>> Svälbrand Kess
Pseudonyme : Kesstécon Age: 27 ans Sexe : Homme Race : Définitivement humain Rang : Déserteur de la Marine ? ;p Métier : Gladiateur, anciennement cuisinier. Groupe : Pirate (histoire d'être original). Déjà un équipage : Pas d'équipage. But : Devenir le maître de l'arène, pardis ! Ah, et cuisiner de la viande de tous les monstres qu'il croise, mais ça fait pas sérieux. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Hmm, je peux ne rien prendre ? ;p Équipements : Deux sabres, dont l'un en miettes. Une armure en plaques de fer (comprenant torse, jambière et gantelets) cabossée et aillant déjà fait un bout de route. Et un bouclier qui ressemble plutôt au couvercle d'une marmite ... Codes du règlement (2) : Parrain : Aucun. |
>> Physique *Cuisinier, toi ? Avec ce bras ? C'est MOOOOOOOOOOORT.* Car après tout, c'est le premier truc que m'a dit le vieil esclavagiste quand il m'a choppé. J'ai pas une tête de bisounours, j'vous le conçois. Certains mêmes iront jusqu'à dire que j'ai cette tête de mec pas très fréquentable qui fréquente les endroits humides et pas très éclairés. Qu'est-ce vous voulez qu'je vous dise ? J'y suis pour rien ! Je suis né comme ça, pas autrement, et puis merde quoi. J'ai pas envie de changer, alors si ça vous plait pas, bah ... Vous pouvez toujours manger de la carotte, paraît que ça donne des dents de lapin. Un peu plus de détails sur ma corpulence ? J'fais la modique somme d'un mètre quatre-vingt dix-sept pour presque une centaine de kilos, et ouais, et même que quand j'étais gamin j'étais genre un ... Un titan ! Ouais ! Ça fait stylé dit comme ça. Bon, après, c'était toujours le cas, notez-le bien, mais certains ont quand même réussis à me rattraper. Et quand j'suis arrivé à la Marine, c'tait carrément l'hécatombe. Mais j'suis pas là pour vous raconter ma life (trépidante au passant), mais pour vous parler de ce corps qui est mien (et non au voisin). Donc, comme dit, j'ai le corps d'un mec qu'on appellerait communément ... brute. Bodybuildé, tout ce que vous voudrez, mais ne nous voilons pas la face : Je suis baraque comme une maison de campagne, et j'ai quand même pas mal de force dans ce bras qu'est le mien. Alors bon, pour rassurer les gens, c'est pas inné (quoi que ?), j'ai dû m'entraîner avec plus ou moins de rigueur, puis il y avait bien sûr ... L’arène. Là j'étais bien obligé de faire les soixante-dix neuf exercices journaliers si j'voulais pas finir embroché, tranché, saucissonné, voir même dévoré (y'en a j'vous jure ...). Puis, assez directement et dû à des conséquences logiques (du genre que c'est pas une météorite), y'a mes balafres. Sur mon corps, dans certains endroits les plus insoupçonnés (peut-être même là où vous pensez petits coquins ... Ou pas !), mais la plus visible reste celle qui me pourfend sous les yeux, sur toute la largeur du visage. Et mon visage, autant en parler tiens. Mon visage, c't'un visage parmi tant d'autres. Un visage banal, avec souvent la barbe de trois jours, voir mal rasé ou même pas rasé. En ressortent néanmoins mes yeux bleus très expressifs (hérités de Mère, merci j'te kiffe) et ma chevelure châtain mi-longue, que je coiffe en une queue de cheval. Même si je laisse des mèches couvrir mon front, et tomber jusqu'à mon cou. Ah ... Ca fait un moment que je te parle, lecteur. Et je suis sûr que t'adores ça, sinon tu ne serais plus là ... Quoi ? J'parle dans le vide depuis tout à l'heure ? Oh phoque ... Tout ça, c'doit être à cause de ma voix, tiens. Pas qu'elle soit monotone, nan. Je trouve que ma voix est profonde, grave. Ce genre de voix qui inspire confiance. Ou qui fait peur la nuit quand c'est pas très bien éclairé. Mais alors, qu'est-ce que ça vient faire dans tout ça ? J'sais pas, 'fallait que je case ça quelque part. Mais j'pense que pour clôturer ce magnifique exercice, je pourrais décrire mes habillements. Enfin, un grand mot, on va plutôt dire les trucs que je porte tous les jours parce que j'ai rien d'autre. Niveau couleurs, bah, pas de préférence. Et même si j'en