Krum Brisedestin, Mister Honey Badger
Sexe : Homme.
Race : Humain. Métier : Chasseur.
Groupe : Chasseur de prime.
But : Acheter le Dragon Céleste qui a acheté sa famille.
Équipement : Une boîte de cigares. Quelques affiches de primes qui traînent dans ses poches et un gros flingue qui tire par coups de trois balles. Balles qui peuvent être remplacées par des balles incendiaires.
Et pour finir, une paire de gros gants en acier qu'il transporte via un gros sac à dos sur ses épaules.Parrain : Peetou.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, un reroll de TC.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Jeska ! (Eh mercé).
Codes du règlement :
Description physique
Krum à la carrure d'une brute et la dégaine typique du trentenaire désabusé, qui en a vu des saletés dans sa vie et qu'il faut pas venir faire chier. Ce qui n'est pas totalement faux en soit, il ne faut pas venir le faire chier. Quant aux horreux auxquelles il a dû faire face, il n'aime pas vraiment en parler.
Haut de deux mètres vingt-deux, il n'a pas la chance de venir toiser dans les yeux un semi-géant sans même devoir lever la tête. Lourd de cent-cinquante kilos, un amas de muscles et d'os contre lequel il est douloureux de se heurter, sur lequel frapper tient plus de la mauvaise idée que de la bravoure quand on a pas les phalanges suffisamment solides pour endurer.
De grosses paluches qui s'emparent des gorges pour en extraire les informations souhaitées, qui pressent dessus comme des étaux jusqu'à ce que l'informateur forcé, crache le morceau. Et il vous regarde vous étouffer, tandis qu'il serre, avec une expression du visage si sereine qu'on devine facilement à ses yeux qu'il se moque bien de vous tuer dans le processus.
De ce faciès pas si ordinaire, on se demande ce qui a bien pu lui arriver pour qu'il se durcisse à ce point. Le teint hâlé, indiquant des origines chaudes, d'une terre où le soleil frappe bien plus fort et bien plus longtemps que les mauvais jours. Tignasse immaculée qui contraste sévèrement avec les pigments de sa peau, d'un brun on passe à un blanc si pur, si frappant. Les cheveux courts dressés en pointes vers les cieux, défiant les dieux. Tout le reste en dessous est rasé de près, pas un poil de barbe ne sort de sur sa peau, laissant apparaître une solide mâchoire et des pommettes saillantes hautes.
Ce n'est pour autant pas la caractéristique physique la plus marquante chez lui. Ces iris carmins, comme baignant dans le sang, en revanche… Si il lui arrive de dissimuler ses yeux sous une paire de lunettes aux verres opaques, lorsqu'elles ne sont pas portées, on peut voir toute la puissance de son regard. Il paraît déterminé, concentré, focalisé sur son objectif. Dépourvu de doute et prêt à se salir les mains s'il le faut.
Le tout est largement renforcé par cette impressionnante cicatrice qui lui barre le milieu de la fiole. Une grosse croix qui s'étend jusqu'en haut du front et qui traverse ses yeux, pour attaquer ses joues.
Il se fringue souvent de la même manière, porte de grosses godasses type rangers ou des baskets épaisses, pour mieux écraser les doigts de ses proies, qu'on raconte. D'amples pantalons sombres, marrons ou noirs sur lesquels il fixe au niveau de l'extérieur de la cuisse, l'étui servant à transporter son flingue. Le haut de son corps peut être recouvert d'un tee-shirt comme d'un marcel, généralement dans les teintes beiges, noire, ou blanche. Lorsqu'il fait trop chaud à son goût, il retire ce vêtement superflus et se balade torse nu, déposant simplement sur ses épaules un manteau immaculé.
Dans son dos, il porte un gros sac à dos qui s'apparente à une boîte de transport et qui en réalité, agit en tant que tel. À l'intérieur se trouve sa paire de gants de combat, forgé dans de l'acier, ainsi que quelques broutilles nécessaires à une personne se déplaçant régulièrement.
Son physique imposant va de pair avec une démarche lourde, un pas appuyé, qui s'ancre dans le sol et dont on devine des appuis solides.
