Ayant fini mon arc du Piton Blanc, je voudrais passer sur mon terrain de jeu suivant. Dans mon topic question/réponse, Red m’avait suggéré de présenter ça en quête, mais y’a pas vraiment de quête rattachée derrière, c’est juste littéralement le point de chute de Rachel pour une bonne dizaine de RP (jusqu'à ce qu'elle atteigne son rang de commandant, en fait. Mais y'aura probablement des quêtes dans le tas, alors je ne peux pas en faire une quête "devenir commandant". Ou on peut imbriquer des quêtes dans les quêtes ? Pis ça marche si Rachel a déjà dans le présent le résultat de sa quête pour devenir commandant ?).
Merci de le déplacer si ce n’était pas du tout là qu’il fallait poster.
Ou alors, j'aurais peut-être du ne présenter que la Base en Quête et présenter les Pnjs dans Pnjs, peut-être ?
Donc, pour faire simple, je souhaiterais continuer à mes faire mes petits flash-back dans mon coin, dans le topic « autres îles » de North Blue, dans un coin paumé pour faire la continuité avec le rp au présent avec Sig’ et Elie où Rachel débarque inconnue de tous. D’où mon nouveau terrain de jeu.
À ce stade, je n’ai pas encore décidé de comment tout ça allait se finir, donc je ne garantis pas que quoi ce soit soit encore présent en l’état dans le présent. En vrai, niveau rédaction, je considère mes flash-back comme mon présent et le présent avec Sig’ et Elie comme un gros flash-forward, du coup, je pifométrise totalement mes flash-back… U_U'
Le nom de la BFC est vraiment trop pourri, mais les acronymes et moi, ça fait deux, alors j’ai rien trouvé de mieux. Si quelqu’un a plus classe à proposer, je prends avec gratitude.
Les Pnjs mentionnés sont tous les Officiers récurrents avec qui Rachel va bosser mais ce ne sont pas des Pnjs accompagnateurs. Azeglio m’avait conseillé de faire des fiches Pnjs, alors je m’entraîne.
Voilà, je n’ai aucune idée de si je suis dans les clous, je m'excuse d'avance si je suis totalement à côté de la plaque ^^'
Merci d’avance,
- La Base:
- La BFC - Base Flottante des Confins
North Blue - Autres îlesPopulation & Particularités- Localisation :
Sur la grande map de North Blue, il existe une petite zone près de la bordure de la carte, où des artistes facétieux dessinent de gros monstres marins ou des roses des vents parce qu’il n’y a de toute façon pas grand-chose d’autres d’intéressants à y faire figurer. Cette zone porte le doux nom des Confins (ou des Confins de North Blue les rares fois où on en parle avec des non-northiens : on ne sait jamais, si ça se trouve, les autres Blues aussi ont leur coin paumé qui n’intéresse personne). Une vaste zone d’eau, saupoudrée d’îles clairsemées habitées par de petites communautés éparses dont la grosse majorité ne méritent même pas le nom de village.
Pendant longtemps, cette zone a causé de nombreux problèmes à la Marine : son étendue est telle qu’il faudrait plusieurs bases pour assurer sa sécurité avec rigueur, mais il est difficile de justifier d’immobiliser autant d’effectifs pour garder essentiellement du rien. Or, la nature ayant horreur du vide, si la Marine n’y déployait pas une présence régulière, pirates et révolutionnaires se passeraient le mot pour essayer d’y faire des trucs discrètement, raison pour laquelle la Marine y détachait très régulièrement des patrouilles massives pour s’assurer que ce gros tas de rien le reste. - Genèse :
La parade fut récemment trouvée par le commodore Ligur qui démontra dans un mémoire épais de 850 pages, annexes non-incluses, qu’il serait plus judicieux – et nettement moins coûteux – pour la Marine de déployer un petit concept novateur (l’administration de la Marine est connue pour censurer le terme révolutionnaire, peu importe le contexte) : une très grosse base mobile, patrouillant paresseusement dans les Confins, y traçant un large cercle. Des navires de patrouille en rayonneraient, couvrant ainsi plus facilement la majorité des Confins. Le ravitaillement et l’entretien d’un tel dispositif serait moins onéreux qu’installer un réseau de base ou de faire partir des patrouilles depuis les autres en base voisine des Confins.