avais, ça ferait pas de différence : y'a que du gris et du brun. Le gris, c'est pour le fer. Le fer qui compose l'armure que je porte en toute occasion et avec laquelle j'ai roulé ma bosse. Bon, y'a aussi du brun dessus, mais c'est la rouille ça ... Et donc, justement, le brun, c'est pour tout ce qui est tissu. Comme vous pouvez le constater, j'suis un mec simple, avec des fringues simples. J'suis pas une tapette qui se balade avec du toc et du bling-bling. Et donc le parfum, c'mort aussi. J'sens pas la rose, j'sens le true mec comme on le dit dans le jargon. Témoignages divers et variés suite à son passage - C'est un clochard, mais un clochard armé. Un mec dans la rue, à Orange Town. - Il é tro bô le gérié de la mor, ge l'éme ♥ Une groupie de 13 ans, à l'époque de l'arène. - Il s'est barré sans payer sa consommation le petit bâtard ! Un aubergiste de Slash Town. >> Psychologie *I'm the rageous behind your control* J'ai jamais eu trop d'ambitions dans ma vie. Je voulais juste un emploi stable, une femme, deux enfants, une maison dans la prairie et un cocker. Faire de la bonne cuisine et tailler mes rosiers. Ouais, v'voyez, j'suis pas un mec qui se complique la vie, après tout, y'a déjà assez de connards qui le font pour vous. J'obéis aux ordres, pas aveuglément, mais quasiment tout le temps. J'ai bien conscience que j'suis pas le mec le plus intelligent que le world a jamais connu (tournure toussah), et donc parfois, 'faut faire confiance aux gens qui sont réputés pour leur intellect. Cela dit, deux poids, deux mesures. Certains pensent ce qu'ils veulent, mais moi, j'ai des principes. C'est Père qui me les a donnés, et même si ils étaient en solde, ça n'en reste pas moins quelque chose d'important. Pense avant de cogner, ne t'abaisse jamais à certaines choses, tiens toi droit quoi que tu dises. Ouais, d'accord, ça fait cliché. Mais on s'en moque ! Y'en a bien qui vendent leur fils pour vingt beryls ! Et d'autres qui détruisent des maisons et font couler le sang pour une histoire de lessive ! Je n'en veux pas de tout ça. Après tout ce qu'il m'est arrivé, je devrais en avoir marre de l'humanité, de tout ce qu'elle représente, parce qu'elle est petite, basse, et même ignoble. Mais je continue à avoir espoir. Car on m'a toujours tendu une main au moment où j'en avais besoin, et qu'après tout, voir le monde en noir ne l'a jamais rendu orageux. Car c'est bien quelque chose que j'aime, l'orage. La pluie, la tempête, le froid, l'absence de chaleur a tendance à me rendre plus ouvert, chaleureux. Ça doit être mon origine au sein de North Blue qui m'a rendu comme ça, ou alors le port de métal à même la peau. Puis, un autre plaisir de ma courte vie ? La bataille. L'exaltation que l'on ressent lorsqu'une lame en rencontre une autre. La symphonie de l'acier et du fer, les fragrances de sang et de sueur, les volutes de poussière et de sables ... C'est que dans ce genre de moments qu'on se sent véritablement vivant. Un forgeron, un jour, il m'a dit que j'étais du vrai acier, puissant et majestueux, qui rouille si on ne l'utilise pas. Mais surtout, surtout ... Il n'y a pas de meilleure récompense à mes yeux ... Qu'un bon repas. Ouais, saupoudré d'un p'tit truc alcoolisé, et avec de la bonne viande rouge. Depuis que je suis tout petit, j'ai une de ces envies de bouffer un Roi des Mers ... Personne y a songé à ça, j'parie ! Je serais le premier mec à le faire, et je rentrerai genre dans l'histoire. >> Biographie Trois mois avant ... Un filet de transpiration brillait sur mon front. Fourneaux obligent, en cuisine, la température était toujours haute. En hiver, ça allait, c'était des plus agréables et ça faisait jalouser les pauvres mecs de garde. En été, par contre, c'était une toute autre histoire. On y étouffait, on suffoquait, et bien malgré tout, on devait conserver son poste. Après tout, nous étions au sein de la très honorable Marine, et aucun manquement à son devoir n'était toléré. Je passe mon bras sur mon front, histoire de nettoyer ces impuretés. Je lance un regard dépité