de ce chapeau se trouvait une tête bien faite, un sourire presque innocent, tout du moins qui respirait la bonhomie, la bienveillance et le bonheur. Chevelure blonde, notre enfant de cœur tirait presque vers l'albâtre, bien qu'il ne soit pas albinos. Yeux bleu opalescent, presque aussi laiteux que ceux des aveugles. Des livres sous le bras, il tirait la langue sous l'effort constant que lui demandait de se déplacer sur les quais en ses heures là, avec tout ses gens qui se pressaient pour rentrer chez eux, aller au restaurant, profiter d'une pause bien méritée. Avec sa faible carrure, sa faible stature, mais sa musculature sèche et fine, il se faufilait comme une anguille, demandant de l'excuser, à chaque fois qu'il calculait mal sa trajectoire, et finissait le pied dans un mollet, ou une épaule contre une autre. Sa voix était roide, et l'entendre dans le brouhaha tenait du miracle, tant il parlait à demi-ton, en demie teinte. Un homme de contraste, Korrigan Candy March. Une allure d'excentrique, des bijoux sur ses doigts, des colifichets, des grands chapeaux, et une tunique sale et rapiécé de nombreuses fois complétait la tenue, ainsi que de fines bottes en cuir noir.
Il était plus rapide que puissant, plus habile et agile que balaise. Des bandages sur les doigts attestant d'un travailleur manuel. Une cape de voyage recouvrait souvent la tenue, dans un état aussi pitoyable que le reste de ses affaires.
Il sentait la forêt, le sous bois plus particulièrement, comme s'il s'amusait à se recouvrir de terres et à se prendre pour une carotte. Une besace à l'épaule, transportant tout son petit matériel, rassemblait tout ses effets personnels ; Photos de ses parents, briquet en amadou, pipe, herbes, champignons, faucille. Les couteaux de lancers sont souvent planqués dans ses bottes, ou sous ses vêtements, habilement tenus par des bandes de tissus lui permettant de les dissimuler au mieux, l'illusion étant parfaite. On croirait avoir en face de soi un blanc-bec de la campagne mal dégrossis, mais il est prédateur parmi les proies.
Il était plus rapide que puissant, plus habile et agile que balaise. Des bandages sur les doigts attestant d'un travailleur manuel. Une cape de voyage recouvrait souvent la tenue, dans un état aussi pitoyable que le reste de ses affaires.
Il sentait la forêt, le sous bois plus particulièrement, comme s'il s'amusait à se recouvrir de terres et à se prendre pour une carotte. Une besace à l'épaule, transportant tout son petit matériel, rassemblait tout ses effets personnels ; Photos de ses parents, briquet en amadou, pipe, herbes, champignons, faucille. Les couteaux de lancers sont souvent planqués dans ses bottes, ou sous ses vêtements, habilement tenus par des bandes de tissus lui permettant de les dissimuler au mieux, l'illusion étant parfaite. On croirait avoir en face de soi un blanc-bec de la campagne mal dégrossis, mais il est prédateur parmi les proies.
Description Psychologique
Koko est un homme de contraste, et ambivalent. Capable du meilleur, comme du pire. Mieux vaut ne pas être son ennemis, si l'on ne veut pas finir maudit par un mauvais œil qu'il prétends maîtriser depuis des lustres. Malgré qu'il soit un être très cartésien, qui doit voir pour le croire, qui reste très terre à terre et pratique dans ses idées, il croit à tout une tripotée de conneries ésotériques. La divination, dit-il, relève plus de l'art et de la science que de la magie et du mysticisme pure et dure, bien qu'il aime à faire croire le contraire à ses clients grâce à des mise en scène toujours plus audacieuses, toujours plus spectaculaires. De nos jours, si l'on veut être un sorcière ou une sorcière de renom, et avoir sa place en tête d'affiche du monde connu et civilisé, il faut frapper fort ! Il a donc de nombreuses notions en artifice de toute sorte, mettant de la poudre aux yeux de ceux qui sont sceptiques, usant de la lecture à froid pour cerner le chaland, il pratique ensuite son art sur lui en se servant de ses intuitions, et de son instinct. Korrigan est avant tout un mec perché, avec des idées bien arrêtées, une détermination et une volonté surnaturelles, et un discours prônant la libertocratie, ou un profond nihilisme pour la légalité. Ce qui est moral n'est pas forcément légal, et vice versa. Parfois du bon côté de la société, parfois mouton noir, il reste quelqu'un qui navigue entre deux eaux, qui sait que le monde n'est pas dichotomique, nuance de gris.