La hiérarchie locale accueillit plutôt fraichement une telle innovation (la faute à l’emploi du mot révolutionnaire dans la première version du mémoire) mais on ne dit pas non au commodore Ligur. Enfin, si, mais ça ne sert qu’à l’encourager. Et finalement, après d’âpres batailles administratives et d’innombrables réunions interminables, la Base Flottante des Confins vit le jour. - Mise en œuvre :
La BFC ressemble à première vue à un bric-à-brac de navires disparates agglomérés les uns aux autres dans un chaos incompréhensible. Ce n’est qu’une illusion d’optique, car il s’agit au contraire d’un chaos savamment organisé. Les navires sont reliés entre eux de façons diverses et variées, assurant ainsi une certaine flexibilité aux différentes sections de la base, lui permettant de ne pas se disloquer bêtement à la première tempête venue.
Les plus grosses carcasses se retrouvent principalement vers le centre et soutiennent d’imposants mâts hypertrophiés et toutes leurs avalanches de voiles permettant de mouvoir la base à travers les Confins. En bordure, on trouve des embarcations plus légères, certaines faisant partie de la structure de façon pérenne – celles comptant généralement des canons plus gros, en plus grandes quantités qu’attendus pour des navires de ce tonnage – , d’autres n’étant en réalité que les patrouilleurs « à quai » entre deux missions.
De par sa situation tout particulière, la BFC est souvent vécu comme une affectation très dure, car elle couple le pire des deux mondes entre les bases fixes et les affectations en mer : en effet, la BFC étant une base, les Marines à bord ne sont pas considérés comme du personnel maritime et ne disposent pas de larges permissions entre deux embarquements. Mais contrairement à une base classique, il n’y a ni île ni ville où se détendre entre les heures de boulots. S’ajoute à cela le fait que les Confins forment une zone peu prestigieuse – en dépit des nécessaires activités régulières de nettoyages des indésirables dans la zone, les Confins manquent cruellement de cet petit enjeu géo-stratégique permettant de se faire mousser auprès de la hiérarchie. L’assignation à la BFC a donc été très vite vue comme une mise au placard et est souvent mal vécue par les effectifs, qui tentent d’en filer le plus vite possible.
Afin d’endiguer hémorragie, la Marine a eut l’idée d’utiliser la BFC comme mesure de sanction disciplinaire pour y affecter de force des Marines sans possibilité de mutation à court termes. Si l’idée parut bonne dans l’immédiat, elle n’a fait qu’entériner la mauvaise réputation de la BFC et bien rare maintenant sont les Marines à s’y trouver sans y avoir été forcés. - Population locale :
La population est exclusivement composée de Marines en service. On distingue néanmoins officieusement deux types de populations : les Poissards et les Tocards.
Les Tocards forment le gros de l’effectif de la BFC. Il s’agit des Marines qui ont été assignés à la Base suite à des démêlées disciplinaires avec telles ou telles instances de la Marine. Leur affectation leur a été imposée en guise de punitions pour des périodes se comptant en années et avec un nombre de recourt très restreints pour y échapper. Initialement, les principaux concernés se désignaient eux-même par le terme de Taulards, mais l’appellation n’était pas du tout du goût de l’administration et a fini par évolué pour donner Tocards.
