Alexander Ludwig
• Pseudonyme : Le Fer pourpre
• Age : 26 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Historien
• Groupe : Pirate
• Age : 26 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Historien
• Groupe : Pirate
• But :
• Équipement : Le nécessaire de survie basique (tente, un peu de nourriture, quelques sous en poche, des vêtements, etc...) et une petite barque pouvant contenir deux ou trois personnes.
• Parrain : Nope.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? X
Codes du règlement :
- Amasser le plus de richesses possible.
- Trouver le plus de meitou et se renseigner sur l'histoire de chacun d'entre eux.
• Équipement : Le nécessaire de survie basique (tente, un peu de nourriture, quelques sous en poche, des vêtements, etc...) et une petite barque pouvant contenir deux ou trois personnes.
• Parrain : Nope.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? X
Codes du règlement :
Description Physique
Tu n'as d'attrait physique pour toi que le charisme que tu arrives à imposer grâce à ta silhouette longiligne qui rappelle un phasme mourant. Tu transpires la fourberie, que cela soit par ton sourire malicieux ou tes yeux en amande, d'où s'échappe une violente envie de meurtre qui attise la haine de tes pairs. Tu inspires l'érosion des âmes, et rares sont ceux qui réussissent à soutenir ton regard tant il semble empli de folie furieuse. Dès l'instant où on pose ses yeux sur toi, on comprend la souffrance que tu peux faire endurer aux autres, mais également celle qui est tienne. Tu exècres une profonde sensation de malaise, autant dans ta démarche mesquine que dans tes attitudes très maniérées. Tu aimes jouer de tes atours pour provoquer le doute dans les cœurs les plus nobles. Les inconnus ne savent pas s'ils peuvent te faire confiance, ou bien si le couteau que tu vas leur planter dans le dos sera assez aiguisé pour s'enfoncer sans laisser de traces.
Mais toi, tu n'as que peut faire des considérations sur ton physique. Tu aimes t'habiller de vêtements amples, qui cachent ta musculature finement dessinée tout en n'entravant pas tes mouvements au besoin. Laisser s'instiguer le trouble dans l'esprit en un seul regard sur ton corps, petit et doux. Tu mesures tout au plus le mètre soixante-cinq, ce qui reste ridicule face aux plus grands de ce monde. Mais toi, ça t'est particulièrement utile quand tu dois t'infiltrer quelque part ou lorsque tu as besoin de te soustraire à la vue d'un prédateur furieux. Un atout propre à ta survie, que tu sais mettre à profit lorsque tu en as besoin.
Ta longue crinière noire de jais est ebourrifée en permanence, te donnant l'air d'un corbeau débraillé qui viendrait de sortir de son nid. Ça ne te démarque pas particulièrement de tes pairs, mais ça t'octroie encore la possibilité de te fondre dans les ombres si tu dois agir en toute discrétion. Généralement, tu les noues en une couette longue qui retombe sur l'arrière de ton crâne. C'est un point faible en combat, tu le sais, puisque certains adversaires s'en sont déjà servis pour t'attraper et te donner des coups bien placés. Tu aimes particulièrement tes cheveux, et tu peux te mettre dans une folle colère lorsqu'on vient à les atteindre sans que tu n'en donnes l'autorisation.
Tes pupilles, elles, inspirent la crainte, comme dit plus haut. Elles resplendissent d'une douce couleur sang, anomalie génétique que tu possèdes depuis ta tendre enfance. Peut-être de l'héritage de ton père ? Tu n'en as aucune idée, mais ça a toujours fait peur aux fervents croyants de l'église qui bordait le Hell's Club, la maison close dans laquelle tu as grandi. Ils te traitaient de démon, là où toi tu en jouais pour les faire fuir lorsqu'ils devenaient trop insistants. Un moyen comme un autre de jouer de tes caractéristiques physiques pour en faire des points forts.
