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Comme un goût de liberté



Comme un goût de Liberté


Feat : ✘ Healscare Nesingwary




Comme un goût de liberté, c'était la sensation que je ressentais. J'avais passé les treize dernières années à bosser pour le gang, me donnant l'impression d'être enfermé dans cette organisation, plus que jamais depuis la mort de mon mentor. Mais, à présent, j'étais libre de devenir ou de faire tout ce que je voulais. Enfin, pour le moment j'étais toujours dans cette grotte dans laquelle je me trouvais à mon réveil, après que mon navire ait été réduit à l'état de brindilles sous le feu d'une volée de canons. Tout mon corps était endolorit, mais il m'en fallait plus pour m'arrêter. Ainsi, non sans peine, je me mis à chercher une sortie, apercevant finalement une lumière au loin. Je dus escalader tant bien que mal jusqu'à la lumière, me tirant quelques cris étouffés de douleur.

Enfin, j'étais à l'air libre, observant les alentours de ce qui semblait être une épaisse forêt tropicale. Les rayons du soleil passaient avec peine entre les branchages, étalant des tapis de lumière çà et là. Les nombreux buissons denses aux alentours m'empêchaient de voir à plus de quelques mètres devant moi. Et, peu après que j'eus commencé à marcher, des grognements de plus en plus proches se firent entendre. D'abord à droite, puis à gauche, on aurait dit le grognement d'un chat mais probablement en plus gros. J'étais pas dans la meilleure forme pour affronter de grosses bêtes sauvages, surtout quand je ne savais pas ce que j'affrontais avec précision. Décidément, entre ça et la chaleur humide omniprésente, j'étais pas tombé sur la plus accueillante île de South Blue.

"C'est mort les gros chats, je compte pas finir en pâtée aujourd'hui." dis-je en haussant la voix comme pour m'adresser directement aux félins non identifiés.

Les grognements me répondirent en chœur, comme pour souligner leur intention de faire de moi leur casse-dalle. Sans demander mon reste je m’élançais entre les arbres de la mangrove, j’entendais les grognements derrière moi. Étrangement, ils ne se rapprochaient pas et gardaient leurs distances tandis que je continuais de filer. Ils attendaient probablement que je m’épuise avant de fondre sur moi toutes griffes dehors, et ce n’était pas une mauvaise stratégie puisque je commençais déjà à m’essouffler. Les minutes passaient et la sueur commençait à couler abondamment, sans m’en rendre compte j’avais commencé à ralentir et les fauves derrière moi s’étaient rapprochés, se rendant probablement compte que le moment était venu d’en finir. Puis, alors que je traversais un énième buisson, je me retrouvais face à une bande de gros porcs, et encore gros serait un euphémisme. Aussitôt que j’apparus dans leur vision, les phacochères aussi grands que des poneys se mirent à charger dans ma direction. Je me retrouvais dans une situation vraiment désespérée, ou bien était-ce l’opportunité idéale de me débarrasser de mes poursuivants.

« Viens par ici mon gros cochon ! » m’écriais-je à l’attention du premier phacochère qui s’en venait.

La bête, furieuse, s’ébroua dans sa course comme pour m’intimer le respect, comme quoi même les animaux ont leur petite susceptibilité. Cependant, ce n’était pas une tentative de suicide par animaux féroces interposés que j’entendais accomplir, j’avais un plan. M’élançant en puisant dans mes dernières forces, je bondissais au moment du supposé choc avec le phacochère, sautant assez haut pour placer mes mains sur sa tête comme si je jouais au saute-mouton. Je ramenais mes pieds pour les poser sur l’arrière train de l’animal, profitant de sa taille comme marche-pied pour pouvoir atteindre une branche assez haute. Je m’agrippais à cette dernière avant de grimper à califourchon dessus, trop haut pour les gros cochons qui se retrouvaient à présent face aux deux félins. Les porcidés étaient plus nombreux, et les deux fauves détalèrent sans engager le combat, aussitôt poursuivis par les gros cochons qui écrasaient tout sur leur passage. Mon plan avait été un succès, je profitais de ce moment d’accalmie pour reprendre mon souffle.

Je pus enfin descendre de mon perchoir, reprenant ma marche dans l’inconnue. J'avais défais mon sweat-shirt noir pour le nouer autour de ma taille afin de lutter contre la chaleur, dévoilant mon torse nu recouvert de fines cicatrices éparses ainsi que le tatouage recouvrant mon dos. J'avais également placé la visière de ma casquette vers l'arrière car elle avait tendance à obstruer ma vision périphérique, et je préférais ne plus me faire surprendre par la faune locale. Pendant plusieurs heures, je dus contourner un grand marécage où d’énormes moustiques rôdaient en essaim compact et probablement meurtrier. De plus, de grosses créatures écailleuses remontaient parfois à la surface avant de disparaître à nouveau sous l’eau recouverte de verdure. Je me retrouvais à nouveau dans une jungle praticable à pieds, mais toujours pas de signe d’une quelconque civilisation. Je commençais à m’irriter tout seul, j’avais rêvé d’aventures palpitantes et pour l’instant, mis à part des rencontres avec des animaux féroces, rien ne correspondait à la description d’aventure.

« RAAAAAH ! J’en ai marre de cette jungle ! » m’écriais-je à pleins poumons en direction du toit végétal. « Y a personne d’intelligent ici ou quoi ? J’ai pas le temps d’apprendre le langage des porcs ! » finis-je par dire, commençant à envisager des scénarios de plus en plus farfelus pour parer à la solitude.

Soudain, comme en réponse à mon cri, les buissons à quelques mètres de moi se mirent à frémir. Je plissais mes yeux écarlates pour tenter d'y voir mieux dans cette semi-obscurité. Pas de grognements cette fois mais, dans le doute, je me mis en garde. J’en avais marre de devoir fuir et, si un nouveau prédateur pointait le bout de sa trogne, j’allais lui mettre une bonne grosse patate pour le calmer.    




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Healscare n’était pas venu ici pour caresser des moutons, il avait déjà fait un voyage autour de north blue et il voulait maintenant découvrir un peu plus du monde. Son oncle, Thorring Nesingwary, lui avait parlé d’une île merveilleuse sur South Blue, une île regorgeant d’une faune dangereuse, d’animaux tueurs d’homme, de truand en tous genre et d’homme ayant un gros problème avec les armes à feu. une île MERVEILLEUSE… Le petit Scare adorait cette histoire de son oncle et il s’était juré de voir cette île de ses propres yeux. c’est pour cela qu’il s'était rendu sur Tanuki, de rumeur en rumeur, il avait entendu parlé d’un petit contrebandier qui faisait avait cette fameuse île dans son itinéraire. Grâce à son coup d’éclat et au nom de son oncle il avait réussi à mettre la main sur l’homme et à négocier la traversée. Avec les étoiles qu’il avait dans les yeux pour rejoindre cette île, il ne se rendit même pas compte qu’il paya la traversée 100 000B. Lui qui avait toujours réussi à se faire payer ses trajet, en étant embauché sur les navire, là il payé plein pot. L'excitation était beaucoup trop grande.

Comme d'habitude, la traversée se passa horriblement pour le petit chasseur. Entre la mauvaise bouffe, et les soirées alcoolisées avec les marins/pirates/bandits et un mal de mer omniprésent, Healscare était dans un sale état. Le seul moment un peu reposant fut la traversée de la flaque. Un immense réseau de canaux creusé au sein de Redline permettant de rallier les océans entre eux. Le jeune Nesingwary avait déjà entendu parlé de ses tunnels, mais les voire en vraie était beaucoup plus impressionnant. En tant qu’ancien mineur, le métier hein, pas l'âge, il ne pouvait que respecter tout le travail accompli.  