Les Poissards forment le reste de l’effectif de la BFC. Contrairement aux Tocards, les Poissards n’ont rien à se reprocher : ils ont simplement eu le malheur d’être issus des zones voisines des Confins et d’être justement disponible au moment où la BFC devait combler un trou dans ses effectifs. Heureusement pour eux, il existe de nombreuses possibilités de tirer sa révérence de cet endroit et, dans les faits, l’effectif des Poissards est sujet à un important turn-over. - L’Arène :
L’Arène constitue le cœur des activités ludiques de la BFC. Il s’agit d’un vaste espace couvert, au cœur d’une énorme caraque située dans les tréfonds de la base, entouré de vastes gradins. Le terrain de l’Arène fait furieusement penser à un damier géant : il s’agit d’une vaste enceinte carrée, de quatre-vingt-dix-neuf mètres de côté, quadrillée par d’innombrables couloirs en long et en large. Chaque carrefour ainsi créé est séparé de trois mètres des autres carrefours, et ce, dans toutes les directions, délimitant une foultitude de carrés de 3 mètres de côté.
Les règles d’affrontement au sein de l’Arène sont très simples, bien qu’il existe un véritable livre de règles foisonnant de détails complexes ajoutés au gré des problèmes et des évolutions du jeu engendrés par les participants. En résumé, un officier descend dans l’Arène avec une compagnie de 100 Marine pour affronter un autre adversaire dans un match de paintball : les Marines sont équipés d’un fusil à cartouche de couleurs, l’officier n’a le droit qu’à un pistolet à six coups. La seule et unique façon d’éliminer un adversaire est de le marquer à la peinture, quelque soit la provenance.
Initialement, il s’agissait avant tout d’un exercice permettant aux officiers de s’entraîner à diriger leurs hommes sur le plan tactique, raison pour laquelle les affrontements au contact sont rigoureusement interdits et pour laquelle ledit officier ne dispose que de six cartouches en magasin : l’idée est de voir les participants rivaliser sur le plan de la tactique et de la discipline, pas de voir un bourrin défoncer tout le monde à main nue.
Il n’a néanmoins pas fallu longtemps pour que les Parieurs prennent en charge la structure et organisent régulièrement des tournois entre officiers, tournois particulièrement prisés par les spectateurs, pour qui l’Arène constitue le principale divertissement disponible.
Les Parieurs – ou Comité d’organisation des Fêtes de la BFC, de son doux nom administratifs – est le groupe qui gère l’Arène et tout ce qui gravite autour. Il s’agit exclusivement de vétérans parmi les hommes du rang afin d’éviter toute suspicions de tricherie, puisque ce sont les officiers qui s’affrontent. Outre l’organisation des tournois, ils gèrent aussi les paris qui en découlent. Les Parieurs prélèvent une fraction sur tous les mouvements d’argents, les fonds ainsi collectés étant reversés aux associations caritatives de North Blue en faveur des vétérans, veuves et orphelins de la Marine.
Forces de l'ordre et respect de la loiLa BFC est une base de la Marine, le respect de la loi y est donc particulièrement au taquet.
La BFC compte généralement un effectif de 1500 Marines, réparti en 3 bataillons de 500 Marines, chacun sous les ordres d’un commandant (il s’agit respectivement des bataillon Or, Alpha et Un, « comme ça, y’a pas de jaloux », dixit le Commodore en charge de la BFC)
Chaque bataillon est subdivisé en 5 compagnies de 100 Marines : l’un est sous les ordres directs du commandant du bataillon, les autres sont chacun dirigés par un (Sous/Vice/)Lieutenant.
Cette organisation modulaire procure une grande flexibilité à la garnison, qui peut ainsi rapidement s’organiser pour mener des opérations de tout type d’envergure en sus des patrouilles standards habituels. - Localisation :
- Les Pnjs:
- Ernest Ligur, dit "le Colonel PHENIIIIIX"
Commodore de la Marine régulièreNon, non, non, pas "Phénix" : "PHENIIIIIX", avec une grosse voix grave, là, comme ça. Allez-y, réessayez.Une silhouette décharnée par l’âge semblant flotter dans un uniforme d’officier trop large, des doigts crochus perclus d’arthritismes, un visage émacié tout ridé, une calvitie prépondérante n’ayant épargné qu’une fine bande de cheveux nettement plus sels que poivres, des lunettes aux verres cul-de-bouteilles pour pallier à une presbytie de plus en plus handicapante, une fine moustache à la coupe passée de mode depuis des lustres… Visuellement, le commodore Ligur est un vieillard qui aurait probablement du prendre sa retraite depuis un certain temps déjà.
