Scare, L'ermite grincheux

Petit, il est évident que c’est le premier mot qui vous vient à l’esprit si vous le croisez. Scare atteint à peine les 1m44

Scare - Et demi ! 1m44,5 ! J'y tiens.

*tousse tousse* Oui pardon, 1m44,5. Certes petit pour un humain, mais pas tant dans les contrées montagneuses de Skyrn. Des épaules larges, des bras épais, de grandes paluches cornées, des jambes épaisses et puissantes et des grands et gros pieds atteignant presque le 44, un bon bide à bière et surtout, une superbe barbe. Tu rajoute beaucoup de poile partout et voilà dans les grandes lignes à quoi ressemble le jeune scare. Malgré sa taille, il doit bien peser dans les 80/90Kg et pas beaucoup de graisse, si ce n’est celle de son bide. Scare est plus un ermite de la montagne qu’un homme de la ville. Bien qu’il se baigne régulièrement dans une rivière ou un lac en fonction de ce qui est disponible, il n’avait pas pour habitude de se frotter au savon. D’où un aspect global un peux sale et terreux. Au moins la terre empêche les mauvaises odeurs.

Vous l’aurez compris, il ne fait pas partie du standard beau. Toutefois, sa démarche sûre de lui, son air rigide, et la multitude de cicatrices ou traces de crocs, dissuade généralement quiconque de lui en faire la remarque. Il paraît évident qu’un commentaire mal placé se finirait par un coup de tomahawk. Sa grosse voix grave et rocailleuse, son fort accent et sa manie de rouler un peux les “r” ne le rende pas beaucoup plus mignon.

Sa tête paraît légèrement grosse par rapport à son corps mais avec sa barbe et sa chevelure fournies ce n’est pas spécialement dérangeant. Ses traits tirés et sa peau séchée et creusé par le climat qu’il affrontait au quotidien dans sa terre natale pourraient presque lui donner le double de son âge mais non. Ses petit yeux marrons sur lesquels trône de gros sourcil châtain encadrent un immense nez proéminent, nez sur lequel 2 gros anneaux métalliques sont accrochés. En dessous, une longue moustache châtain tombant des deux côtés et nattée par deux lanières de cuir. Sa grande barbe, châtain elle aussi, qui n'a jamais connu de ciseaux, lui tombe jusqu’au nombril et remonte jusqu’à ses oreilles. Par chance, ses racines ne montent pas trop sur ses joues. De temps en temps, Healscare passe ses gros doigts dedans pour la diriger vers le bas. Il coiffe seulement une longue barbichette qu’il fait tenir elle aussi d’un rond de cuire pour pouvoir manger tranquillement. Son tic d’attraper sa barbe de la main et de la faire glisser jusqu’en bas avait au moins l'avantage de lui former une jolie pointe.

Ses cheveux, toujours châtains, eux aussi en liberté totale et tombent en vrac dans le haut de son dos. Deux tresses, qui ressemblent plus à des dreadlocks, serré à leur tour par des rond de cuir, sont le seul semblant de coiffure. Le reste, libre et gras, est envoyé en arrière par un simple mouvement de main. Les cheveux gras tiennent encore mieux les coupes que n’importe quelle cire. Souvent accroché à son oreille, des plumes dépassent de la masse. Rien de symbolique là-dedans, cela lui plaisait, c’est tout. Mais c’est vrai que ça ajoute au style baroudeur/ermite. Comme il n'a pas non plus envie d’être trop embêté par ses cheveux, il lui arrive de temps à autre de les tailler à la hache.

Niveau style vestimentaire, il faut penser “opérationnel”. Un pantalon de toile sois sombre, sois salle, généralement rapiécé à de multiple endroit mais toujours avec d'épaisse genouillère rajoutée à la main en cuire, lui couvre les jambes. Pour le tenir : une grosse ceinture de cuir avec les finitions en acier sur laquelle sont attachées les deux lanières servant à y glisser ses tomahawks. A ses pieds, des bottes montantes en cuire. Comme haut, Sacre porte toujours une chemise de lin. Par-dessus, il met une armure formée d’épaisses plaques de cuir gris qui intègre le torse, le gorgerin et les spallières.

En Guise d’accessoire il porte toujours des mitaines qui sont en réalité souvent des gants couper au couteau toujours. Une bandoulière de cuire sur laquelle lui sert à tenir ses couteaux. Par-dessus tout cela, il porte sont iconique cape de peau faite main. Il s’agit d’une cape assemblée de plusieurs peaux de loup de gris des montagnes. Le tour de la cape est recouvert d’un boudin de fourrure plus épaisse et les épaulières sont quant à elles fabriquées à base de plume de faucon. Dessous se cache d’ailleurs une grosse cicatrice de  griffures d’ours allant de son épaule droite à la gauche de son bassin. Healscare n’a pas vraiment de garde de robe et il lave ses vêtements en même temps que lui. Quand ce dernier est trop rapiécé il en rachète un.

Concernant ces capacités physiques, Scare n’est pas quelqu’un de super rapide, par contre il est très agile et très costaud. Il compense largement sa petite taille avec ses coups puissants, même si parfois, le manque d’allonge est dérangeant. Il savait parfaitement marcher sans un bruit dans un milieu naturel et surtout, masquer ses empreintes et ses odeurs, c'était limite automatique chez lui. Déformation professionnelle sans doute. Son tic de renifler tout le temps comme un chien et par contre lui beaucoup plus dérangeant. Scare avait pas mal développé son odorat notamment en s'entraînant avec Bunker. Avec l’environnement dans lequel il vivait, il développa naturellement une grande résistance aux froids par contre une mauvaise face aux températures élevées.

Scare est Grincheux. Il est capable de grogner sur absolument tout et tout le temps. Ça en devient presque artistique. Les seuls moments où il ne râle pas c’est : quand il est tranquille dans la forêt ou dans la montagne, les soirées bien arrosées à la bière, et les bons combats. Le reste du temps, vous pouvez être sûr qu’il ferait au moins la moue. Healscare est aussi une personne plutôt solitaire. Ce n’est pas qu’il ne supporte pas les gens, mais quitte à choisir il préfère être seul avec son ours qu’avec d'autres personnes. A l’inverse, pour boire un coup, il adore être accompagné surtout pour se mettre à chanter. Et puis, une fois que Scare à une pinte dans le pif, ce n’est plus le même homme, il devient une vraie pipelette.

Healscare n’est pas une personne compliquée. Il aime : Bunker son compagnon ours, sa barbe, la bière, la bonne bouffe et la neige. Il adore la neige. Une fois qu’il aura traversé le monde entier et pris sa retraite, il est sûr que comme son oncle, il s’installera dans un chalet construit de ses mains, isolé dans des montagnes enneigées. Si vous le cherchez, soit vous le trouverez vagabondant soit dans la nature, soit dans bar, une chopine à la main en train de chanter et de faire la fête. Évidemment, ce n’était pas 50/50 Il passait énormément plus de temps au bar ! Bien que chasseur, Scare a un très bon feeling avec les animaux et il aime s’occuper d’eux, du moins quand il ne les chasse pas. Healcare à tout de même un rapport étrange avec la chasse. Pour lui, c’est moins un métier qu’un besoin, il a besoin de se nourrir et de se faire un peu d’argent. Quand il n’a besoin de rien, il préfère simplement profiter de la nature : observer les animaux, s'entraîner contre les éléments, grimper sur le plus haut sommet pour profiter des meilleur panorama... Mais son plus grand plaisir se trouve quand même dans la traque de gros monstres. vous savez,ceux avec beaucoup de dents et de crocs qui offrent des combats sensationnels qu’on raconte dans les histoires mettent en danger les populations alentour.