Affabulateur affable, il est surtout un très bon orateur, qui sait trouver les mots pour convaincre. D'ailleurs, la violence n'est jamais sa première réponse à une situation. Il aime parlementer, user de diplomatie, marchander, négocier. Koko sait avant tout choisir ses batailles, et on ne le verra que très rarement s'engager sur une voie défavorable, ou lutter pour une cause perdue d'avance. Ca, c'est ce qui le différencie du révolutionnaire moyen, malgré un esprit de contradiction, et un refus de reconnaître l'autorité d'autrui, tant qu'il n'a pas compris l'intérêt d'obéir. Tête de pioche doublé d'une bête à corne, il écoute toujours, mais ne retiens que ce qui l'intéresse. Son positivisme à toute épreuve, réfute l'existence de l'échec, il aime par conséquent tordre le cou aux probabilités, et faire sienne la chance.
Magicien habile de ses dix doigts, il a plus d'un tour dans sa besace, et des as dans les manches. Plusieurs cordes à son arc, il a autant étudié que n'importe lequel de ses anciens camarades, les différent alizées et vents marins qui soufflent sur les quatre coins du globe. Il a également de solide connaissance en Astrologie, tout comme en astronomie, lui qui a toujours été passionné par l'espace, et la voûte céleste qui couvre le monde comme un couvercle sur une marmite. Il n'est pas en reste non plus sur la biologie, qu'elle soit humaine ou bien végétale. Un bon sorcier doit savoir beaucoup de petites choses sur de nombreux sujets, la discipline touchant à tout, à la manière de la philosophie, cette science des sciences.
Déjanté, il aime trouve des solutions compliquées, à des problèmes simples. Son rire de crécelle, distordu et dissonant, monte dans les aigües, quand il rit à une des blagues qu'il se raconte intérieurement. Pas partageur, pas généreux, il reste un chic type qui aime aider son prochain, et se mêler de ce qu'il ne le regarde pas.
Affabulateur affable, il est surtout un très bon orateur, qui sait trouver les mots pour convaincre. D'ailleurs, la violence n'est jamais sa première réponse à une situation. Il aime parlementer, user de diplomatie, marchander, négocier. Koko sait avant tout choisir ses batailles, et on ne le verra que très rarement s'engager sur une voie défavorable, ou lutter pour une cause perdue d'avance. Ca, c'est ce qui le différencie du révolutionnaire moyen, malgré un esprit de contradiction, et un refus de reconnaître l'autorité d'autrui, tant qu'il n'a pas compris l'intérêt d'obéir. Tête de pioche doublé d'une bête à corne, il écoute toujours, mais ne retiens que ce qui l'intéresse. Son positivisme à toute épreuve, réfute l'existence de l'échec, il aime par conséquent tordre le cou aux probabilités, et faire sienne la chance.
Magicien habile de ses dix doigts, il a plus d'un tour dans sa besace, et des as dans les manches. Plusieurs cordes à son arc, il a autant étudié que n'importe lequel de ses anciens camarades, les différent alizées et vents marins qui soufflent sur les quatre coins du globe. Il a également de solide connaissance en Astrologie, tout comme en astronomie, lui qui a toujours été passionné par l'espace, et la voûte céleste qui couvre le monde comme un couvercle sur une marmite. Il n'est pas en reste non plus sur la biologie, qu'elle soit humaine ou bien végétale. Un bon sorcier doit savoir beaucoup de petites choses sur de nombreux sujets, la discipline touchant à tout, à la manière de la philosophie, cette science des sciences.