Après ce premier coup d’œil vient le premier contact. Et, première surprise, le commodore Ligure entend bien qu’on utilise son surnom. Et complet, sil-vous-plaît. Colonel PHENIIIIIX. Et attention, pas "Phénix", hein. PHENIIIIIX. Avec la grosse voix grave, en faisant un peu traîner le I. C’est très important : ça impressionne les pirates, dit comme ça. Mais seulement si on le prononce bien. Donc : PHENIIIIIX. Toujours. Et avec le grade de Colonel, par ailleurs. Non parce qu’ils sont bien gentils, les bureaucrates de la Marine, mais ils n’ont rien compris, comme toujours : la BFC est peut-être un ramassis de bateaux, mais c’est avant tout une base, nom de nom. Donc il devrait avoir le titre de Colonel et pas du tout de commodore. On y est ? Bien, donc pour vous, ce sera : Colonel PHENIIIIIX.
Le colonel est donc un vieillard opiniâtre, qui ne lâche pas le morceau tant qu’il n’a pas obtenu gain de cause. Étrangement, après un tel premier contact – qui peut durer des heures si nécessaire pour qu’il obtienne gain de cause – , aucun de ses subalternes, y compris parmi les plus fortes tête que la commission disciplinaire peut lui envoyer, n’envisage plus de discuter le moindre de ses ordres.
Passé ce premier contact, on finit par mieux cerner le personnage. Il en ressort que le Colonel PHENIIIIIX est un vieillard affable, éminemment intelligent, avec un don manifeste pour la tactique (trouver les failles, résoudre les problèmes, comme il le dit lui-même). Incontestablement, la BFC constitue son petit bijou et il en prend grand soin. L’air de rien, le Colonel prend aussi grand soin de son équipage et plus particulièrement de ses officiers. En effet, la majorité d’entre eux lui ont été assigné par des comités disciplinaires et souffrent de défauts plus ou moins rédhibitoires pour la Marine. Aussi, discrètement, par petite touche successive au travers des missions, des remarques ou des éloges qu’il prodigue, le Colonel PHENIIIIIX s’attache donc à « trouver les failles, résoudre les problèmes » de ses officiers pour en faire des éléments sur lesquels la Marine pourra s’appuyer une fois qu’ils auront quitté l’affectation des Confins.
Mots-clefs : Entêté, paternaliste, fin stratège
Niveau évalué :Dorikis : 7 s’il parvient à remettre la main sur son pistolet et à se souvenir de comment on s’en sert. Plusieurs milliers lorsqu’il établit personnellement le plan de bataille de sa garnison.
PP : 150 (Le personnage est réputé dans toute sa Blue. C’est une pointure dans son domaine)
PI : 300 (Le personnage est un protecteur à l'échelle de plusieurs royaumes)
Localisation : BFC, les Confins, North Blue
Créateur du PNJ : Rachel
Habiletés/Pouvoirs :Le Colonel PHENIIIIIX est un maître stratège et un logisticien de génie. Sa patience infinie n’a d’égale que sa légendaire ténacité. Mais l’aptitude dont il est le plus fier, c’est sa capacité à remettre d’aplomb les paumés, les brisés et les brimés que lui expédient régulièrement les commissions disciplinaires.Mark Severn, dit "Dynamo-Thrust"
Sous-Lieutenant de la Marine régulière, Bataillon AlphaHé, j’ai pas dit que j’aimais pas commander ! C’est juste que je préfère quand c’est quelqu’un d’autre qui s’y colle…Le Sous-Lieutenant Severn est un jeune homme athlétique, de taille moyenne, aux mouvements vifs teintés d’une pointe de brusquerie dénotant une force inhabituelle mais sous contrôle. Des cheveux bruns en bataille, de grands yeux noisettes au regard acéré, comme s’il jaugeait ses chances de victoire face à quiconque croise son chemin, le Sous-Lieutenant arbore néanmoins généralement un visage détendu agrémenté d’un sourire joyeux. D’un naturel gai et enjoué, le jeune homme possède un visage franc et expressif qui ne cache que rarement ce qu’il pense.
