Par une nuit sombre et froide, une équipe d’aventuriers s’apprête à braver tous les dangers afin d’explorer et naturellement, de piller, le terrible et redoutable château du Comte Drokula. Située sur une île à l’entrée de la route de tous les périls, nommée Nachalbeuk, très peu peuplée, mais accueillante envers les étrangers, on y raconte volontiers la légende du Comte à qui veut l’entendre.
Le Comte Drokula est un célèbre et richissime collectionneur d’objets d’arts et de grandes valeurs, appartenant à la tribu des Longs-Bras, un peuple d’humains possédant une articulation supplémentaire au niveau des bras. Il a longtemps sillonné les mers et les terres, explorant les îles et les coins les plus reculés de Grand Line, afin de mettre la main sur des objets de collection, mystiques ou appartenant autrefois à de célèbres personnages de ce monde. Son but ultime est de trouver le One Piece, pièce maîtresse de sa collection comportant à ce jour plusieurs centaines d’exemplaires.
Plusieurs aventuriers, chercheurs de trésors et autres esprits intrépides se sont déjà essayés à l’exercice, mais aucun n’est jamais revenu en vie… Il paraîtrait que le Comte Drokula aurait jeté une malédiction sur son château, afin que personne ne puisse s’emparer de ses trésors. Personne n’a jamais pu confirmer ces bruits de couloir, discussions de taverne servant à alimenter le mythe. Cette équipe connaîtra-t-elle un sort plus joyeux que les précédentes ?
L’homme à l’origine de cette expédition nocturne, se nomme Baldurick le Dur. Court sur pattes, longues barbe et moustache brunes, tressées, camouflant intégralement sa bouche et retombant sur son nombril. Regard patibulaire, visage bourru, gros pif, une longue pipe de bois vissée entre les dents. Dans son dos, une grosse hache qu’il a forgé de ses propres mains, comme ses ancêtres avant lui. Sur sa tête, un casque en fer pour lui éviter de s’ouvrir le crâne en deux lorsqu’il s’élance à l’assaut, cafetière en avant.
Il a donné rendez-vous à ses camarades aux portes du château, devant l’entrée principale, par laquelle il comptait bien entrer de façon discrète, afin de ne pas se faire repérer stupidement par le propriétaire des lieux.
Le chef de l’expédition, dont la hauteur ne doit pas dépasser le mètre, pose un regard sévère sur les volontaires ayant répondu à son appel. Des jours durant, il a sillonné les tavernes à la recherche de braves et forts aventuriers souhaitant se lancer à l’assaut du plus gros défi de ce monde. Une promesse de richesse, de bonne baston et de gloire à la clé, qu’il répétait en boucle. Ses yeux se posent sur Jax Buchanan, excité comme une puce, qui trépigne d’impatience depuis son arrivée. Son masque en spirale semble avoir été fait dans une citrouille à en juger la couleur, et son long manteau décoré de nuages rouges ne lui inspire pas confiance.
Toi le type à la tronche de citrouille, tu vas y voir que’que chose avec cette connerie sur la face ? Jax, se pointe du doigt, étonné qu’on lui adresse la parole. Moi ? Vous aimez pas mon masque ? Il est magique ! C'est un art de facte ! Quand je le porte j’ai un bonus d’intimidation ! Ce qui était totalement faux, mais Jax était à fond dans son délire, enthousiaste à l’idée de jouer les aventuriers. Puis, il avait entendu le vieux de la boutique d’équipement dire ça à un client, en tentant de le convaincre d’acheter un casque à tête de rat.
Et toi la grande gigue, qu’est-ce que tu fous avec deux bougies collées sur le casque ? La gigue en question, un type plus grand que Jax, pourtant haut d’un mètre quatre-vingt-quatorze, maigre, un air un peu benêt sur un visage enfantin, lui adresse un sourire fort de fierté. C’est pour éclairer dans les couloirs du château ! Parce que dans le noir je sais pas avancer moi ! Le nain soupire, mais ne dit rien. Visiblement, celui-là n'a pas la lumière à tous les étages, à défaut de l’avoir vissée sur le crâne.
Moi, j’ai juste ramené mon épée. J’ai pas besoin de plus pour tous leur dézinguer la gueule. Et en effet, à en regarder plus attentivement le bestiau qui venait de s’exprimer, Jax se fit la remarque qu’il pourrait se faire plier en deux d’une seule main par ce mastodonte à cornes. Les cornes, justement, sont l’un des attributs les plus connus chez les êtres de cette race. Krunch, le doux nom du Cornu qui brandissait fièrement son épée, un sourire carnassier aux lèvres. Lui non plus, son cerveau ne devait pas souvent fumer.
