Cette île, c'est mon île se fit-il durant ses exercices matinaux. Il la connaissait par cœur, ayant arpenté chaque ruelles, chaque avenues, chaque boulevards, comme si c'était chez lui. C'était chez lui. Tout le monde en ville connaissait son frère, le champion de l'île et son ardent défenseur auprès des médias. Tout le monde connaissait sa "disgrâce" et même si les avis étaient partagés sur le sujet, on soutenait le projet de Toki d'aller lui rappeler ses devoirs de champion de l'île Karaté. Même si cela incluait une bonne rouste, et que ça infligerait sûrement une blessure d'égo à son grand frère, il se devait d'aller lui remettre la tête sur les épaules. Son choix égoïste pesait sur toute la famille, des hommes en uniformes, d'autre en costume, étaient déjà venu comme des rapaces guettant leur proie, et fondant sur leur pauvre mère pour en apprendre le plus possible sur Kintoki.
Il serra le poing à l'idée de sa mère éplorée, et de son père dévasté, qui ne pipait plus mot depuis qu'il était revenu pour les soutenir dans l'épreuve. Une fois son sésame en poche, il irait directement à la recherche du révolutionnaire de la famille Asugero, pour lui coller son poing dans la figure, avec un minimum de moyens légaux derrière lui. Parce que s'il avait saisit toute l'histoire, son frère faisait partie d'une cellule particulièrement secrète de la révolution. Pour que le cipher pol se déplace, alors qu'il n'était à l'origine qu'un petit karatéka particulièrement doué de l'île. Et pour que son frère n'ait pas répondu à son appel de den den, c'était qu'il y'avait anguille sous roche, il en était sûr.
Ce n'était pas vraiment le cadeau qu'il avait espéré pour ses vingt trois ans. Aujourd'hui même, oui m'dame, répondit-il a la boulangère chez qui il acheta le pain pour toute la famille. Aujourd'hui n'était pas un jour spéciale pour Toki, mais toute la ville, elle, était en effervescence. Le festival des milles tuiles,est un évènement national qui regroupe les meilleurs combattants de l'île et même parfois quelques figures du monde entier s'y retrouvaient pour tester leur capacités. On voyait les fanions traversés les rues, colorés et les femmes bariolées, et les enfants grimés en karateka, défilant avec leur plus beau kimono au blanc immaculé. On voyait les lampions au fenêtre la nuit, pendant les trois jours que durait les festivités, avant et après les duels entre participants. Car si ce festival avait quelque chose à démontré, c'était la force de ses habitants, et des champions qu'ils choisissaient pour ce jour spécial.
Toki remplacerait son frère cette année là. Il ne le faisait ni par plaisir, ni par besoin, rien. Il le faisait pour sa famille, pour la réputation de sa mère, et de son père. Pour l'auberge qui tournait grâce à la renommé du champion, et surtout, pour montrer qu'il y'avait encore un Asugero dans la course.
Habillé d'un pantacourt, de claquette traditionnelle, et d'un débardeur blanc, son foulard sur la tête et sa dégaine assez flexible ne laissait pas deviner qu'il était un ardent candidat pour le pugilat qui se déroulerait l'après midi même. Pourtant même sans être favoris, il restait un combattant assez hors du commun. Sortant de la boutique avec ses emplettes sous le bras, il continua sa route vers l'auberge située en plein centre ville, que possédait son père. Il y avait coulé des jours heureux, mais en ce moment, il voyait le mal partout. Et en cette journée, la vie ne ferait d'excpetion à la règle. On influence son environnement, et on remarque ce que l'on veut bien voir. Si jamais il n'avait jamais vu tout ce qui clochait dans le monde, ayant toujours eu une vision de gentil gars de la marine. Le caporal sympa qui gobait tout ce qu'on lui disait. C'était finis.
Et en ce jours, il vit une scène qui lui donna un frisson, et le fit agir sous l'impulsion de l'impulsivité et de la colère. Un monsieur d'âge respectable bousculé par un jeune. Cheveux en pétard et dent longue, qui semblait avoir des intentions belliqueuses. Quand le coup de poing du jeune homme se détendit sur sa nouvelle proie, Tokiyama se tendit instantanément. Personne ne disait rien. Ca l'énervait encore plus. Tout le monde faisait comme si de rien était, continuant sa route. Pas lui.