Généralement, lorsque tu te balades, les gens se retournent aussi sur ton parfum fleuri. Tu aimes prendre soin de toi, et surtout avoir l'air soigné lorsqu'on s'approche trop près. Tu composes toi-même les fragrances de tes parfums, à base de fleurs que tu récoltes sur les îles que tu visites. C'est ton petit péché mignon, et ça t'aide à draguer dans les auberges de fortune que tu fréquentes. Malgré ton physique atypique, tu sais être séducteur lorsqu'il le faut, et jouer de tes charmes primaires pour agir sur ceux qui ne s'enfuient pas à ton approche. Après tout, le monde est peuplé de personnes de peu de foi, prêtes à contenter un pauvre pirate misérable qui gagne sa vie en assassinant les plus riches pour se remplir les poches.
Mais toi, tu n'as que peut faire des considérations sur ton physique. Tu aimes t'habiller de vêtements amples, qui cachent ta musculature finement dessinée tout en n'entravant pas tes mouvements au besoin. Laisser s'instiguer le trouble dans l'esprit en un seul regard sur ton corps, petit et doux. Tu mesures tout au plus le mètre soixante-cinq, ce qui reste ridicule face aux plus grands de ce monde. Mais toi, ça t'est particulièrement utile quand tu dois t'infiltrer quelque part ou lorsque tu as besoin de te soustraire à la vue d'un prédateur furieux. Un atout propre à ta survie, que tu sais mettre à profit lorsque tu en as besoin.
Ta longue crinière noire de jais est ebourrifée en permanence, te donnant l'air d'un corbeau débraillé qui viendrait de sortir de son nid. Ça ne te démarque pas particulièrement de tes pairs, mais ça t'octroie encore la possibilité de te fondre dans les ombres si tu dois agir en toute discrétion. Généralement, tu les noues en une couette longue qui retombe sur l'arrière de ton crâne. C'est un point faible en combat, tu le sais, puisque certains adversaires s'en sont déjà servis pour t'attraper et te donner des coups bien placés. Tu aimes particulièrement tes cheveux, et tu peux te mettre dans une folle colère lorsqu'on vient à les atteindre sans que tu n'en donnes l'autorisation.
Tes pupilles, elles, inspirent la crainte, comme dit plus haut. Elles resplendissent d'une douce couleur sang, anomalie génétique que tu possèdes depuis ta tendre enfance. Peut-être de l'héritage de ton père ? Tu n'en as aucune idée, mais ça a toujours fait peur aux fervents croyants de l'église qui bordait le Hell's Club, la maison close dans laquelle tu as grandi. Ils te traitaient de démon, là où toi tu en jouais pour les faire fuir lorsqu'ils devenaient trop insistants. Un moyen comme un autre de jouer de tes caractéristiques physiques pour en faire des points forts.
Généralement, lorsque tu te balades, les gens se retournent aussi sur ton parfum fleuri. Tu aimes prendre soin de toi, et surtout avoir l'air soigné lorsqu'on s'approche trop près. Tu composes toi-même les fragrances de tes parfums, à base de fleurs que tu récoltes sur les îles que tu visites. C'est ton petit péché mignon, et ça t'aide à draguer dans les auberges de fortune que tu fréquentes. Malgré ton physique atypique, tu sais être séducteur lorsqu'il le faut, et jouer de tes charmes primaires pour agir sur ceux qui ne s'enfuient pas à ton approche. Après tout, le monde est peuplé de personnes de peu de foi, prêtes à contenter un pauvre pirate misérable qui gagne sa vie en assassinant les plus riches pour se remplir les poches.
Description Psychologique
Tu n'as jamais brillé par ta sincérité profonde ou par ton respect pour tes ainés. Bien loin des commodités mondaines, tu te contentes d'être une parfaite enflure au quotidien, qui ne sert que ses propres intérêts. Tu agis comme si le monde te devait tout, comme si tu étais en possession de toutes les richesses du monde. Impatient, impertinent et profondément malsain, tu transpires la fourberie. Rares sont ceux qui te font confiance au premier abord, que cela soit à cause de ton sourire machiavélique dont tu ne te défait que sporadiquement, ou par ta voix nasillarde et quelque peu ridicule. Tu te joues du monde qui t'entoure, tu sais faire chavirer les cœurs par tes attitudes acerbes. Tu aimes attiser la haine, tu aimes faire pleurer les faibles. Tu te confortes dans la souffrance malsaine des autres, à voir les misérables se complaire dans leur misère. Et cette misère, tu sais en jouer pour leur donner de l'espoir. Avant de tout leur prendre lorsqu'ils commencent à abaisser leur garde.