Mark Severn fait partie des Poissards : il est issu d’une obscure garnison frontalière des Confins. Initialement simple homme du rang, ses prouesses martiales régulières lui ont permis de se hisser jusqu’au rang des Officiers, au grade de Sous-Lieutenant. Néanmoins, le jeune homme ne vit pas très bien cette promotion : de son propre avis, ses aptitudes se limitent surtout à meuleur leur face à ses adversaires et il fait un bien piètre officier pour ses hommes. Heureusement, le Sous-Lieutenant Severn n’est pas du genre à reculer devant l’adversité et il a la ferme intention de se mettre à niveau sur cet aspect afin de devenir à la fois un combattant de première classe et un meneur d’homme charismatique.
Son surnom, Dynamo-Thrust, lui vient de son arme et du style de combat qu’il a développé avec. En effet, l’un de ses oncles travaille pour Vegapunk et a conçu un système de dynamo pour améliorer le rechargement des Pacifista. Le projet a été abandonné car il nécessitait plus d’énergie pour être chargé qu’il n’en produisait, aussi son oncle a-t-il décidé de l’incorporer dans une lance. En échangeant de grands coups avec ses adversaires, la dynamo charge des accumulateurs dans l’arme jusqu’à que Servern la libère sous la forme d’un puissant rayon, d’un arc ou d’une explosion électrique.
Mots-clefs : Motivé, enjoué, attentif
Niveau évalué :Dorikis : Environ autant que Rachel au même grade dans ses flash-back.
PP : 0
PI : 25 (Le personnage est un représentant de l'ordre)
Localisation : BFC, les Confins, North Blue
Créateur du PNJ : Rachel
Habiletés/Pouvoirs :Dynamo-Thrust est un spadassin de première classe, spécialiste du combat à la lance. Si sa stratégie phare consiste à foncer dans le tas tête baissée en beuglant « Pour la Marine ! », il compense par de solides aptitudes physiques, des techniques de combats élaborées et sa dynamo-lance fétiche.Bartolomé Tolosa, dit "Porcinet" (Mais en cachette, dans son dos)
Vice-Lieutenant de la Marine régulière, Bataillon Alpha & connard de premièreVeuillez me présenter au préalable le formulaire A-402 du bureau des relations publiques de la Marine si vous souhaitez obtenir un commentaire de ma part.Le Vice-Lieutenant est gros. Une véritable boule de graisse, bien en chair, tout en rondeur. Ce n’est qu’à seconde vue qu’on s’aperçoit aussi qu’il est vraiment grand, avoisinant tranquillement les deux mètres trente. Cette prise de conscience ne faisant que souligner davantage à quel point il est donc vraiment gros. Un fois le choc passé, on peut s’apercevoir que Bartolomé Tolosa possède un visage rond, d’imposantes lèvres charnues formant généralement un rictus mauvais et un gros nez arrondi surmonté d’une paire de petits yeux vicieux qui fusillent presque tout le monde du regard.
