Des pnj pour Mallory

Vivian est un cas particulier, c'est déjà en dire pas mal quand on jette un coup d'oeil au reste de la galerie que compose cet équipage de bras-cassés. Ancienne esclave libérée par inadvertance. Comme beaucoup de sirènes, elle est reconnue pour sa beauté, mais son statut de femme littéralement fatale rend l'approche des possibles prétendants un peu plus épineuse.

La sirène est une femme calme et posée, tempérée par des années enfermée chez un marchand d'escalve, n'accordant sa confiance qu'à un nombre limité de personne. Lorsqu'elle parle, tout le monde se sent le besoin d'écouter, elle qui ne parle que très rarement. Il lui arrive de temps à autre de faire quelques blagues par ci par là, mais elle sont si morbides que son auditoire ne peut s'empêcher de lâcher un rire jaune et de prendre un bon pas de recul. Malgré sa nonchalance et son aspect impassible il vaut mieux pas la sous-estimer, elle est toujours sur ses gardes et le dernier à s'être infiltré dans sa cabine s'est retrouvé avec une lame dégoulinante de toxine violette en dessous du menton.

Quand elle est nerveuse, sa peau produit un poison visqueux et paralysant. Elle prend ses aises avec l'équipage ce qui risque de réduire les cas d'empoisonnements acidentels et augmenter l'espérance de vie de sa capitaine.

Milo est un mec sympa, un rêveur romanesque infaillibe aux ambitions démesurées, mais il est principallement connu pour parler beaucoup et à tout le monde. Le problème c'est qu'il parle trop et qu'il devient très vite barbant. Il lui arrive d'avoir de bonnes idées, mais il raconte tellement de bêtises que même ses éclairs de génie finissent par se fondre dans son magma incessant de conneries. Des hommes-poissons comme Milo il en a plein, des épicuriens affables qui se sont retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment et odieusement punis lorsque l'on cherche un nigaud pour porter le chapeau.


En plus de parler pour ne rien dire, Milo remplit aussi toutes les cases du parfait petit soldat, il suit les ordres sans discuter et affronte tous les dangers qu'on pose sur son chemin sans se soucier de sa propre sécurité. Il a beau rabattre les oreilles de tous ceux qui l'écoutent, il faut dire qu'il a un don pour stimuler les troupes. Gueuler des cris de ralliement peu inspiré, même pour des besognes insignifiantes, c'est son dada. Et lorsque l'équipage célèbre une victoire et que le rum coule a flot, il devient captivant à écouter, il sonne presque intelligent quand on ne comprend pas ce qu'il dit!