SCHWARZ SIGERAED
• Pseudonyme : /
• Age : 45 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Archéologue
• Groupe : Pirate
• Age : 45 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Archéologue
• Groupe : Pirate
• But : Elucider le mystère du siècle oublié et retrouver les trésors de ses ancêtres.
• Équipement : Longue veste à capuche, un gambison léger, une vieille dague émoussée et quelques parchemins. Et, si possible, j'aimerai commencer avec la lame "Menteuse", sinon je me contenterai d'une lame random.
• Parrain : Peeter G. Dicross & April
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
• Équipement : Longue veste à capuche, un gambison léger, une vieille dague émoussée et quelques parchemins. Et, si possible, j'aimerai commencer avec la lame "Menteuse", sinon je me contenterai d'une lame random.
• Parrain : Peeter G. Dicross & April
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
Description Physique
― Inspecteur
― Témoins
...
― Témoins
...
L'agent arrive sur place.
Il se rapproche de la victime et des témoins pour récolter le plus d’informations possibles sur le délit pour lequel il a été dépêché.
…
« Pouvez-vous me décrire le suspect ? » Demande l’enquêteur.
« Oy, j’ai déjà tout raconté à votre collègue. Cet enfoiré de voleur doit mesurer dans les un mètre quatre-vingts. Il est blond aux yeux bleus. Il doit probablement avoir la quarantaine, peut-être un peu plus, si on se fie aux rides sur son visage et son front dégarni. Il possède en outre une large cicatrice au-dessus de son œil droit. Et à en juger par l’arme qu’il portait autour de sa taille, je dirais qu’il sait se battre. Sûrement un pirate, peut-être un chasseur de prime ? Allez savoir. Voilà, maintenant cassez-vous et faites votre travail. A moins que vous ne vouliez payer à sa place ? » Rétorque la victime, visiblement très remonté.
L’agent décide de le laisser tranquille.
Il se rapproche d’un des témoins. Un vieil homme, âgé d’une soixantaine d’année.
…
« Eh bien, eh bien… Je vous avoue que je ne me souviens plus tout à fait de ce qui s’est passé. Cet homme… Attendez, on parle bien du guerrier qui portait un sabre, n’est-ce pas ? Quoique, est-ce que c’est vraiment un guerrier ? Je me souviens en effet qu’il était armé de ce drôle de katana et portait un léger gambison sous sa veste de voyageur. Mais si vous voulez mon avis, ce type n’est pas un guerrier, il doit être un explorateur, ou quelque chose comme ça. J’espère que ça vous aidera. » Confie le vieil homme, créant visiblement plus de la confusion chez l’enquêteur qu’autre chose.
L’agent prend quand même des notes.
Il écrit tout ce qu’on lui a dit. Ce n’est qu’après, et seulement après, qu’il fera le trie pour retenir ce qui est important.
…
Description Psychologique
― Inspecteur
― Témoins
...
― Témoins
...
L’enquêteur relit ses notes et constate qu’il n’a pas suffisamment de détails sur le profil psychologique du délinquant. Alors, il décide d’arrêter une serveuse et l’interroge :
« Est-ce que vous étiez là suffisamment longtemps pour pouvoir me décrire le comportement du suspect ? » Demande -t-il.
La jeune femme s’accorde un moment pour réfléchir, puis elle sourit.
« Oui, bien sûr. Il était là depuis ce matin. Il n’arrêtait pas de commander de la nourriture et de la bière, en nous promettant qu’il paiera l’addition à la fin. On ne se doutait pas que c’était un voleur. A vrai dire, de prime abord, il n’avait absolument rien d'un forban.
En tout cas, ce qui est sûr c’est qu’il avait l’air fort et sûr de lui. C’est vrai que c’est aussi un bel homme, plutôt charismatique. Et la façon dont il a calmé les pirates qui embêtaient les jeunes femmes me fait dire que c’est un leader. Sinon, ils n'auraient pas fini par l'écouter et lui obéir n'est-ce pas ? Il ne peut pas être un simple voleur, je suis au moins persuadée de ça. Voilà tout ce que je peux vous dire. » Répond -t-elle.