Déjanté, il aime trouve des solutions compliquées, à des problèmes simples. Son rire de crécelle, distordu et dissonant, monte dans les aigües, quand il rit à une des blagues qu'il se raconte intérieurement. Pas partageur, pas généreux, il reste un chic type qui aime aider son prochain, et se mêler de ce qu'il ne le regarde pas.
Biographie
- Chronologie:
- 1599 : Naissance à l'Archipel des Eveillés, passe son enfance dans la nature, ses parents cultivant le blés, il se considérera toujours comme un pecnos, un paysan.
1610 : Rien de marquant, mais a partit de dix ans, commence à aider ses parents aux travaux de la ferme, ce qui cornera ses mains, et en fera un être avec une grande endurance. Il a déjà la main verte, et se découvrira beaucoup de passion pour la botanique, et l'agronomie.
1616 : Quitte l'Archipel pour un voyage initiatique, par pure contradiction envers ses parents. Encore innocent, il aime à penser que le monde à beaucoup à lui offrir, et qu'il doit découvrir par lui même ce qui fait défaut à ses parents. La vie de propriétaire terrien n'est pas palpitante, ni enrichissante pour un jeune homme, ayant soif d'aventures, de gloire et pourquoi pas, de quelques richesses.
1617 : Croise un mage météo durant son voyage, qui lui apprendra quelques tours, se prend de passion pour la "magie", l'homme dupant son monde via des numéros, pour fuir un quotidien morose sur Weatheria. Il lui confiera une vivre card menant direction l'île Céleste, et lui souhaitera bonne route.
1622 : Fuis l'île après avoir dérobé le "Bâton-Tempête" pour qu'il ne tombe pas entre de mauvaises mains (celle d'Auron), et prendra la route direction les Blues, pour continuer son aventure.
1624 : On retrouve l'adolescent devenu plus adulte, sur la Nouvelle Ohara, ayant prit de la bouteille, et lu tout ce qui concernait les plantes, les croyances occultes, et l'ésotérisme en règle générale.
Archipel des Eveillées, 1609.
- Tantine, c'est quoi une étoile ?
- Tu vois mon fils, il y'a plus d'une réponse à toute question, laquelle veux-tu entendre ? La vérité du sage, la parole du philosophe ou bien la rêverie de l'artiste ?
- Mmmh ... Je veux les entendre toutes les trois !
- Pour les sages et les scientifiques, les étoiles sont des amas de lumières et d'energie, concentré de chaleur qui permettent de nous éclairer la nuit.
- Et pour le philosophe ?
- Pour le philosophe, les étoiles sont des personnes, des personnes que l'on a vraiment envie de suivre tellement ils sont brillants.
- Et pour l'artiste ?
- Les étoiles sont des éclats de planètes brisées, qui éclairent notre monde de leur lumière, pour nous permettre de continuer à prospérer, même une fois la nuit venue.
La Nouvelle Ohara, 1626
L'arbre est gigantesque, veiné d'interstices, d'écorces morcelés et sans conteste le plus grand qu'il n'est jamais vu de sa vie. Les feuilles bruissaient avec le vent de l'est, et faisait comme une mélode à ses oreilles. Il a toujours eu un don pour discerner des choses futiles, ou considérées comme futiles, que les autres ne remarquaient jamais. Il existait une pulsation particulière dans chaque ville, un rythme sur lequel vivait tout les habitants, il n'arrivait pas encore à le discerner, mais certains élus, eux, pouvaient même entendre les voix et les mélopées qui s'échappaient d'êtres humains. On appelait ce pouvoir le Haki. Pour l'instant, rien de semblable ne semble être éveillé chez le jeune homme, qui se déplaçait jusqu'au marché comme tout les jeudi et samedi. Son échoppe, modestes tréteaux et simple tentures tendus autours d'un piquet de bois, faisait comme une petite tente douillette, avec ses coussins en tissus chiffonnés, plein de ouate et de plumes d'oie. Les tréteaux soutenaient une planche de bois sur lequel un bol en pierre et un pilon reposaient tranquillement. Des herbes pendaient et dégringolaient de la table de fortune, tandis qu'un paquet de carte dans un format plus grand, inhabituel, trônait fièrement.
