>> Shandy Evans
Pseudonyme : Musicien des Neiges /Yuki no Ongakuka Age: 20 Sexe : Homme Race : Humain Rang : Métier : Ethnologue spécialisé dans la musique /Diplomate-Musicien Groupe : Pirate Déjà un équipage : Non But : Tout connaître de la Musique, de ses origines à son but et en démontrer le pouvoir au monde entier. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : J'aimerai réserver le Fruit des Sons. Équipements : - Un sabre d'abordage simple. - Tsuki no Zetsubō/ Désespoir de la Lune : c'est une arme à feu qui ne le quitte jamais. C'est un six-coups qui a un design unique au monde. Deux lanières rouges sont installés dans la poignée. Ces lanières assez difficiles à trancher et s'accrochent au poignet de l'utilisateur, lui permettant de ramener l'arme à lui si jamais il la lâche. La poignée de l'arme contient une réserve, offrant une plus grande portée (environ 2m). Les lanières se « rembobinent » grâce à un bouton sur la poignée de l'arme. - Shiro no Uta / Le Chant de Shiro : Violon blanc dont la couleur semble fluctuer selon la lumière. Codes du règlement(2): Parrain :Shiki Miyabi |
>> Physique Shandy est petit (1m58 à la dernière mesure) mais cela ne l’empêche pas d’être dangereux : son corps svelte n'est pas musclé mais est très souple. Shandy mise plutôt sur sa grande agilité pour s'en sortir en cas de combat rapproché et c'est un acrobate accomplit. Il porte la plupart du temps un blouson bleu foncé orné de quatre « coussinets » par-dessus un long T-shirt dont la couleur peut varier. Son pantalon est de la même couleur que son blouson et est large pour lui faciliter les mouvements. Un emplacement pour une arme à feu est accroché à sa jambe droite. Il lui arrive aussi de porter un long manteau noir. Son visage juvénile (on lui donne la plupart du temps 17 ou 18 ans) et ses cheveux bruns ébouriffés ne parviennent pas à dissimuler ses deux yeux jaunes aux pupilles allongées (à la manière d'un chat). Ces yeux lui donnent la plupart du temps un air sérieux et un regard perçant, malgré son caractère insouciant. Il ne se sépare jamais de son collier orné d'une clochette, et gare à celui qui s'avise de le critiquer !! Shandy est toujours souriant et est facilement reconnaissable au tatouage sur son épaule gauche, un peu au dessus du cœur : un treize en chiffres romains. Ce tatouage revêt pour lui une importance particulière. Le style de combat à l'épée de Shandy ressemble à une danse avec l'ennemi, rapide, élégant, imprévisible. Il compense son manque de force par sa vitesse et cherche toujours à frapper là ou l'adversaire ne s'y attend pas à l'aide de feintes et de coups rapides. Shandy est meilleur à l'épée avec sa main gauche qu'avec sa main droite, qu'il préfère réserver pour le tir. Shandy évite le combat à mains nues, où la force est privilégiée et essaye toujours de trouver une arme pour vaincre son ennemi. Shandy est très vite désavantagé dans un corps à corps (à mains nues ou à l'épée) qui dure longtemps à cause de son manque de force. En revanche, Shandy est un assez bon tireur. Habitué à tirer avec Tsuki no Zetsubo, il est capable de toucher presque n'importe quelle cible dans une distance de 50 mètres. En revanche, dés que la cible est mouvante ou trop éloignée, le tir devient aléatoire. >> Psychologie Shandy à trois maitres-mots: Amitié, Respect, et par-dessus tout Liberté. Ces maitres-mots définissent toutes ses actions et ses décisions. Amitié. Il éprouve un amour profond pour ses amis et ferai presque n'importe quoi pour eux. Respect. Il respecte les meneurs d'hommes, les personnes charismatiques, les moindres personnes qui font tout leurs possible pour s'en sortir. Il respecte et obéit à quelqu'un qui sais ce qu'il fait. Liberté. Il est par-dessus tout Libre. Il n'aidera pas un ami et n'obéira à personne si cela doit entraver sa liberté. Shandy a aussi des principes : il rechigne à tuer un ennemi si sa vie n'est pas en danger et cherchera à le mettre hors d'état de nuire sans le mettre en danger. Malgré tout ça, Shandy est insouciant, et certain diraient même irresponsable. Mais la vérité est que Shandy ne se dévoile qu'a peu de personnes et garde son passé pour lui. Il tente d'oublier les