Tu as une relation très particulière à la mort. Tu apprécie la donner aux autres, mais tu l'exècres lorsqu'elle s'approche de toi. Un jeu de « Je t'aime – Moi non plus » que tu entretiens depuis ta sombre période de mercenaire / assassin / esclave aux ordres d'un notable de Tanuki. Tu adores voir les communs des mortels rendre son dernier souffle, mais redoute le tien au-delà de toute raison. Alors, pour t'éviter la mort, tu évites le conflit. Autant que faire se peut, tu tues en toute discrétion, tu agis de coups dans le dos et de bassesses morales. Même lorsque l'affrontement est inévitable, tu fais ton possible pour gagner sans que tu n'aies à perdre de sang. Tu n'as aucune fierté mal placée, et tu sais également quand fuir un combat s'impose. Inutile de risquer sa vie dans une bataille perdue d'avance.
C'est généralement le vent le plus doux qui te porte. Celui grâce auquel tu auras le plus de chance d'amasser de l'argent, de troquer quelques renseignements ou de clore la vie de malheureux sans que cela ne te coûte ton intégrité. Tu sais te laisser porter, tu sais comment agir sans éveiller les soupçons. Te fondre dans la masse lorsque cela est nécessaire, te morfondre lorsqu'il faut pour apitoyer les cœurs de la ménagère. Un véritable acteur, qui sait y faire pour émouvoir ou pour attirer les convoitises.
Petit excentrique profondément acerbe, tu sais te faire remarquer lorsque cela est nécessaire. Ton air assuré n'est aucunement une façade, et tu te penses foncièrement supérieur aux autres. Tu t'es d'ailleurs fomenté un délire autour de ton sang, que tu imagines princier. Et cela suffit à gonfler ton ego en bien des manières, souvent pour mettre aux arrêts les ambitions trop profondes de tes ennemis. Tu te rêves être un d'une appartenance qui n'est pas la tienne, avoir des privilèges qui ne t'appartiendront jamais. Côtoyer les plus forts, et mépriser les plus faibles. Tu aurais fait un parfait Dragon Céleste, si ta vie n'avait pas été si misérable.
Tu as des phobies profondément lunaires : pour commencer, tu as une peur panique de la mort, mais ça, on l'a déjà dit et c'est plutôt courant. Mais tu également peur du coton, ce qui sort un peu plus de l'ordinaire. Une simple lingette démaquillante suffit à te faire bondir au plafond. Affronter quelqu'un qui se bat avec des armes en coton – au-delà de l'utilité relative de telles armes – pourrait te faire perdre le combat même si l'écart de puissance entre vous est important. Tu as aussi quelques autres peurs un peu plus basiques, que tu essaies de combattre au quotidien : la peur du noir, la peur de la non-reconnaissance de tes pairs, la peur des profondeurs marines. Autant de petits détails qui viennent ternir ta parfaite conception d'une psyché saine, et que tu essaies de faire disparaître avec le temps.
Mais au fond, tu n'en restes pas un moins un être torturé. Aucun remord, aucune fierté, aucun regret. Mais torturé tout de même. Par ton passé, par le sang entaché, par ton manque d'attaches. Tu ne l'avoueras jamais, mais tu cherches à te construire une vie solide. Amasser assez d'argent pour te doter d'une vie tranquille, loin de l'avarice du monde, à l'écart des regards indiscrets. Une vie de richesse, où tu ne manqueras plus de rien. Et ne jamais partager cet argent que tu auras si durement volé aux pauvres cœurs que tu as détroussés.
Tu as une relation très particulière à la mort. Tu apprécie la donner aux autres, mais tu l'exècres lorsqu'elle s'approche de toi. Un jeu de « Je t'aime – Moi non plus » que tu entretiens depuis ta sombre période de mercenaire / assassin / esclave aux ordres d'un notable de Tanuki. Tu adores voir les communs des mortels rendre son dernier souffle, mais redoute le tien au-delà de toute raison. Alors, pour t'éviter la mort, tu évites le conflit. Autant que faire se peut, tu tues en toute discrétion, tu agis de coups dans le dos et de bassesses morales. Même lorsque l'affrontement est inévitable, tu fais ton possible pour gagner sans que tu n'aies à perdre de sang. Tu n'as aucune fierté mal placée, et tu sais également quand fuir un combat s'impose. Inutile de risquer sa vie dans une bataille perdue d'avance.