C'était ici qu'il pratiquait la magie divinatoire des cartes, les lectures des lignes de la mains, mais aussi composait des potions et décoctions utile à la vie de tout les jours. Un cataplasme rudement efficace, un analgésique naturel, et même une poudre pour les selles, ou encore une lotion pour éviter la chute des cheveux. Il apprenait encore, et c'était arrêté devant un chapitre qui serait assurément intéressant, les bienfaits des huiles essentielles.
Le premier client arriva, regardant à droite et à gauche pour éviter d'être vu ou reconnu, entrant dans le nid qu'avait bâtis Koko en une heure de temps. Il s'installa sur le pouf en soufflant, presque essoufflé, presque comme s'il avait couru les derniers mètres. Cela devait soit être très urgent, soit très honteux. En tout les cas, c'était pour du vivant, et pour du vivant au présent de ce jours d'été. Il reprit son souffle et Korrigan en profita pour asséner le premiers coups, car celui qui prenait l'initiative dans ce genre de duel, pouvait rapidement prendre l'ascendant sur l'autre. C'était psychologique, mais aussi physique. Il ressentait les choses avec son coeur, son âme, et ses yeux ne faisaient que faire le lien entre trois réalités différents. Des suppositions, des hypothèses, des réactions.
- Bonjour monsieur, bienvenue dans mon humble boutique ... Qui vais-je pouvoir aider dans votre entourage aujourd'hui ?
- Comment ... Peu importe, c'est pour ma soeur, ses convulsions ont recommencé, encore plus fortes !
- Bien sûr qu'elles ont recommencé, vous n'êtes pas revenu me voir pour prendre sa décoction de rachis et d'infusion de tubercule. Fit-il en secouant un pot à l'aspect vieillis, patiné, dont une potion grisâtre occupait le flacon.
- Alors c'est vrais ce qu'on dit de vous, que vous êtes un ... un ...
- Un quoi ?
- Vous savez, une sorte de magicien !
- Ca, c'est à vous de décider si vous voulez croire en la magie, et sauver la vie de votre sœur, ou bien ne pas y croire et laisser la nature suivre son cours ...
Après tout, qu'est-ce que la magie si ce n'est la solution à l'échec de la science ?
Manshon, 1628.
- Manshon, terminus, tout le monde descend ! Fit le garde-chiourme ironiquement, rire gras en caressant son double menton glabre de toute pilosité. Une huée commença à monter dans les rangs des galériens, pas plus qu'une rumeur grondante qui commençait à monter des rangs, qu'un fouet vint calmer les ardeurs des compagnons de notre chère tête blonde. Silencieux comme une tombe, Koko songeait. On l'avait dépossédé de tout ses biens, il n'était plus rien. Sans sa besace et ses bottes, il se sentait nu comme un ver, ou un nouveau né. Contrairement à ce dernier, toute trace d'innocence avait quitté les yeux laiteux du sorcier, tant et si bien que son regard morne et mort semblait déranger toute sa ligne, et même quelques geôliers, maudits cerbères à l'intellect limité. Ce n'était plus leur problème maintenant, ce serait celui de son futur acquéreur, qui l'aurait sans doute pour une somme modique et plus symbolique que vraiment conforme aux réalités du marché. On ne négociait pas avec les Bambana, c'était la règle, même chez les truands de l'esclavagisme. Bambana s'en fichait d'où venait sa mains d'œuvre, tant qu'elle était bon marché, et qu'elle faisait son travail de chaire à canon. Depuis quelques temps, une ombre semblait planer sur le visage du patriarche, et sur tout son bizness. Baroque Works, lui enlevait des hommes précieux, puissants et primé, depuis la réunification des deux agences, les chasseurs n'avaient jamais été aussi entreprenant qu'en ce moment. Il avait donc décidé de passer à la vitesse supérieur, mandatant ses cruels ramasseurs de la lie de l'humanité, et à prendre des décisions drastiques.