L’enquêteur ne semble pas plus avancé.
Il remercie néanmoins la dame. Puis, lâche un soupire. Soudain, un homme se présente devant lui, pressé de lui partager quelques informations.
« Cet homme… Il étudiait des runes étranges. En outre, je ne suis pas certain, mais sur un de ses plans, il a l’air d’avoir dessiné le symbole du gouvernement mondial, qu’il a barré. Faites attention, je suis persuadé que c’est un terroriste. Il doit préparer quelque chose. Oy, vous m’entendez ? Pourquoi vous n’écrivez pas ce que je vous dis ? C’est un terroriste, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. » S'emporte -t-il.
L’agent commence en avoir marre.
Mais il note quand même ces informations, rien que pour se débarrasser de ce témoin étrange. Puis, au moment où il décide de partir, un dernier individu se dresse devant lui.
« Inspecteur, ce n’est que mon avis, mais sachez que cet homme représente une menace sérieuse. Je suis persuadé qu’il fait partie de l’armée révolutionnaire. Il y a quelques jours, je l’ai vu massacré une dizaine d’hommes au port. Oui, ces victimes dont l’enquête a été classé sans suite. Ce jour-là, je ne l’avais vu que de dos, alors mon témoignage n’a pas vraiment aidé vos collègues. Mais maintenant tout me revient, c’est lui le criminel, il faut me croire, inspecteur ! » Dit-il.
L’enquêteur se gratte légèrement le crâne.
Il remercie le témoin et s’en va pour de bon.
Biographie
Partie I : Lien père-fils
― Schwarz D. Sigestælsson
―Schwarz D. Sigeraed
― Schwarz D. Sigestælsson
―Schwarz D. Sigeraed
Nouveau Monde.
Le royaume d’Eyrarfeel était en passe de connaître un évènement spécial.
Un événement qui avait lieu seulement une fois tous les trente ans. Il s’agissait en effet du célèbre « jeu des anciens ». Un jeu pas comme les autres. Un jeu qui réunissait les plus grands chefs de clans, les soumettant à une rude épreuve. Une funeste épreuve. En effet, à l’issue de ce jeu, il ne restait qu’un seul survivant, destiné alors à régner sur le royaume pour, au moins, les trente prochaines années.
Les chefs de clan se préparaient depuis des années. Ils avaient hâte d’y être. Hâte d’en découdre. Et, surtout, hâte d’être le prochain roi. Et dans le pire des cas, s’ils échouaient, ils savaient qu’ils retrouveraient la cité des « dieux ». Un rêve auquel tous aspiraient un jour.
Ainsi, dans les rues enneigées d’Eyrarfeel, on pouvait voir tous les guerriers s’entrainer durement. Certains étaient destinés à devenir à leur tour des chefs de clans, et peut-être un jour roi.
Les forgerons avaient, eux aussi, beaucoup à faire. Contraint, en effet, à passer de longues heures à forger et réparer des armes en tout genre, ils étaient sans doute ceux qui avaient le plus de travail à l’approche de cette fameuse épreuve. Cependant, ils ne s'en plaignaient guère. Au contraire, ils se tuaient à la tâche, chacun espérant que son arme sera celle qui hissera le prochain souverain au trône. Régnaient ainsi une rude compétition, les poussant à se surpasser pour forger des armes d’exceptions.
Plus triste. Plus d’amitié qui tienne. Plus de famille. Les grands chefs de clans s’isolaient et s’efforçaient de perfectionner leurs techniques et se concentrer pleinement sur l’épreuve qui les attendait.
Pendant ce temps, dans les rues d’Eyrarfeel, la tension était clairement palpable. Tandis que dans les coulisses, les mères de familles, elles, ne cachaient point leurs inquiétudes. Elles passaient en effet leurs temps à prier les dieux pour que leur époux soit celui qui hérite du trône. Les prêtres du royaume passaient également leurs temps dans les temples, priant pour la gloire des candidats, pour leur salut et celui du royaume.