Car en effet, le Vice-Lieutenant n’est pas de ces stéréotypes de gros sympathiques. Non, Bartolomé est un connard, un vrai. Personne ne l’aime et ça ne lui fait ni chaud ni froid, notamment parce que c’est massivement réciproque. Mais si Bartolomé Tolosa est un connard, il est bien loin d’être con. Il ne pourrit pas les gens frontalement ou en abusant ouvertement de son autorité : au contraire, il use et abuse de sa connaissance exhaustive des règlements de la Marine pour écraser dans le plus strict respect du règlement tout ceux qui ont le malheur d’être dans son collimateur. Du reste, si le Vice-Lieutenant a la réputation d’être un salaud rancunier qui savoure d’autant plus la vengeance qu’elle sera servie bien froide, il n’écrase pas les gens par simple plaisir : ses hommes ont bien compris que filer droit et obéir sans discuter constituait le meilleur moyen d’éviter de s’attirer ses foudres.
Bartolomé ne se laisse pas impressionner par quelque grade que ce soit et emmerde avec une égale ferveur les plus gradés que lui. En effet, il attend d’eux qu’ils se comportent correctement (comprendre, qu’ils se plient systématiquement à ses suggestions) et n’hésitera pas à leur faire des misères dans le cas contraire, tout en faisant alors preuve d’une surprenante mauvaise volonté confinant au sabotage dans la mise en œuvre des ordres reçus (le tout, dans le plus strict respect du règlement et des ordres, ce qui le rend absolument irréprochable malgré tout). Faisant partie des Tocards, on raconte qu’il a été muté dans les Confins parce qu’il était juste trop chiant à gérer pour sa hiérarchie.
Paradoxalement, Bartolomé Tolosa ne possède une réputation exécrable qu’au sein de la Marine : pour l’extérieur, c’est un digne représentant de la Marine, qui tient ses hommes d’une main ferme et fait régner la loi et l’ordre sans compter ses efforts. Sa haine de la Révolution est légendaire.
Bartolomé Tolosa n’est pas juste un connard sadique. Il est simplement persuadé que la force ultime de la Marine réside dans sa discipline de fer et que c’est la seule chose qui lui permettra d’obtenir la victoire face à la Révolution.
Lorsqu’il était enfant, Bartolomé et sa famille se sont retrouvés pris dans un accrochage entre Révolutionnaire et Marines. Des soldats de la Marine ont tenté de les évacuer mais sa sœur est morte sous ses yeux dans la manœuvre. L’enquête montra par la suite que les soldats avaient désobéis aux ordres pour mettre les civils en sécurité au plus vite, leur faisant subir un plus grand risque au passage. Depuis ce jour, il ne jure que par une discipline absolue et voue une haine inextinguible envers la Révolution.
Mots-clefs : Strict, rancunier, efficace
Niveau évalué :Dorikis : Environ autant que Rachel au même grade dans ses flash-back.
PP : -75 (Le personnage est réputé sur son île)
PI : 50 (Le personnage est un soutien solide pour la paix)
Localisation : BFC, les Confins, North Blue
Créateur du PNJ : Rachel
Habiletés/Pouvoirs :Le Vice-Lieutenant Tolosa est protégé par une énorme couche de graisse qui réduit absurdement la puissance des coups qu’il encaisse (Beaucoup de pirates ont fini psychologiquement brisé en s’apercevant que leur implacable technique de sabre se contentait de rebondir mollement contre Bartolomé dans un schbouïng des plus déprimants). Couplé à la véritable carapace de muscles qu’il cache sous sa graisse, Tolosa est un adversaire robuste, taillé pour la guerre d’usure.
