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[Flashback RP] Tragique Liberté [Solo][en cours]

------- Tragique Liberté -------


-  "Ne pleurs pas la disparition, souries pour ce qui vie et t'attend" - Eva

           West Blue, Île de Pluméo
                                                 An 1625


     L’île de Pluméo est un endroit prospère, jusque là ignoré des pirates et du Gouvernement. Les humains qui y vivent côtoient d’amicaux oiseaux nommés piaf-plumeaux. Ces oiseaux, à hauteur d’enfants, porte des plumes cotonneuses et soyeuses. Dans cette atmosphère de paix, nous pouvons trouver le village de Bebec, où vivent en communauté les humains de l’île. Certains pêchent le poissons et les fruits de mer, d’autres s’occupent des champs. Les trois cent habitants du village ne connaissent que l’entraide et la joie d’une vie simple.

     Plus loin, à l’extérieur du village, dans la forêt cotonneuse, au Sud-est de l’île, un jeune garçon explore les environs comme à son habitude.


    Un jeune garçon âgé de 14 ans court dans la forêt sautant au dessus des racines et s’enfonçant de plus en plus entre les arbres. Ils passent à côtés de grands arbres verts et d’arbustes ayant pour feuillages des boules de coton.

    Quelques piaf-plumeaux se baladent et d’autres, tentent de suivre le jeune garçon pour s’amuser.

- « Vous ne me rattraperez jamais les amis ! » s’exclame-t-il, tournant son regard derrière lui.

    Au même moment, son pied se prit dans un morceau de liane, il chuta sur la tête et fut traîné sur quelques mètres. Les piaf-plumeaux s’affolèrent, leurs petites ailes se tenant la tête. Apeuré par la situation, il se mirent à tourner autour d’eux, les un derrière les autres, formant une boucle interminable accompagné de piaillements de panique.

    En quelques secondes, le jeune garçon se releva et épousseta ses vêtement avant de repartir au galop. Les oiseaux aux plumes cotonneuses, se rendant compte qu’il repartait, s’agitèrent une nouvelle fois avant de courir après lui. Une bourrasque de poussière se soulevez derrière eux.

- « Ahhh ! Il faut que j’accélère ! » s’écriait le garçon en augmentant autant qu’il pouvait sa foulée.

    Le piaf-plumeau qui dominait le peloton de ses semblables, arriva jusqu’au garçon et d’un mouvement de bec, l’envoya voltiger.

- « Whouaaaaaaa ! Ah ah ah ! » s’égosilla-t-il, tournant dans les airs.

    Puis il atterrit sur le dos du piaf-plumeau.

- « Ouais ! Partons à l’aventure les amis ! » s’écriait-il tout joyeux.

    Les oiseaux répondirent d’un piaffement approbateur. Les oiseaux répondirent d’un piaffement approbateur, en continuant leur course, s’engouffrant entre les arbres. La végétation défilait à toute allure tant les oiseaux courraient vite.

   Quelques minutes plus tard, l’allure s’estompait peu à peu.

- « Bah alors les amis ! Vous êtes fatigué ?! » s’exclamait-il, s’amusant de la situation.

   Soudain, le jeune homme fut attiré par un joli phénomène. Des boulettes de coton roses, azurées et orangées, flottaient dans les airs, guidé par un léger vent agréable et chaleureux. Elles dansaient à l’unisson, tournoyantes, s’agitant les unes autours des autres vers le ciel. Hypnotisé par ce spectacle réjouissant, le jeune garçon ne se rendit pas compte que ses compagnons s’étaient arrêté.

- « C’est joli... » murmurait-il, observant les petites boules cotonneuses s’envoler.

   Puis, retrouvant ses esprits, il se tourna vers l’avant pour découvrir un autre spectacle. Un coin verdoyant perdu au milieu des arbres était là. Un grand toit, une grande caverne naturelle, formée par d’épaisses racines englobait une partie de cette prairie herbeuse. Sous cette toiture verte, un amas de très jeunes piaf-plumeaux étaient endormi les uns contre les autres ; et des boules de cotons voltigeaient au-dessus de cet espace luxuriant. Des lignes de fleurs magnifiquement agencées étaient disposées un peu partout, illuminées par les rayons du soleil, à son zenith. Tel un paradis caché baigné de soleil, il réchauffait le cœur à sa vue. Des oisillons trônaient sur les branches alentours, sifflant joyeusement.

   Le jeune se précipite sous le toit arborescent et se blotti contre les petits piaf-plumeaux. S'enfonçant légèrement dans leur plumage cotonneux et doux.

- « C'est si doux »

    Un peu plus loin, à la périphérie du village Bebec, à l’entrée d’une maisonnette. Une femme à la douceur angélique, posée sur une chaise à bascule, caresse un piaf-plumeau avachi contre sur ses genoux. Un livre fait main dépasse d’un petit sac en toile, pendu depuis le dossier en bois.

- « Tu es vraiment adorable Pico Pico » dit-elle en s’adressant au piaf-plumeaux.

   Réjouit par ce compliment, il laisse échapper un petit gloussement. Mais soudainement, le clocher du village retentit, ou plutôt devrais-je dire, le coucou alarmant du village. En effet, une grande structure représentant un piaf-plumeau métallique rejetant un puissant cri d’alarme, étiré par des membranes de fer en accordéon, s’extirpant puis s’engouffrant à nouveau dans le sommet du clocher.

   C’était bien la première fois depuis des décennies que le coucou d’alerte n’avait pas retentit. Eva, sur sa chaise à bascule, ne l’avait encore jamais entendu. Cela ne l’empêcha pas d’en comprendre la fonction.
Elle laissa échapper un sursaut d’inquiétude autant ainsi Pico Pico de ses genoux.

- « Va vite chercher Maximilian ! » dit-elle, s’inquiétant de ce qui pouvait bien alarmer le village.

   Le regard sérieux, tel un chevalier qui obéirait à sa reine, Pico Pico se positionna avant de fendre l’air en courant, puis de disparaître à l’orée de la forêt.

   Au même moment, des sifflements succincts se firent entendre aux alentours du village, vers la mer. Suivit d’assourdissant bruits. Eva tenta de se lever pour se précipiter vers le village, mais rien n’y faisait, ses jambes tremblaient toujours autant et son manque de force l’empêcher de se mouvoir aussi bien qu’elle l’aurait voulut. Fragile de naissance elle n’a jamais pu s’aventurer dans le forêt, courir follement, comme le faisait son fils. La situation grave à laquelle le village devait faire face la ramena à sa condition. Elle s’écroula de son siège, la main appuyant son visage de frustration.

- « Je suis si misérable... Pardonnez-moi... Je ne peux pas vous aider... » s’avoua-t-elle, alors qu’une première larme vint joncher sa joue. (Pico Pico, sauve mon fils ! se disait-elle)

   Au village Bebec, un navire pirate s’approchait de la côte, propulsant les boulets de ses canons frontaux, relâchant ainsi plusieurs grondements et sifflements puissants.

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