Non loin du centre-ville, sur l’arche du crâne du dragon, il s’agissait d’une immense sculpture en forme de dragon incrustée dans une falaise, se tenaient deux personnes : le roi, Schwarz D. Sigestælsson, et son fils, Schwarz D. Sigeraed. Âgé de sept ans, ce dernier se tenait auprès de son père, leur regard perdu vers l’horizon. Au-delà du royaume et son magnifique paysage, c’était l’océan qu’ils cherchaient à contempler.
« Fils. » Le roi brisa le silence.
L’enfant relevait doucement la tête, sourire aux lèvres.
« Est-ce que tu veux la porter, ma couronne ? » Ajouta le père, en esquissant un fin sourire.
Etonné, puisque le roi ne se séparait jamais de sa couronne, le gamin s’interrogeait sur ce soudain revirement. Comptait-il vraiment lui faire porter la couronne sacrée ? Cette couronne que nulle n’avait le droit de porter, à moins de l’avoir gagné…
« Oui, père. J’aimerai beaucoup l’essayer. » Fit le jeune Sigeraed, souriant à pleine dent.
Le roi ôta alors sa couronne et vint le déposer sur la tête de son fils. Il le gratifia ensuite d’un sourire chaleureux, qu’il n’avait pas l’habitude d’arborer. L’enfant était étonné. Mais il était aussi heureux. Très heureux.
« Ce n’est pas un crime de faire ça, père ? » Finit-il par questionner.
Son géniteur détourna le regard, le jetant vers l’océan.
« Tu penses que c’est mal ? Tu penses que le fait que je fasse ça risque de provoquer du tort aux autres ? Est-ce que tu le penses ou tu ne fais que répéter ce qu’on t’a dit, fils ? » Finit-il par rétorquer, les bras croisés et le regard toujours vers l’horizon.
L’enfant regrettait de l’avoir questionné. Il s’interrogeait. Il se demandait si son paternel attendait une réponse précise…
« Non, je ne crois pas, père. Mais nos lois considèrent cet acte comme un crime. Grand-père a été banni à cause de ça. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose. » Finit-il par répondre, l’air songeur.
Le roi sourit.
« Ne t’inquiète pas pour moi. Et si tu me disais plutôt quel genre de roi aimerais-tu être, fils ? » Fit le demi-géant, du haut de ses cinq mètres.
Etonné, l’enfant n’avait pas la moindre idée. Il n’avait jamais véritablement songé à cette question. Aussi, il se laissa un peu de temps de réflexion, songeant notamment à ses interminables conversations avec son grand-père…
« Je ne veux pas être un roi... je veux être libre ! » Finit-il affirmer, craignant quelque peu la réaction de son paternel.
Etonné par cette réponse, puisque personne au sein du royaume ne s’amusait à dire ce genre de chose, le père était partagé entre fierté et inquiétude.
« Libre, dis-tu ? En voilà une ambition digne de mon fils. Sache-le, Sigeraed, dans ce monde, désiré être un homme libre est plus dangereux que chercher à être le roi d’un quelconque royaume. Le monde méprise les hommes libres. On les traque sans relâche, on les abat à la moindre occasion. Alors si tu veux être un homme libre, tu dois d’abord apprendre à être un homme fort. Tu dois apprendre à être un guerrier, habile, intelligent, patient, et surtout avec une détermination sans failles. Tu sauras l’être, n’est-ce pas ? » Finit-il par déclarer, sous le regard émerveillé du gamin, qui découvrait pour la première fois cet aspect de son père.
Fier, mais aussi quelque peu embarrassé, le fils du roi-guerrier finit par hocher de la tête.