Description psychologique
On ne voudrait pas immédiatement lui adresser la parole aux premiers abords, tant il paraît fermé aux interactions sociales, pourtant il n'a pas en horreur les discussions, même inattendues. C'est au contraire quelqu'un avec qui il est rassurant de discuter, apaisant.
Souvent calme, si sa voix rocailleuse leur intimider, il ne hausse jamais le ton sans raison et veille à se montrer respectueux avec les personnes le méritant.
Il a sa vision du monde et ne rechigne pas à la partager, mais reste conscient qu'elle n'est pas toute belle et optimiste. Ce monde a des défauts qu'il est préférable d'apprendre à connaître très tôt avant de subir une profonde désillusion ou de finir brisé. C'est selon lui ce qui est arrivé à bon nombre de personnes que l'on catégorise comme dissidente, contre la société. Certains n'ont juste plus la force d'élever la voix contre un système qui les a trahi.
Conscient qu'il aurait pu finir ainsi, il veille à garder en mémoire que le monde n'est pas seulement noir ou blanc, mais nuancé de couleurs. Qu'il n'y a pas juste les méchants et les gentils, les justiciers et les criminels, le Gouvernement Mondial et les Révolutionnaires, ou pirates. Savoir faire la part des choses reste primordial à ses yeux, mais ne l'empêche pas de faire correctement son travail.
Cela va seulement influencer certaines de ses décisions. Il s'est embarqué dans la vie de Chasseur de Primes pour amasser une grande quantité d'argent tout en faisant le ménage au passage. S'il ne peut pas coller son poing à la gueule du sale enfoiré ayant acheté sa femme et ses gosses, alors il le propulsera sur les tarés qui s'excitent à la vue du sang qu'ils font couler.
La violence pour la violence ne l'intéresse pas, s'il met ses poings en action, c'est pour une bonne raison. S'il ouvre le feu, c'est qu'il l'a décidé et son choix n'est jamais pris à la légère.
Sa détermination pour parvenir à ses objectifs semble sans faille, comme guidé par la volonté d'une divinité. Les choses sont parfaitement claires dans son esprit, le plan tout établi. Amasser suffisamment de berrys pour racheter sa famille, les placer hors d'atteinte et faire en sorte que plus jamais personne ne s'octroie le droit de les déclarer comme sa propriété. Suite à quoi, il ira personnellement chez ce Dragon Céleste qui s'est cru intouchable, pour le défenestrer depuis sa tour d'ivoire.
Il ne cherche pas à rallier à sa cause, prêcher une parole contre l'institution suprême ne l'intéresse pas. Tout n'est pas bon à jeter dedans et il serait bien incapable de savoir comment instaurer un gouvernement égalitaire pour tous. Par contre, il sait ce qui lui semble faux et bon à jeter.
Devenu un brin égoïste, il rend très rarement, voir jamais, service gratuitement. Conscient de sa force et de ses capacités, il l'utilise comme argument pour faire cracher les berrys si on requiert ses compétences. Et têtu comme il l'est, motivé par un but qui lui est personnel, difficile de le convaincre de s'asseoir sur le prix demandé.
La coopération ne le dérange pas, il lui arrive de faire équipe avec d'autres Chasseurs ou membres de la Marine pour faire tomber un gros gibier, un primé que seul il ne serait pas capable de capturer. L'union fait la force, et la force permet de mettre à l'ombre de puissants primés. Tant que la personne à ses côtés est réglo, tout roule. Hors de question de se faire rouler, bien entendu.
Biographie
Krum est un homme des sables, un homme naît sous la chaleur écrasante du désert et des rafales de sable. Un homme qui, durant toute son existence, à connu aridité et dunes, canicule et sable, poussière et vent. Un homme du royaume d’Alabasta. Ayant grandi à Nanohana, ville de marchands, ses parents en étaient. Si depuis le temps ils sont à la retraite, ils avaient à l’époque un sacré commerce qui tournait bien. Mais cela n’a jamais intéressé leur fils Krum, qui a toujours préféré viser à rejoindre les rangs de l’armée royale.