Même s'il n’est pas bête et qu’il comprend vite ce qu’on lui explique, ce n’est pas une personne très cultivée. Ce sont ses parents et son oncle qui l’éduquèrent. Il n’a donc pas beaucoup de vocabulaire et décroche vite dans les conversations compliquées. Après si la discussion concerne la chasse ou la nature, il n'aura aucune difficulté D’ailleur, en plus des animaux il à aussi quelque connaissance basique en plante et champignon. Attention cependant, car il ne laissera jamais personne l’enfumer avec de jolies phrases. Il n’a aucune honte à ne pas comprendre et il sera prêt à menacer tous ceux qui tentent de l’entuber. On le remarque surtout lorsqu’il tente de négocier, dès qu’un marchand commence à lui sortir des arguments capillotracté. alors oui, il tentera toujours de négocier les prix TOUJOURS! Cette habitude lui venait surtout du marché des peau d’Ykhion. Ayant grandi loin de tous codes sociaux, son esprit n’est pas ou peu pollué de préjugé et de clichés. Cela lui donne une approche très pure des autres personnes. Il reste cependant une personne très fière. Il ne tolère pas les insultes envers sa personne et prend bien soin de ne pas commettre d’acte dont ils ne pourraient se vanter.

Tel un animal sauvage, il est toujours à l'affût. Il a besoin d’être dans la maîtrise de son environnement à tout moment. Il a pour cela longuement affuté tous ses sens perceptif tels que sa vue mais aussi son odorat, son ouï. C’est la raison de son malaise en ville ou dans la foule. Il n’arrive pas à tout percevoir et se sent presque vulnérable. En tous cas, bonne chance à celui qui voudrait le surprendre. De la même manière, Healscare à le sang, il réagira au car de tour quelque soit la situation, un assaut, une insulte, un intru, une bière pas fraîche… Il est conscient de ses capacités et de ses limites et surtout, peut être tel un  6éme sens, il arrive à percevoir la puissance de ses adversaires. Même si son sens du défi de sois l'encourage souvent à partir à l’assaut, il se préparera pour le faire. Bon après, la préparation peut se limiter à dégainer si quelqu’un l’insulte un peu trop.

* VRRRRRRRRrrrrrrrrrrrouuu *

Un vrombissement sourd ! Se fit entendre ! J’étais sur mes gardes, je regardais partout autour de moi pour comprendre d’où venait ce bruit !

*BROOOOM !!!!*

Ce n’était pas un ennemi, mais les dieux ! Les dieux qui, comme pour donner le top départ du duel entre mois et le monstre géant, venaient de faire exploser le volcan.  

* ROOOOAR!!!!*

Le dinosaure hurlât à la mort ! Les yeux rouges de rage ! Sous la lumière de la lave qui s’était mise à couler. Le monstre se mit à charger vers moi.

*CRACK*

Un éclair qui déchira la nuit noire figea un instant mon visage dans les yeux de l’animal, un visage qui ne reflétait aucune peur, mais seulement du défi. Comme si la voûte céleste venait d’être percée, la pluie se mit à tomber. Je brandi ma hache sur la droite d’une seule main avant de la lever au-dessus ma tête. En commençant à courir vers la bête enragée, je la saisis solidement à deux mains en hurlant. Au moment d’arriver au contact du monstre, ce dernier tenta de m’attraper avec sa terrible mâchoire.

*CROCK*

Mais à l’instant où elle mordit le sol de pierre, je me trouvait déjà en l’air au-dessus de sa grosse tête. Profitant de ma hauteur et de ma puissance, j'abattais ma hache sur son crâne. La puissance de mon attaque fut telle que le crâne explosa et que la coupure se propagea comme une faille sismique jusqu'au bout de sa queue. Je descellai ma hache du cadavre, avant de la brandir d’une main, triomphant le pied sur ma victime. Comme pour me féliciter, le ciel se rouvrit. Les nuages noirs s’écartèrent pour laisser filtrer un rayon de soleil sur moi, tel un projecteur sur la star d’un concert.



Thorring - Et voilà ! C'est comme ça que j’ai terrassé le terrible T-Rex de Little-Garden et que je suis devenue le maître incontesté de l'île.  
Scare - Vahou ! Tonton Thorring tu es trop fort ! Tu l’as tué d’un coup !?  

Le petit Healscare regardait son oncle les yeux brillant devant une telle histoire et surtout devant la toute-puissance de son oncle ! Certains pourraient dire que ce n’est pas le genre d’histoire à raconter à un enfant de 5 ans. D'autres se permettraient aussi de remettre en cause la véracité de ce récit. Mais n’est-ce pas le principe des histoires ?! De faire rêver les enfants ?!

C’est à cette tâche, que tous les soir Thorring Nesingwary  s’atteler : faire rêver son neveu en lui racontant ses voyages. Au grand désarroi des parents du petit Scare d’ailleurs. Mais l’enfant était tellement insistant chaque soir. Il était presque impossible de l’endormir sans une histoire de tonton Thorring. Du moins quand ce dernier était présent. Car le grand guerrier passait beaucoup de temps loin du village, que ce soit pour son travail ou ses voyages. Quand Son frère n’était pas là, Brann, le père, avait bien du mal à faire dormir son fils, le jeune Healscare... Mais reprenons depuis le début.


L’archipel, ce n’est pas que pour des archi-troue

C'est dans le petit village de Karrazhar, un village à flanc de montagne de l'île de Skyrn que commence notre histoire. Cette île appartient au Royaume-archipel de Sanderr. C’était un village minier, sans prétention, sur une île sans prétention d’un royaume sans prétention. Le village se composait seulement d’une dizaine de familles, pour une quinzaine de petites maisons. Seuls 3 bâtiments sortaient un peu du lot. L’église, qui servait aussi d’hospice, se démarquait avec son clocher. La maison du chef de village, qui était la mairie, la salle des fêtes etc… Le dernier bâtiment, était l’entrepôt ; une grosse grange sur la droite de l’entrée de la mine. Comme tous les villages du coin, on retrouvait aussi un forgeron avec un petit atelier accolé à sa maison et une boulangerie/bar/tabac/épicerie...  Qui en plus de vendre du pain, vendait un peu de tout. C'étaient les deux seuls commerces du village.