épreuves dures en riant, se bagarrant, en profitant de la vie. Il lui arrive cependant d'avoir des moment philosophiques, mais ça ne dure jamais bien longtemps. Il ne se préoccupe pas vraiment du futur, préférant vivre au jour le jour. Shandy voue une véritable adoration pour la Musique et cherche à tout savoir de celle-ci. Il joue à merveille du violon, de la guitare, a de bonnes notions de piano et est un chanteur relativement bon. Shandy n'étant pas très doué lorsqu'il s'agit d'exprimer ses sentiments avec des mots, il lui arrive souvent de prendre un instrument et de s'exprimer avec sa musique, douce, triste, joyeuse ou solitaire selon ce qu'il cherche à exprimer. Il vénère la lune et est capable de passer des heures à l'observer sans bouger. Il ne se sent vraiment serein que lorsque la lune est haute dans le ciel et éclaire le paysage autour de lui. Il aime beaucoup les chats et garde une bouteille de lait avec lui au cas où il en croiserai un lorsqu'il est à terre... à moins qu'il ne l'ai déjà but lui même. Il est en effet complètement accroc au lait et en bois presque à chaque repas, avec tout et n'importe quoi. Avec tout ce qu'il bois, il a une solide ossature... >> Biographie Shandy est né sur l'ile Tanuki, dans North Blue le treizième jour du moi de Novembre. Il est le fils d'une chanteuse et d'un chasseur nommés Margareth et Jack. L'amour entre les parents de Shandy était peut-être improbable à cause de leurs professions, mais il n'en était pas moins vrai et profond. Les yeux de leurs fils ne les inquiétèrent pas, c'était un trait qui ressortait souvent dans la famille de Jack. Il vivaient légèrement éloignés de la ville, assez pour être tranquille, mais pas trop pour pouvoir y aller le matin et revenir dans la journée. Ils élevèrent donc Shandy dans la tranquillité, la joie et l'amour. Sa mère faisant partie d'un groupe assez célèbre en ce temps là, Shandy l'accompagnait souvent en ville. Il aimait entendre le son de sa voix et se sentait fier des compliments faits à sa mère. Son père profitait de ces moments pour vendre les « fruits de sa chasse » - comme il les appelait. Shandy eu donc une enfance joyeuse avec ses parents où il apprit a rire de leurs « querelles amoureuses », ces joutes orales entres ses parents où tous les coups étaient permis. Un jour, Shandy avait demandé à sa mère si il pourrait aussi participer à ces fameuses querelles. Margareth l'avais prit sur ses genoux : « Bien sur mon chéri,lui avait-elle répondu avec un sourire à la fois attendrit et indulgent dont elle avait le secret. Elle l'utilisai toujours lorsque son fils lui posai une question. Mais avant ça, tu doit encore grandir et ,surtout, tu doit te trouver une amoureuse !! - Et quand est-ce que j'en aurait une ? - Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions. Celle du Savant, et celle du Poète. Laquelle veut-tu en premier ? » Elle avait utilisé cette fameuse formule que son fils adorait depuis qu'il l'avait entendu dans un conte. Elle l'utilisai souvent depuis. Son père se prêtait aussi au jeu de temps en temps, mais son savant et son poète était plus rudimentaires... « Celle du Savant, avait répondu Shandy sans hésitation ! - Peut-être en aura-tu une dans longtemps, peut-être moins, peut-être jamais, et peut-être en a tu déjà une... - Il est pas très précis ton savant maman, se plaignit Shandy avec une moue déçue. Et la réponse du poète ? »[/color] C'était la plupart du temps sa réponse préférée. « Moi, je t'aimerai toujours, mon petit Shandy, avait-elle répondu en lui déposant un baiser sur le front. » Shandy avait bondit sur ses pieds et commencé à se plaindre : « C'est pas juste maman !! T'a pas répondu ! » Sa mère avait rit et Shandy comprit qu'il n'obtiendrai pas mieux. La discussion avait vite été oubliée et la vie reprit son cours – s'était-elle seulement arrêtée ? Margareth remarqua très vite le goût de son fils pour la musique et se mit en tête se lui apprendre à en jouer. Malgré des débuts difficiles – voir même misérables, pour tout dire – elle ne perdit pas espoir et réussi à en faire un bon musicien. Elle fini même par décréter qu'elle n'avait plus rien à lui apprendre et Shandy continua a jouer