Ce qu’il fit dès son plus jeune âge, d’abord en tant que simple recrue pour suivre un apprentissage. On lui apprit le maniement des armes blanches, des armes à feu et quelques stratégies militaires. Mais il s’orienta bien vite vers ce qui l’intéressait réellement au sein de l’armée, la lutte contre les brigands nomades. Parcourir le royaume à la recherche de ces criminels en perpétuel mouvement, les empêcher de nuire à la population, de s’emparer des richesses d’autrui et de la famille royale, stopper les affrontements entre nomades et éviter que le sang coule, tel était son métier. Inévitablement, nomade, il l’était devenu aussi.
Passionné, volontaire, dévoué, il développa ses compétences et se fit remarquer par quelques coups d’éclats qui lui permirent de prendre en grade et grimper la hiérarchie. Une dizaine d’années plus tard, on lui confia sa propre escouade. Vingt-cinq ans et chef de sa propre équipe, la réussite professionnelle n’était plus un souci. Et bien qu’il n’avait jamais réellement cherché à s’imposer, il ne cacha pas sa fierté. D’autant qu’il avait, depuis quelques années, rencontré une âme avec qui partager tout cela.
Irina, de son petit nom. Une native des terres Alabastiennes également, fille d’une grande famille plus modeste, mais pas moins méritante. Ils vendaient des tissus d’une belle qualité et proposaient des ouvrages d’une beauté qui selon Krum, n’avaient pas leur pareil dans tout le royaume. La longue cape immaculée qu’il porté de nos jours, et dont il ne se sépare jamais, la rangeant dans le sac s’il ne la porte pas, vient de leur boutique. C’est Irina en personne qui s’est occupée de lui faire, y apportant une valeur sentimentale toute particulière.
Krum venait d’atteindre le cap de la trentaine lorsqu’ils eurent un enfant. Une petite fille, Samira. Belle comme sa mère, intrépide comme son père. Mais le métier de Krum ne lui accordait que peu de temps de repos, plus souvent en vadrouille dans le désert à traquer les patrouilleurs du désert qu’à la maison, à profiter de sa famille, il décida de prendre sa retraite. Il devait jouer son rôle de père à temps plein, pas seulement toutes les trois semaines. Il voulait être là lorsque sa précieuse petite fille accomplira ses premiers pas, lâchera son premier mot, pas en plein désert à tenter de mettre la main sur des ombres. L’avenir comme l’éducation de sa fille lui importait plus que son métier, que sa dévotion à l’armée royale. L’amour de sa femme et la prospérité de leur famille encore plus, ses priorités changeaient.
Trois ans. La vie ne lui offrit que trois ans en compagnie de son enfant avant de brutalement lui arracher. Une scène, une vision d’horreur qu’il ne pourra jamais expliquer la violence et la cruauté. Et pourtant on pourrait résumer cette histoire en une seule et courte phrase : ils ont eu le malheur de croiser le chemin d’un Dragon Céleste. Ces êtres qui se prennent pour des dieux, qui se croient au-dessus de toutes les lois, qui pensent être la loi. Ils prennent ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, où ils le veulent et se fichent bien de savoir à qui ils le prennent. Celui-là, cette saloperie de Tenryūbito a décrété qu’il voulait faire de Irina et Samira ses esclaves.
La famille Brisedestin passait d’agréables vacances en dehors des terres du sable, sur une île sous le contrôle du Gouvernement Mondial. Une île sur laquelle on s’attend à couler d’agréables jours sous le soleil, allongé sur des chaises longues en bordure de mer, à siroter des cocktails délicieusement fruités sans crainte de se faire détrousser par des voleurs ou des pirates, ou attaqué par des tarés. Auraient-ils pensé que cet homme, accompagné de tout un cortège de personnages différents et d’hommes en costumes sombres, respirant son propre air dans une espèce de hublot portatif, soit la personnification de l'égoïsme et du diable ?
Les choses ont été simples. Irina et Samira jouaient dans le sable rougeoyant de la plage, construisant des châteaux de sable, riant ensemble, inventant une histoire merveilleuse.