Il préfère pilonner l’ennemi de loin avec un canon calibre 36, mais ce dernier est suffisamment polyvalent pour servir de massue le cas échéant si on vient l’embêter de trop près. Au repos, il porte son canon dans le dos.Matthias Jaeger, dit le "Dragon de North Blue"
Feignasse patentée
Pis Lieutenant de la Marine régulière du Bataillon Alpha, aussi, de temps à autreM’en fiche, j’ai la flemme…Le Lieutenant Jaeger représente rarement la Marine sous son meilleur jour : un uniforme débraillé et souvent défraîchi, des cheveux roux ébouriffés qui semblent vivre leur propre vie, des yeux bouffis et injectés de sang, cernés par le sommeil. Le tout complété par une attitude nonchalante et une posture molle et avachie. Pourtant, il suffit d’un pas grand-chose pour métamorphoser l’intéressé : une bonne crise de colère et ses yeux rubis flamboie d’une flamme vindicative, son visage devient un masque de haine effrayant et c’est là qu’on se rend compte que sous ses airs indolents, il s’avère que le monsieur est un pile de nerfs et de muscles bien décidé à en découdre…
Reste que cette seconde facette reste très méconnue, Matthias se contentant le plus souvent de ne rien branler et d’esquiver les corvées. Bosser ne l’intéresse pas et il n’y a pas à chercher très loin pour comprendre pourquoi il fait partie des Tocards. La question se pose même plutôt de savoir pourquoi il n’a pas encore été remercié de la Marine à grand coup de pied au cul.
La plupart des gens estiment néanmoins que ce n’est pas plus mal qu’il n’en fiche pas une, parce que c’est limite pire dans le cas contraire. Le Lieutenant Jaeger se contrefiche de tout, mène ses patrouilles de façon très superficielle et, lorsqu’il doit se battre, se contente du plan de bataille le plus basique qui soit, sans se soucier le moins du monde de ses hommes, des civils, ni même de ses adversaires. Si ça passe, tant mieux, même s’il ne fera pas l’effort de poursuivre les fuyards, sinon, tant pis, il bat en retraite sans plus insister. Et dans tous les cas, les dommages collatéraux sont le cadet de ses soucis.
Paradoxalement, les Marines de la BFC se disputent pour intégrer la compagnie sous les ordres du Lieutenant Jaeger. En effet, il s’agit de celle disposant du plus haut taux d’encadrement, un adjudant endossant même la majeure partie des responsabilités administratives du Lieutenant. Cela signifie qu’il s’agit de la compagnie où il y a les plus fortes chances de se faire remarquer et de gagner en grade pour filer des Confins le plus vite possible.
Personne ne sait d’où lui vient le surnom de "Dragon de North Blue" et rare sont ceux à l’utiliser ; même ironiquement, ça paraît encore trop prestigieux pour lui.
Matthias Jaeger était un Lieutenant-Colonel avant d’être dégradé de deux rangs et expédié aux Confins.
Le "Dragon de North Blue" était un officier très compétent de la Marine sur North Blue, dont l’ascension fut particulièrement rapide. Il fut muté sur GrandLine mais croisa malheureusement en chemin la route d’un puissant équipage pirate qui faisait de même. Les Marines furent massacrés, les civils qu’ils tentèrent de protéger aussi et c’est un miracle si le Dragon ne succomba pas à ses blessures. Cet événement brisa toute la volonté de Matthias, surtout lorsqu’il comprit que rien n’aurait pu être fait pour changer le cours de la bataille : l’équipage pirate était juste trop puissant pour lui et son détachement. Jaeger fut réintégré en service actif mais se laissa complètement aller et accumula les ennuis qui conduisirent à sa dégradation. C’est l’un de ses supérieurs, qui persiste à croire en lui, qui l’a fait envoyé aux Confins, aux bons soins du Colonel PHENIIIIIX, espérant qu’il saura peut-être l’aider à se reconstruire. Ce jour-là, le Dragon de North Blue renaîtra et reprendra son ascension.
Mots-clefs : J’m’en-foutiste, paresseux, lâche
Niveau évalué :Dorikis : Environ autant que Rachel au même grade dans ses flash-back. Mais nettement plus si le Dragon devait se réveiller.