Trois jours plus tard…
Alors que le jeu des anciens était sur le point de commencer, Sigeraed se trouvait à la bibliothèque, en compagnie de l’érudit Asgaut. C’était ce vieil homme qui lui avait appris à lire et à écrire. C’était lui qui lui avait enseigné tout ce qu’il devait savoir sur le royaume, ses us et coutumes, bien que le gamin ne soit pas encore tout à fait capable de tout comprendre et assimiler. Dans tous les cas, Sigeraed avait une grande estime pour l’érudit, qui se tenait toujours à sa disposition lorsqu’il avait une question que nulle ne pouvait ou ne voulait lui répondre. Aujourd’hui, s’il était venu pour voir Asgaut, c’était pour ses cours mais aussi, et surtout, pour en savoir plus sur l’épreuve à laquelle son père s’apprêtait à y participer. Oui, il souhaitait en savoir plus sur ce jeu des anciens. Pourquoi, son père, le roi, devait-il y participer ? Que risquait-il ? Personne ne lui avait vraiment parlé de ces choses-là, sans doute à cause de son jeune âge. Ainsi, lorsqu’il questionna l’érudit, celui-ci le fit s’asseoir devant une table et alla chercher quelques parchemins, qu’il vint déposer devant lui.
« Ceci est une copie du célèbre traité de la couronne. Je t’avais déjà expliqué les grandes lignes, mais je te laisse le lire par toi-même. » Fit l’érudit.
Copie et extrait du Traité de la Couronne
[...]
Article 1 : Le clans forment une communauté, une famille.
Ils sont tous soumis à l’autorité du roi, ils lui doivent obéissance et respect.
Ils jurent tous, sans exception, sur leur ancêtre, de ne jamais reconnaître l’existence et l’autorité du Gouvernement Mondial. […]
Article 3 : Les clans reconnaissent l’existence d’un seul et unique roi.
Ce roi peut être issu de n’importe quel clan du royaume.
Il est celui qui participe et survit au jeu des anciens, qui a lieu tous les trente ans à la vallée des dieux.
Article 4 : Un roi peut rester roi à vie, pourvu qu’il remporte le jeu des anciens.
Il doit nécessairement être le dernier survivant du jeu pour être reconnu et proclamé roi. […]
Article 7 : Lorsqu’un clan se révolte, tous les autres ont l’obligation de s’unir pour étouffer la révolte dans l’œuf.
Les membres du clan récalcitrant doivent tous, sans exception, être exécutés, en guise de représailles. […]
Article 10 : La couronne, l’armure et l’arme du roi sont des trésors sacrés.
Elles doivent être entretenues avec le plus grand soin et protéger de toute convoitise.[…]
Il laissa un peu de temps au gamin pour lire le parchemin en question, avant de reprendre :
« Tu sais, Sigeraed, autrefois, le royaume était totalement différent. C’était une terre sauvage, hostile à toute forme de vie. Les clans formaient trois grandes familles, chacun ayant son propre roi. Tous se disputaient les territoires d’Eyrarfeel. A cette époque, il était très difficile pour les enfants de vivre longtemps, et ceux qui y parvenaient étaient voués à combattre toute leur vie.
Mais, un jour, un mystérieux homme a débarqué sur l’île. Il était fort et charismatique. Il savait tout faire, autant forger des armes que soumettre les hommes à sa volonté. En l’occurrence, il était parvenu à stopper les incessantes guerres de clans et réunir les trois rois pour leur proposer un moyen de se départager. Un jeu, où ils devaient s’entretuer afin que le survivant soit reconnu comme étant le roi de tous les autres.
Acceptant cette condition, toutes les familles finirent par reconnaître et se soumettre à la volonté du vainqueur. Cet homme a alors décidé de forger toute une panoplie d’équipement, aujourd’hui sacré, au roi, et fit jurer à nos ancêtres de les respecter et de les protéger jusqu’à l’inversement des pôles.
En d’autres termes, Sigeraed, si ton père prend part à cette épreuve, c’est pour perpétuer cette coutume et honorer cette promesse datant de plusieurs siècles. Tu sais, ton père n’est pas tout à fait comme les autres, ce n’est pas un homme superstitieux, mais il reconnaît la nécessité de ces coutumes, qui vise avant tout à garantir la paix au sein du royaume. Un jour, tu verras, toi aussi tu passeras par là. » Déclara l’érudit.
Horrible, songea l'enfant. Maintenant qu'il savait ce que son père risquait, il ne pouvait se permettre de rester plus longtemps ici, dans cette bibliothèque...
« Merci maître Asgaut. Permettez-moi de me retirer, il me faut assister à l’épreuve pour voir père gagner. »
L’érudit opina de la tête, sourire aux lèvres.