au niveau des braises ardentes. Et je me demande à quel point ça ne serait pas bien de tout laisser tomber. Vous imaginez ? Enlever ce tablier sale, ouvrir la porte, et profiter de ce bon air frais. Sentiment de ras-le-bol, je tenais ce poste depuis bientôt six ans. Et bien qu'au début, la sérénité de l'emploi m'avait plu, désormais ... Elle n'était plus suffisante. De vieux rêves ressurgissaient. De gloire et de bataille. Mais ici, dans cette base paisible de North Blue, où les pirates avaient la flemme de venir ... Bah c'était mort. Ressentiment passager ou amertume accumulée ? J'sais pas, je m'étais jamais arrêté pour me poser la question. Pourtant, j'en avais eu le temps. Pas encore de famille à nourrir, du temps libre assez conséquent ... Sérieux, pourquoi maintenant ? Je secouais le visage, mes tifs courts dansant devant mon visage. Me concentrant sur l'énorme grill où de toutes aussi énormes côtes de bœuf grillaient, l'idée fit son chemin dans ma tête. Et la conclusion s'imposa d'elle-même. - Mais c'est tout con en fait ! J'ai juste à ... Fracas d'une porte qui s'ouvre à la volet. Je me retourne vivement, et empoigne la première arme à ma portée : à savoir, un céleris. Et qu'est-ce que je vois là, avec une tête genre de dire *t'es sérieux mec ?* Bah je vois Matt'. Un mec cool, pas prise de tête, con sur les bords mais on dira que c'est l'âge. Il lève les mains en signe de reddition, avec un grand sourire. Je fronce les sourcils, et repose mon instrument de mort, non sans un rire de sa part. Mouais, j'tirais un peu la gueule. Pas que j'apprécie pas de déconner de temps en temps, mais putain quoi ! Pour une fois que j'avais une réflexion un peu plus profonde que le classique *Qu'est-ce que je mange ce soir ?*, bah ... Bah rien en fait, si c'était si profond que ça, je m'en souviendrai, ouaip. - Qu'est-ce tu branles ici ? Chaleureux l'accueil, comme vous pouvez le constater. Mais c'est comme ça qu'on se parle entre mecs, entre potes. C'était un code qu'on respectait de façon presque naturelle, personne ne nous y aillant initié. On savait comment faire, c'tout. Il hausse les épaules l'air de rien, et se contente de répliquer de son verbe acéré. - L'colonel, t'vois ? On embarque vers Grand Line, et le mec qui devait s'occuper des cuisines et tombé malade. Allergique aux taupes, j'te dis pas le délire, alors reste plus que toi. Prépare tes affaires, on s'barre dans genre une heure. Clignement des yeux. Trois, deux, un. Reconnexion en cours. En attente de validation, désactivation de pare-feu et ... Wazaphoque ? Pourquoi j'fais genre que j'suis un assemblage de quincaille recyclée plus communément appelée cyborg ? Je secoue la tête, un peu étourdi. Genre, moi, j'vais aller sur Grand Line ? Comment que c'était improbable ça ! Mais vu sa tête, j'pense qu'il est fucking serious. Et donc ... Pas le choix ? On raconte qu'il a les pirates les plus abusés du monde vers là bas, voir même carrément des îles monstres. Genre c'est une tortue géante l'île, comprenez moi bien. Bah bref, on allait me donner l'opportunité de voir ça de mes propres yeux ébahis. Ou alors c'était une façon détournée de me tuer. Qu'importe ? J'allais enfin bouffer du Roi des Mers ! ~ Oo - oO ~ Deux semaines avant ... - Non mais voilà, m'dites pas que c'est sérieux quand même ... - C'est bien la cinquième fois que tu le répètes en cinq minutes, déstresse ok ? Plus facile à dire qu'à faire. Matt' me jette un coup d'oeil agacé, avant de s'assoir sur l'étendu de sable qu'est cette plage. Il ressemblait à un gros hibou affolé, tout mouillé qu'il était. J'avais envie de lui faire remarquer, mais, peut-être, la situation ne s'y prêtait pas. Après tout, on venait de faire naufrage ! Et où étions nous ? Quelque part dans South Blue, j'crois ... Enfin, c'est le piqûres de moustiques qui me font dire ça. Flemme de demander au navigateur. Après tout, c'est un connard qui se plaint toujours de son assiette. Ouin ouin, pas assez salé, ouin ouin pas assez de bouffe, ouin ouin l'eau a le goût de chiottes. Incompétent