Assis en tailleur les bras croisés, le cul sur de l'herbe mouillé par la pluie tantôt, Max réfléchit très très fort... ce qui n'est justement pas son fort au départ. Le ciel est bleu et les quelques nuages encore présent sont d'un blanc crémeux, le tout décoré d'arc-en-ciel fabuleux ! Tout ça n'aide pas à sa bonne humeur pour être honnête, lui qui apprécie bien plus les enfers que les comptes de fées d'ordinaire.
Le front plissé et les crocs qui grincent, l'expression d'une violente migraine sur sa face, Max peine à l'ouvrage. La chance, et sa soeur jumelle, sont des concepts... abstraits, intangibles... que son esprit peine grandement à appréhender. Pour la comparaison, je vous dirais que ça revient pour lui à essayer d'attraper un navire de guerre avec sa main ; ça ne marche juste pas, sa main n'est pas assez grande et le bateau bien trop gigantesque.
Soudain ! Son visage s'illumine ! Il a une révélation !
Les yeux grands ouverts, son esprit explose et il n'en sourit même pas tellement sa vision des choses.. de la vie... du monde... de l'existence... est bouleversé au-delà de toute raison.
" Si des types peuvent vendre de la chance... " Sa voix est étrangement calme, presque douce, ce qui ne lui ressemble pas trop mais on entend, dans sa voix, un drôle de sifflement de serpent qui rend audible tout son vice. " ...alors ça veut dire que je peux la leur voler ?! "
Max se lève d'un bond comme un diable monté sur ressort et d'une impulsion, s'élance au pas de course vers sa prochaine destination : Leg's of Rabbit City !
Pour situer un peu comment il est arrivé là, le pourquoi du comment... désolé, il a trop bu la veille et s'est réveillé ici sans plus d'informations que ça. Géographiquement, notre pirate s'est réveillé à mi-chemin entre la ville des veinards et Dastrino. Ce qui l'a réveillé, plus spécifiquement, c'est le rire enjoué et mélodieux d'une jeune femme pas banal du tout. Ses cheveux, couleurs arc-en-ciel, n'étaient pas plus fantasque que les trèfles à quatre feuilles qui y poussaient.
La jeune femme s'est présentée, a entamée la discussion... s'est présenté, entre autres mais trop occupé à l'admirer, Max n'a pas retenu son nom. En d'autres circonstances, Maxence se serait jeté sur elle pour la séduire, la kidnapper ou... il en aurait fait sa proie puis sa victime.
Coup de chance pour elle, avec sa gueule de bois carabinée, Max n'avait d'autre choix que de rester très calme et à demi-conscient seulement.
De manière très sympathique, la jeune femme a expliqué à l'énergumène perdu où il était et lui a exposé de manière sommaire la géographie de l'île ainsi que son contexte. A cause d'elle, à son insu, elle lui a instillé toute sa réflèxion sur le fait que si on peut vendre de la chance, on peut tout aussi bien la volé. Indirectement, elle est la cause de ce qui pousse Max à son prochain pillage.
Coup de chance pour elle et Leg's Rabbit City... Max ne sait pas lire. Ainsi, lorsqu'il a vu deux panneaux, l'un qui indique la ville des veinards et l'autre celle des poissards... il a bien été forcer de choisir au pif.
Raison pour laquelle il court en direction de Dastrino ! La poisse pour eux ! Un peu plus tard, avec un début d'essoufflement dû à la montée, Max fait face à la forteresse montagnarde des malchanceux avec un sourire en coin carnassier. Le teint rosé par l'effort, Max marche désormais... mais pas calmement... il en a volé des choses dans sa vie !
Des armes... des vivres... de l'or... des gens... et une liste longue comme le bras de choses concrètes, matérielles mais... volé de la chance ?! C'est une première pour lui ! Et qui n'aime pas les premières fois ? Plein de gens, certes. Max, lui, adore les premières fois... ce mélange d'impatience et d'appréhension, cette drôle d'alchimie qui l'excite au plus haut point suffit à faire de lui une véritable pile électrique.