* Il faut de la motivation pour creuser dans une roche aussi dure quand même ! Combien de personnes faut-il pour creuser ça ? en plus sur l’eau ? parce que si on prend en compte qu’il faut les piocheur, les porteurs de lampe, ceux chargés du ravitaillement, le tourneur de manche , le forgeron, et sans compter la sécurité, les soigneurs … ça doit faire un beau paquet de monde… *

Comme un goût de liberté Combie10

Une fois la flaque passé et les théorie fumeuse d’Healscare sur la gestion du personnel minier et zone de creusement intensif terminé, il reprit ses habituelles nausées et vomissements. Bunker elle supporté beaucoup mieux les voyages. Surtout que comme elle n’avait pas grand chose à faire, elle passait son temps à dormir et à bouffer dans les réserves sans qu'aucun marin n'ait le courage de l'arrêter.

Vigie - Capitaine ! île en vue ! Nous approchons d’Amerzone
Capitaine - Très bien, préparez vous à jeter l’encre !

Sous les ordres du capitaine, les diverse marins sortirent de leur état végétatif. le soleil n’était pas levé depuis très longtemps et la plupart étaient en train de cuver leur alcool. Certains tombèrent de leur hamac, d'autres se levèrent en titubant… mais très vite, la petite bande s’occupèrent de monter les voiles, diriger le navire et faire tomber l'ancre. Healscare interloqué, releva la tête de par dessus le bastingage et se tourna vers le capitaine.

Scare - Commença jeté l’ancre ? On est pas encore arrivé !?
Capitaine - Aha ! parce que tu crois que je vais m’approcher de cette île ? t’es un grand malade, enfin, surtout malade, et puis, pas très grand
Scare - Nan mais vous allez voire si je suis pas très * bweaaaargh *
Capitaine - Ridicule… Allez bande de sac merde, on descend les chaloupe, Toi labas, monte la gru et toi tu charge la bateau.

Les contrebandiers s'affairaient à leur tâches, et très vite les chaloupes furent remplies de caisse et de tonneau ainsi que de marin sur armé. Et oui le respect sur cette île était proportionnel au nombre d’armes à feu que tu porte sur toi, alors pour éviter de se faire agresser, il fallait paraître menaçant.

Capitaine - Bon allez, embarquez, on va remonter le fleuve jusqu'à Freetown. Ta payer pour ça après tout.
Scare - Mouais, 100 000 Boule un trajet aussi horrible, je m’en souviendrais !
Capitaine - He ho ! on peux toujours te jeter à la flotte tout de suite !
Bunker - GRAOW!!!

Bunker qui suivait de près son maître n'aimait pas trop le ton que prenait le capitaine et lui fit vite comprendre en lui hurlant dessus. Descendant tout de suite de ses grands chevaux devant la menace de l’ours, le capitaine leva les mains en guise de reddition et força un petit rire.

Capitaine - Haha ! on se calme ! je plaisante
Scare - Du calme Bun! Et toi, te moque plus de moi ou je te laisse te bouffer le cul!

Le capitaine profiata qu’un de ses hommes passe devant lui pour s’éclipser et monter à bord d’une chaloupe. Healscare accrocha une des cordes de la grue sur Bunker pour la charger sur une autre barque. Il monta avec elle et tout ce petit monde se mit à ramer en direction de l’île…  

Bunker - Aaooow ?!

Approchant de la rive, Bunker se leva brusquement sur la barque, manquant de la faire chavirer pour regarder quelque chose sur la mangrove. Healscare n'eut pas le temps de la faire se rassoire qu’elle avait déjà sauté de la chaloupe pour nager vers les arbres. Bien qu’elle avait l’habitude de le faire, au vue des histoires sur la faune locale et la végétation ultra dense, il serait trés compliqué de la retrouver.

Scare - Suivait la !
matelos - Et puis quoi encore ? on ne s’approche pas du bord ici !
Scare - JE VOUS AIS DEMANDÉ VOTRE AVIS ?!
matelos - Non non ! bien sûr monsieur

Les matelots avaient beau être assez équipés pour conquérir un pays entier, il n’était pas beaucoup plus courageux et jouer de la grosse voix était largement suffisant pour leur faire peur. Sous ses ordres, il se rapprochèrent, tremblant du bord jusqu'à qu'ils soient assez proche pour qu’Healscare, charger comme un chameaux, puisse sauter sur la rive. Faisant à son tour basculer la barque sous l’impulsion, il atteignit sans mal les grosses racines de la mangrove Bunker qui l’avait devancé c’était déjà secouer dans tous les sens pour se sécher les poils pour foncer à travers la végétation.

Scare - BUNKER ! RESTE LA !

Ignorant complètement les ordres de son maître, l'ours sauta sur sa proie qui s’envola en la voyant arriver. Scare crut reconnaître vaguement un espèce d’énorme moustique mais avec la taille d’un gros rapace. L’ours leva la tête un peu triste et essaya de sauter pour l’attraper. Avec la grâce et l’agilité qu’on connaît bien des ours, elle retomba sur ses fesses et resta assise en baissant la tête pour bouder.

Bunker - Ooooooowww?!
Scare - Eh Oh toi ! t’es censé m’écouter !!!

Healscare arriva à sa hauteur et lui attrapa une touffe de poile sur la tête en soufflant et la réprimandant. il s’accrocha à son cou, et lui fit un bon petit shampoing pour lui faire regretter ses actes. Bunker se débattit un petit peu en secouant ses pattes mais sans réussir à lui faire lâcher prise. Il regarda vers le fleuve mais les deux matelots était repartie tout de suite après qu’il est sauté

* Bon super! j'aurai bien aimé voir la ville avant de me balader dans la nature, surtout que je comptais faire quelques provisions d'équipement avant de m’aventurer ici. Ralala, il tient pas en place ce nounours… Comme les deux autres se sont barrer, il va falloir rallier la ville à pied. Ca va être coton de s'orienter par ici, surtout qu’avec toute sa nouvelle odeur, je suis un peu perdu. *

Scare - Pour la peine, c’est toi qui porte ça! et TU RESTE PRES DE MOI !
Bunker - aow

Le chasseur accrocha son sac sur le dos de l’ours et se mis à avancer. Le jeune Nesingwary n’était pas très à l’aise dans la mangrove, les marécages n'étaient pas spécialement son milieu de prédilection, il avait déjà pratiqué, la forêt et les montagnes mais pas cela. C'est-à- dire qu’il savait survivre, par logique il comprenait rapidement les choses à éviter, mais les problèmes cachés et insidieux de ce genre d’environnement ne manquerait pas de le surprendre. Surtout qu’il ne s’était pas vraiment intéressé à la faune et flore locale. Healscare et Bunker progressaient  lentement dans la végétation dense et en essayant d'esquiver les troue de boue. S’aidant de son grand couteau, le chasseur tranchait les feuilles et les branche des buissons devant lui.

- RAAAAAH ! J’en ai marre de cette jungle !
- Y a personne d’intelligent ici ou quoi ? J’ai pas le temps d’apprendre le langage des porcs !

Pas très loin de lui, il entendit une voix humaine dans le brouhaha des bruits de la jungle. Pensant tomber sur un local qui pourrait le conduire à la ville la plus proche, il se dirigea vers la voix. Tranchant un à un les buissons, il se retrouva nez à nez à un homme torse nue, apparement près à se battre.  D’un habile mouvement de main, Healscare retourna son couteau pour le tenir façon commando et se mit lui aussi en garde, pied gauche en avant, bras droit tenant le couteau devant son visage et pied droit en appui. Bunker grogna de derrière son maître pendant que les deux hommes se toisaient du regard.

Bunker - GRrrrrrrr
Scare - T’es qui toi ?