de merde, il nous a fracassé contre des rochers. Enfin, d'après ce qu'il a dit, c'est la faute au charpentier pour pas avoir renforcé la coque. Et le charpentier a dit que c'était la faute au budget. Et le budget s'est plaint que c'était le colonel qui était un rat. Ce qui ne changeait pas ce fait : On était bloqués sur une île déserte. Les secours viendraient on ne sait quand, et on était donc confrontés à nous mêmes. Histoire de détendre l'ambiance, je me contentais de dire, un air grave narquois au visage. - T'inquiète, au moins tu pourras draguer. Elle te plait pas celle-là ? - ... Kesstécon ... Le dugong en face de nous afficha un air interrogatif, sous mon éclat de rire. ~ Oo - oO ~ Quelque chose manquait, ici. L'endroit était paisible, c'était un fait.Une plage de sable fin à perte de vue, un océan calme aux couleurs ultramarines, ciel limpide étrangement exempt de nuage. Une douce brise caressait ma peau basanée, alors que je marchais à un rythme lent. Je sentais le sable s'infiltrait entre mes orteils, sensation délectable. J'apercevais à la périphérie de mon regard des singes grimpeurs s'enfuir à toute jambe, avec leur butin : des noix de cocos. Si j'avais levé le regard, j'aurais aperçu des mouettes ou des goélands, leurs cris résonnant un peu trop fort à mes oreilles. Mais quelque chose manquait toujours. Qu'était-il arrivé pendant cette soirée ? Une sombre histoire avec des dugongs et de l'alcool de palme, c'tait tout ce dont je me souvenais. Pas très sérieux me direz-vous, surtout pour un membre de la Marine. C'la dit, y'avait rien d'autre à faire en attendant les secours. Mais vraiment rien d'autre à faire, pas possible de réparer l'épave nous servant de navire ... On pourrait s'entraîner à la limite, mais voilà. On avait pas la tête à ça. C'est du repos dont on avait besoin, du réconfort ... N'importe quoi qui puisse nous faire changer d'idées ! Et voilà à quoi ça aboutissait. Et là, un embryon de pensée se développa. Lentement. De la forêt, y'a Matt qui sort, un mec bien qui se sent bien dans les baskets qu'il a pas. Et v'là que quand je le sens à coté de moi, je lui demande, sérieusement troublé. - Mec, mais elle est où ma ... Kess ? ~ Oo - oO ~ Trois mois après ... - Alors la nouvelle recrue ? - On fait ce qu'on peut. Installés en haut d'immenses gradins, deux hommes d'un âge déjà vénérable discutaient paisiblement. A Karr Island, le quotidien se déroulait comme il devait se dérouler. Avec ses enivrants combats d'arènes et ses vastes marchés aux esclaves. Tout et chacun cherchait la perle rare, cet homme-poisson qui nagerait avec grâce dans le nouvel aquarium next-gen, ou encore cette jouvencelle aux yeux de biche terrorisée au point de ne pouvoir que balbutier. L'homme à notre droite, habillé simplement, portant la maille, visiblement un vétéran eu égard à sa barbe grisonnante, observait le duel en contrebas. Un pauvre hère avec une épée en bois combattant un tigre sauvage. Son interlocuteur, habillé noblement de soie et velours, vint glisser, l'air de rien, de ce ton qu'usent les conspirateurs et autres gens pas très sympas. - A mon avis, le plus fort entre l'ours et le tigre, ça reste le rhinocéros. Il a une grosse corne. - Ca se fait pas ... Quoi que ? _________________________ Sérieux, c'était n'importe quoi. Depuis ce jour là sur la plage, avec ma gueule de bois ... Limite le coup de masse que j'ai reçu en plein de poire m'a fait quedalle tellement j'étais stone. D'après ce que j'ai compris, je me suis fait chopper par l'équipage de Franz S. Tyntamarre, un équipage pirate bien évidement, et bien évidement spécialisé ... dans la vente d'esclaves. C'comme ça que je me suis retrouvé avec plein d'enfants braillards, de femmes en folie et d'autres connards dans les cales insalubres. Pour finalement être vendu à un vieux gars sans dents. Et maintenant ? Bah je vous explique ma situation. J'suis gladiateur contre mon grès. Là je m'entraîne en situation réelle contre un tigre. Sauf que mon épée est en bois, cause un tigre c'est trop