en autodidacte. Jack, quant à lui, voyait les yeux de son fils briller devant ses armes et les « fruits » de sa chasse. Lorsque son fils eu dix ans, il l'emmena avec lui. Avec son père, Shandy apprit les rudiments du pistage et du tir – il avait une nette préférence pour les armes de poing. Il apprit aussi à patienter, observer et déduire des choses de tout ce qu'il voyait et sentait. Shandy développa un grand esprit d’indépendance, sortant seul dans la foret, grimpant aux arbres, allant ou bon lui plaisait. Y comprit la ou il n'avait pas le droit d'aller... Ses parents eurent quelques ennuis avec des voisins mécontents, mais ils prenaient le problème avec humour,mettant cela sur le dos de la jeunesse et les voisins repartaient de bonne humeur. Puis Shandy rencontra son premier véritable ami : Shiki Miyabi. C'était lors d'un spectacle de Margareth, Shandy était au premier rang et avait vu un autre garçon regarder se mère avec admiration. Il décida de l'approcher et lui dit : « Elle est belle hein ? » L'autre garçon lui avait jeté un regard étonné, puis avait hoché la tête avant d'ajouter : « J'aime bien sa voix. » Shandy avait sourit de toutes ces dents et avait dit : « C'est ma mère ! Moi c'est Shandy, et toi ? - J'm'apelle Shiki, avait répondu l'autre garçon en souriant. Puis un éclair de malice avait traversé ses yeux lorsqu'il avait rajouté : Et ma mère est bien plus belle que la tienne ! » Lorsque Margareth fini par descendre de la scène et aller voir son fils, elle le trouva aux prises avec un autre garçon. Il se criaient dessus pour savoir qui avait la plus belle mère, mais leur véhémence était trahie par les grands sourires qui ornaient leurs visages. Margareth croisa le regard d'une autre femme qui semblait embarrassée. Celle-ci leva les yeux au ciel avant de sourire à Margareth. C'était le début d'une grande amitié, tant entre les enfants qu'entre leurs parents. C'était le treizième jour du mois d'octobre... Shiki et Shandy passèrent beaucoup de temps ensemble, à flâner dans la ville ou dans la campagne, discutant, riant, se battant pour savoir qui avait raison pour telle ou telle raison (Shiki étant d'un an l'ainé de Shandy, il gagnait souvent)... Une amitié banale en somme. Mais leurs vie allait basculer lorsque,un jour , il marchaient entre les champs. Shandy avait alors quinze ans et Shiki en avait seize. C'était le treizième jour du moi d'Aout , une belle journée d'été. Il marchaient en discutant joyeusement lorsqu'ils virent un jeune fille allongée au bord de la route, elle semblait dormir. Sans se concerter, les deux jeunes garçons s'approchèrent pour l'observer, attirés par sa beauté. Ils entendirent alors un rire cristallins et le jeune fille s'assit en souriant : « Vous comptez encore m'observer longtemps ou vous allez me finir par me rejoindre ? » Les garçons ne se le firent pas dire deux fois, et une autre amitié se tissa. En bien des points, cette fille était un ange : elle était la tendresse et la beauté incarnées dans le corps d'une jeune fille. Sa peau pale et ses longs cheveux d'un blanc aussi pur que de la neige méritaient bien son nom : Shiro Yuki. Les trois jeunes n'allaient presque nulle part sans les autres, et leur amitié se solidifia jusqu'à ce qu'on croit que rien ne les séparerai jamais. Mais leurs relation allait évoluer... Shiro est la personne qui a le plus influencé Shandy, c'est elle qui lui a apprit l'importance de la vie, humaine et animale. Elle lui apprit a apprécier la beauté de la nature, telle qu'elle était. Environ un ans et demi après leurs rencontre, Shiro avait invité Shandy à venir la voir, tard dans la nuit. C'était l'hiver et il faisait froid. Il avait neigé une bonne partie de la semaine, mais ce soir la, le ciel était dégagé. Shandy avait fermé les yeux à la demande de Shiro et l'avait sentit mettre quelque chose autour de son cou. Il ouvrit les yeux tenta de voir ce qu'elle lui avait mit. La clochette tinta. Shandy avait levé un regard interrogateur sur Shiro. Celle-ci s'expliqua en souriant : « Tu me fait penser à un chat Shandy, et pas juste à cause de tes yeux. Tu est libre, tu va la où tu veux, sans te soucier des autres, et c'est ce que j'aime chez