Évidemment, le chasseur oubliait toutes les règles de politesse élémentaire et ne se présentait pas avant de demander à qui il avait à faire.. Contrairement à Healscare qui avait sur lui 2 tomahawk, 2 couteaux, un énorme fusil dans le dos et une grosse cape de fourrure qui pourrait camoufler un armement nucléaire, le grand bonhomme ne paraissait pas armé. Si on oubliait les yeux rouges et la dégaine de voyou, il avait presque l’air normal. Après tout, c’était raccord avec l’île, c’est le plus armé qui mérite le respect, pas l’autre.

Scare - Je cherche la ville la plus proche ?! tu sais où c’est?

Encore sobre et pas tout à fait au remis de son dur voyage, Healscare n’était pas vraiment dans l’ambiance de lancer un combat tout de suite, et même si cela lui pesait très fort, il lui fallait désamorcer cette situation. Ne voyant pas son opposant bouger, Scare recula doucement sa main armé, lâcha la pression de son couteaux pour ne pas paraître hostile et le rengaina en le tenant à deux doigts, toujours en fixant l’homme du regard. Pour éviter que Bunker ne fasse elle aussi de geste brusque, il mit son autre main en opposition entre elle et l’homme.


Dernière édition par Healscare Nesingwary le Ven 18 Fév 2022, 14:03, édité 1 fois
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Comme un goût de Liberté


Feat : ✘ Healscare Nesingwary




Le buisson face à moi fut tranché d’un habile coup d’un grand couteau tenu par un petit homme. Oui, petit était le mot juste, car dès qu’il était apparut dans mon champ de vision, au premier coup d’œil, je crus que c’était un enfant. Mais sa grosse barbe touffue et le gros ours à ses côtés m’incita à ne pas trop ouvrir ma gueule. Une mauvaise habitude de faire des blagues à vif qui avait tendance à m’attirer des problèmes et l’animosité des gens, allez savoir pourquoi. Enfin bref, revenons-en à nos nounours. L’homme de petite taille, par soucis de politiquement correct, prit une position pour se préparer à un éventuel combat. Il faut dire que moi-même je m’étais préparé, m’attendant à une rencontre toute autre.

Bunker - GRrrrrrrr
Scare - T’es qui toi ?

L’ours se mit à me grogner dessus, probablement prêt à me fondre dessus et à me dévorer. Ce n’était pas la première fois que je voyais un ours. Lorsque j’étais enfant j’en avais même côtoyé un pendant plusieurs années dans la troupe Mazino et, tant qu’on ne se montrait pas menaçant, l’animal restait calme. Ainsi, je quittais ma position de combat pour me redresser doucement, plaçant mes bras le long du corps pour paraître moins agressif tout en gardant à l’œil le petit homme et son animal de compagnie. Enfin, bien que pas bien grand, l’homme en imposait avec tout l’attirail qu’il se trimballait, il était armé jusqu’aux dents et je me demandais bien ce qu’il pouvait cacher d’autre dans son gros manteau de fourrure. C’est sûr que comparé à moi, ne possédant rien d’autre que les vêtements que je portais, il y avait une flagrante différence dans l’équipement.

Scare - Je cherche la ville la plus proche ?! tu sais où c’est?  

L’homme quitta sa posture de combat, ramenant son couteau vers l’arrière pour paraître moins menaçant. J’étais soulagé, j’avais pas vraiment envie de me battre, de plus je commençais à sentir la faim me gagner, mon ventre réagissant aussitôt par un gargouillis sonore.

« Moi c’est Ren, mais tu peux m’appeler Mazino si tu veux. »
dis-je en arborant un grand sourire avenant. « Et je vais pas t’être d’une grande aide, je suis pas d’ici non plus, je doutais même de la présence d’une ville dans cette jungle immense. »

D’un pas hésitant, je m’avançais vers l’homme avant de tendre lentement la main vers lui afin de se serrer la pince. On pouvait en apprendre beaucoup sur une personne rien qu’en lui serrant la main, à la fois au toucher, on peut juger le passé d’un homme si ses mains sont caleuses ou douces. A l’intention et la force que quelqu’un met dans sa poigne, afin de prouver sa supériorité sur l’autre ou, à l’inverse, en douceur ce qui tend à mener à un échange cordial. J’entamais souvent mes nouvelles rencontres ainsi, me permettant de me faire un premier avis sur la vie et la personnalité de quelqu’un, par prudence probablement. Cependant, cet inconnu ne semblait pas particulièrement mal-intentionné, bien qu’il soit accompagné par une bête aussi impressionnante.

« Et toi mon petit pote, c’est quoi ton nom ? » m’exclamais-je alors joyeusement, le terme petit m’ayant échappé bien que ça ne se voulait pas méchant, l’homme étant probablement conscient de sa propre taille. « Et lui ou elle, comment elle s’appelle cette grande bêbête ? » continuais-je en pointant l’animal du menton avant qu’un nouveau gargouillis, plus sonore que le précédent, ne m’interrompe. « T’aurais pas à bouffer par hasard ? Je me suis échoué sur cette île aujourd’hui et j’ai rien mangé de la journée. » finis-je en posant ma main libre sur mon ventre d’un air désespéré.  

J’observais l’ours par intermittences, n’étant pas encore parfaitement à l’aise en me tenant aussi proche de lui, ou elle, je ne m’y connaissais pas encore assez en anatomie animale pour déterminer son sexe. Une nouvelle fois, mon ventre se mit à faire des bruits de plus en plus bruyants, criant famine.



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Dernière édition par Ren W. Aoncan le Mar 22 Fév 2022, 16:19, édité 1 fois
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L'inconnu ne semblait pas très enclin à la baston, du moins pas immédiatement. Il baissa sa garde et relâcha ses bras le long de son corps. Voyant l'homme adopté une posture moins agressive, Bunker arrêta presque immédiatement de grogner et relâcha ses babines histoire de cacher ses crocs.

Ren - Moi c’est Ren, mais tu peux m’appeler Mazino si tu veux.
Et je vais pas t’être d’une grande aide, je suis pas d’ici non plus, je doutais même de la présence d’une ville dans cette jungle immense.


L'homme, enfin Ren, s'avança vers lui main tendue. Healthcare aurait préféré esquiver le geste et trinquer, mais bizarrement, il n'avait pas de chope de bière dans son inventaire. Enfin, il n'y avait évidemment pas de bar au milieu de la forêt… Après un moment d'hésitation, il se résigna a tendre sa grosse paluche poilue pour l’empoigner solidement.

Ren -  Et toi mon petit pote, c’est quoi ton nom?
Scare - Healscare… mais tu peux m'appeler Scare.
Ren - Et lui ou elle, comment elle s’appelle cette grande bêbête ?
Scare - elle c'est Bunker.

Ren, malgré ses yeux flippant, avait l'air plutôt sympathique. Même si Healscare avait failli faire gonfler la veine du front en entendant : "petit" il resta calme. Un gargouillie à peine dissimulé du jeune parvint au oreilles du chasseur et Bun qui par réflexe fixèrent son ventre à découvert

Ren - T’aurais pas à bouffer par hasard ? Je me suis échoué sur cette île aujourd’hui et j’ai rien mangé de la journée.
Scare - hum j'ai rien sur moi, mais c'est vrai qu'il se fait faim.

Healscare déposa son sac à dos sur le sol et commença à fouiller dedans, il sortit un petit pots à épices avec un mélange de sel, poivre et diverses herbes sèché qu'il posa à côté. Avec son pied il se mit à creuser rapidement un petit renfoncement dans la terre. Il regarda à droite, puis à gauche histoire d'analyser rapidement de quoi il disposait autour d'eux après tout comme tout le monde le sait c'est très facile de faire un feux Camp, il faut 3 bûches, 3 stick, et 1 charbon…

Comme un goût de liberté Campfi10

Scare - Bun , tu vas nous pécher un truc?
Bunker - Oow?
Scare - pêche , poisson, manger

Le chasseur se prêta à quelques mimes un peu drôles pour essayer de faire comprendre ce qu'il voulait à son ours. Bunker le regarda un peu interloqué avant de comprendre et de partir vers la rivière. Healscare de son côté sorti son tomahawk et se dirigea vers un arbuste mort. Avec trois coup très vif et très précis, il coupa le tronc en trois bûchettes. Il les attrapa un a un, se dirigea vers son petit troue et, raclant sa lame, fit tomber toute les branches et les quelques feuilles séchées. Il fit de même avec les trois autres morceaux et disposa les bûchette en tipie au-dessus du tas de branchages. Il regarda un instant son œuvre l'air pensif.