Roh, ce que c’est lourd votre discussion ! Taper, taper, épée, baston. Vous avez que ces mots à la bouche vous les hommes ? Celle qui roule des yeux d’un air agacé et qui s'exprime avec condescendance, c’est l’Ange. Pom Vermeil qu’elle se nomme, une paire d’ailes blanches dans le dos et des petites cornes s’agitant frénétiquement au rythme de ses émotions. Depuis son arrivée, elle n’avait calculer personne et c’était bien la première fois qu’un son sortait de sa bouche. Roh, ta gueule l’ange. On a pas besoin de toi ici, si t’es pas contente, fous le camp. Le révolutionnaire et le nain furent pris d’un ricanement moqueur, la grande gigue grimaça, mais n’osa pas la ramener. Quant à l’Ange, elle poussa un petit son offusqué avant de tourner le dos à la brute.
Bon, on va pas tarder à entrer. Est-ce que vous avez tous bien vérifié votre équipement ? ‘S’agit pas de pleurer que vous avez oublié votre épée une fois à l’intérieur.
Ma magie est prête !
Qu’est-ce qu’elle raconte celle-là ?
Tu sais faire de la magie ?!
Je peux créer des boules explosives !
MAIS NOOOON ?! TROP COOOOL ! SI LOLINETTE POUVAIT VOIR CA !!
C’est qui encore celle-là ?!
Je comprends rien moi,ça me fait chier.
Mais fermez-la…
La magicienne auto-proclamée, adoptait une posture fière, entretenant le mystère auprès de partenaires un peu crédules. Tout de noir et de mauve vêtu, une robe ample et légère sur le corps, un grand chapeau à bout pointu sur une belle chevelure d’ivoire, un livre aussi épais que le plus ancien des manuscrits dans une main, Hāmaionī Gurenjā, n’était pas peu fière de son petit effet. Elle qui aimait captiver l’attention sur sa petite personne, ressentir l’admiration des bas gens à son égard, se pavanait allègrement. Ce qui commençait à taper sur les nerfs de Baldurick, grommelant dans sa barbe et ronchonnant des propos inaudibles. Une oreille attentive pourrait capter quelques mots peu valorisants sur la gente féminine. La sauce lui monta si fort au naseaux qu’il ouvrit grand la bouche, bavant de colère, prêt à brailler pour rappeler tout ce beau monde à l’ordre et ramener le calme, quand il fut devancé par un horrible grincement de portes.
Le genre de portes qui n’avaient pas été ouvertes depuis des millénaires, à en juger le vacarme à en réveiller tous les morts de l’île.
Tous se retournèrent immédiatement en direction de l’entrée du château, affolés.
Pom se tenait là, devant ce qui était désormais une ouverture béante conduisant au hall d’entrée de la demeure du Comte.
Mais quel genre d'amateur ne ferme pas ses portes à clé ? Les hommes, franchement…
Le Comte Drokula est un célèbre et richissime collectionneur d’objets d’arts et de grandes valeurs, appartenant à la tribu des Longs-Bras, un peuple d’humains possédant une articulation supplémentaire au niveau des bras. Il a longtemps sillonné les mers et les terres, explorant les îles et les coins les plus reculés de Grand Line, afin de mettre la main sur des objets de collection, mystiques ou appartenant autrefois à de célèbres personnages de ce monde. Son but ultime est de trouver le One Piece, pièce maîtresse de sa collection comportant à ce jour plusieurs centaines d’exemplaires.
Plusieurs aventuriers, chercheurs de trésors et autres esprits intrépides se sont déjà essayés à l’exercice, mais aucun n’est jamais revenu en vie… Il paraîtrait que le Comte Drokula aurait jeté une malédiction sur son château, afin que personne ne puisse s’emparer de ses trésors. Personne n’a jamais pu confirmer ces bruits de couloir, discussions de taverne servant à alimenter le mythe. Cette équipe connaîtra-t-elle un sort plus joyeux que les précédentes ?
L’homme à l’origine de cette expédition nocturne, se nomme Baldurick le Dur. Court sur pattes, longues barbe et moustache brunes, tressées, camouflant intégralement sa bouche et retombant sur son nombril. Regard patibulaire, visage bourru, gros pif, une longue pipe de bois vissée entre les dents. Dans son dos, une grosse hache qu’il a forgé de ses propres mains, comme ses ancêtres avant lui. Sur sa tête, un casque en fer pour lui éviter de s’ouvrir le crâne en deux lorsqu’il s’élance à l’assaut, cafetière en avant.
Il a donné rendez-vous à ses camarades aux portes du château, devant l’entrée principale, par laquelle il comptait bien entrer de façon discrète, afin de ne pas se faire repérer stupidement par le propriétaire des lieux.
Le chef de l’expédition, dont la hauteur ne doit pas dépasser le mètre, pose un regard sévère sur les volontaires ayant répondu à son appel. Des jours durant, il a sillonné les tavernes à la recherche de braves et forts aventuriers souhaitant se lancer à l’assaut du plus gros défi de ce monde. Une promesse de richesse, de bonne baston et de gloire à la clé, qu’il répétait en boucle. Ses yeux se posent sur Jax Buchanan, excité comme une puce, qui trépigne d’impatience depuis son arrivée. Son masque en spirale semble avoir été fait dans une citrouille à en juger la couleur, et son long manteau décoré de nuages rouges ne lui inspire pas confiance.