toi. Mais il arrive que les chats partent et ne reviennent pas...Et je ne veux pas te perdre... » Elle avait marqué une hésitation avant de dire la dernière phrase et, dans la pénombre, Shandy ne sut dire si elle avait rougi ou non. Mais cela n'avait pas d'importance, ce qu'elle venait de lui dire équivalait à une déclaration, et il comptait bien y répondre ! Shandy la prit dans ses bras et, dans la neige, sous la clarté de la lune, ils échangèrent leurs premier baiser. C'était le treizième jour du mois de Décembre... Ce soir la, Shandy revint tard, un sourire béat collé sur le visage et impossible à enlever. Ses parents l'observèrent en souriant, mais ne firent pas de commentaire. Shiro et Shandy commencèrent à sortir ensemble. Ils évitaient de s'afficher devant Shiki, mais Shandy sentait que quelque chose avait changé. Six mois plus tard, Shiki partit à la poursuite de son rêve. Il en avait déjà parlé de nombreuses fois à Shandy et Shiro, mais ils ne pensaient pas qu'il partirait si tôt. Le jour du départ, Shiro déposa un baiser sur le front de Shiki : « Pour te porter chance, avait-elle dit. J'espère sincèrement que tu y arrivera ». Puis il partit...c’était le treizième jour du mois de juin. Les mois passèrent. Shandy vivait heureux avec Shiro, mais un élément manquait. Et pourtant Shandy savait que, même si Shiki revenait, plus rien ne serai jamais pareil. Shandy profita donc de sa vie avec Shiro. Il lui jouait souvent de la musique, elle adorait l'écouter et rajoutait parfois sa voix à la musique de Shandy. Ils passaient des nuit entières à regarder la lune sans rien dire, appréciant juste la beauté et le silence. Mais le pire arriva au printemps suivant. Ces temps-ci, ils s’aventuraient plus loin que d'habitude lors de leurs excursions allant plus haut dans la montagne. Il avait plut les jours précédents, le terrain était boueux. Ils avançaient sur un sentier au bord d'un pan de montagne abrupt. Soudain, un caillou tomba, Shandy aurait put -aurait dut - y faire attention. Mais il était complètement ébloui par la beauté de Shiro, comme à chaque fois qu'elle était avec lui. Mais Shiro,elle, l'avait vu. Elle poussa Shandy en arrière. Avant que Shandy ai comprit la raison de son acte, le sentier s'affaissa, puis s'écroula. Il tenta de la rattraper, mais sa main n'attrapa que de l'air. Shandy cria, mais le temps ne s’arrêta pas et Shiro continua sa chute inexorable vers le bas. L'arrivée fut brutale. Shandy descendit avec précipitation, au risque de se rompre le cou. La chute avait été si brusque, il n'avait pas eu le temps de réagir, la vérité n'avait pas encore atteint son esprit embrumé par la panique. Il ne pouvait pas le croire – il ne VOULAIT pas le croire. Ce n'est que lorsqu'il lui resta seulement quelque mètres à parcourir qu'il ralenti, il avait peur de ce qu'il allait trouver. Il traversa la distance restante à pas hésitants, pour découvrir Shiro à moitié ensevelie sous les gravats. Elle bougeai encore !! Shandy se précipita pour la libérer, mais elle l’arrêta et le força a la regarder dans les yeux avec le peu de force qu'il lui restai et lui dit alors : « Shandy, ça ne sert à rien tu le sais aussi bien que moi ! » Elle parlait difficilement et toussai sans arrêt. Shandy tenta de l’empêcher de continuer mais elle reprit en rivant sur lui un regard dur : « Promet moi que tu ne va pas te cloitrer éternellement ! (Son regard s'attendrit ) Tu est libre Shandy, tu l'a toujours été, et tu le sera toujours, ne va pas à l'encontre de cette nature. Continue de jouer pour moi, quand je serai partie, continue à jouer pour nous ! -Je te le promet. » répondit simplement Shandy. Les larmes ruisselaient sur ses joues, mais il s'en fichait. La respiration de Shiro se faisait courte, sa fin approchai, mais elle la repoussa encore un peu : « Si jamais tu croise Shiki, passe lui le bonjour de ma part. N'oublie pas que je serai toujours avec toi, ici, lui dit-elle en lui tapotant le cœur. » Shandy ne put s'empecher de sourire en lui demandant : « Et la réponse du Savant ? » Shiro sourit aussi en retour, son regard se faisait lointain. « Qui sait, Shandy, qui sait ? » Et elle se laissa aller dans l'au-delà. La mort été