Scare - hum, le bois est quand même très humide…

Il sortit une balle de sa ceinture, s'agenouilla devant son feu de camp et cassa la balle en deux pour y faire tomber la poudre. C'était une de ses astuces pour démarrer un feu plus rapidement. Rien de tel que la poudre à canon pour faire brûler quelque chose. Dans le geste le plus précis et le plus rapide jamais vu pour allumer un feu, Healscare sortit son briquet et alluma la poudre. Bah quoi? Vous pensez qu'il allait faire allumer du feu en frottant un bâton ? C'est réservé au débile qui ne sont pas assez prévoyant ça, pas au confirmé près à toute éventualité.

WOUF

Dans un joli bruit, toute la poudre pris feux, désolèe pour les fan de Michèle Baie, ne voyant toujours pas Bunker revenir, le chasseur se retourna vers les branches d'un arbre bien vert et coupa de gros morceaux. Tailla rapidement une pointe en trois coup de hache et une encoche de l'autre côté. Il planta la pointe sauvagement dans le sol de par et d'autres du feu qui avait bien pris. Enfin, il se recula et avec un bras sur la hanche et regarda son travaille avec un air satisfait

Bunker - aaaoooooowwww

Healscare se retourna sur son animal qui couinait légèrement. Elle avait un énorme poisson dans sa gueule , et trois autres accroché sur elle… Accroché par les dents : un sur son épaule, un sur sa patte arrière et un sur le flanc. Les poissons carnassiers frétillaient encore, essayant de nager dans l'air. Bunker donnait presque l'impression de bouder, honteuse qu'elle était de se balader comme ça et aussi parce qu'elle devait le sentir un peu...

Scare - hahahaha la gueule que tu tires hahaha, bouge pas, j’vais t'arranger ça.

Avec son rire bien gras, Le chasseur s'approcha des poissons les serra un a un très fort jusqu'à leur faire presque sortir les yeux pour qu’ils lâchent prise. Une fois en mains, toujours avec l’aide de sa hachette, il leur coupa la tête d’un coup et les enfila sur sa broche artisanale. Bunker soulageait, mangea son propre poisson en le lançant l’air et le gobant d’un seul coup. Au vue de tout ce qui traînait dans sa gueule, ce n'était pas son premier. Avec tous les poissons sur la broche, Healscare leur passa son mélange d’épice  assaisonnement

Scare - Et voila ! Plus qu’attendre qu’ça cuise ! T’aime le poisson grillé au moins ?
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Dernière édition par Healscare Nesingwary le Ven 18 Fév 2022, 16:52, édité 1 fois
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Comme un goût de Liberté


Feat : ✘ Healscare Nesingwary





Nos mains se serrèrent, me permettant de sentir les callosités qui tendaient à prouver l’activité manuelle du nain, chose à laquelle je m’attendais étant donné son arsenal. La poigne fut ferme mais pas assez pour mettre en exergue un quelconque rapport de force. Il se présenta comme se nommant Healscare ou Scare, ce qui pour un surnom ou un diminutif était beaucoup plus logique que Mazino pour un gars qui s’appelle Ren.

Scare - hum j'ai rien sur moi, mais c'est vrai qu'il se fait faim.


Ni une, ni deux, Scare se mit à sortir diverses choses de son sac avant de creuser le sol pour y faire un foyer en cuvette. Alors que le petit bout d’homme s’affairait dans tout les sens, donnant des ordres à son ours pour qu’il aille pêcher, découpant des branchages et des bûches pour le feu, moi je m’étais assis sur une souche morte pour observer le balai du cuisinier. Scare semblait rompu à l’exercice de faire du feu en forêt, sortant ses outils les uns après les autres. En l’espace de quelques minutes, le feu de camp était prêt et Bunker l’oursonne était de retour avec quatre poissons dont la plupart étaient accrochés à son corps par leurs dents. Healscare débarrassa l’oursonne des poissons avant de les découper avec sa hachette, des coups assurés et précis qui décapitèrent les poissons carnassiers en un instant. En y regardant de plus près, les couleurs des poissons étaient très vives, ce qui est rarement bon signe dans le règne animal. Les couleurs vives étant souvent signe de la présence de venin ou autres toxines, de plus la mâchoire de la bestiole représentait un bon tiers de son corps. Mais, Scare se donnait du mal pour me servir à manger alors que l’on venait de se rencontrer et, bien que légèrement rebuté par l’apparence des poissons, j’avais trop faim pour faire la fine bouche.

Scare - Et voila ! pour qu’attendre qu’ça cuise ! T’aime le poisson grillé au moins ?  
 

« Ouais, j’adore ça. » répondis-je immédiatement, les gargouillis de mon ventre ayant pris le dessus, effaçant toute pensée quant à l’aspect non-comestible du poisson.

Alors que les poissons grillaient, je m’étais remis à baver comme un animal affamé faisant face à sa proie. A nos côtés, Bunker mâchait bruyamment les restes de poissons carnassiers restés coincés dans sa mâchoire. Enfin, les poissons furent cuits, bien grillés comme il faut. J’en pris immédiatement un, j’en tendais alors un second à mon compagnon d’aventure. Puis, sans plus de cérémonie, je plantais mes dents dans la chaire grillée du poisson. Ma première impression fut la texture, c’était tendre et ça croustillait sous les dents. Cependant, le goût vint en second, un savant mélange de saveurs...entre chaire pourrie et acidité violente, je ne pus m’empêcher de réprimer un haut-le-cœur de dégoût. Enfin, cela ne m’empêcha pas de croquer dedans à plusieurs reprises, j’avais trop faim pour me retenir quel que soit le goût. De plus, j’étais reconnaissant envers Scare qu’il m’ait ainsi préparé à manger alors que nous venions de nous rencontrer et qu’il ne me devait rien et, par respect, je finissais mon poisson goulûment. Par le passé, lorsque j’étais encore un enfant mendiant dans les rues de Saint-Uréa, il m’était arrivé de me nourrir de rats ou d’animaux à l’hygiène discutable. Mon estomac, après de nombreuses expériences brutales pour lui, avait ainsi dû s’adapter pour supporter ce genre de régime alimentaire. Cependant, ce poisson ne passait vraiment pas, ce qui fit gargouiller mon ventre une nouvelle fois, mais pas pour la même raison ce coup-ci. La journée allait être longue.

Après avoir pris sur moi pour dévorer un second poisson, m’exposant clairement à des problèmes digestifs qui me suivraient le long de cette journée, je me relevais les bras en l’air pour m’étirer. Je sentais mon estomac en plein combat contre les poissons immangeables. Mais cette inquiétude ne dura pas longtemps alors qu’à quelques dizaines de mètres de nous, un bruit de craquement survint, attirant automatiquement mon attention et mon regard. Je regardais aux alentours, tentant de déterminer la provenance du son.

« Je crois qu’on est pas seuls. » murmurais-je à l’attention du petit homme.

Soudain, comme pour confirmer mon hypothèse, un coup de feu survint, la détonation se réverbérant dans les cimes en y délogeant les oiseaux qui s’envolèrent. La balle fusa entre nous, se logeant dans un arbre à un mètre de nous. Je ne savais pas quel était le but de ce tir, s’il nous visait vraiment ou s’il tentait de nous effrayer de la sorte. En tout cas, il était bien caché car je ne le voyais toujours pas.