précieux pour qu'un mec comme moi le déchire en deux. Alors j'suis comme qui dirait mal barré. La bestiole me chargea, je répliquais en lui foutant un grand coup de mon bâton sur la gueule. Mais rien à faire, j'reçois quand même une estafilade sur le visage qui me réchauffe le visage à base de liquide sanguin. Dégueu. Bon, ok, c'est pas perdu. Y'a toujours moyen de s'en sortir. D'un revers du bras, je nettoie le sang ardent. Sang giclant sur le sol au passage. Et voilà qu'un son clairement chelou se fait entendre. Synchro, Tigrou et moi on se retourne. Une nouvelle fosse s'ouvre, et ... Oh putain, les connards. Nuage de poussière qui s'élève, mon compagnon d'un aprem ensoleillé se barre dans sa cellule. Je peux pas l'y rejoindre ..? - Vie de merde ... ~ Oo - oO ~ Trois ans après ... - Moi, si je peux vous avouer un truc ... C'est que la vie, c'est un long chemin. Parfois fleuri, parfois boueux du genre qu'on s'y enlise. Croyez-en mon expérience, je sais de quoi je parle. J'avais un poste à la marine, puis pouf, comme ça, le destin nous rattrape et on se retrouve esclave et gladiateur. Ah ça, je conseille à personne de vivre cette expérience. Sûr, ça m'en a appris beaucoup sur moi-même et les gens en général, je ne serais pas l'homme que je suis sans tout ça. J'ai vu des choses que vous pouvez même pas imaginer, croisé le fer avec l'élite des bretteurs, et même que je t'ai tailladé un monstre ou deux dans le tas ! Ah, c'tait le bon vieux temps. Pas que je le regrette, nan, même si certains trucs valaient bien la peine. Kitiara, hmm ... Une femme au tempérament de feu, j'me demande ce qu'elle devient. Et Tassarian ? Sûrement en train de cueillir des fleurs, m'étonnerait pas. Dernière fois que je les ai vu, c'était durant la Nuit Pourpre. Genre y'a eu une coalition de Corsaires ou un truc du genre et ils ont pris d'assaut l'île entière. Bah nous, on en a profité pour s'échapper. J'remercie encore cet Indien au nom qui m'échappe, v'là la couverture qu'il nous a offert ... Nan, sérieux, c'est bien la liberté, mais j'aimerai les revoir ces trois là ... - Cool ta vie, mais tu me payes quand ta consommation ? - Pourquoi on en revient à des thèmes qui fâchent ? >> Test RP Cet endroit ne me disait pas grand-chose. Pour ne pas dire quedalle. Rien à perte de vue, mais rien qu'on penserait avoir le néant face à nous. La plaine la plus immense que j'ai jamais eu l'occasion de fouler ... Vide. Sans trace de faune ou de flore, sans même trace d'un quelconque rocher qui pourrait changer un paysage si terne et fade. Mais au moins, y'avait de l'herbe, verte en plus. Ce qui n'arrangeait pas mon cas. J'avais pas que à faire, disons-le nous clairement, une grosse envie de grailler et de boire une lampée de rhum me tenaillait les entrailles depuis ce matin. Et depuis ce matin, devinez quoi ? Bah j'me trouve ici, donc j'ai pas trop le choix ... Sois rebrousser chemin vers un territoire plus amical (quoi que, j'ai toujours pas payé ma conso au vieux Roger ...) soit continuer de l'avant, comme je l'avais toujours fait. Peut-être par delà cet océan de sérénité ennuyante à en mourir, un paradis de la débauche m'attendait. Et vu que ça sonnait cool, je prenais ma flemme à deux mains (la menaçant de la tuer dans d'atroces souffrances) et je commençais le long chemin vers ... Vers la suite. Un grand poète à Gharr Island m'a dit, un jour : La vie, c'est comme un océan sans phare, t'avances et tu vois juste ce que ta figure de proue illumine. Aaah, je l'aimais bien c'mec ... Dommage que son bras ne soit aussi fort que sa langue, tiens. Il aurait pu peut-être tenir tête à cet hippopotame. Trop tard pour le regret, on continue ce long périple. Diverses pensées en tête, notamment celle de différents alcools aux goûts exquis ... Rhum tagada, Vodka schtroumph, Whisky paille. Un petit sourire béat illumine mes traits, l'agréable sensation d'un courant d'air me rafraîchissant. Et là, c'est le drame ! Mesdames et messieurs, je subis un assaut là où personne ne peut s'y attendre ! A l'oreille. Comme si on m'y avait mis une pichenette. Je me retourne lentement, ma zone sensible endolorie. Pour observer un rien particulièrement ... *rienesque*. Etait-ce le fruit de mon imagination ? Après tout, c'était peut-être la chaleur et tout ... Ouais, ça vous échauffe une partie de votre anatomie, et la douleur se manifeste au moment le plus inopportun, croyez moi. Mais non en fait, comme pour me contredire, v'là qu'en baissant les yeux, je vois ... Un trou. Et heureusement que je l'aperçois, sinon c'est un coup à se retrouver on ne sait où. 