passée, la vie ne s'était pas arrêtée. C'était le treizième jour de février... Shandy fini le libérer le corps de Shiro et le remmena a ses parents. Arrivé devant la porte, il hésita, puis frappa. La mère de Shiro ouvrit avec le sourire, puis le perdit immédiatement. Le larmes lui vennait aux yeux lorsqu'elle le priât d'entrer. Il s’exécuta, déposa Shiro sur le canapé et entreprit de raconter ce qu'il s'était passé. Lorsqu'il eu finit, un lourd silence s'abattit entre lui et les parent de Shiro. Il voulut partir, mais elle le retint : « Reste encore un peu s'il te plait. » Shandy hésita, mais il vit qu'elle était sincère, aussi le fut-il également : « Madame, c'est moi qui aurait du tomber, pas elle. C'est de ma faute si elle est morte. Comment pouvez-vous me demander de rester ? - Ne dit pas ça Shandy ! Ma fille s'est sacrifiée pour te sauver ! Je ferai une bien piètre mère si je refusai le dernier cadeau qu'elle à fait au monde ! (Elle se rendit compte qu'elle avait haussé la voix, elle se radoucit et demanda:)A tu souhaité sa mort ? (Shandy secoua vivement la tête et la mère sourit légèrement ) Non, évidement, tout ce que tu a fait est l'aimer, éperdument, jusqu'à la mort. Comment pourrions-nous t'en vouloir pour cela ? » Shandy sourit malgré lui et resta encore un peu. La douleur refluai, mais elle revint au galop lorsqu'il rentra chez lui. Sa mère cuisinai lorsqu'il rentrai, un doux fumet envahissait la maison, mais Shandy n'y prêta pas attention. Voyant que Shandy ne répondait pas, elle sortit de la cuisine pour le voir, abattu, agenouillé dans l'entrée. Il n'arrivait plus à parler. Margareth l'emmena dans le salon, prés de son père. Elle lui demanda s'il voulait parler et Shandy secoua la tête. La douleur était trop forte, il devait l'évacuer et sa mère le comprit. Elle partit dans sa chambre et en revint avec une valise et Shandy sourit en reconnaissant le violon sur lequel il s'était entrainé, il l'attrapa et commença à jouer. Ses bras bougeaient d'eux même, et il les laissa faire. La musique s'éleva du violon, triste, douloureuse, lancinante. Ses parents se mirent à pleurer sans savoir pourquoi. Shandy joua encore et encore et, quand il se sentit prêt, cessa brusquement et dit : « Elle est morte. C'est de ma faute, c'est moi qui aurait du mourir, pas elle, j'aurai dut... » il ne dit plus rien, sa mère avait posé sa main sur sa bouche pour l’empêcher de parler. « Personne ne 'doit' mourir mon fils. Tu m'entend ? Personne ! Pas plus toi que Shiro. Maintenant écoute et regarde, je vais te montrer de la magie. » Elle lui prit le violon des mains et commença à jouer. La musique était douce, rassurante, elle rappelait à Shandy ce que ses parents avaient toujours eu et auraient toujours pour lui : l'amour. Shandy ne put s’empêcher de sourire : il se sentait serein. Quand elle eu fini, elle rangea le violon et poursuivit : « Çà mon fils, c'est la magie de la musique, n'oublie jamais son pouvoir, cela pourra toujours te servir. Et maintenant tu va me faire le plaisir de manger quelque chose ! Tu est tout pale, et tu arrive à peine à bouger ! » Ses paroles semblèrent redonner vie à la maison : tout le monde se leva et bougea, le feu crépita et Shandy s'aperçut qu'il avait faim. Il jeta un coup d'œil à sa mère, qui en cligna un en retour. Encore de la magie ? Après le repas, Shandy sortit, il avait besoin d'air, il s'allongea dans l'herbe et regarda la lune. Ses parents le rejoignirent en silence. Ils étaient la, et cela suffisait. Puis Shandy demanda : « Le treize est-il destiné à porter malheur ? - Balivernes ! (Pour une fois, c'était Jack qui avait répondu) Le treize est un jour comme tous les autres! - Alors pourquoi tant de malheurs sur ce chiffre ? - Coïncidences ! (Cette fois, Margareth avait parlé) Si tout les malheurs devait arriver un treize, personne ne sortirai ce jour la ! » Shandy sourit malgré lui à l'idée des rues vides et silencieuses une fois par mois. Puis il demanda : « Et que dit le poète ? - Peut-être le treize est-il un nombre qui t'est destiné et qu'il tente de te faire signe, d'abord gentiment, puis brutalement pour te faire réagir, proposa Jack. -Tu est venu au monde, a trouvé l'amitié