« Eh z'êtes qui vous ! Z'êtes d'là ou pad'là ?» tonna une voix en hauteur avec un accent prononcé et difficilement descriptible avec des mots gentils. « Z'êtes danl'territoire d'Freetown, qu'est-ce voulez faire là band'bâtards ? »

En suivant la voix de l’inconnu, je finis par l’apercevoir perché dans un arbre où trônait une plateforme entourant le tronc. Un poste de vigie discret. Cet homme était probablement une vigie chargée de la sécurité de la ville qu’il venait de mentionner et il s’était faufilé dans la semi-obscurité pour atteindre son poste actuel et nous prendre par surprise. Cependant, son accent ou son patois était dégueulasse et difficilement compréhensible, bien que j'avais retenus l'essentiel. Quoi qu’il en soit, je me mis immédiatement à sourire, tournant le regard vers Scare à mes côtés.

« Cool ! On a trouvé un guide ! » m’exclamais-je joyeusement comme un enfant naïf qui n'a aucune notion du danger ou de sa propre mortalité. « Par contre je suis pas fan des coups de feu préventifs et j'ai crus comprendre 'bâtards' sur la fin, on le tape ? » finis-je en pointant la vigie du doigt, une réaction pas forcément adaptée lorsqu’on vous tient en joue avec un fusil, mais que voulez-vous je suis joueur.

De plus, j’étais pas sûr de pouvoir atteindre cette hauteur facilement, mais le nain semblait posséder un sacré arsenal, il aurait bien une solution. La bonne nouvelle, c’est que l’on venait d’apprendre la présence d’une ville proche de notre position, et qui dit ville, dit taverne. Car, actuellement, je sentais que seule une grande pinte de bière aurait le pouvoir de calmer mon estomac.

"Occupes toi de ce rigolo, moi je vais attirer son attention." soufflais-je au petit barbu, me donnant un air intelligent en me frottant le menton de deux doigts comme si j'avais un plan bien ficelé à l'esprit.

Sans attendre de réponse, je me mis soudainement à courir en zigzague en secouant les bras au-dessus de ma tête. J'ai toujours trouvé que faire l'appât c'était marrant, il suffit de courir en espérant ne pas se prendre une balle, faire le plus de bruit possible et éventuellement insulter celui dont on tente de détourner l'attention. En y réfléchissant à deux fois, on aurait aussi pu lui mentir et trouver une excuse bidon pour se faufiler dans la ville, mais j'avais passé trop de temps en solitaire sur le petit navire qui m'avait mené ici, et la rencontre du petit homme et de son gros nounours m'avait assez excité les sangs pour prendre ce genre de décision stupide. En vrai, d'habitude je suis un génie, mais pas là.

"Eeh le cul terreux ! Regarde par ici !" criais-je à l'attention du tireur, ma manoeuvre étant pourtant évidente, le terme de 'cul terreux' semblait le faire réagir. "C'est ça mon con, ça c'est un gentil fils de colon !" dis-je, marquant une pause avant de reprendre. "Et je parle pas de colonisation."

Je ne savais pas s'il avait comprit la blague, mais mes paroles suffirent à lui faire presser la détente. Les balles frappaient le sol autour de moi tandis que je riais joyeusement à ma propre blague, courant dans tout les sens pour éviter les projectiles. Heureusement pour moi cet homme ne semblait pas être un très bon tireur, bien que mes mouvements hasardeux étaient durs à prévoir. J'espérais juste que le petit barbu allait réagir vite, même si le spectacle que je lui offrais était de toute beauté.



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Les poissons, grillés à feu vif, ne mirent pas très longtemps à être cuits. Ren s’en saisit un morceau et croqua dedans à pleine dents, Healscare quant à lui approcha un bout de sa non pour en renifler l’arôme après cuisson. Avec son odorat développé, il sentait très bien le fumé du bois, l’odeur de l’épice mais avec quelque chose derrière. Il ne savait pas vraiment comment décrire cela, mais une sorte d’arrière odeur aigre, comme un truc fermenter. Scare écarta le poisson de sa tête et le regarda suspicieux en fronçant un sourcil. Il leva le coin de l'œil vers Ren qui semblait faire bonne chair. A peine fini son premier qu’il en prit un second.

Hum, je dois me faire une idée, si il mange comme ça, c’est que ca ne doit pas être si mauvais. Peut être que c’est juste l’eau qui sent mauvais

Tout de même hésitant, Le nain approcha le poisson de sa bouche et croqua doucement. L'extérieur était croustillant, mais au moment où le morceau de chair toucha sa langue, l'intégralité des muscles de son corps se crispa, comme s' il avait reçu une décharge. Il cracha instantanément, jeta le poisson et s’essuya la langue.

Scare - Bordel mais c’est immonde ! Comment vous faites pour bouffer ça !!!
Ren - Je crois qu’on est pas seuls.

Healscare, tellement obnubilé par la nourriture qu’il en avait oublié ses réflexes élémentaires de chasseur. A tels point que malgré son ouï très développé il n’avait pas entendu les bruits de craquement autour d’eux et Ren avait réagi avant lui. Alerté par son compagnon d'infortune, Scare commença à scanner les alentours.

BANG

Tirreur - Eh z'êtes qui vous ! Z'êtes d'là ou pad'là ?
Z'êtes danl'territoire d'Freetown, qu'est-ce voulez faire là band'bâtards ?

Ren - Cool ! On a trouvé un guide !
Par contre je suis pas fan des coups de feu préventifs et j'ai crus comprendre 'bâtards' sur la fin, on le tape ?

Bunker - Grrrrrrrr

Healscare n’avait pas besoin du feu vert de Ren pour réagir, on venait de lui tirer dessus, et il ne comptait pas se laisser faire. Il fit tourner son fusil autour de lui, enclencha le verrou et fixa sa crosse sur son épaule. Bunker de son côté grogné vers le tireur perché. Le jeune homme apparement prêt à prendre tous les risques s’approcha de Scare pour lui soufflait son plant

Ren - Occupes toi de ce rigolo, moi je vais attirer son attention.
Scare - C’est exactement ce que je comptait faire !

Un genou à terre, Healscare regarda sa cible perchée, ferma un œil, aligna les viseur et posa son doigt sur la détente. Pendant ce temps, son nouvel ami s'était mis à courir en zig zag en agitant les bras pour faire l'appât. Bunker avait sans doute eu la même idée et s'était mise à courir vers l’arbre. Tiré à toute hâte n’avait aucun intérêt, mieux valait garantir un tir précis. Le chasseur visa le torse du tireur embusqué et…

Ren - Eeh le cul terreux ! Regarde par ici !
C'est ça mon con, ça c'est un gentil fils de colon ! Et je parle pas de colonisation.


BANG

Tirreur - AAAAAARGH.
Scare - Touché !

Healscare ne put s'empêcher d’afficher un petit sourire de satisfaction en entendant la crie de douleur. Il tira le verrou de son fusil pour chambrer une nouvelle balle et resta en position, le canon droit l’ennemie qui s’était allongé sur sa plateforme entre-temps. Bunker, qui avait l’arbre desquels avait tiré l’inconnue, s'était mise à griffer le tronc frénétiquement, elle ne supportait pas qu’on lui tire dessus et encore moins sur son maître. Tenant son adversaire en joue, le chasseur ne posa pas immédiatement son doigt sur la gâchette.

Scare - JETTE TON ARMES TOUT DE SUITE ! Ou jt’abas
Tirreur - arrrgh ! TIREZ-PAS TIREZ PAS.