Hansel Vanity Libervithz, fier narcissique descendant des Rois Fondateurs dont Krum et sa petit famille n’ont jamais entendu parler, était de sortie ce jour-là. Hansel est aussi exécrable que le reste de ses pairs, mais Hansel aime bien organiser des expéditions sur ce qu’il nomme “Le Royaume d’En-dessous”, ou “Le royaume des miséreux”. Sa petite activité favorite dans le Royaume d’En-dessous, c’est d’aller récupérer quelques miséreux pour en faire ses esclaves. Il lui en faut de tout âge et d'ethnies diverses, mais il ne veut que des femmes.
Ce cher Monsieur Libervithz déambulait donc sur la plage, entouré d’agents du Cipher Pol, quand son regard a croisé celui d’Irina. Il n’a même pas parlé, juste fais un signe de tête à un homme sur sa droite et a désigné du doigt la femme et sa fille. L’agent a immédiatement compris et a ordonné à d’autres agents qu’on les emmène, de force évidemment. Krum a failli s'étouffer avec le contenu de son verre en voyant cela et a immédiatement réagi, tentant de s’y opposer. La peur et la panique n’aidant pas, un poing est parti en pleine poire d’un agent.
Mais tout cela a bien été interrompu sur le champ par un pistolet pointé sur l’ancien membre de l’armée royale d’Albasta et les deux coups de feu qui ont suivi. Le basané s’est immédiatement effondré, du plomb dans chacun de ses genoux. Une chaussure venant lui écraser le visage, s’assurant qu’il n’opposerait pas davantage de résistance. Une résistance bien vaine, face à un être divin.
Arrête. Te débattre ne sert à rien. Tu n’es rien face à un Dragon Céleste, tout ce que tu vas gagner à énerver cet homme, c’est la mort de ta femme et ta fille. Je le vois dans tes yeux, tu ne le veux pas.
Si cruels furent les mots, ils touchèrent en plein cœur Krum et lui firent entendre raison. Impuissant, abattu, effondré, il observa les deux êtres les plus précieux dans sa vie s’éloigner. La vue brouillée par les larmes coulant à flots, il resta là, brisé. Des secours lui furent apportés, de l’aide offerte et un séjour dans un centre de soins s’imposa. Long séjour durant lequel il lui fallu digérer cette scène, cet acte, cette atrocité. Séjour durant lequel il se forgea une haine envers ce personnage lui ayant arraché le cœur, mais aussi et surtout, un plan de reconquête. Il retrouverait cet homme et lui arracherait Irina et Samira.
Seulement il se renseigna sur le bonhomme en question et l’importance d’un tel personnage parmi les mortels. Et force est de constater qu’il était quasiment intouchable, mais pas totalement. La force ne suffirait pas contre lui, entouré des meilleurs agents du monde. L’argent, en revanche…
Il rachèterait la liberté de sa femme et sa fille, qu’importe la somme demandée. Et il ne comptait pas le faire dans une vingtaine d’années, mais le plus rapidement possible. Alors il s’engagea dans une voie qu’il n’aurait pas forcément imaginer tomber avant tous ces évènements; la chasse à l’homme. Devenir Chasseur de primes est à la portée de n’importe qui, il suffit simplement d’obtenir une licence auprès des autorités compétentes. Trouver une base de la Marine et s’y acheter ce morceau de papier fut un jeu d’enfant.
Souhaitant amasser un paquet de primes en peu de temps, il n'opèra pas en solitaire et rejoint les rangs de la Bounty National Angency, peu de temps avant que celle-ci ne fusionne avec une autre agence pour n’en devenir qu’une seule, le Baroque Works. Il lui fallut alors se trouver un nom de code, afin de protéger sa véritable identité et on lui attribua le grade le plus bas de l’organisation.
Ainsi vit le jour Mister Honey Badger, Copper du Baroque Works.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Exodia
- Êtes-vous majeur ? non
- Vous aimez / n'aimez pas : /
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Tony Tony Chopper, Luffy...
- Vous vous définiriez comme : fêtard, amateur de jeux-vidéos...
- Vous faites du RP depuis :
- Vos disponibilités (approximatives) : trois soirs par semaine ? tous les soirs ?
- Comment avez-vous connu le forum ? Google, moteur de recherche forumactif, topsites...
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