et l'amour un treizième du mois, il ne peut certainement pas apporter que des malheurs, je me refuse à y croire ! ajouta Margareth. » Shandy sourit. Deux Savants et deux Poètes lui avaient répondus et ils étaient tous d'accord. Surement avaient-ils raison... Il se releva et rentra en tenant ses parents dans ses bras. […] « Il va partir, n'est-ce pas Margareth ? - Évidement qu'il va partir, pourquoi voudrait-il rester ici ? - Il va me manquer... - Ne fait pas ton chien battu ! Il reviendra ! Il ne nous oubliera pas ! - On devrait peut-être s'arranger pour qu'il se rappelle de nous... - À quoi pense-tu ? - ... - Oui, tu a raison. C'est le moins que l'on puisse faire. » […] Shandy décida de partir un mois plus tard, le treize Mars. Ses parents ne semblèrent pas surpris de cette décision, au contraire, lorsqu'il leurs en parla, ils l’emmenèrent dans leurs chambre et se dirigèrent chacun vers un placard, ils en sortirent tous les deux un coffret et une bourse. Son père ouvrit son coffret et en sortit une arme magnifique, un revolver six-coup, noir avec des parures dorés, l'arme semblait ancienne, mais un treize en chiffres romains était fraichement gravé sur le coté. Son père souriait. Il venait d'offrir à Shandy un bien de son grand-père. Shandy en avait les larmes aux yeux Sa mère, elle, sortit de son coffret un violon normal au premier abord, si ce n'est sa couleur blanche. Puis Shandy se rendit compte que le violon la couleur du violon semblait fluctuer à la lumière. Sa mère souriait, Shandy pleurait vraiment maintenant. Ce violon avait appartenu à la mère le sa mère : sa grand mère. Ses parents lui faisaient don de leurs passé sans se soucier d'autre chose que de son bonheur. Il n'eut pas besoin d'ouvrir les bourses pour comprendre qu'elles contenaient de l'argent. Shandy serra ses parents dans ses bras en leurs disant qu'ils allaient lui manquer. Sa mère avait rit en lui rappelant qu'il n'était pas encore partit. Shandy avait sourit aussi, puis s'était tourné vers son père, il avait prit sa décision. […] Shandy partit tôt dans la matinée, il avait trouvé la veille un navire marchand qui avait besoin d'un mousse. Son tatouage fraichement fini sur son cœur ne le faisais plus souffrir, mais n'avait pas encore cicatrisé. Le treize en chiffres romains était encore coché à la vue de tous, mais bientôt il prendrait l'air marin. Le navire partit avant midi et Shandy eu très vite beaucoup à faire... comme tenter de rester debout. Il était partit pour trouver Shiki, et comptai bien y arriver ! Il devait lui dire ! Shiki devait savoir ! Le temps passa et Shandy traversa North Blue de long en large, passant de navire en navire, à la recherche de Shiki. Parfois il oubliai pourquoi il était partit, occupé qu'il l'était par sa nouvelle aventure, cette nouvelle forme de liberté. Mais jamais il n'oubliai Shiro. La blessure était encore profondément ancrée dans son âme, et il n'oubliai jamais complètement. Il lui arrivait encore, lorsque la lune était claire, de sortir son violon et de jouer sur le pont du navire. Alors, personne ne l'avouait, mais tout le monde écoutait, et tout le monde pleurait. >> Test RP
*Comment j'ai pu en arriver la ?* Shandy se posait la question pour la énième fois – au moins – et, pour la énième fois, il secoua la tête en soupirant. Il continua donc à marcher dans les rues en attendant l'horaire convenu. * « On a quelque chose de sympa pour toi ! » qu'il a dit... Si je m'en sort, je jure de le frapper...* Shandy était arrivé sur cette ile en début de journée. Il était venu en travaillant comme mousse sur un navire. Mais celui-ci s'étant fait attaqué par des pirates en cours de route, il n'avait pas put être payé. Shandy comprenait la position du capitaine, mais il ne pouvait s’empêcher de pester contre le destin. Il avait acheté du lait et de quoi manger avec ce qui lui restait, puis avait arpenté les quais à la recherche d'un nouveau travail. Il s'était fait accosté par ce groupe de jeunes lascars quelques heures plus tard. Shandy les a trouvé étranges du premier coups d’œil, mais il ne s'était pas assez méfié. Ils lui avaient proposé un petit job pour de l'argent et, n'écoutant que son porte-monnaie, il