La vie était paisible dans cette minuscule bourgade, malgré le climat rude et l’hiver présent la moitié de l’année. Les mineurs creusaient, le forgeron martelait, le boulanger servait ses bières, tout se déroulait normalement. C’est là, dans une vieille maison abandonnée qu'un jeune couple fraîchement marié allait emménager. Il s’agissait de Brann Nesingwari et de sa femme Olivia. Brann était un solide gaillard, pas très grand mais très costaud, les cheveux noirs et le visage bien tiré à cause du climat et de son travail. Il était surtout connu et reconnu par sa superbe barbe, qui était une tradition dans sa famille. Comme presque tous les habitants du village, Brann était mineur. Il était d’ailleurs, à l’époque, déjà chef de fond de la mine de Karrazhar. Pas qu’il faisait ça par passion, mais la mine était dans sa famille depuis toujours. Thorring, son grand frère, considéré alors comme la brebis galeuse de la famille, ne maniait pas la pioche ; c’était donc Brann, le cadet, qui avait pris la succession de son père. Il était quelqu’un de simple, il se suffisait à sa vie, et prenait à cœur de bien faire son travail.

Là vous imaginez qu’Olivia était une personne douce et aimante qui s'occupait du foyer et de son fils. Et non. Brann avait rencontré Olivia à Ykhion, dans un bar de la capitale de l’archipel et elle n’était pas la mignonne serveuse. Elle était assise à une table, battant à plate couture tous les hommes qui venaient la défier au bras de fer. Evidement Thorring, imaginant une victoire facile, tenta de l’affronter avant de partir avec sa virilité entre les jambes. Brann était sous le charme. Olivia est à peine plus petite que lui, mais tout aussi large d’épaule. Les cheveux roux coiffés en deux longues tresses qu’elle laissait tomber sur ses épaules, le visage anguleux et la mâchoire légèrement carrée. La jeune femme, en plus d’humilier les hommes au bras de fer, travaillait dans le port, principalement au chargement et déchargement des bateaux. Maintenant, savoir si c’est son physique de déménageur qui l’a incité à faire ce travail ou l’inverse, personne ne sait.

Pour courtiser sa belle, Brann avait souvent utilisé le prétexte d’aller vendre les marchandises à la capitale. Même s'il se prit quelque mandale au passage, Olivia était peux habituer à ce genre d’attention et elle tomba vite elle aussi amoureuse du solide jeune homme qui l’a dragué. Evidement, dans une petite île aux mœurs vieillottes, et moins d’un an après leur rencontre, ils se marièrent. Avec leur économie en commun ils achetèrent leur maison. Ils étaient seulement âgés d’une vingtaine d’années à l'époque. C’est à cette période que Thorring avait entrepris son premier voyage. Il avait réussi à se faire engager dans un équipage qui faisait le tour de North Blue pour commercer. Avec sa maîtrise de la hache à deux mains, il était chargé de protéger la cargaison contre les pirates. Si nous écoutions ses histoires, plus aucun pirate ne devrait d’ailleurs naviguer sur cet océan.


Les mines, ça me mine

Olivia s’adapta assez bien à son nouvel environnement. Elle devint très vite un membre important de la communauté. Elle prit la gestion du transport et de la vente des ressources de la mine. Au bout d’une bonne année de vie commune, la maison était passée de ruine à sublime petit pavillon. Brann avec l’aide de son père, c’était occupé des rénovations. La vie simple de Karrazhar suffisait au jeune couple. C’est par une jolie matinée ensoleillée que Healscare allait pointer le bout de son nez. Olivia pensait mal supporter l’ennui de rester à la maison pour garder un enfant. Mais elle se rendit vite compte que rien de tout cela n’était calme et reposant. Surtout que Healscare fut un enfant extrêmement turbulent. C’était le genre de bébé qui fait absolument toutes les bêtises possibles. Par exemple : renverser tout ce qui passait à sa portée, ou bien cracher la nourriture si elle n’était pas à son goût.

L’avantage de la naissance, c’est que les grands parents venaient souvent à la maison pour servir de nounou, et cela permettait aux parents de souffler un peu. Bien sûr, le petit était toujours adorable avec les autres. C'est seulement à ses 1 ans que Thorring rencontra son neveu. Il était parti depuis presque 4 ans. Son amour de la bière lui avait causé quelques problèmes et il s'était notamment fait virer de plusieurs bateaux. Le temps qu’il retrouve des bateaux avec l’archipel dans leur itinéraire et qu’il arrive jusqu’au bout du trajet... Une fois de retour à Karrazhar, Thorring baby-sytta un peu son neveu. Il s’y attacha énormément au petit Healscare. Le grand aventurier n’avait vraiment aucune vocation à être mineur. Il préférait le grand air et surtout, vivre sans contraintes. Comme il n'avait pas de maison, Thorring squattait celle de son frère. En échange de l’hébergement, il s’occupait du bébé. En parallèle, et quand le petit le permettait, il sortait chasser.

Thorring était un bien meilleur chasseur qu’il n’était nounou. Il encourageait le petit Scare dans toutes ses bêtises. Et surtout il l’aidait. Par exemple, il l’aidait à escalader les meubles et à marcher au plafond, l’emmenait marcher sur le toit, etc... Évidemment dès que Olivia voyait ça, elle ne pouvait s’empêcher de lui hurler dessus et de lui envoyer de bonnes grosses mandales en pleine poire. Devant un tel spectacle, le petit éclatait de rire. Mais, un neveu bébé et des sessions de chasse de petit gibier ne suffisaient pas à étancher la soif d’aventure qui l’habitait. Il décida de repartir en voyage quelques années. Cette fois-ci, son objectif était Grand Line! Scare était trop petit pour comprendre que son tonton allait revenir. Il était juste triste de ne plus le voir. Mais bon, c’est un enfant, la tristesse disparut vite. Surtout que ces parents étaient là pour lui.

Healscare passa sa jeune enfance sans encombre et, pourtant, ce n’était pas les situations qui manquaient. Autant à 4 pattes il était tenable, mais depuis qu’il savait marcher, il se baladait absolument partout. De plus, il faisait une fixette sur la forêt au bord du village et il cherchait à tout prix à s’y rendre. Intenable à la maison, Brann tenta plusieurs fois de le ramener à la mine comme son père le faisait avant lui. Cependant, un gamin qui a la bougeotte dans une mine ce n’est pas la meilleure idée. Un jour, lorsqu’il avait 4 ans, Scare échappa à l’attention de son père et s’enfuit dans des tunnels désaffectés ; seulement quelques secondes d’inattention pour que le petit disparaissent dans les mines. Le gamin était, comme son oncle, parti à l’aventure tout seul. Tous les mineurs furent mobilisés pour le retrouver. Il fut retrouvé quelques heures plus tard en train de se battre contre une maman renard des neiges qui avait élu domicile là-bas. Bien qu’avec quelques traces de morsures et de griffures, Healscare ne fléchissait pas. Il avait attrapé un bout de bois pour défendre le territoire de son papa. Brann fut presque plus impressionné que soulagé de voir la scène. Il semblait que son fils ait hérité, tout comme son oncle, du gène de l’aventurier qui trainait dans la famille.

L’oncle irresponsable

Les péripéties s’enchainaient avec le petit Healscare. Des fois on le retrouvait en haut d’un arbre, des fois en train de sauter de toit en toit et de passer à travers l’un d’eux. Il est impossible de compter le nombre de fois ou un adulte énervé le ramena chez ses parents. Il avait seulement 6 ans, et pourtant ses parents arrivaient à peine à le contenir. N’allez pas croire que c’était un gamin insupportable. Il était turbulent, certes... mais il avait aussi une certaine joie de vivre et était vraiment très joueur. Brann tentait de l’occuper comme il le pouvait à la mine, mais le garçon n’était pas intéressé. Pour son 7ème anniversaire , une surprise incroyable l’attendait : son oncle était enfin revenu ! Contre toute attente, il le reconnut tout de suite !