C'est généralement le vent le plus doux qui te porte. Celui grâce auquel tu auras le plus de chance d'amasser de l'argent, de troquer quelques renseignements ou de clore la vie de malheureux sans que cela ne te coûte ton intégrité. Tu sais te laisser porter, tu sais comment agir sans éveiller les soupçons. Te fondre dans la masse lorsque cela est nécessaire, te morfondre lorsqu'il faut pour apitoyer les cœurs de la ménagère. Un véritable acteur, qui sait y faire pour émouvoir ou pour attirer les convoitises.
Petit excentrique profondément acerbe, tu sais te faire remarquer lorsque cela est nécessaire. Ton air assuré n'est aucunement une façade, et tu te penses foncièrement supérieur aux autres. Tu t'es d'ailleurs fomenté un délire autour de ton sang, que tu imagines princier. Et cela suffit à gonfler ton ego en bien des manières, souvent pour mettre aux arrêts les ambitions trop profondes de tes ennemis. Tu te rêves être un d'une appartenance qui n'est pas la tienne, avoir des privilèges qui ne t'appartiendront jamais. Côtoyer les plus forts, et mépriser les plus faibles. Tu aurais fait un parfait Dragon Céleste, si ta vie n'avait pas été si misérable.
Tu as des phobies profondément lunaires : pour commencer, tu as une peur panique de la mort, mais ça, on l'a déjà dit et c'est plutôt courant. Mais tu également peur du coton, ce qui sort un peu plus de l'ordinaire. Une simple lingette démaquillante suffit à te faire bondir au plafond. Affronter quelqu'un qui se bat avec des armes en coton – au-delà de l'utilité relative de telles armes – pourrait te faire perdre le combat même si l'écart de puissance entre vous est important. Tu as aussi quelques autres peurs un peu plus basiques, que tu essaies de combattre au quotidien : la peur du noir, la peur de la non-reconnaissance de tes pairs, la peur des profondeurs marines. Autant de petits détails qui viennent ternir ta parfaite conception d'une psyché saine, et que tu essaies de faire disparaître avec le temps.
Mais au fond, tu n'en restes pas un moins un être torturé. Aucun remord, aucune fierté, aucun regret. Mais torturé tout de même. Par ton passé, par le sang entaché, par ton manque d'attaches. Tu ne l'avoueras jamais, mais tu cherches à te construire une vie solide. Amasser assez d'argent pour te doter d'une vie tranquille, loin de l'avarice du monde, à l'écart des regards indiscrets. Une vie de richesse, où tu ne manqueras plus de rien. Et ne jamais partager cet argent que tu auras si durement volé aux pauvres cœurs que tu as détroussés.
Biographie
Acte I - Yogen no ko ni naru - 予言の子になる
" Être l'enfant d'une prophétie "
" Être l'enfant d'une prophétie "
Ton ambition profonde à devenir l'être suprême parmi les suprêmes, elle t'habite depuis ta naissance. Depuis cet instant où tu as ouvert les yeux sous le soleil de Manshon, alors que ta mère s'éteignait dans un dernier effort pour te mettre au monde. Oui, c'est encore une histoire où la mère n'a aucune importance fondamentale. Mais il faut dire que c'est l'adage des plus grands, si l'on en croit ce qu'on peut lire dans les biographies des monarques. Et toi, tu en as lu par milliers de ce genre d'ouvrages, sous la coupole de Lilith, la mère-maquerelle qui s'occupait de prostituer ta génitrice avant qu'elle ne tombe enceinte au détour d'une passe. C'est ainsi que tu as vu le monde : dans le péché, dans la pauvreté, au milieu des plaisirs de la chair et de la décadence humaine. C'est comme ça que tu as été élevé aussi : à regarder tes compagnes de fortune partir chaque jour en quête d'un nouveau client, pendant que tu restais au chaud avec Lilith à compter les quelques berrys qu'elles rapportaient en fin de journée.