L’homme en haut de l’arbre s’exécuta et jeta son fusil. Bunker l’attrapa au vol et le casse dans sa puissante mâchoire. Elle déteste vraiment les armes à feu. L’homme leva les une main et garda l’autre appuyé sur sa blessure. La balle l’avait touché dans le ventre, rien de grave mais cela devait être assez douloureux, mais avec un gros bide comme le sien.

Scare - Très bien ! Maintenant tu descends gentiment !
Tirreur - Mais mais mais l’ours va me bouffer ?.
Scare - Elle te fera rien, Bun recule !
Bunker - grrrrrrrrrrrrrrRRRrrrrrr

Sous les ordres de son maître, l’animal recula de l’arbre toujours en grognant vers l’assaillant. La situation s'annonce mal pour une arrivée sur l’île, il avait déjà blessé un des résidents. Après si Healscare se rappelait bien des histoire de son oncle et de ce qu’il avait entendu sur le bateau en venant, cela n’était pas forcément une fin en soit. Il s'était battu, l’homme avait perdu, c’était le jeu. La ou Ren avait raison, c’est que s' il ne le tué pas de suite, il avait effectivement gagné un guide. Une fois l’homme au sol, et toujours les main en l’air, Healscare retira le levier de son arme, attrapa la balle qui en sortit pour la ranger dans sa ceinture et fit tourner son fusil dans le dos, le tout en se levant et s’approchant de l’homme. Plus besoin de le tenir en joue, car les grognement de l’ours suffisait à le paralyser, étonnant pour quelqu'un qui vit sur une île avec une faune aussi dangereuse !

Scare - Bon mon gars! Tous d’abord ! qu’est ce que risque à avoir manger ses gros poisson la ?

Healscare pointa du doigt le feu de camp avec les carcasses du petit repas improvisé. Oui il y avait des tonne question plus crucial que cela, mais c’est la première qui lui vint à l’esprit. Et n’allait pas croire que c’était pour une quelconque peur du poison, non… Le chasseur avait déjà eu des salles d'histoire avec des champignons et ne voulait surtout pas souffrir d’une intoxication alimentaire.
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Alors que je courrais dans tout les sens comme un dératé, j’entendis les échanges de coups de feu entre les deux hommes. Le tireur embusqué se mit alors à crier mais, autre chose avait attiré mon attention. En effet, bien que cela ne faisait que quelques minutes à peine que j’avais mangé ces deux poissons, je sentais déjà leur effet néfaste sur mon organisme. Pris de violentes nausées et de grognements démoniaques en provenance de mon estomac, je profitais que Scare soit toujours occupé avec le tireur pour m’éclipser une minute derrière un bosquet. Les bruits qui suivirent seront passés sous silence, mais la légende raconte que je survécus.

Je sortais de derrière mon buisson salvateur, le visage en sueur toujours crispé par les maux d’estomacs qui continuaient de me tourmenter. De plus, je ne m’y connaissais que très peu en plantes, ayant vécu dans une ville la majorité de ma vie, et les feuilles dont je m’étais servis pour des raisons d’hygiène ne devaient pas être les plus adaptées pour cette mission.

« Ah, c’est donc ça les orties. » grommelais-je, me grattant brièvement le postérieur en adoptant une démarche assez proche de celle du canard.

Scare avait réussit à faire descendre le tireur de son perchoir. Le pauvre homme semblait terrorisé par l’oursonne qui lui grognait dessus, ce n’était que justice après tout il nous avait tiré dessus. Le nain lui criait dessus en pointant du doigt leur feu de camp où gisaient les carcasses des poissons. Question pertinente, bien que j’avais déjà une petite idée de la réponse.

« C..Ces poiscailles ?! » s’écria l’homme d’une voix aiguë qui dénotait avec son accent. « Mais ça s’mange pas c’te truc ! Et z’avez mangé ça ? J’plains vos bides ! »

« Je confirme » dis-je, alors que j’arrivais à leur hauteur. « Et les buissons aussi. »

Je m’approchais alors du tireur pour l’empoigner par le col, le soulevant légèrement du sol pour le secouer comme un prunier. Avant de poser toute question, et pour le mettre dans de bonnes dispositions à notre égard, j’agrémentais mon mouvement de quelques petites baffes sur une joue puis l’autre.

« Maintenant, tu vas nous dire par où se trouve la ville. » demandais-je très poliment, bien que je continuais de lui mettre des claques à chaque mot que je prononçais. « Et pas de mensonge, sinon on sera pas content ! » continuais-je, sur un ton paternaliste, comme si je le grondais.

« Aïe, ok, agh, j’ai...dis okay ! » tentait-il de dire alors que je continuais de le gifler. « J’vais...aïe...tout vous dir...agh, arrêtez siouplait ! »

Je suspendis mon geste, penchant légèrement ma tête de côté en lui faisant les gros yeux comme pour lui faire comprendre de parler vite.

« Elle est par là-bas ! » dit-il, pointant du doigt une direction. « C’est Freetown, capitale de l’île, mais on y aime pas trop les étrangers. »

« Y a une taverne ?! » m’exclamais-je aussitôt, les yeux pétillants.

« Que...quoi ? Uh ouais, ouais bien sûr y en a une. » répondit-il, perplexe, clignant des yeux sans trop comprendre ce qu’il se passait.

Un grand sourire vint éclairer mon visage et je me tournais vers Scare pour lever un pouce en signe de victoire. Tout ce qu’il me manquait à l’heure actuelle, c’était une bonne bière et des toilettes.

« Trop coool ! Super super ! Tu nous as été d’une grande aide mon p’tit pote ! » dis-je en recommençant à secouer le pauvre homme, levant doucement mon poing à hauteur de son visage. « Il est temps d’aller faire un petit somme. »

« N..Non, attende.. » commença-t-il, mais un peu tard.

Je le cueillis en plein nez d’un coup de poing qui lui fit perdre connaissance immédiatement. Je soulevais le pauvre homme pour le porter sur l’épaule et je fis signe à Scare et à Bunker de me suivre.

« Allez ! En avant vers la taverne ! » finis-je par dire en levant le poing en l’air.




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Tirreur - C..Ces poiscailles ?! Mais ça s’mange pas c’te truc ! Et z’avez mangé ça ? J’plains vos bides !
Scare - Un simple mal de bide ?! ça va c’est gérable
Ren - Je confirme, Et les buissons aussi.

Healscare lâcha un soupir de soulagement. il ne risquait pas d’intoxication la petite bouchée qu’il avait pris n’allait pas le tuer. Se doute enfin levé, Ren, qui était revenu entre-temps souleva l'inconnue pour commencer à “l’interroger” et la je fais de gros guillemet avec mes doigts. Mais si, vous savez, le classique interrogatoire en secouant les gens et en enchaînant les claques ?! N'étant pas spécialement contre la violence gratuite envers les humain, le nain laissa faire son nouvel ami. Ecoutant d’une oreille les informations que l’interroger pourrait bien lâcher, Scare, en chasseur averti s’en retourna vers le feu de camp.

Scare - * SIFFLE * Bun ! viens là, éteins moi ça

Sifflant pour appeler son compagnon animal, Healscare pointait le feu du doigt. D’un coup de pied, il détruit l’espèce de broche dans les flammes, mais il fallait maintenant les éteindre. Quoi de mieux pour cette tâche qu’un ours pouvant creuser efficacement et envoyer très rapidement une grande quantité de terre sur le foyer ? Bunker habituer à ce genre de besogne s'y attela au plus vite et en 2 temps 3 mouvements, le feu fut étouffé et éteint.

Tirreur - Elle est par là-bas ! C’est Freetown, capitale de l’île, mais on y aime pas trop les étrangers.
Ren - Y a une taverne ?!
Tirreur - Que...quoi ? Uh ouais, ouais bien sûr y en a une.