Malgré les réticences de ses parents se fut de nouveau Thorring qui prit en charge l’enfant. Du moins le gardiennage en journée. Scare bien qu’âgé de seulement 7 ans était très débrouillard et agile. C'est sans doute pour cette raison que l’oncle ne voyait pas de problème de l’emmener avec lui en forêt. Les journées se passaient comme suit : Scare accompagnait son oncle à la chasse ; le midi, ils mangeaient à un feu de camp dans la forêt, en fin d’après-midi, ils rentraient. Là, Brann ou Olivia s’occupaient de le laver puis de lui faire ses leçons. Le repas du soir se passait en famille, souvent avec le butin de la chasse. Pour dormir, le petit réclamait absolument toujours une histoire. Bien que son père et sa mère lui en racontaient régulièrement, il préférait de loin les récits des aventures de son tonton Thorring. Au moins, lui il savait de quoi il parlait, ce n’était pas de simples histoires inventées.

Durant les sessions de chasse, Thorring en profitait pour apprendre à son neveu les rudiments du métier, du moins les prémices accessibles à un enfant ! Il commença par lui apprendre à repérer et différencier les empreintes : c’était le plus important d’après lui. Il faut savoir quelle créature on traque avant de savoir comment s’y prendre. Bien que la théorie fût un peu barbante, Scare était étonnement attentif. L’argument de poids de l’oncle était toujours le même

Thorring - si tu veux devenir un aussi bon chasseur que moi, il faut déjà que tu en saches autant que moi.

En même temps qu’il lui apprit à faire la différence entre une pâte de lapin et de renard, il lui enseigna à poser des pièges basiques comme des collets ou des pièges assommants. Bien que Scare eût du mal au début à tresser une corde bien serrée et solide, les nœuds ne semblaient pas lui poser trop de problème. Bon, peut-être qu’offrir un couteau et apprendre à un gamin à dépecer/ séparer la viande d’un animal n’était pas super indiqué, mais... autre vie, autre mœurs. Qui sommes-nous pour juger ?! Thorring mettait un point d’honneur à ce que le petit garçon soit respectueux envers la nature : il ne lui apprenait pas à tuer, mais à chasser. Il ne lui apprenait pas à capturer et à torturer des animaux mais à les attraper pour se nourrir. Il ne voulait pas que son neveu devienne un exterminateur sanguinaire de lapins.

Scare était de plus en plus fasciné par les histoires de son oncle. À chaque fois ses yeux brillaient de mille feux devant sa puissance et son courage. Le seul problème, c’est qu’en plus de vouloir le suivre partout, il voulait maintenant faire comme lui : apprendre à se battre. Thorring, beaucoup trop fier d’avoir un disciple qui buvait absolument toutes ses paroles, ne put résister. Il commença donc à lui apprendre à se battre. Quelle ne fut pas la surprise de son père quand son gamin se mit à l’attaquer en hurlant avec un bout de bois. Pour une fois, ce ne fut pas seulement Thorring qui prit une correction mais Healscare aussi. Il était assez grand pour se prendre des roustes à son tour. Brann avait clairement lâché l’affaire sur son fils, il avait compris qu’il ne serait pas un garçon calme et obéissant comme lui.

Olivia était bien la seule adulte qui tenait bon dans cette maison. Évidemment elle s’énervait régulièrement contre son beau-frère irresponsable. Mais quand elle voyait son mari l’air candide et emplit de fierté en voyant son fils. Elle ne pouvait s’empêcher de soupirer et de désespérer de la situation. Il ne faut pas oublier qu’elle aussi, c’était la petite teigne de son quartier. Elle corrigé même les enfants de 2 ou 3 ans de plus. Il n’y avait pas de doute c’est bien son fils. L’ambiance dans la petite maison de Karrazhar était animée.  

Scare - YAAAAA ATTAQUE DU RAPTOR !
Brann - Aie ! Healscare ! Combien de fois je dois te répéter de ne pas me frapper la tête ! Il ne faut pas faire mal à ton père
Scare - Mais il faut que j’entraine ma super nouvelle technique !  T’as vu comment je suis fort !
Olivia - Grrrrrrrr…  THORRING NESINGWARI !!!
Thorring- AIE!
Olivia - J'imagine que c’est encore toi qui lui apprit ça ! Combien de fois je t’ai dit de ne pas  
lui apprendre n’importe quoi !  
Brann - HAHAHAHAHA ! Laisse-le ma chérie, il faut bien que notre fils sache se battre, surtout s'ils cherchent à devenir un chasseur comme son oncle.
Olivia - Pfffff

Voilà en gros la scène qu’on pouvait entendre régulièrement. Bon des fois on trouvait des variantes. De la vaisselle qui volait, Olivia qui se prenait un coup à la place de son mari. Bref, la vie suivait son cours dans le meilleur des mondes.

Après presque 5 ans à rester sur la petite île de Skyrn la soif d’aventure de Thorring devenait insatiable. Il n’avait pas envie de quitter son neveu, mais l’appel de l’horizon était plus fort. Il se convainquit lui et le petit garçon de 11 et demis qu'il fallait absolument partir. Car maintenant qu’il avait raconté toute ses histoires, il fallait absolument qu’il s’en crée de nouvelles. Le petit garçon, bien que triste, était émerveillé devant tant de courage. Il raffole tant des histoires de son oncle que l’idée d’en entendre des nouvelles l'excite au plus haut point.

Thorring - Je serai de retour pour tes 15 ans ! Je t’en fais la promesse ! Et d’ici là tu dois absolument être devenu un super chasseur ! Je compte sur toi. Car si je suis plus là, il faut bien quelqu’un pour ramener la nourriture à tes parents !


Seul, sombre et ténébreux  

La promesse de son oncle résonnait dans sa tête. Il devait l’attendre. Nan il devait s'entraîner, il devait devenir plus fort. Il devait faire honneur à son oncle. Après son départ, Scare était tout feu tout flamme. De plus en plus tôt le matin, il était debout, pour partir en forêt. Malgré son jeune âge, c'était un très bon chasseur. Quand il partait trop tôt, avant même le départ à la mine de ses parents, ses derniers s'inquiétaient Il s’inquiétait de voir leur fils partir en forêt, mais surtout, il s'inquiétait de le voir toujours seul. On est dans un petit village et tous les enfants ont un âge similaire. Le petit Healscare avait pour habitude de passer tout son temps avec son oncle et il restait seul depuis son départ. Il n’allait pas vers les autres enfants et il ne les laissait pas non plus approcher. Il ne jouait pas avec les autres enfants. D'ailleurs, ce n’était pas dans son habitude de jouer réellement. Healscare lui s’amusait dans la forêt. Son passe temps c’était la chasse et la vie en forêt.

À l’insu de tous, il avait commencé à se construire une cabane dans un arbre. Dans une histoire de son oncle, il en avait construit une alors il faisait pareil. Comme il avait besoin d’outils, de planche et de clou, il commença à en piquer dans le hangar. Son père s’en rendit compte et il décida de l’espionner un peu. Il fut impressionné à quelle point son fils était motivé  mais aussi inconscient de rester sur une structure aussi bancale. Quand Scare eut terminé, il lui tomba enfin dessus !  