« C'est comme ça la vie, à Manshon. ». Comme un adage que ne cessait de te répéter Lilith, cette mère adoptive de fortune qui n'avait eu d'autres choix que de te recueillir lorsque sa poule aux œufs d'or avait perdu la vie en te mettant au monde. Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi elle ne t'a tout simplement pas abandonné, ou pourquoi n'a-t'elle pas fait en sorte de te faire disparaître. Après tout, cette femme de cinquante ans semble exempte de tout remord quand l'appât du gain se fait savoir. Tuer un nouveau-né ne semble pas loin de ses compétences. Mais, d'aussi loin que tu te souviennes, elle s'est toujours refusé à te répondre quand tu lui a posé la question. Peut-être parce que cela la ramène à une réalité qu'elle se refuse ? Le fait de pouvoir encore éprouver quelque chose pour un autre être vivant ?
Ton enfance dans cette maison de passe, elle ne fut pas aussi terrible que l'on peut se l'imaginer. Les prostituées t'ont élevé comme leur enfant, et tu as reçu une éducation aussi diverse que variée. Toutes les femmes avaient en commun d'avoir été capturées par la famille Tempiesta, cheffe de la mafia de North Blue et à l'influence immense. Tu ignore encore aujourd'hui si c'était également le cas de Lilith, ou bien si elle travaillait volontairement avec les Tempiesta.
De Karen, tu reçus l'instruction scolaire élémentaire. Cette jeune femme originaire de Boréa avait été enlevée il y a une dizaine d'années alors qu'elle s'embarquait sur une croisière avec son jeune époux. Forcée à se prostituer, elle avait fini par atterir au sein du Hell's Club, la maison de passe gérée par Lilith. Très instruite, et vouée à une carrière dans l'ingénierie civile, elle t'a appris à lire et à écrire. Elle t'a aussi appris les rudiments de la mécanique, même si tu ne t'es pas montré bon élève dans ce domaine. Incapable d'assembler un boulon avec un écrou, ou simplement de comprendre un plan légèrement complexe.
Alihya, elle, t'a montré comment te comporter en société. Ancienne gérante d'une entreprise d'import/export de vin sur une petite île à l'ouest de Tanuki, elle s'est fait embarquée par un cousin à elle, pirate notoire de l'île, dans le trafic d'esclaves. Après quelques années à la tête de l'organisation, elle s'est faite capturée par les Tempiesta, et a fini par rejoindre les services du Hell's Club. Une femme fascinante, avec plein d'histoires à raconter. Elle t'as offert la connaissance du monde extérieur, mais aussi la curiosité. Toujours vouloir en apprendre plus, en connaître plus sur ce qui nous entoure. Elle est décédée lorsque tu avais huit ans, lors d'une attaque contre la maison close fomentée par une famille ennemie de la mafia, mais tu gardes un souvenir très positif d'elle, avec son air sévère mais juste.
Il y avait enfin Dariana. Dariana, c'est certainement celle qui t'as appris à aimer. Véritable mère adoptive, la jeune femme a vécu dans la misère toute sa vie. Esclave dans une villa de luxe pour une famille rivale aux Tempiesta, elle a été enlevée lors d'un raid, avant de finir comme femme de joie auprès de Lilith. C'est sûrement celle qui s'est le plus occupé de toi, et tu as fini par nouer des liens très forts avec elle. Bien plus que ceux que tu as pu nouer avec Lilith d'ailleurs. Vos moments de complicité que vous pouviez voler au détour d'une passe de Dariana, vos instants d'amusement, vos cœurs liés l'un à l'autre. L'enfant qu'elle n'a jamais eu, la mère que tu n'as jamais rêvé.