Un pas après l'autre. Un pas après l'autre pour s'assurer de ne pas tomber. C'était difficile après des semaines passées assis dans un bac à ramer jusqu'à plus force. Jusqu'à tomber d'épuisement, et d'être réveillé par la morsure cruelle d'une lanière de cuir sur l'omoplate, claquant à vos oreilles. Il n'y avait pas pire sensation que la privation de liberté, l'entrave de vos mouvements, et la violence d'hommes plus con qu'un manche à balais, et plus dur et froid qu'un clou sur le piloris.
Sa peau a vif aux épaules, et fripée au niveau des doigts de pieds, ne ressemblait plus qu'à un amas de cicatrices boursouflées. Ses cheveux, habituellement jaunâtre comme la paille, tiraient dangereusement vers le blanc cassé, comme tout son corps meurtris par les épreuve et les privations. Sa tenue était encore plus rapiécée qu'à l'accoutumée, plus dégeulasse aussi. Une odeur rance l'accompagna jusqu'à sa sortie des cales du navire. Le soleil agressa sa pupille quand il le regarda un peu trop directement, et il mit une main devant son visage pour le couvrir de ses rayons. Il faisait beau, chaud, et le ciel était bleu. On pouvait presque entendre les oiseaux gazouiller leur joie au visage des pauvres prisonniers. Maudite Manshon, saleté de Northien. Il détestait cette engeance de mafiosi à la petite semelle incapable de comprendre quoi que ce soit à la science et aux plantes, et qui lui pourrissait la vie depuis trop longtemps. A la première occasion, il s'enfuirait, et userait de tout ce qu'il avait apprit dans l'art de la magie pour faire le tour le plus vieux du monde, disparaître de la circulation.
On le poussa sans ménagement vers le quai, il se laisse faire, semblant prit d'une apathie et d'une indifférence la plus totale de sa propre personne et de sa situation. Il n'avait même plus de chapeau sur la tête, pardi ! Qui allait le défendre de l'énergie solaire, seule force cosmique visible dans le ciel à cette heure là, et de surcroit en pleine matinée.
- On se dépêche les bouseux, on a pas que ça à faire que de vous materner ! Nouvelle gronde dans les rangs des prisonniers. Du côté de notre héro ? Zéro réaction. Un nouveau coup de fouet et des armes sorties de leur gangue de cuir, mirent à mal la détermination à râler des forçats, forcés d'accélérer le pas malgré la fatigue, la faim et la peur. On les fit descendre par une planche en bois glissante comme une peau de banane, et ils durent tous subir une nouvelle volée de coups du père fouettard que l'appelait Korrigan.
Une fois tous les esclaves à terre, une poignée mains fut échangé entre le capitaine et un grand bonhomme à l'air patibulaire, portant un costume flambant neuf et cintré. De la menue monnaie, voilà ce qui motivait les hommes à commettre les plus graves délits, qu'ils soient moraux ou bien légaux. Ce deal là, ne respectait rien ni personne, et surtout pas le code morale de Koko. Mais pour l'instant, entouré d'hommes armés, fatigués, désorienté, désarmé, il ne pouvait que subir cette humiliation sans broncher. C'était sa punition, il avait été imprudent et avait encore une fois, fourrer son nez là ou il ne fallait pas. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même.
- Allez, on se dit pas à la revoyure bande de merdeux ! Cria comme une ultime provocation le garde chiourme, tandis qu'il s'en retournait à son navire aux centaines de pagayes, et à son quotidien de négrier. Quand à Korrigan, il fut emporté dans une calèche jusqu'à bon port, les quartiers généraux des Bambana.
Informations IRL
• Prénom : Xan
• Age : 30
• Aime : Les croque monsieur.
• N'aime pas : Les Salsifis
• Personnage préféré de One Piece : Shanks, Crocodile, BB.
• Caractère : ^^
• Fait du RP depuis : Jadis.
• Disponibilité approximative : On verra
• Comment avez-vous connu le forum ? Boarf, vieille histoire.
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Korrigan C. March le Mar 28 Sep 2021 - 2:16, édité 3 fois