Brann - C'est donc là que disparaissait toutes les planches et tous ces clous !  
Scare - Papa ! Tu à vue j’ai fait une super cabana !  
Brann - Oui oui j’ai vu, mais à qui a tu demander pour tout ce matériel ? Tu crois qu’il ait gratuit ? On a aussi besoin de planche à mine tu sais, c’est important. Tu sais pourquoi on les utilise ?
Scare - Pour rendre les tunnels plus solides ?
Brann - Exactement, alors maintenant comment on va faire sans planche ?
Scare - Je suis désolé, je ne pensais pas qu’elle était utilisée...
Brann - Faites attention ! Tout n’est pas en libre-service comme dans la forêt. Mais vu que tu as récupéré des planches, que dirait de m’aider à récolter du bois pour les remplacer ?  

Scare avait d'abord eu peur d’être punie ou de devoir démonter sa cabane, mais le fait que son père lui proposait de l’aider à réparer sa bêtise le soulagea. A vrai dire, son oncle lui avait promis de rentrer dans 5 ans. Néanmoins, il s’agit d’une durée difficile à concevoir pour un enfant. Cela faisait moins d’un an et la solitude commençait à le peser. Son père passa une semaine à récolter du bois avec son fils. Bien sûr, donner une hache à un enfant de 12 n’était pas la meilleure du monde, mais bon, on n’était plus à sa prés. En plus ce n’était même pas une hache. Mais un tomahawk qu’il lui confia, pour sa taille, c’était bien plus adapté. Brann fut tout de même surpris de voir que son gamin s’était déjà aiguisé parfaitement une lame. Le mineur ressentit tout même la solitude et le renfermement de son fils. C’est vrai qu’avec la présence de Thorring, il n’avait pas passé beaucoup de temps avec Healscare. Il n’était pas encore trop tard pour changer la donne. Brann motiva encore une fois son fils de venir travailler avec lui. Cette fois, il avait compris quel argument allait faire mouche.

Brann - Tu devrais venir travailler avec nous à la mine ! Tu sais creuser, forer et déplacer des pierres toute la journée ça rend costaud ! Je ne sais peut-être pas me battre comme ton oncle, mais je suis beaucoup plus fort que lui !

C’est vrai que Brann était très costaud. Il n’était pas très grand, mais ses bras étaient mastoc. Une fois, il avait réussi à porter à lui seul un tunnel qui s’effondrait. Il réussit à le porter le temps que tout le monde puisse s’échapper. Healscare était un jeune garçon, il avait besoin de model. Il avait pris son oncle jusqu’à présent. Mais son père n’était pas en reste ! L’ambiance de la mine le perturba au début. Quand il était très jeune, il n’y faisait pas attention, mais il y régnait une atmosphère chaleureuse malgré la difficulté du travail. Tout le monde d’entraidait et se soutenait, mais surtout, tout le monde travaillait avec entrain ! Les mineurs de Karrazhar aimaient travailler en chantant ! Cela ne va pas lui faire naitre une passion pour la musique et le chant, mais il adoré cela.

Chante avec moi !:

Le jeune garçon travaillait une partie de la semaine à la mine et continuait de partir à la chasse le reste du temps. Partout, il continuait de développer de nouvelles techniques de combat. Il analysait les méthodes d’attaques ou de prédation d’une bête, puis il essayait de les décomposer en technique de combat. Avec des journées aussi remplies, le temps fila à toute allure. Le temps passé à la mine lui permettait vraiment d’apaiser sa solitude. Il s’ouvrit de plus en plus ou autre. Il se risqua même à inviter les jeunes de son âge dans sa cabane. Les enfants l’appréciaient beaucoup, même s'il était réservé.

Toujours tenir ses promesses !

Healscare passait de moins en moins de temps chez lui. Au fur et à mesure des années, il avait beaucoup amélioré sa cabane et il lui arrivait souvent d’y dormir. Au début Brann ou Olivia lui apportait de quoi manger mais ils se rendirent vite compte qu’il n’en avait pas besoin. Sa mère le traînait régulièrement à la maison pour se laver. Le garçon avait beau lui dire qu’il se baignait dans la rivière, elle le forcé à utiliser du savon. Une véritable torture pour l'ermite qu’il était. Son 14ème anniversaire arriva.

Thorring - EH OH !!! SCARE !!!! T’ES LA !
Scare - ATTAQUE DU RAPTOR !

Réveillé par la voix de son oncle, Scare bondit hors de sa cabane pour frapper son oncle avec force. Thorring comprit les intentions de son neveu. Il lui avait dit de devenir meilleur que lui, alors il allait tenter de l’affronter. Scare enchaina toutes les techniques qu’il avait imaginées durant ces années. Malgré la fatigue du voyage, son oncle les esquiva toute en profitant pour infliger de petites tapes humiliantes. Pour ne pas perdre la face, Scare tenta le tout pour le tout. Il chargea les jambes de Thorring. L'aventurier pensa pouvoir encaisser le choc comme avant. Cependant, Healscare était devenu un solide gaillard. Thorring fut très surpris d’être déséquilibré par l’impact. Avec la pente du terrain, les hommes commencèrent à rouler boulet en arrière. À force de rouler, les deux se transformèrent en une grosse boule de neige qui dévala la montagne avant de s’éclater contre un arbre.  

Ils éclatèrent de rire. Après ces retrouvailles fracassantes, Scare serra enfin son oncle dans ses bras car il lui avait beaucoup manqué. Le jeune homme ramena son oncle à son campement pour lui montrer tout ce qu’il avait construit. Il lui raconta sa vie, le travail à la mine, l’ambiance avec les mineurs et surtout comment il avait survécu "tout seul” dans la forêt. Son oncle était impressionné. Thorring comptait bien lui résumer à son tour son voyage et lui raconter tout ce qu’il avait vu. Il lui parla des différents peuples qu’il avait croisés, des différentes cultures… Scare buvait littéralement ses paroles ! Pendant le repas, ils continuaient de se raconter leurs histoires. Thorring mimait les animaux exotiques rencontrés, tentait d’imiter du mieux possible leur cri et de les décrire.

Ils continuèrent à discuter toute la journée. Scare posait plein de questions, curieux de toutes ces créatures étranges, surtout les très grosses et les très terrifiantes. Il est bien possible que Thorring abusé un peu sur la taille des griffes et des crocs, mais Scare était encore suffisamment crédule. Surtout qu’il avait une véritable fascination pour son oncle. Le soir ils rentrèrent tout de même à la maison. Thorring avait très envie de saluer son frère.

Thorring - Je voudrais emmener Scare en stage de survie dans la montagne !

Je vais vous passer l’immense débat qui s'ensuit pour que Thorring arrive à convaincre Olivia et Brann. Il esquiva volontairement les dangers potentiels et prôna les mérites et les bienfaits que cela produirait chez Scare, le tout entrecoupé toutes les 10 secondes par des “Moi je veux”, “mais c’est trop bien” et “allez maman STP”. C'était décidé, il emmènerait Scare 1 mois en montagne en 3 jours.