Healscare regarda du coin de l'œil la direction pointée par leur prisonnier avant de continuer à ranger ses affaires. Le pot d’épice était dans le sac, le feu éteint le sac sur le dos, le fusil rechargé, il était près à partir. Scare s’en retourna vers les deux en caressant l’encolure de Bun qui marchait à côté de lui. Elle avait bien travaillé et méritait bien une petite marqué d'affection.

Tirreur - N..Non, attende… .

Ren abattit son poing sur le pif du Zoniens assez fortement pour lui faire perdre connaissance. Il le mit ensuite sur son épaule comme on pourrait transporter un sac à patates. Healscare jeta tout de même un bref coup d'œil à la blessure par balle, car au-delà de frapper un homme, il ne voulait pas le laisser bêtement mourir. Comme la blessure ne saignait pas abondamment, ils auraient le temps de le déposer en ville.

Ren - Allez ! En avant vers la taverne !

Healscare ne répondit même pas. Ren qui avait osé prendre la tête du cortége en lui faisant signe de le suivre ne savait pas ce qu’il avait déclenché. Presque blessé au plus profond de son égaux, le nain se mit à faire de très grands pas rapides pour le rattraper et le dépasser. La scène était très ridicule car avec ses petites jambes, il devait faire 2 pas la ou Ren n’en faisait qu’un. La bataille d’égaux passé, Healscare, en tête du convoi, ressorti son couteaux et se remis à trancher les quelques branchages et plantes qui lui barraient la route.

* Il se prend pour qui celui la ! c’est moi le chasseur, c’est moi le guide qui passe devant ! *

Scare - Attention a trou !

Fait gaffe à la racine !
...
Oula, le gros serpent


Pour affirmer sa suprématie, le chasseur s’empressait de montrer tous les "dangers" qui se présentent devant eux. Les terribles petits trous ou on peux se fouler la chevilles ou encore les démoniaque racine prête à vous faire tomber… Rien ne pouvait échapper à ses yeux acérés. Allez, on va lui accorder quand même qu’il avait réussi à attraper un serpent par le coup et l'envoyer voler un peu loin. Après un énième buisson découpé, la dense forêt s’ouvrie sur espèce de lac avec son centre des tas de construction sur pilotie les une sur les autres. De cette place centrale, on pouvait voir divers pontons rejoindre d’autre petit amas de pois et de tôle plus petit, construits eux à moitié sur le lac et à moitié sur la rive. La ville était vraiment grande et son aspect entassé la présenter presque comme un labyrinthe.

Comme un goût de liberté Amerzo11

Scare - Ca doit être ça Freetown ?!

Healscare regarda de gauche à droite si un pont se trouvait à proximité. Vue la gueule des poissons de l’île, et surtout de l’état dans laquelle était ressorti Bunker de l’eau tout à l’heure. mieux valait ne pas s’y tremper les pieds. Un petit amas de tonneaux et de rondins vaguement attachés entre eux à une cinquantaine de mètres attira son attention.

Scare - Un pont ! suivait moi

D’un signe de la main et en accentuant bien le “moi” il dirigea le petit groupe sur le ponton archaïque. Ce n’était clairement pas l'accès principal de la ville. ce pont n’était quand faire un assemblage de plateforme vaguement flottante reliée par des cordes. A chaque pas qu’il faisait, la plateforme s'enfonçait un peu dans l’eau avant de remonter dès que son pied partait. Ils traversèrent donc le tout à la file indienne, en évitant de marcher sur la même dalle. Arrivé de l’autre côté, Scare s’avança assez pour laisser tout monde débarqué et en profita pour s'imprégner de l’ambiance olfactive du lieu en reniflant à plein poumons.

* Alors qu’est qu’on a ici ?! Bon de l’humidité, c’est normal, du bois mouillé aussi, une légère odeur de poudre à canon, vue leur amour pour les arme sà feu, c’est pas très étonnant… Du moisi, ça sent beaucoup le moisi par contre, sans doute dû à l’humidité.*

Garde 1- Qu’est ce vous faite là ?
Garde 2- z’êtes qui d’abords ?
Garde 1- c’quoi ste’bestiole
Garde 2- pourquoi il est blessé lui?

Interrompu dans son analyse, Healscare ouvrit les yeux pour tomber sur deux bonhomme qui semblait être des gardes. le premier un grand maigrichon, et le second un petit gros. Enfin quand je dis petit, il restait tout de même plus grand que lui. Les deux garde enchaîné leur question à un rythme effréné et avec leur accent, il était bien difficile de les comprendre.

Scare - j’sais pô ! on l’a trouvé comme ça. On allait pas le laisser crever ! On cherche juste de quoi boire et manger
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J’ouvrais ainsi la voie, marchant à grandes enjambées, pressé d’aller boire un coup histoire de remettre un peu d’ordre dans cet estomac. A mes côtés, Scare tentait de reprendre la tête, apparemment blessé dans sa fierté de chasseur au vu de la façon dont il soulignait tout les dangers ou obstacles que l’on croisait.

Scare - Attention a trou !

Fait gaffe à la racine !
...
Oula, le gros serpent


D’un geste vif, il réussit à attraper un serpent au vol alors qu’il lui fonçait droit dessus. Décidément, le petit homme était plein de surprises et, ainsi, je n’insistais pas plus que ça pour prendre la tête, laissant à Scare le rôle de guide. De plus, il semblait bien plus habitué à ce genre d’environnement que je ne l’étais. J’avais principalement évolué en ville pendant les dix huit dernières années, je savais me déplacer de toits en toits, mais la jungle n’était pas mon environnement de prédilection. Le nain ouvrit donc la marche, découpant à l’aide son couteau tout obstacle qui se présentait sur notre chemin. Et, enfin, nous arrivions devant la ville de Freetown, trônant sur son lac. Enfin, ville, c’est beaucoup dire. Freetown consistait en de nombreuses constructions de bois et de tôles, pour la plupart sur pilotis. Des passerelles se rejoignaient par des ponts flottants à l’équilibre discutable. Les constructions étaient empilées les unes sur les autres, entre favelas et bidonville, formant un ensemble labyrinthique dénotant d’un style tout particulier.  

Toujours portant l’homme qui nous avait tiré dessus plus tôt, je manquais à plusieurs reprises de tomber dans le lac alors que nous traversions sur une sorte de pont flottant improvisé à base de cordes, tonneaux et autres bouts de bois informes. Tant mieux si ce n’était pas l’accès principal de la ville, car à la vue de la réaction des locaux envers les étrangers, mieux valait rester discret. La traversée fut périlleuse, mais si Bunker arrivait à ne pas faire couler le pont, alors ça devrait aller pour moi et mon poids-presque-mort.

C’est ainsi que nous rejoignions Freetown, j’avais hâte que l’on trouve cette taverne et que je puisse enfin calmer cet estomac en vrac. Il continuait de gargouiller par moments, me tirant des grimaces de dégoût. Scare semblait renifler les environs, il avait sûrement un très bon flair. J’observais ce qui était visible de la ville alors que deux hommes s’approchaient de nous.

Garde 1- Qu’est ce vous faite là ?
Garde 2- z’êtes qui d’abords ?
Garde 1- c’quoi ste’bestiole
Garde 2- pourquoi il est blessé lui?


Les deux gardes enchaînaient directement sur ce que venait de dire l’autre comme un vieux duo comique trop habitué à la présence de l’autre. Et, conscient des tendances xénophobes des habitants, il fallait trouvé un subterfuge pour se faufiler discrètement en ville sans embrouilles.

Scare - j’sais pô ! on l’a trouvé comme ça. On allait pas le laisser crever ! On cherche juste de quoi boire et manger

Pendant qu’il parlait, je déposais le corps inconscient du tireur aux pieds des gardes, j’avais pris un air inquiet en leur faisant signe d’approcher.

« Apparemment, il s’est tiré dessus en tombant de son perchoir, c’est moche comme accident. » dis-je, légèrement paniqué pour tenter de rendre l’excuse convaincante.