Aussi importantes qu'aient pu être ces femmes pour toi, aucune ne t'as jamais enseigné l'humilité. Ni même la conscience de n'être qu'un grain de sable dans l'immensité de l'océan. Alors, au beau milieu de la misère humaine et de la détresse des corps, tu as commencé à te rêver une vie qui n'était pas la tienne. À force de lecture et de temps à perdre, alors même que tu n'atteignais pas encore tes dix printemps, tu te prenais déjà pour quelqu'un que tu n'étais pas. Vu que personne ne connaît ton père, peut-être était-ce un roi ? Un noble de passage sur Manshon ? Une sommité de ce monde ? Une star de la chanson ? Un haut-gradé de la Marine ? Ou encore mieux, un Empereur en devenir ? Les possibilités infinies qui s'offraient à ce genre de scénarii imaginaires venaient te complaire dans ces délires. Et avec cette idée en tête, tu as commencé à te sentir supérieur à tout le monde. Supérieur aux gueux de ce monde. Supérieur à ceux qui n'avaient pas le sang bleu que tu étais persuadé d'avoir.
Acte II - Sekai ni ototte iru - 世界に劣っている
" Être inférieur au monde "
" Être inférieur au monde "
Tu as quinze ans lorsque une ultime attaque prend d'assaut le Hell's Club. Et même si l'ombre des Tempiesta protège généralement l'établissement des fauteurs de troubles et des pirates sans foi ni loi, ce ne fut pas suffisant cette fois-là. Pas suffisant pour toi, entendons-nous bien. Peu de casse finalement, et peu de blessés. Mais toi, en bon petit adolescent de quinze ans bourré d'hormones et d'un savoir-être semblable à celui d'une palourde de mer face à un requin affamé, tu t'es jeté à corps perdu dans une bataille inutile. À grand coup de « J'suis le roi de ces lieux, misérables êtres inférieurs ! », et autres « Dégagez, vous qui n'avaient aucune once de sang royal dans les veines. ». Ça a fait rire le mec à l'origine de l'attaque. Et c'est sûrement ça, en plus du coup-de-poing que tu as essayé de lui mettre dans le pif – essayé, pas réussi – qui l'a poussé à t'embarquer avec lui. Les cris de protestation des filles de joie avec qui tu as passé ton enfance n'ont pas suffi. Pas même la menace du fusil d'assaut que Lilith a sorti de derrière son comptoir.
Bailloné et apeuré – le monde extérieur, ça t'est encore inconnu à cette époque, malgré ta grande gueule – tu as été embarqué de force sur un navire. Un petit galion, assermenté d'un pavillon pirate. De biens valeureux guerriers pour oser s'en prendre à l'un des territoires annexés par les Sept familles. Tu salues la bravoure à postériori, même si tu n'en avais que peut faire à l'époque.
Tu ne saurais pas dire combien de temps à duré ton voyage en mer. Assis dans les caves, nourris avec du simple pain rassis et de l'eau salée, tu as eu pour seule compagnie un rat bien amical. À force de conversation, tu as même fini par le trouver appétissant. Mais un rat cru, ça n'a jamais été dans tes habitudes alimentaires. D'autant plus que Dariana n'aurait pas trouvé ça humain de se nourrir d'un ami de fortune. Le voyage est long, mais surtout, et malgré le fait que tu n'as aucune idée sur la destination ou sur les conditions de navigation, tu as l'étrange impression que vous finissez votre trajet sous l'eau. C'est impossible, aussi mets-tu l'idée bien loin de ton esprit. Le ventre criant famine, l'air rance et le cœur en berne, tu as fini par être déchargé – littéralement – sur ce que tu imagines aujourd'hui être un port clandestin. Tu entends un échange entre deux pirates de l'équipage de tes tortionnaires. Apparemment, vous venez de débarquer sur Carcimonia. Une île bien loin de ta Manshon natale, et dont tu n'as entendu parler que par le biais des histoires d'Alihya. Réputé pour être une île à laquelle on ne peut accéder que grâce à un moyen de navigation sous-marine, encore peu développé de nos jours.
Tu es jeune, tu es impertinent, tu es supérieur. Mais surtout, tu es effrayé. Tu ne sais pas comment te sortir de cette situation et regagner ton foyer, surtout que les pirates ne semblent pas décidés à te laisser partir. Ils veillent au grain sur toi, et tu finis par te rendre à l'évidence qu'ils ont des projets pour toi, sinon, ils t'auraient tué depuis un moment.