La montagne, ça vous gagne

Scare était tout fou. Même s'il avait l’habitude de vivre dans la forêt en basse montagne, là, il allait devoir survivre en haute montagne. Là-bas, les ressources sont beaucoup plus rares et surtout, les créatures qui y vivent étaient plus dangereuses. Une fois près, il partit en suivant son oncle en saluant très rapidement ses parents qui étaient très inquiets. Par chance, le soleil était au rendez en cette journée de départ, ce qui allait vachement faciliter l’ascension. Le début était facile, c’était simplement un petit chemin de montagne mais très vite, il fallut longer des falaises et escalader des parois rocheuses au-dessus du vide. Il va sans dire que ce genre de petits détails avait été omis à la présentation pour les parents. Après presque une journée de trajet. Ils arrivèrent devant une petite grotte. Thorring commença à poser tous ses équipements et invita Scare à faire pareil avant de lui tendre un sifflet

Thorring - Ecoute moi bien ! J'ai promis de m’occuper de toi, mais je n’interviendrais pas. Je ferais ma vie de mon côté, et toi du tien. En cas de problème, utilise se sillet, qu’importe ou que tu sois dans la vallée, je viendrais te retrouver

Thorring ne comptait pas lui avouer qu’il resterait à le surveiller quoi qu’il arrive. Il fallait absolument que le petit pense qu’il était livré à lui-même pour qu’il s’implique à fond dans son exercice. Comme le soleil se caché déjà derrière les montagnes. L’oncle resta pour passer le premier repas et la première nuit avec son neveu. Quand Scare s’endormit, Thorring en profita pour s'éclipser. Il avait choisi cette grotte car juste à côté, une autre grotte cachée lui permettrait de rester à proximité.

Le garçon se réveilla frigorifié. La conservation de la chaleur était horrible. Il lui fallait à tout prix remédier à ce problème. La première journée fut consacrée à la confection d’une entrée en branche et en terre. Comme ses provisions n'étaient pas illimitées, il s’occupa aussi de poser quelque piège dans les traces qu’il avait repéré. Scare était confiant. Les cinq premiers jours se passèrent super bien, déjà quelque proie dans ses pièges, l’abri commençait à être confortable. Il avait même transformé son feu de camp en véritable poêle avec même compartiment fumoir. Avec des épines de sapins, il fit fumer les proies de la journée. La bonne odeur du lapin dans le fumoir ne tarda pas à emplir toute la montagne.


Hurlement déchira la nuit. Pas besoin d'être un génie pour deviner de quel type de monstre il s’agissait. Comme son oncle avait déjà tué l’abominable homme des neiges, il ne restait que les grizzlis blancs des montagnes. Le jeune Scare attrapa presque automatiquement le sifflet autour de son coup. Puis, comme énervé d’avoir pensé à appeler à l’aide en première réaction, il le jeta sur sa couche. Il se saisit finalement d’un bout de bois enflammé de son four et de son tomahawk de l’autre main. Il n’était pas fou au point de penser battre un ours. Il était conscient de la taille de la bête et il espérait bien l’utiliser contre elle. L’ours n’allait sans doute pas pouvoir se tenir debout dans la grotte, il lui serait facile de la tenir à distance avec sa torche improvisée. C’était la première fois que Healscare allait affronter une bête aussi grosse. Il était près, debout derrière l’entrée de la grotte. L’ours fracassa son mur d’appoint d’un seul coup patte. Toute sa confiance s’échappa d’un seul coup. Il n’avait pas été préparé à cela. Tremblant de toute part, il n’arrivait ni à reculer ni avancer. Seulement, la clé avec les animaux c’est de montrer aucune trace de peur, c’était là-dessus que son plan reposait.


L’ours rugit une nouvelle fois. Sans doute grâce à son haleine, Scare put reprendre ses esprits. Inconsciemment, il avait reculé. Le monstre avait le champ libre pour piocher dans le four. Dans un excès de confiance, Scare s’avança en hurlant à son tour vers le grizzli en agitant sa torche. Un seul coup de patte suffit à la briser, et avec, tout le mental de Scare. Il tomba en arrière, tétanisé. Le grizzli détruit d’un autre cout de patte le four et attrapa les lapins avec sa gueule. Il ne fit même plus attention à Scare, assis dans le coin de la grotte. L'ours fit demi- tour et sortit de la grotte en arrachant au passage le reste du mur. Le vent froid qui s’engouffra dans la grotte lui remis les idées en place. Il récupéra le morceau mur pour en faire un abri coupe-vent ver l’intérieur de la grotte. Il n’osa pas allumer son feu. Pour ne pas mourir de froid, il récupéra les braises et les cendres encore chaudes pour les enfouir dans sa couche.

Le lendemain, il fit cuire une ses prises plus bas dans la vallée, mais avant même qu’il puisse manger, il entendit de faible grognement se rapprocher. Aussitôt, il monta dans un arbre, aussi haut que possible. La peur s’était à nouveau emparée de lui. Que pouvait-il faire de plus face à ce monstre ? Il regarda, impuissant, l’ours engloutir une nouvelle fois son repas. Un long moment passa avant qu’il puisse de nouveau bouger. En retournant à sa grotte, il eut la mauvaise surprise de voir que l’ours en avait pris possession et par extension de toute ses affaires et de sa couche. Il ne lui restait plus que sa hache et son manteau. Emplit de colère, il brandit son tomahawk et s’approcha de l’ours qui dormait. Cliché, mais il marcha sur un débris du mur et l’ours ne manqua pas de se réveiller. Trop proche, il ne plus esquiver totalement le coût de pâte de l’ours. Il réussit à s’enfuir avec seulement le bras en sang. Pendant les jours qui suivirent, Healscare ne réussit pas à retrouver d’abri digne de ce nom. Ou qu’il se trouve dans la vallée, l’ours venait lui voler sa nourriture et quand ce n’était lui, des loups le harcelaient.


Dompter la montagne

Au bout d’une semaine, il réussit enfin à se retrouver un abri. Il s’agissait d’une faille dans la paroi rocheuse à une dizaine de mètres du sol. Il fallait escalader pour y accéder mais au moins il serait tranquille. Il avait fait beaucoup d'erreurs jusqu’à maintenant, et la réalité lui était revenue en pleine poire. Il put se remettre à la construction de son abri. Sa mésaventure suivante fut contre un loup pendant qu’il ramassait ses collets. Le loup l’avait devancé et dévoré ses lapins. Après une brève bataille, il réussit un peu par chance à donner un coup de hache dans la tête du loup, ce qui le tua sur le coup. Cette altercation allait, en plus de lui fournir pas mal de nourriture, beaucoup de confiance en lui. Il dépeça le loup pour en récupérer la fourrure pour sa couche. Il en profita aussi pour accrocher la tête de loup en contrebas de sa grotte pour être sûr qu’aucun de ses petits camarades n’allaient se ramener. Cette victoire le remotiva complètement ; une idée germa dans sa tête, une idée de revanche !