Le gamin fila alors en direction de la vallée des « dieux ».
Quelques heures plus tard…
Une immense foule s’était agglutinée au sommet des falaises, tandis que la plupart des candidats se tenaient au creux de la vallée, prêt à entamer l’épreuve. L’arbitre de la rencontre, un vieil homme siégeant au conseil des trois soleils, attendait encore le dernier candidat, à savoir le roi en personne. Il patientait, les autres s’impatientaient.
D’aucuns se demandaient si le roi s’était défilé, d’autres trouvaient ce retard inadmissible. L’ambiance, tant parmi la foule que dans le rang des candidats, semblait inquiétante pour l’arbitre. Lui-même s’interrogeait sur le retard du roi. Il ne comprenait pas. Tous ne comprenaient pas. Y compris Sigeraed.
Très inquiet, le gamin finit alors par voir la silhouette de son père au loin. Il se leva et cria pour que tous l’entendent haut et fort :
« Il arrive ! Il est là ! Le roi est là !! » S’écria -t-il, large sourire aux lèvres.
Les regards se tournèrent vers lui. Puis, vers le roi. Il arrivait. Marchant lentement, mais sûrement. Scandalisés, la foule et les candidats se demandaient ce qu’il avait fait de sa couronne, de son arme royale, de son armure mystique. Il ne les portait pas. Il avait simplement son arme originel. Une trahison à son statut. Une trahison à l’égard des coutumes. Le visage de l’arbitre se crispait. Inquiet, il se posait beaucoup d’interrogations.
« Peuple d’Eyrarfeel ! Mes frères et sœurs ! Je vous prie de m’excuser pour ce retard. Prenez place, détendez-vous et profitez du spectacle. » Déclara le roi, en guise d’introduction. « Mes frères ! Donnez le meilleur de vous-même et rejoignez la cité des dieux avec le sourire. » Ajouta -t-il, en s’adressant aux différents chefs de clans, large sourire aux lèvres.
Agacés par autant d’arrogance, les chefs se regardèrent avant de le fusiller du regard.
« Frère et Roi Sigestælsson, je crois bien que ton heure et ta gloire sont passées. Moi, Ornulf, jure de te vaincre et de prendre le trône. Pour tous mes frères que tu as tués, pour toutes les veuves que tu as faites, pour tous les enfants que tu as rendus orphelin. Notre alliance aura raison de toi, Sigestælsson !!! » Déclara -t-il, avant de charger le roi, hache en main.
Choqué, l’incompréhension se lisait clairement dans le regard du public. L’arbitre n’avait en effet pas donné le signal. Il n’avait pas prononcé les règles. Et cette alliance, ne serait-ce pas ce que les ancêtres avaient formellement interdit ? A en juger par le regard de l’arbitre, qui s’était effondré au sol, la réponse semblait évidente...
Finalement, la hache d’Ornulf s’abattit sur l’épée du roi, celle qui lui fut forgée des années avant d’accéder au trône. Le choc provoqué par la rencontre des deux armes provoqua une bourrasque qui souffla le paysage. Un autre coup de hache, suivi d’un autre, encore et encore… Ornulf ne laissait pas un seul instant de répit au roi, tandis que derrière les autres chefs de clans manœuvraient pour venir lui prêter main forte.
« Ornulf, vieux serpent ! C’est donc cela que tu manigançais, tu n’as pas honte ? » Glissa le Roi, qui s’efforçait de sourire, malgré la situation, ne serait-ce que pour son fils, qui le regardait depuis la falaise.
Son rival s’esclaffa à gorge déployé.
Il reprit son enchaînement, mettant toute sa rage et sa haine dans les coups qu’il adressait à son éternel ennemi, le roi. Les autres chefs de clans se lancèrent également dans la bataille, chacun cherchant à acculer et faire plier le souverain. Pourtant, malgré leur nombre, il leur résistait, parvenant même à décapiter deux grands chefs de clans sans s’essouffler.