Tu finis mis à prix. Mis à prix dans une concession d'esclaves, un marché humain à ciel ouvert. Comme un qu'avait pu diriger Alihya plus jeune. Et, sûrement, à cause de ta jeunesse – puisque tu n'avais aucune particularité à apporter à un riche notable – tu finis par être vendu rapidement à Mr Bondlour, un notable qui résidait sur l'île de Tanuki. Tu as grandi dans une maison close, entouré des femmes qui se retrouvaient vendues et tenues otages par une famille de mafieux. Et te voilà, quelques années plus tard, à devoir subir à ton tour le joug de l'esclavage.
Acte III - Kamigami no shuken - 神々の主権
" La souveraineté des dieux "
" La souveraineté des dieux "
Ton maître – puisque c'est ainsi qu'il est convenu d'appeler celui qui achète un esclave pour son propre plaisir – était quelqu'un de bon. Enfin, bon, dans la vision épurée et profondément acerbe du terme. Il te nourrissait à ta faim, sans jamais rechigner le moindre repas. Après tout, lui qui vivait dans l'opulence n'avait pas besoin de se tracasser pour un garde-manger vide. Sa seule condition à te laisser être relativement tranquille, c'était que tu acceptes de te soumettre aux entraînements qu'il t'imposait avec Amlesh, un autre de ses esclaves. Un homme d'une trentaine d'années, sous les ordres de Mr. Bondlour depuis plus de douze ans. Selon ton maître, tu allais devoir à terme prendre la relève d'Amlesh pour les missions périlleuses qu'il lui confiait de temps à autre.
Tu as donc suivi son entraînement sans en comprendre les tenants ou les aboutissants. De longues heures passées à forger ton corps, ton esprit, mais également à manier le sabre, arme de prédilection de ton précepteur. Jusqu'à tes dix-huit, ta vie d'esclave s'est résumée à cela. Finalement, tu as fini par acquérir l'intime certitude que tu étais bien tombé en te faisant racheter par Mr. Bondlour. Et cette conviction, tu l'as conservé jusqu'à la mort d'Amlesh, quelques semaines après que tu ai fêté l'âge de raison.
« C'est à toi de reprendre le flambeau, Alexander. ». Mais quel héritage ? Amlesh s'était toujours refusé à te renseigner sur les missions que votre maître lui demander d'exécuter en dehors du manoir. Et toi, qui avais vécu quelques moments d'opulence dans la maison de ton maître, tu ne t'étais jamais douté de la teneur des responsabilités qui incombaient à ton précepteur. « Que puis-je faire pour vous, Mr. Bondlour ? ». Une main osée sur son bureau, un sourire sinistre sur le visage. Tu ne l'avais jamais vu sous cet angle. Le vieil homme bedonnant ne t'avait jamais paru aussi intimidant qu'à cet instant, dans le cloître de son bureau où il t'avait fait convier.
Et te voilà propulsé dans le doux monde de la criminalité. Bien loin de la douceur d'une maison close ou la candeur de l'esclavagisme passif, tu te retrouves à devoir être la main vengeresse d'un notable aux ambitions démesurées. Le visage de l'homme que tu pensais bon n'est plus que rictus de folie. Tu te rends compte alors qu'il t'a choyé afin de faire de toi le parfait successeur à son homme de main, en cas d'accident. Une simple roue de secours, qui n'y a vu que du feu. Extorsions de fonds, vols à la tire, pressions politiques, meurtres. Ton quotidien désormais, en fonction des ordres que te donne Mr. Bondlour.
Tu n'es plus le jeune adolescent candide, tu es l'adulte violent. Chaque jour est une nouvelle parade à ta douce vie. La première fois que tu dois tuer pour les beaux yeux de ton maître, c'est seulement un mois après la mort d'Amlesh. Le riche vieillard veut que tu prennes la vie de l'épouse d'un commerçant de la ville voisine, qui a malencontreusement oublié de payer sa taxe mensuelle. Un moyen comme un autre de faire pression. Alors, toi, tu t'exécutes. Ou plutôt, tu l'exécutes. Sans remords, sans aucune once de pitié. Après tout, tu n'as jamais été d'un naturel intègre. Tu ne connais pas cette personne, et tu n'as pas de regret à avoir. C'est certainement une simple gueuse, bien loin des considérations de ta condition royale. Alors tu abats ton arme sans un regard, mettant fin à cette vie sans égards. Le sang vient maculer ton ensemble de guenilles. Tu as plus de considération pour tes vêtements tâchés que pour la vie que tu viens de prendre. Le travail, c'est le travail. Inutile de te chercher tes excuses ou quelconque culpabilité. Ainsi va la vie, et c'est celle que tu mènes désormais.