PP : -50 (Le personnage est bien connu sur son île)
PI : -50 (Le personnage est un fauteur de troubles local)
Localisation : BFC, les Confins, North Blue
Créateur du PNJ : Rachel
Habiletés/Pouvoirs :Le Lieutenant Jaeger possède un style de combat basé sur la capacité Rope Action, si ce n'est qu’il utilise des chaînes se terminant invariablement par d’énormes – mais genre vraiment ! – lestes sphériques ornés de multitudes de pointes. Combattant athlétique, doté d’un solide sens du combat, le Lieutenant n’est clairement pas un adversaire à prendre à la légère. Lorsqu’on l’accule. Parce qu’autrement, il a très rarement la motivation pour se battre et a tendance à prendre la poudre d’escampette dès lors que ça lui résiste un minimum en face.Bethsabée de Castelcume, dit "la Reine"
Commandante de la Marine régulière, Bataillon Alpha & Reine de l’ArèneNoblesse oblige.Dans une vie parallèle, la commandante de Castelcume aurait pu être une gravure de mode, l’archétype des beautés Nordiques. Une peau d’albâtre sans imperfection, un visage fin, de longs cheveux blonds et un œil dorée. Un seul, car le second est caché par un bandeau, séquelle de sa carrière dans la Marine. Un port altier, une grâce de danseuse, une attitude constamment digne et retenue, couplés à un uniforme de la Marine taillé sur mesure dans des étoffes hors de prix : il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que Bethsabée est un pur produit de la haute noblesse.
Guidée par son sens du devoir et ses valeurs nobiliaires, Bethsabée de Castelcume incarne le parfait officier de la Marine, fiable, charismatique et efficace. S’appliquant à la lettre le dogme « Dur avec soi-même, doux avec les autres », la Commandante ne se pardonne rien et ne vise rien d’autre que la perfection. Pour autant, elle se montre beaucoup plus souple et compréhensive avec ses subalternes… qui se font malgré tout un devoir de se décarcasser pour la satisfaire, refusant de la décevoir : la jeune femme a été élevée pour être charismatique et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fonctionne à plein concernant ses troupes.
Bethsabée fait partie des Tocards, aussi incroyable que cela puisse paraître. Personne ne s’explique comment quelqu’un d’aussi droit et efficace qu’elle a bien pu atterrir ici et les rumeurs les plus folles et les plus fantaisistes courent à son sujet. Reste qu’elle est considérée à juste titre comme l’officier la plus compétente et méritante de la BFC. Elle détient le titre de "Reine de l'Arène", du fait qu'elle y reste invaincue à ce jour.
Bethsabée a été mutée aux Confins pour avoir abattu son supérieur.
Plus précisément, la Commandante a fait tiré son escadron dans la mêlée de son supérieur, sur l’ordre de ce dernier, afin de neutraliser un puissant adversaire. Mortifiée par cet épisode dont elle s’estime totalement responsable, Bethsabée n’a rien fait pour se défendre lors de l’enquête qui a suivi et n’a échappé à la cour martiale que par le coup de pouce de certains de ses supérieurs qui soupçonnent la vérité. Profondément traumatisée, la Commandante estime devoir payer ce meurtre au prix fort.
Mots-clefs : Noble de cœur, tacticienne hors pair, courage suicidaire
Niveau évalué :Dorikis : Plus que Rachel dans ses flash-back.
PP : 75 (Le personnage est réputé sur son île.)
PI : 50 (Le personnage est un soutien solide pour la paix)
Localisation : BFC, les Confins, North Blue
Créateur du PNJ : Rachel
Habiletés/Pouvoirs :La commandante de Castelcume se bat principalement avec un sabre de cavalerie, une arme légère mais solide qui présente l’indéniable avantage de lui laisser son autre main libre. Très compétente à l’escrime, la jeune femme ne sera pour autant jamais considérée comme une fine lame, bien qu'elle puisse de donner du fil à retordre aux meilleurs. Bethsabée compense par une large panoplie tactique comprenant de nombreux mouvements aussi hétérodoxes qu’imprévisible (qui amène généralement très vite ses adversaires à se focaliser sur cette foutue main libre et de ce qu’elle trame en douce dans son coin). De fait, la commandante est passée maîtresse dans l’art de la « stratégie de l’inattendu ».
Dernière édition par Rachel le Dim 26 Déc 2021 - 21:03, édité 1 fois