"La Menace" marche donc, incapable de retenir quelques petits pas furieux qui semblent des morceaux de chorégraphies ! On le voit sourire, on l'entend rire et violemment craqué tandis qu'il s'étire brutalement. Les gardes postés sur les remparts le voit venir de loin... et pour cause ! L'homme est seul le long d'un chemin de terre encerclé d'herbes et fourrée disparate, en train de gravir la montée d'un pas erratique.
" T'ES QUI TOI ?! QU'EST-CE QUE TU NOUS VEUX ?! " Hurle l'un des gardes du haut de la muraille, visiblement inquiet à la vue d'un inconnu. Et pour cause... les habitants de Dastrino, par habitude, ne s'attende pas à ce qu'un visiteur soit signe de chance. Pessimiste à en mourir, et on les comprends, ils ont de suite compris que ce n'est pas bon signe.
Déjà parce que... personne sur l'île n'a trop envie de venir à Dastrino, la poisse, c'est probablement contagieux. Les habitants de Lokail n'ont pas le temps ou l'intérêt d'y allez, ils ont du taff. Les veinards, eux, sont trop feignants pour se fatiguer à gravir pareille pente dans le mauvais sens.
A l'aide d'une longue-vue, l'un des gardes confirme la présupposition de ses collègues : le gars qui arrive à une tronche de démon qui n'inspire rien de bon.
" JE VIENS VOLEZ VOTRE CHANCE ! " Hurle Max en retour avec une voix démente au naturelle, ses mains en haut-parleur autour de sa gueule de diable. " DONNEZ-LA MOI OU J'VOUS MASSACRE TOUS ! "
Déjà que les poissards n'aiment pas tellement les veinards, une méprise pareille les mit tous en rage. Non seulement ils n'ont pas leurs chances... non seulement ils n'ont pas leurs ors... mais en plus, ils sont confondus avec sans avoir un seul de leurs avantages ?! L'échange verbale qui s'ensuit est long et pénible... puisque le pirate et le garde sont obligés de hurler à la mort pour s'entendre à défaut de réellement se comprendre.
Le garde de Dastrino, péniblement, essaye d'expliquer à Max qu'il s'est trompé de ville.
Plausible, le pirate lui-même le reconnait intérieurement pour avoir choisit quelle direction suivre au pif. Il y a néanmoins deux points qui rendent notre pillard sceptique... déjà parce que les gens mentent, c'est bien connu et que ce serait facile de prétendre ne pas avoir de chance ! Forcément, comme le truc est invisible et conceptuelle, on ne le voit pas, ça se cache facilement.
Le deuxième point... c'est qu'après s'être tapé une heure de marche, que de la montée, Max refuse tout simplement l'idée que ça soit pour rien.
Quand bien même il y croirait... ça ne l'empêcherait pas de piller l'endroit avant de rejoindre sa véritable destination. Comme pour se calmer, Max ferme les yeux et prend une grande inspiration... s'approche de la grande porte en bois d'un pas maitrisé qui ne lui ressemble pas.
Les gardes tentent bien de lui tirer dessus... mais la pluie de tantôt à enrayé leurs fusils... pas de bol !
" VOUS ME PRENEZ POUR UN DEBILE OU QUOI ?! " Hurle Max avant d'affliger la grande porte d'un gigantesque coup de boule !
Le bois se fissure au premier coup, encore un peu plus au second, se déforme au troisième et, au quatrième, Max passe tout simplement au travers ! Embarqué par l'élan de son propre coup furieux, Max en tombe au sol pour quelques roulades chaotiques avant de se relever avec un front en sang et une gigantesque écharde de bois qui s'y est planté.
Il n'y fait pas attention malgré son mal de crâne... mais ça donne l'impression d'une corne.