Tu passes trois ans sous les ordres de Mr. Bondlour. Trois ans durant lesquels tu apprends à te détacher peu à peu de ton humanité. D'être légèrement sensible pour tes pairs, tu en deviens un émissaire notoire de la mort. Pas de pitié, pas d'effusion. Tu te contentes d'être une arme sans but réel, hormis celui de prouver ta supériorité aux autres. Ce qui est paradoxal puisque tu es sous les ordres d'un notable. Mais peu importe, tu fais ton travail sans rechigner. L'âme tâchée de sang, tu te perds en connivence. Tu sombres peu à peu vers les méandres de la bassesse humaine, celle que les plus aisés de ce monde côtoient. Tu ne fais aucune distinction entre les gens que tu assassines, tu ne cherches même pas à connaître leur histoire. Tu tues, parce qu'on te le demande. Mais aussi parce que, petit à petit, tu commences à prendre goût à te baigner dans la mort.
Une douce vie donc. Mais tout s'écroule un beau soir de décembre. Tu as maintenant vingt-et-un ans passés quand les autorités viennent contrôler Mr. Bondlour. Toutes les pattes graissées n'ont pas suffi à éloigner les contrôles fiscaux. Et, malgré les meurtres et la corruption dont il est accusé, il finit par tomber pour détournement de biens communs. Triste histoire, de ton avis, mais qui te rend par la même ta liberté. Les autorités viennent briser tes chaînes, et l'esclave que tu es depuis plus de six ans maintenant retrouve sa liberté. Sur Tanuki. L'île aux moutons.
Acte IV - 名誉のない存在 - Meiyo no nai sonzai
" Un être sans honneur "
" Un être sans honneur "
Te voilà libre, quelques années plus tard. Cinq ans plus exactement. Cinq années durant lesquelles tu as continué à mener une vie de paria. Tu aurais pu te réinsérer dans la société, ou tout simplement retourner au Hell's Club et retrouver ces femmes avec qui tu as passé ton enfance. Mais, sous les ordres de Bondlour, tu as appris à apprécier la voie du crime. Ou tout du moins celle de la loi du plus fort, de l'argent facile et des lames distendues. Tu as donc continué sur cette lancée, voguant là où le vent te porte pour écumer les tavernes et détrousser les malheureux qui te font confiance. Fourbe dans l'âme, tu as développé une certaine passion pour les armes blanches. Et plus particulièrement pour les meitous, ces armes de renoms à la réputation légendaire. Tu as compris la valeur marchande de telles armes, mais aussi l'attrait qu'elles peuvent avoir. Alors tu t'es mis en tête d'en rassembler le plus possible, ou tout au moins d'en apprendre plus sur leur histoire.
Aujourd'hui, tu es certainement ce que l'on peut appeler un pirate. Tu te fiches complètement du nom que l'on te donne, ou de la catégorie dans laquelle on te met. Tu te contentes de vivre pour toi, pour ton propre profit et pour ta gloire. Tu sais qu'un jour, le monde entier te reconnaîtra à ta juste valeur. Et s'il ne veut pas le faire, alors tu le forceras en mettant à genoux ceux qui se mettent sur ton chemin.
Informations IRL
• Prénom : Johan
• Age : 25 printemps !
• Aime : J'sais pas moi, les pâtes ?
• N'aime pas : Le rap US (déso pas déso)
• Personnage préféré de One Piece : Comme ça, je dirai Law, mais sans grande conviction.
• Caractère : Plutôt avenant, et j'refuse jamais la discussion !
• Fait du RP depuis : Une dizaine d'années à peu près, avec quelques pauses sporadiques en fonction de mes humeurs et études.
• Disponibilité approximative : En ce moment, quasi tous les jours. Mais ça peut varier !
• Comment avez-vous connu le forum ? Par le biais des topsites !
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Alexander Ludwig le Lun 29 Nov 2021 - 22:02, édité 3 fois