Training Music:

D'abord il lui fallait un abri top niveau ! Il construisit un petit treuille en bois et en corde tressé pour monter une grande quantité de matériel. Dans son abri, il put travailler au chaud et en sécurité. Il commença à tailler minutieusement et faire brûler de grands bâtons en forme de lance.  Il se mit à creuser des trous dans la forêt. Il s’entraina à planter ses lances dans des mannequins de branchages à l’effigie de son ennemi. Il se confectionna tenu de camouflage du style des ghillies de l'amé. Pour tester réellement ses lances, il utilisa des carcasses de lapin sur un feu devant les troue qu’il avait creusé. Dès qu’un loup pointait le bout de sa truffe, il se relevait et le plantait. Les premières fois, il dû s’y reprendre plusieurs. Il prépara aussi des gros ballots d'épines de sapin qu’il faisait sécher dans sa tanière. Thorring était impressionné de voir autant de détermination chez son neveu, Il était vraiment très fier de lui.

Évidemment, Scare recroisa l’ours plusieurs fois. Il ne cherchait plus l’affrontement, soit il restait caché soit il s’enfuyais en laissant sa prise. Une fois un peu plus malheureuse que d’autre, l’ours réussit tout de même à lui griffer profondément le dos, lui laissant d’ailleurs une profonde cicatrice, toujours visible aujourd’hui. Il soigné ses blessures comme il le pouvait, le plus souvent en cautérisant les plait avec sa lame de couteau chauffé à blanc. Il avait des pieux disposés un partout dans la vallée plus 3 qu’il transportait sur lui ; la forêt était bardée de troue et de piège en tous genre et il avait de quoi généré beaucoup de fumée... il était près !

Camouflé dans sa ghillie et recouvert de terre pour masquer son odeur, il attendit à bonne distance de la grotte que l’ours s'endormit. Le plus discrètement possible il se rapprocha de la grotte. Il posa ses ballots de sapin à l'entrée puis les alluma. Le temps que le fumé s’accumule dans la grotte, il se positionna au-dessus de l'entrée. Il attendait, près à sauter, son plus grand pieux dans les mains. Au bout de quelques minutes, de petits grognements commencèrent à se faire entendre. L'ours sortit en vitesse de la grotte enfumée. A peine les épaules dehors, Healscare lui bondit dessus pour lui enfoncer des pieux.

Pour enjoy le combat:

Le cri de douleur de la bête raisonna dans toute la montagne. Scare n’avait réussi qu’à lui enfoncer partiellement le pieux. Secouant frénétiquement son dos, L’ours réussit sans peine à l’éjecter. Il se retourna vers lui et se redressa de toute sa hauteur patte en l’air en hurlant. Cette fois-ci, pas question de se laisser impressionner. Il se saisit d’un deuxième pieu et profita de la position de la bête pour l’enfoncer dans son ventre. Sans l’inertie de la chute, il ne réussit pas à le planter complètement. L’ours retomba au sol en essayant de le frapper avec ses pattes. Scare recula devant ses assauts et il attrapa un troisième pieu. Il provoqua l’ours tout en agitant son pieu. S'il ne pouvait pas le transpercer, il allait le laisser s’empaler dessus. L'ours ne regardait pourtant pas dans sa direction mais bien dans la grotte, l'air inquiet. Comme Scare s'était pas mal éloigné, l’ours se retourna pour s’enfoncer à nouveau dans la grotte. Etonné, L’apprenti chasseur retourna devant la grotte, pieux en main. L'ours chargea une nouvelle fois, se piquant sur le pique de bois. Sur le choc, le garçon fut repoussé en arrière. L’ours se dépêcha de s’enfuir à toute vitesse.

Scare était confiant ! L’ours commençait déjà à prendre la fuite, il lui suffisait de le guider dans ses différents pièges. Le monstre n’était pas spécialement rapide. Scare pouvait facilement le suivre. Il lui lança une première lance de bois sur sa droite. Comme prévu l’ourse tourna vers la gauche. Une corde s’arracha sous ses pattes et trois pieux de bois lui tombèrent dessus. Le premier piège avait bien fonctionné. Faisant un petit détour pour récupérer des pieux dissimulés, il tenta de le faire de nouveau changer de direction mais avec moins de succès. L'une des lances ne fit que lui rebondir dessus. L’ours ne marcha que d’une seule patte dans le trou. Au lieu de tomber et d’être à la merci des pieux de Scare, il ne fit que se tordre la patte. Boitant, l’ours ralenti un peu sa course. L’homme profita d’un ensemble de rocher pour prendre de la hauteur, rattrapant l’ours, il lui sauta encore une fois dessus piqué à la main. Accroché au sur son dos, Scare tenta de brandir son tomahawk pour marteler la créature avec. La bête ne comptait pas se laisser faire. Elle se mit à courir de droite à gauche, heurtant les arbres aux parois pour faire tomber son assaillant.

Le plus étonnant, l’ours ne criait pas, il lâchait seulement quelque grognement sourd et étouffé. Pendant une accalmie de secousse, Healscare brandit son arme et tenta de l’abattre sur la pauvre bête à ça merci. Le monstre avait ralenti, c'était le moment ! Sans même s’en rendre compte, le jeune homme se retrouva le cul par terre, l’ours se dressa de tout son long pour atteindre la une corniche rocheuse avec ses pattes. Plein de confiance, Scare le chargea à son tour. Il bondit sur lui, tenant fermement son tomahawk à 2 mains.

Scare - FRAPPE DU RAPTOR !

L’ours se retourna et d’un revers, expulsa le garçon contre un arbre. Scare reprit ses esprits avec l’ours lui fonçant dessus. Il eut à peine le temps de rouler sur le côté pour voir la bête se prendre l’arbre en pleine tête. Un peu hébété, l’ours mis du temps à se retourner vers l’humain qui en profita pour mettre un peu de distance. Scare courait vers un autre arbre. Il sauta par-dessus des branches au sol et se mis à escalader l’arbre. L’ours fonça de nouveau vers lui. Arrivé au niveau des branchages, le sol céda sous ses pieds et il tomba dans un trou en hurlant de rage. Scare attrapa le pieu dissimulé au préalable sur l’arbre qu’il montait. Il se retourna en sautant sur la bête, pieu brandit, après tout, cette technique avait déjà marché. L'ours se redressa de toute sa hauteur pour dépasser le troue et hurler une ultime fois en essayant d’attraper l’homme aux vols. Scare passa entre les pattes du grizzli planta son pieux dans sa gueule grande ouverte. Cette fois-ci, la lance s’enfonça sans problème car non ralentie par l’épaisse peau de la bête. Le cri de la bête s’éteignit en même temps que le pieu lui transperçait les entrailles. Sacre se cramponna au morceau de bois jusqu’à ce qu’il ne sentit plus le souffle de l’animal. Il lâcha enfin sa prise et tomba à plat dos dans la neige. Soulagé et fier, il arborait un sourire victorieux, les yeux fermés et brandissant son poing fermé vers le ciel.

Scare - J'AI GAGNÉ ! JE L’AI BATTUE !  J’AI DOMPTÉ LA MONTAGNE !