" VITE ! QUE QUELQU'UN AILLE SONNER LA GARNISON DE MARINE ! AVEC LA POISSE QU'ON A, CE GARS EST SUREMENT BALEZE ! "
Le front plissé et les crocs qui grincent, l'expression d'une violente migraine sur sa face, Max peine à l'ouvrage. La chance, et sa soeur jumelle, sont des concepts... abstraits, intangibles... que son esprit peine grandement à appréhender. Pour la comparaison, je vous dirais que ça revient pour lui à essayer d'attraper un navire de guerre avec sa main ; ça ne marche juste pas, sa main n'est pas assez grande et le bateau bien trop gigantesque.
Soudain ! Son visage s'illumine ! Il a une révélation !
Les yeux grands ouverts, son esprit explose et il n'en sourit même pas tellement sa vision des choses.. de la vie... du monde... de l'existence... est bouleversé au-delà de toute raison.
" Si des types peuvent vendre de la chance... " Sa voix est étrangement calme, presque douce, ce qui ne lui ressemble pas trop mais on entend, dans sa voix, un drôle de sifflement de serpent qui rend audible tout son vice. " ...alors ça veut dire que je peux la leur voler ?! "
Max se lève d'un bond comme un diable monté sur ressort et d'une impulsion, s'élance au pas de course vers sa prochaine destination : Leg's of Rabbit City !
Pour situer un peu comment il est arrivé là, le pourquoi du comment... désolé, il a trop bu la veille et s'est réveillé ici sans plus d'informations que ça. Géographiquement, notre pirate s'est réveillé à mi-chemin entre la ville des veinards et Dastrino. Ce qui l'a réveillé, plus spécifiquement, c'est le rire enjoué et mélodieux d'une jeune femme pas banal du tout. Ses cheveux, couleurs arc-en-ciel, n'étaient pas plus fantasque que les trèfles à quatre feuilles qui y poussaient.
La jeune femme s'est présentée, a entamée la discussion... s'est présenté, entre autres mais trop occupé à l'admirer, Max n'a pas retenu son nom. En d'autres circonstances, Maxence se serait jeté sur elle pour la séduire, la kidnapper ou... il en aurait fait sa proie puis sa victime.
Coup de chance pour elle, avec sa gueule de bois carabinée, Max n'avait d'autre choix que de rester très calme et à demi-conscient seulement.
De manière très sympathique, la jeune femme a expliqué à l'énergumène perdu où il était et lui a exposé de manière sommaire la géographie de l'île ainsi que son contexte. A cause d'elle, à son insu, elle lui a instillé toute sa réflèxion sur le fait que si on peut vendre de la chance, on peut tout aussi bien la volé. Indirectement, elle est la cause de ce qui pousse Max à son prochain pillage.
Coup de chance pour elle et Leg's Rabbit City... Max ne sait pas lire. Ainsi, lorsqu'il a vu deux panneaux, l'un qui indique la ville des veinards et l'autre celle des poissards... il a bien été forcer de choisir au pif.
Raison pour laquelle il court en direction de Dastrino ! La poisse pour eux ! Un peu plus tard, avec un début d'essoufflement dû à la montée, Max fait face à la forteresse montagnarde des malchanceux avec un sourire en coin carnassier. Le teint rosé par l'effort, Max marche désormais... mais pas calmement... il en a volé des choses dans sa vie !
Des armes... des vivres... de l'or... des gens... et une liste longue comme le bras de choses concrètes, matérielles mais... volé de la chance ?! C'est une première pour lui ! Et qui n'aime pas les premières fois ? Plein de gens, certes. Max, lui, adore les premières fois... ce mélange d'impatience et d'appréhension, cette drôle d'alchimie qui l'excite au plus haut point suffit à faire de lui une véritable pile électrique.