avait accepté. Mais ils s'étaient arrangés pour l'obliger à faire ce travail, le faisant jurer de l'accomplir quoiqu'il arrive. Et Shandy met toujours un point d'honneur à respecter ses promesses. Stupide sens de l'honneur... Le voilà maintenant à arpenter les rues à la recherche des étals des marchands. Il entendait encore le chef des lascars : « Tout au bout de la grande rue ! Tu ne peux pas le rater ! » Il aurait put préciser que, pour accéder à cette rue, il fallait aller en périphérie de la ville pour prendre le seul pont qui permettait de traverser la rivière ! La traversée en bateau étant payante, il avait été obligé de faire le tour. Il redescendait donc vers le centre. Il commençai à entendre le brouhaha du marché lorsqu'il se remémora les paroles du chef : « Le peintre nous doit de l'argent pour un service qu'on lui a rendu, mais il refuse de nous payer. Commence par l'intimider, utilise ça s'il le faut(il avait fait un signe de tête vers l'arme de Shandy). S'il refuse toujours, vole lui ses modèles d’exposition et sa caisse, ça lui apprendra ! » *Je jure de lui mettre mon poing dans la figure une fois tout ça finit ! se répéta-t-il* […] Shandy atteignit enfin le marché et commença a faire attention à ce qui l'entourait. Plusieurs gardes surveillaient le marché, il devrait faire vite. Il avait repéré l'étal de peintre lorsqu'il remarqua, dans la foule, le visage d'un des membres du gang. Il marchait de manière anodine dans les allées, mais jetait de fréquents coups d’œil à Shandy. *Alors comme ça on a pas confiance en moi et on me fait surveiller ? J'ai l'air si stupide qu'il ne prend même pas la peine de se cacher ? Je devrai peut être rajouter deux ou trois coups de poings sur la facture de cet avorton...* Tout en ruminant ses pensées, Shandy s'approcha du peintre et prit un air qu'il espérait menaçant. Du coin de l'œil, il vit le malfrat s'éloigner et changer d'allée. Shandy décida qu'il était temps d'agir. Il apostropha le marchand : « Il parait que vous devez de l'argent à quelqu'un, on m’envoie récupérer cet argent. » Le marchand eu l'air surprit. « Je suis désolé jeune homme, mais je ne dois d'argent à personne, tu doit te tromper. » Shandy soupira et commença à dégainer son arme : « J'aimerai vraiment finir avec ça le plus vite possible, alors je vous prierai de bien vouloir vous montrer coopératif... - Quant à moi, j'aimerai bien vous aider jeune homme, mais je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! - Dans ce cas, vous ne me laissez pas le choix. Je suis vraiment désolé. » Puis Shandy envoya son pied dans le ventre du peintre. Les gens autour s'exclamèrent de surprise, puis le temps sembla ralentir. Shandy récupéra la caisse -qui s'avéra bien plus légère que prévue, mais Shandy décida qu'il n'avait pas le temps de prendre plus. Et tant pis si ça déplaisait aux abrutis qui l'avaient engagé ! Les gardes commencèrent à affluer et Shandy décida qu'il était plus que temps de partir. Il se mit donc à courir, les gardes aux trousses. Il était sur le point de les semer lorsqu'il fonça par inadvertance dans un groupe de personnes. Les gardes arrivèrent sur place quelques secondes plus tard. Le combat était inévitable. Shandy se prépara à l'affrontement mais, juste avant que la mêlée ne commence, des cris retentirent quelques allées plus loin, dans la direction qu'avait prit le malfrat qui l'avait surveillé. La lumière se fit dans l'esprit de Shandy : il n'avait été qu'une simple diversion ! Les gardes ne bougeaient plus, rendus indécis par la situation qui de présentaient devant eux. Shandy en profita, mit la caisse du peintre dans les bras du garde le plus proche, puis repartit en courant en direction des cris. Un attroupement s'était formé et Shandy dut faire du coude pour arrivé au premier rang. Il vit alors l'étal d'un bijoutier complètement saccagé et très probablement pillé. Prit d'un mépris profond pour les truands qui l'avaient envoyé à une arrestation presque certaine, il se mit à leurs poursuite. Leurs piste n'était pas dure à suivre : ils bousculaient tout le monde en renversant des présentoirs au passage. Délesté de son fardeau, Shandy avançait plus vite qu'eux et finit par