Toi le type à la tronche de citrouille, tu vas y voir que’que chose avec cette connerie sur la face ? Jax, se pointe du doigt, étonné qu’on lui adresse la parole. Moi ? Vous aimez pas mon masque ? Il est magique ! C'est un art de facte ! Quand je le porte j’ai un bonus d’intimidation ! Ce qui était totalement faux, mais Jax était à fond dans son délire, enthousiaste à l’idée de jouer les aventuriers. Puis, il avait entendu le vieux de la boutique d’équipement dire ça à un client, en tentant de le convaincre d’acheter un casque à tête de rat.
Et toi la grande gigue, qu’est-ce que tu fous avec deux bougies collées sur le casque ? La gigue en question, un type plus grand que Jax, pourtant haut d’un mètre quatre-vingt-quatorze, maigre, un air un peu benêt sur un visage enfantin, lui adresse un sourire fort de fierté. C’est pour éclairer dans les couloirs du château ! Parce que dans le noir je sais pas avancer moi ! Le nain soupire, mais ne dit rien. Visiblement, celui-là n'a pas la lumière à tous les étages, à défaut de l’avoir vissée sur le crâne.
Moi, j’ai juste ramené mon épée. J’ai pas besoin de plus pour tous leur dézinguer la gueule. Et en effet, à en regarder plus attentivement le bestiau qui venait de s’exprimer, Jax se fit la remarque qu’il pourrait se faire plier en deux d’une seule main par ce mastodonte à cornes. Les cornes, justement, sont l’un des attributs les plus connus chez les êtres de cette race. Krunch, le doux nom du Cornu qui brandissait fièrement son épée, un sourire carnassier aux lèvres. Lui non plus, son cerveau ne devait pas souvent fumer.
Roh, ce que c’est lourd votre discussion ! Taper, taper, épée, baston. Vous avez que ces mots à la bouche vous les hommes ? Celle qui roule des yeux d’un air agacé et qui s'exprime avec condescendance, c’est l’Ange. Pom Vermeil qu’elle se nomme, une paire d’ailes blanches dans le dos et des petites cornes s’agitant frénétiquement au rythme de ses émotions. Depuis son arrivée, elle n’avait calculer personne et c’était bien la première fois qu’un son sortait de sa bouche. Roh, ta gueule l’ange. On a pas besoin de toi ici, si t’es pas contente, fous le camp. Le révolutionnaire et le nain furent pris d’un ricanement moqueur, la grande gigue grimaça, mais n’osa pas la ramener. Quant à l’Ange, elle poussa un petit son offusqué avant de tourner le dos à la brute.
Bon, on va pas tarder à entrer. Est-ce que vous avez tous bien vérifié votre équipement ? ‘S’agit pas de pleurer que vous avez oublié votre épée une fois à l’intérieur.
Ma magie est prête !
Qu’est-ce qu’elle raconte celle-là ?
Tu sais faire de la magie ?!
Je peux créer des boules explosives !
MAIS NOOOON ?! TROP COOOOL ! SI LOLINETTE POUVAIT VOIR CA !!
C’est qui encore celle-là ?!
Je comprends rien moi,ça me fait chier.
Mais fermez-la…
La magicienne auto-proclamée, adoptait une posture fière, entretenant le mystère auprès de partenaires un peu crédules. Tout de noir et de mauve vêtu, une robe ample et légère sur le corps, un grand chapeau à bout pointu sur une belle chevelure d’ivoire, un livre aussi épais que le plus ancien des manuscrits dans une main, Hāmaionī Gurenjā, n’était pas peu fière de son petit effet. Elle qui aimait captiver l’attention sur sa petite personne, ressentir l’admiration des bas gens à son égard, se pavanait allègrement. Ce qui commençait à taper sur les nerfs de Baldurick, grommelant dans sa barbe et ronchonnant des propos inaudibles. Une oreille attentive pourrait capter quelques mots peu valorisants sur la gente féminine. La sauce lui monta si fort au naseaux qu’il ouvrit grand la bouche, bavant de colère, prêt à brailler pour rappeler tout ce beau monde à l’ordre et ramener le calme, quand il fut devancé par un horrible grincement de portes.
Le genre de portes qui n’avaient pas été ouvertes depuis des millénaires, à en juger le vacarme à en réveiller tous les morts de l’île.
Tous se retournèrent immédiatement en direction de l’entrée du château, affolés.
Pom se tenait là, devant ce qui était désormais une ouverture béante conduisant au hall d’entrée de la demeure du Comte.
Mais quel genre d'amateur ne ferme pas ses portes à clé ? Les hommes, franchement…
Dernière édition par Jax Buchanan le Mer 9 Fév 2022 - 17:35, édité 1 fois