…
Partie IV : Sourire en guise d'héritage
― Schwarz D. Sigestælsson
― Ornulf
―Schwarz D. Sigeraed
― Schwarz D. Svart
Partie IV : Sourire en guise d'héritage
― Schwarz D. Sigestælsson
― Ornulf
―Schwarz D. Sigeraed
― Schwarz D. Svart
Des heures plus tard…
Le massacre arrivait à son terme.
La plupart des chefs de clans furent en effet écrasés par le roi, qui semblait néanmoins épuisé. Il tenait à peine sur une jambe et avait perdu son bras gauche. Son sourire ne le quittait pas pour autant. Bien au contraire, il se moquait de ses derniers opposants, de son éternel rival. Essoufflé, il sentait pourtant la fin arriver. Etonnement, la foule commençait à le soutenir et s’efforçait de l’encourager. Son fils, lui, était attristé, il priait.
Finalement, peu importait l’issue de cette bataille, tous comprirent que plus rien ne sera comme auparavant. Plus rien.
Le roi tentait tant bien que mal de se redresser, le regard toujours rivé sur ses trois derniers adversaires.
« … Et si on en finissait, Ornulf ! » Finit-il par glisser, le regard déterminé.
Très agacé, Ornulf finit par se ruer sur lui, mettant toute sa force et son énergie dans une ultime offensive.
« Cacher ces vieux trésors ne m’empêchera pas d’être le roi, Sigestælsson ! Tu entends, Sigestælsson ! »
Sa hache brisa la garde et l’épée du Roi, venant trancher net son autre bras. C’était fini, Sigestælsson l’avait compris. Le regard vers le ciel, où des nuages commençaient à se former, il semblait alors accepter son sort. Il allait rejoindre la « cité des dieux ». Il allait être libre. Etonnement, il n’en croyait pas une seconde à ces histoires…
« Maintenant, dis-moi où tu les as cachés ! Qui t’a parlé de nos projets ? » Fit Ornulf, tandis que les deux chefs de clans qui l’accompagnaient vinrent briser la dernière jambe du roi.
Par l’absence de ses membres et la force de la gravité, ses yeux changeaient de direction, croisant l’espace d’un instant ceux de son fils, avant de s’effondrer sur le ventre, la tête sur le côté. Sourire aux lèvres. Le fameux sourire réputé comme étant la clé qui ouvre les portes de la cité des dieux... Connu aussi pour ne pas sourire à tout le monde, et encore moins au moment de la mort, du moins à en croire les légendes du Royaume...
« Têtu jusqu’au bout, hein. Allez, passe donc bonjour aux dieux de notre part ! » Sa hache vint fendre le dos du roi.
C’était fini.
Un grand silence régnait parmi la foule.
« Père… père… PEREEEEEEE !!!!!!!! » Hurla Sigeraed, de toutes ses forces.
Un vent froid s’abattit sur toute la zone, tandis que la plupart des personnes composant le public s’effondraient les uns après les autres. Stupéfaits, Ornulf et ses hommes décidèrent alors de prendre le gamin pour cible. Seulement, un vieil homme encapuchonné fit son apparition et prit immédiatement le jeune garçon dans ses bras.
« Je suis désolé pour le retard, fils. Tu as fait ce que tu as pu, tu t'es vaillamment battu pour ton royaume, un royaume que tu savais pourtant condamné... Va, va donc festoyer avec les dieux. » Glissa le vieil homme, le regard vers le cadavre du roi... de son fils...
Sans perdre plus de temps, il détruisit une partie de la falaise pour faire effondrer les roches sur les guerriers, puis il entreprit une fuite pour déserter le royaume…
Un royaume désormais sans repère, sans les lois qui l'avaient maintenues longtemps en paix... En somme, un royaume désormais condamné...
…
Informations IRL
• Pseudo : Raesthra
• Age : 25-30
• Aime : le café
• N'aime pas : le café au lait
• Personnage préféré de One Piece : Dragon
• Caractère : Calme, patient et diplomate... fin je crois
• Fait du RP depuis : le début d'OPR
• Disponibilité approximative : Je ne saurais le dire pour le moment. ça variera en fonction de l'activité du fow et de l'irl.
• Comment avez-vous connu le forum ? Par les bro, via discord
ONE PIECE REQUIEM