les voir loin devant lui. Il dégaina son arme et tira une balle en l'air. L'effet fut immédiat : trois des cinq voleurs se jetèrent au sol, répandant leurs butin au passage. Les gardes n'allant pas tarder à arriver, Shandy passa son chemin et poursuivit les deux restants. Ils étaient à moins d'une vingtaine de mètres. Shandy tira près des pieds d'un des deux voleurs. Par réflexe, celui-ci fit un écart sur le coté et fonça dans l'étal d'un marchand. Celui-ci commença à l'insulter de tous les noms et à l'attraper par le col. Shandy ne resta pas pour voir la suite : le Leader du groupe était encore en fuite, et il lui restait une promesse à tenir. Celui-ci courrait à en perdre haleine, serrant contre lui un gros sac que Shandy devinait remplit de bijoux. Tout deux commençaient à fatiguer, mais le voleur fut le premier à faire une erreur : au détour d'une ruelle il fonça dans un tas de caisses remplies de fruits. Il tenta de se relever le plus vite possible, mais, étourdit par le choc, il ne parvint qu'à faire un pas avant de retomber face contre terre. Il commençait à s'éclaircir les idées lorsque Shandy fut sur lui. Il lui colla la crosse de son arme dans la figure et le voleur plongea à nouveau à terre. Shandy rangea son arme,releva l'homme et le tint devant lui : « Celui-là , c'est pour m'avoir fait faire un boulot que je n'aimais pas ! Celui-là, c'est pour m'avoir mentit tout en m'envoyant faire un boulot que je n'aimais pas ! Celui-là, c'est pour m'avoir utilisé comme diversion dans un boulot que je n'aimais pas ! Celui-là, c'est pour m'avoir envoyé faire un boulot que je n'aimais pas juste pour te permettre de voler un honnête marchand ! Et celui-là, c'est parce que je me suis promit de le faire ! » Il avait ponctué chacune de ces phrases d'un coup de poing dans la figure du voleur et, à la fin de sa tirade, l'homme tomba à la renverse. Il perdit conscience bien avant que sa tête n'ai heurté le sol. […] Les gardes du marché le virent revenir avec stupéfaction, soutenant d'un bras celui qui avait volé le bijoutier et qu'ils n'avaient pas retrouvé, et portant de l'autre main un sac remplit de bijoux. Ne sachant quelle attitude adopté ils restèrent bouche-bée pendant un bon moment. Shandy leurs remit le chef des voleur, et aucun des gardes ne fit de commentaire sur les bleus qui ornaient son visage. Un garde l'accompagna jusqu'au bijoutier pour qu'il lui remette le sac. Ce dernier lui donna un peu d'argent pour le remercier (par grand-chose en vérité, mais Shandy s'en fichait). Une fois seul, Shandy allât s'excuser auprès du peintre, et s'assurer que son argent lui avait été rendu. Il subit ses remontrances sans tenter de minimiser ses actes : il n'aimait pas ce qu'il avait fait, mais avait décidé d'en assumer les conséquences. Le peintre le relâcha au bout d'une longue tirade ponctuée de coups de pinceaux dans l'air pendant laquelle il avait assuré l'importance de s'informer et de réfléchir avant d'agir, n'hésitant pas à insulter Shandy de tous les noms. Shandy s'ouvrit une bouteille de lait qu'il but tout en allant au port : il avait encore un travail à trouver. |
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Informations IRL
- Prénom : Lucas
Age : 17
Aime : La musique évidemment(particulièrement le violon), les films, dessiner (un peu) et emm...beter Shiki.
N'aime pas : Le foot, le rap, l'inflation au yemen et les choux de Bruxelles...
Personnages préférés de One Piece : Mihawk « Œil de Faucon » et Buggy le Clown.
Caractère : Je suis toujours prés à rigoler ou à me moquer de Shiki. Mes raisonnement sont parfois un peu difficile à suivre alors accrochez-vous bien, ça va barder !! J'ai tout le temps une chanson dans la tête et n'importe quel bout de phrase peut me faire penser à une autre, gare aux affluences de chantonnades et de liens musicaux dans la CB!!;D
Fais du RP depuis :Environ 2 ans.
Disponibilité : Tout le temps ou presque pendant les vacances. En période de cours : le soir en semaine et dispo le week-end (pourra changer en fonction des horaires de cours)
Comment avez vous connu le forum ? Shiki me l'a fait découvrir.
Dernière édition par Shandy Evans le Sam 13 Aoû 2011 - 19:55, édité 2 fois