'fin, il est petit ... Même pas de quoi passer ma tête, vous dire. De là où j'suis, j'y vois que les ténèbres. P't'être qu'en m'approchant ... On s'accroupit, histoire de voir ce qu'il en est. On entraperçoit de la terre, plus de terre, et de la pénombre, et une sorte de geyser gazeux. Et l'assaut insidieux se répète ! Et là, nulle place au doute, je suis assaillis. A la bataille, pardis ! Je me redresse et pivote, fruit de mon entraînement de gladiateur. Et je crois apercevoir ... une silhouette. Pas sûr, mais c'tait le plus probable. Je ne suis guère seul, en cet havre de solitude. Je me prépare à sortir le sabre, mais je me reprends. Allo, t'es con ? Si ce mec veut vraiment te tuer, sabre ou pas il y arrivera hein. Il réussit à se mettre hors de portée en même pas une fraction de seconde, t'espère quoi ? Qu'est-ce que je hais cette petite voix ... Je soupire, et retire ma main de la garde. Cela dit, comment fait-il pour disparaître aussi vite ? Un quelconque don d'invisibilité ? De camouflage ? De réduction à la taille d'un moustique ? Je ne sais pas, je ne sais plus, en tout cas, il ne me reste qu'une chose à faire ... - Bon, mec, j'sais pas qui tu es, mais j'sens qu'on peut parler tranquille tous les deux ... Allez quoi, j'ai des cacahouètes ! Le silence accompagna ma réplique. Comme une brise légère, me caressant le visage. Et ce qui semblait être ... un rire sournois. Haussant un sourcil parfaitement droit, je haussais les épaules. Bon, d'accord, il aimait pas les cacahouètes, j'aurais dû essayer les cookies. Et n'en demandant pas plus, je reprenais ma route. Juste le temps de faire deux pas. Et de me prendre un nouveau choc à l'oreille, qui me fait devenir vénère tout rogue avec la veine qui palpite sur le front. ______________________________________________ - Un Rhum paille, et que ça saute. Mes oreilles étaient rouges et douloureuses, et moi j'étais en nage. Une heure durant j'avais tourbillonné et enchaîné estocades et estafilades pour chopper le petit inconscient qui se foutait de ma gueule dans la plaine infinie. Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai dû battre en retraite, trop rapide et furtif pour moi et mon bras. Je me sentais quand même vachement mal à l'aise, limite humilié. Dans l'arène, les mecs étaient parfois plus forts que moi, ouaip, mais je pouvais au moins les toucher, sentir leur tact ! Là non, rien, c'était comme si je me battais contre l'air qui m'entourait. Mais tout le monde sait que l'air, ça se bat pas, ça persiste et ça se fait chier. Ruminant de sombres pensées, le serveur finalement arriva, et commenta, d'un air franchement amusé. - Tiens, vous aussi vous revenez de la plaine ? La brise y est vraiment vicieuse, agréable au début, et mordante par la suite, n'est-ce pas ? Il est sérieux là, le mec ..? ______________________________________________ - Allez viens, je t'attends p'tit bâtard ! Un sourire carnassier s'affichait sur mon visage, alors que je me retrouvais à nouveau sur la maudite plaine. Mais avec un casque cette fois-ci. |
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Informations IRL
- Prénom : Fanfan o/
Age : Bientôt la vingtaime !
Aime : Les soirées msn
N'aime pas : Les cailloux
Personnage préféré de One Piece : Chopper !
Caractère : Un joyeux drille, didiou !
Fais du RP depuis : Presque six ans !
Disponibilité : A peu près everyday.
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Dernière édition par Kess Svälbrand le Mar 9 Aoû 2011 - 16:51, édité 7 fois