Assumer ses responsabilités

Scare était épuisé de son combat. Thorring fut surpris mais heureux de voir l’ours inerte et son neveu encore en un seul morceau. Un grognement très faible lui fit revenir Healscare à la réalité, il se redressa et observa le cadavre devant lui. L'ours n’avait pas bougé. Le grognement recommença plus fort. Il provenait de la corniche sur lequel il pensait que le grizzli avait essayé de grimper quelque instant plus tôt. Les crises s'enchainèrent Curieux il grimpa et se retrouva nez à nez avec un ourson blanc, terrifié, bloqué contre le mur de la paroi rocheuse. Tout le combat repassa dans sa tête et il comprit... Elle ne fuyait pas, elle ne le harcelait pas par pur plaisir... elle protégeait simplement son petit, voilà pourquoi elle ne grogna pas malgré les attaques, il n’avait pas eu le temps de le voir, mais elle devait porter son petit dans sa gueule. Ça victoire prit un goût amer. Tout en regardant la bestiole apeurée, il se remit ses actes en question. Il était perdu dans ses pensées ne sachant pas comment. Avait-il bien agi ? À t’il tuer l’ours pour se défendre et vivre tranquille ? Ou simplement pour satisfaire un désir puéril de vengeance. Avait-il tué par simple cruauté ? Une main sur son épaule lui fit perdre le fil de sa pensée. Il éclata en sanglant sous le flot d’émotions.

Thorring - Tu fais ce qu’il fallait faire, tu as brillamment défendu ton territoire contre l’agresseur. Il est clair que tu ne l'as pas tué par plaisir, que ce soit ton sens du devoir ou ton honneur, cela importe peu. Tu as fait ce que croyais en devoir faire, ce que tes tripes et ton instinct te commandait !

Scare ne répondit pas et essuya ses larmes avec son bras. Thorring s’approcha de la boule de poile blanche et l’attrapa par le cou pour la soulever et la ramener devant sa tête.
Thorring - C’est la loi de la nature, les plus puissants prédateurs survivent et mangent les autres...
Occupe-toi de lui ! Seul à cet âge, il est voué à une mort certaine.

Thorring colla l’ourson dans les bras du petit Scare. Bien que surpris, il l'attrapa solidement. L'ourson terrifié le bras mordit de toutes ses force. Le garçon s’assit en le serrant encore plus fort. L'ourson lâcha son emprise et se laissa porter tranquillement. L’oncle sauta en bas de la corniche pour aller vers le cadavre de la mère du petit. Il retira les pieux et attacha un cordage au bras et au corps de l’animal. Passant les cordes autour de lui comme des sangles, il se mis à avancer dans la neige. Il fit signe à Healscare de le suivre.

Le trajet de retour se fit plus lentement. Thorring devait tout de même transporter un ours de presqu une demi tonne. Scare tenait l’ourson dans ses bras. D'abord terrorisé, il le mordit de nombreuses fois. À certains moments, la douleur était telle que Scare le lâcha. L'ourson tentait de s’enfuir maladroitement dans la neige avant de se faire rattraper. Healscare avait tué le grizzli parce qu’elle représentait un danger pour lui, mais pas cette petite bête. Le garçon comptait bien s’occuper d’elle. De retour à Karrazhar, Thorring invita tout le village à acclamer son neveu pour la superbe prise qu’il avait faite. En voyant l’état de son fils, et la bête qu’il avait dû affronter, Olivia commença à engueuler l’oncle irresponsable. Elle rythmé chacune de ses phrases par un bon coup de poing sur le haut du crâne. Comme à son habitude, Brann riait aux éclats devant cette scène. Il s'approcha de son fils pour voir ce qu’il tenait dans les bras.

Brann - Il faudra bien t’occuper de lui si tu veux le garder à la maison, c’est une grosse responsabilité tu sais ?! D’ailleurs comment tu vas l’appeler ?

La grosse peluche qui lui avait échappé de ses mains. Se recroquevilla en une toute petite boule sur elle-même, comme souvent depuis qu’il l’avait attrapé.

Scare - Je ne sais pas trop... C’est marrant, on dirait un petit bunker quand elle est dans cette position ! Bah voilà, c’est décidé, je vais l’appeler Bunker !


Frère des ours

Une belle fête s’organisa au village pour le retour d’Healscare. Après tout, c’était l’enfant vedette de Karrazhar. Tous les habitants attendaient son retour avec impatience et étaient heureux de le voir revenir. Scare passa tout son temps avec Bunker en essayant de la consoler, mais se fut finalement Olivia qui trouva la solution avec de bon biberon de lait. Et oui, l’instinct d’une mère semblait être universel. Pour la première fois ! Scare fut autorisé à boire de la bière. Après sa première pinte, l’effet fut immédiat. Il parlait plus que jamais. Lui qui d’habitude était si réservé chantait et dansait avec tout le monde, tenant ses camarades par l’épaule. Le tout rythmé par le bruit des chopes qui cognaient sur les tables.

Thorring voulait enfin se poser. Avec l’aval de ses parents, Healscare parti s’installer avec son oncle en basse montagne. Les deux homme et Bunker, qui suivait maintenant Scare ou qu’il aille, commencèrent à construire leur maison. Ce n’était pas des architectes de talent, mais dans la plus grande tradition trappeur, ils réussirent tout de même à construire une jolie petite maison en rondin de bois. Scare profita des allez retour de sa mère à la capitale pour lui commander des livres sur les ours et le dressage. Il prenait très à cœur son rôle et comptait s’occuper de Bunker de la meilleure manière possible, en plus de la dresser un minimum.

Bunker devint très vite un allié précieux pour la chasse. Les grizzlis étaient renommés pour leur odorat très développé et pour leur grande force. Même si elle n’avait pas atteint sa taille adulte, Bunker était costaude, elle pouvait sans problème transporter du matériel ou tiré un traîneau de bois. Régulièrement, Scare et Thorring vont boire des coups et vendre leur butin de chasse aux différents villages alentour. Healscare du haut de ses 17ans savait déjà se battre très efficacement au corps à corps mais à distance il était complètement inefficace. Pour qu’il soit un chasseur accompli, Thorring ce mit en tête de lui apprendre le tir au fusil. Thorring, en plus de manier la hache à deux mains, était un tireur hors pair. Il prit sur ses économies pour offrir un fusil à verrou à son neveu, le plus simple à maîtriser d’après lui.

Scare n’était pas un tireur d’élites, mais il maîtrisait bien le tir à courte et moyenne portée ainsi que le tir réflexe. La vie à la montagne offrait déjà de multiples moyens de se renforcer. Couper des arbres, transporter les troncs, détailler les bûches, la chasse, transporter les peaux et autres marchandises jusqu'aux villages voisins... Les prétextes pour faire du sport étaient légion ! Les journées se suivaient et se ressemblaient. Le matin, Scare et son oncle s'entraînaient au combat. Il ne prenait évidemment pas le temps d’utiliser autre chose que leurs vraies armes... Une fois l'entraînement matinal terminé, c’était l’entretien des armes. Tous y passer vérification du fil des lame, traitement des bois, vérification des cuir, entretien et brossage de l’acier, dégraissage et huilage … bref tous devaient être parfait en parfait état. Chaque fois que Scare négligait un point, c’était une jolie baffe sur la tête qui partait. L'entretien terminé, le jeune homme et Bunker partaient chasser. Ils formaient vraiment un duo de choc. Scare et Bunker en profitaient pour s'entraîner au combat soit l’un contre l’autre soit ensemble pour mettre au point des techniques combinées.

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