Il attrapa soudainement, par derrière, le poing de l'homme au regard injecté de sang. Non mais ça va pas la tête, faut pas frapper sur les gens comme ça mon p'tit gars ! Qu'il fit en faisant une moue détestable, et en agitant le doigt de sa main libre de droite à gauche.
Il serra le poing à l'idée de sa mère éplorée, et de son père dévasté, qui ne pipait plus mot depuis qu'il était revenu pour les soutenir dans l'épreuve. Une fois son sésame en poche, il irait directement à la recherche du révolutionnaire de la famille Asugero, pour lui coller son poing dans la figure, avec un minimum de moyens légaux derrière lui. Parce que s'il avait saisit toute l'histoire, son frère faisait partie d'une cellule particulièrement secrète de la révolution. Pour que le cipher pol se déplace, alors qu'il n'était à l'origine qu'un petit karatéka particulièrement doué de l'île. Et pour que son frère n'ait pas répondu à son appel de den den, c'était qu'il y'avait anguille sous roche, il en était sûr.
Ce n'était pas vraiment le cadeau qu'il avait espéré pour ses vingt trois ans. Aujourd'hui même, oui m'dame, répondit-il a la boulangère chez qui il acheta le pain pour toute la famille. Aujourd'hui n'était pas un jour spéciale pour Toki, mais toute la ville, elle, était en effervescence. Le festival des milles tuiles,est un évènement national qui regroupe les meilleurs combattants de l'île et même parfois quelques figures du monde entier s'y retrouvaient pour tester leur capacités. On voyait les fanions traversés les rues, colorés et les femmes bariolées, et les enfants grimés en karateka, défilant avec leur plus beau kimono au blanc immaculé. On voyait les lampions au fenêtre la nuit, pendant les trois jours que durait les festivités, avant et après les duels entre participants. Car si ce festival avait quelque chose à démontré, c'était la force de ses habitants, et des champions qu'ils choisissaient pour ce jour spécial.
Toki remplacerait son frère cette année là. Il ne le faisait ni par plaisir, ni par besoin, rien. Il le faisait pour sa famille, pour la réputation de sa mère, et de son père. Pour l'auberge qui tournait grâce à la renommé du champion, et surtout, pour montrer qu'il y'avait encore un Asugero dans la course.
Habillé d'un pantacourt, de claquette traditionnelle, et d'un débardeur blanc, son foulard sur la tête et sa dégaine assez flexible ne laissait pas deviner qu'il était un ardent candidat pour le pugilat qui se déroulerait l'après midi même. Pourtant même sans être favoris, il restait un combattant assez hors du commun. Sortant de la boutique avec ses emplettes sous le bras, il continua sa route vers l'auberge située en plein centre ville, que possédait son père. Il y avait coulé des jours heureux, mais en ce moment, il voyait le mal partout. Et en cette journée, la vie ne ferait d'excpetion à la règle. On influence son environnement, et on remarque ce que l'on veut bien voir. Si jamais il n'avait jamais vu tout ce qui clochait dans le monde, ayant toujours eu une vision de gentil gars de la marine. Le caporal sympa qui gobait tout ce qu'on lui disait. C'était finis.
Et en ce jours, il vit une scène qui lui donna un frisson, et le fit agir sous l'impulsion de l'impulsivité et de la colère. Un monsieur d'âge respectable bousculé par un jeune. Cheveux en pétard et dent longue, qui semblait avoir des intentions belliqueuses. Quand le coup de poing du jeune homme se détendit sur sa nouvelle proie, Tokiyama se tendit instantanément. Personne ne disait rien. Ca l'énervait encore plus. Tout le monde faisait comme si de rien était, continuant sa route. Pas lui.
Il attrapa soudainement, par derrière, le poing de l'homme au regard injecté de sang. Non mais ça va pas la tête, faut pas frapper sur les gens comme ça mon p'tit gars ! Qu'il fit en faisant une moue détestable, et en agitant le doigt de sa main libre de droite à gauche.