"La Menace" marche donc, incapable de retenir quelques petits pas furieux qui semblent des morceaux de chorégraphies ! On le voit sourire, on l'entend rire et violemment craqué tandis qu'il s'étire brutalement. Les gardes postés sur les remparts le voit venir de loin... et pour cause ! L'homme est seul le long d'un chemin de terre encerclé d'herbes et fourrée disparate, en train de gravir la montée d'un pas erratique.
" T'ES QUI TOI ?! QU'EST-CE QUE TU NOUS VEUX ?! " Hurle l'un des gardes du haut de la muraille, visiblement inquiet à la vue d'un inconnu. Et pour cause... les habitants de Dastrino, par habitude, ne s'attende pas à ce qu'un visiteur soit signe de chance. Pessimiste à en mourir, et on les comprends, ils ont de suite compris que ce n'est pas bon signe.
Déjà parce que... personne sur l'île n'a trop envie de venir à Dastrino, la poisse, c'est probablement contagieux. Les habitants de Lokail n'ont pas le temps ou l'intérêt d'y allez, ils ont du taff. Les veinards, eux, sont trop feignants pour se fatiguer à gravir pareille pente dans le mauvais sens.
A l'aide d'une longue-vue, l'un des gardes confirme la présupposition de ses collègues : le gars qui arrive à une tronche de démon qui n'inspire rien de bon.
" JE VIENS VOLEZ VOTRE CHANCE ! " Hurle Max en retour avec une voix démente au naturelle, ses mains en haut-parleur autour de sa gueule de diable. " DONNEZ-LA MOI OU J'VOUS MASSACRE TOUS ! "
Déjà que les poissards n'aiment pas tellement les veinards, une méprise pareille les mit tous en rage. Non seulement ils n'ont pas leurs chances... non seulement ils n'ont pas leurs ors... mais en plus, ils sont confondus avec sans avoir un seul de leurs avantages ?! L'échange verbale qui s'ensuit est long et pénible... puisque le pirate et le garde sont obligés de hurler à la mort pour s'entendre à défaut de réellement se comprendre.
Le garde de Dastrino, péniblement, essaye d'expliquer à Max qu'il s'est trompé de ville.
Plausible, le pirate lui-même le reconnait intérieurement pour avoir choisit quelle direction suivre au pif. Il y a néanmoins deux points qui rendent notre pillard sceptique... déjà parce que les gens mentent, c'est bien connu et que ce serait facile de prétendre ne pas avoir de chance ! Forcément, comme le truc est invisible et conceptuelle, on ne le voit pas, ça se cache facilement.
Le deuxième point... c'est qu'après s'être tapé une heure de marche, que de la montée, Max refuse tout simplement l'idée que ça soit pour rien.
Quand bien même il y croirait... ça ne l'empêcherait pas de piller l'endroit avant de rejoindre sa véritable destination. Comme pour se calmer, Max ferme les yeux et prend une grande inspiration... s'approche de la grande porte en bois d'un pas maitrisé qui ne lui ressemble pas.
Les gardes tentent bien de lui tirer dessus... mais la pluie de tantôt à enrayé leurs fusils... pas de bol !
" VOUS ME PRENEZ POUR UN DEBILE OU QUOI ?! " Hurle Max avant d'affliger la grande porte d'un gigantesque coup de boule !
Le bois se fissure au premier coup, encore un peu plus au second, se déforme au troisième et, au quatrième, Max passe tout simplement au travers ! Embarqué par l'élan de son propre coup furieux, Max en tombe au sol pour quelques roulades chaotiques avant de se relever avec un front en sang et une gigantesque écharde de bois qui s'y est planté.
Il n'y fait pas attention malgré son mal de crâne... mais ça donne l'impression d'une corne.
" VITE ! QUE QUELQU'UN AILLE SONNER LA GARNISON DE MARINE ! AVEC LA POISSE QU'ON A, CE GARS EST SUREMENT BALEZE ! "