Heureusement pour moi, les deux gardes ne semblaient pas être les couteaux les plus affûtés du tiroir. Ils s’accroupirent à mes côtés autour du corps du garde évanouit, commençant à inspecter ses blessures.

« Ben marde, c’est l’ptit Timmy, l'est tout amoché. » commença le premier tout maigrichon.
« J’lui avais dis d’pas faire l’malin quand il était là-haut, mate le pif. » enchaîna le second, ventripotent.
« Sait pas tirer en plus, l’aurait dû t’écouter. » continua le premier.
« Dirait pas qu’ça saigne trop, va s’en sortir. » finit alors le petit gros.

Pendant qu’ils inspectaient le corps, je m’étais relevé pour reculer tout doucement. Je fis signe à Scare de me suivre avant de disparaître dans une ruelle adjacente. Les deux gardes ne s’étaient rendus compte de rien, on entendait toujours leurs voix. Je pressais un peu le pas pour prendre rapidement mes distances avec les gardes, et surtout pressé de pouvoir boire une bonne bière. Enfin, maintenant que j’y pensais, je n’avais pas d’argent pour me payer à boire, et je ne voulais pas avoir recours à la gentillesse du nain, bien que je ne savais même pas s’il accepterait. Non, je trouverais bien un pigeon à voler une fois à la taverne, pas de quoi s’inquiéter. Après avoir traversé plusieurs rues, nous arrivions à un carrefour un peu plus fréquenté. Là, à vingt mètres environs, trônait un établissement à l’allure bizarroïde, toute tordue et rafistolée, d’où s’échappaient des effluves de malt et de houblon.

« Aaaaaaaah enfin une odeur familière ! » m’exclamais-je joyeusement.

J’étais impatient, un grand sourire aux lèvres j’avançais vers la taverne. En face de moi, quelqu’un en sortit, une petite bourse de cuir attachée à sa ceinture. Je lui rentrais dedans, feignant l’accident.

« Ah désolé m’sieur. » dis-je, une expression de confusion sur le visage et agitant ma main gauche entre mon visage et celui de l’homme dans un geste d’excuse, tandis que ma main droite délassait le cordon de la bourse. « Passez une bonne journée. »

« Mouais...burp….pareill..ement. »
hoqueta l’homme visiblement ivre en titubant.

« J’te paye un verre ? » dis-je alors à Scare en faisant sauter la bourse dans ma main.



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Ren - Apparemment, il s’est tiré dessus en tombant de son perchoir, c’est moche comme accident.

Parfait ! Ren avait vraisemblablement compris le plan d’Healscare et enchaîné avec lui. Les garde qui ne semblaient pas très futés, s’accroupirent autour du corps inconscient et se mirent à parler dessus. Ren qui s'était relevé doucement invita le chasseur à s’éloigner. Les deux soldats ne se rendirent compte de rien et très vite, les deux compagnons se retrouvèrent hors de portée. Bêtement, le nain qui venez de quitter son environnement de prédilection se laisser guider jusqu' à arriver devant un bouge tout tordu avec une forte odeur d’alcool qui s’en échappe.

Ren - Aaaaaaaah enfin une odeur familière !
Scare - Exactement ce qu’il nous fallait !

En avançant vers la porte Ren percuta un homme qui titubait en sortant. Il s’excusa, passa à côté de entra dans le bâtiment. Scare lui emboîta le pas avec Bunker et entra juste derrière lui. Secouant une bourse de cuire sorti de nul part, Ren l’invita. Par réflexe, le chasseur, habitué à côtoyer ce genre d'énergumène, vérifie sa propre bourse. La sentant bien en place il se détendit.

Ren - J’te paye un verre ? !
Scare - Ha ! Avec plaisir !

Il est possible que c’était la phrase qu’il préféré :”Je te paye un verre”. Ces quelques mots pouvaient lui redonner le sourire dans presque n’importe quelle situation. Avec un air ravie, il prit place au bar à côté de son compagnon.

Bunker - aaaaow
Scare - Chuuuuuuuuuuute… te fais pas remarqué ma belle, personne n’a encore rien dit

Bunker faisait un peu la tête, depuis le début de leur marche, elle se contentait de suivre sans que son maître daigne lui prêter l’attention qu'elle mérite. Alors maintenant qu’elle était dans ce taudis rempli d’odeur et de de bruit difficilement supportable elle voulait qu’on s’occupe d’elle. Allonger devant le bar, elle machouillait la jambe d’Healscare, gentiment bien sûr, pas assez fort pour le faire saigner, mais suffisamment pour que se soit vraiment très chiant. La regardant d’abord l’air las, le chasseur se rappela des poissons toxiques qu’elle s’était enfilés sans même les faire cuire, peut-être qu’il lui jouait un peu sur son estomac, d'où son humeur un peu soupe au lait.

Scare - Allez joue avec ça !

Healscare retira sa cape, et la fit tomber sur la tête de l’animal. Bunker, surprise se releva avant d'essayer de sortir sa tête de là. Une fois libéré de sa terrible prison, et qu’elle constata la cape devant elle, elle se laissa tomber sur le côté, le vêtement entre ses pattes et commença à le secouer dans tous les sens. Le côté fourrure et plume de la cape ainsi que l’odeur de son maître devait la rassurer et lui donner l’impression de se frotter à un autre animal. Regardant le spectabcle quelque instant avec une tête de papa gâteux il s’en retourna vers les bar. Il jeta un œil à son ami qui avait déjà commandé et appela donc le barman en claquant des doigts en l’air.

Scare - Hep chef ! C’est quoi votre spécialité ici ?!

Le Barman, un gros monsieur patibulaire qui se tenait complètement en arrière pour ne pas se faire déséquilibrer par son gros ventre le dévisagea.

Barman - La spacial ité? d’quoi tu cause? on sert que dl’alcool ici.
Scare - Oui bah un verre d’votre meilleur alcool

Healscare fronça les sourcils, le parlait des gens d’ici était assez difficile à cerner. Bref comme l’homme c’était tourner pour lui prendre une bouteille noirratre et lui servir enfin son verre. Le nain se frotta les mains en se léchant les babines pendant que son verre glissait devant lui. L’aspect de la boisson le fit déchanter rapidement, un liquide trés sombre parsemant de petit point noir. Sans même renifler, une odeur d’alcool lui emplit les naseaux.

* Whoua, et moi qui voulait tester la spécialité du coin ?! Tontonring, tu vas me le payer… Je devrais me contenter de commander de la bière. en plus on m’offre ce verre, je ne vais quand même pas faire honte à celui qui m’invite.*

Le chasseur regarda en souriant Ren avec le verre en main en se grattant la tête de l’autre. Un peu mal à l'aise, il leva son verre doucement vers lui. Comme s' il transportait un liquide explosif. Il ne croyait pas si bien dire d'ailleurs.

Scare - Skôll !

Hésitant, Healscare approcha la boisson de ses lèvres. Ne voulant pas faire pâle figure et parce qu’il est beaucoup plus facile d’arracher un pansement d’un coup, il le but cul sec. En même temps que le liquide noir coulait dans sa gorge, le nain se cirspa entiérement, comme electrisé. Ses cheveux et sa barbe se dressèrent et il fut momentanément paralisé.

Scare - Whouaa, SA BRULE !!!
Barman - Un peu qu’sa brûle !
Scare - Qu’est ce qu’vous foutez la d’dans?
Barman - Bah, de la poudre biensure

* De la poudre ? c’est de la poudre macérée qu’ils boivent ici? tu m'étonne qu’il aime beaucoup trop les armes à feu ici… Il en ont carrément dans le corps… Bordel c’est tellement fort ce truc… *

Faisant quelque étirement de la mâchoire, le chasseur posa son verre devant lui. Ses joues derrière sa barbe avaient commencé à rougir. Et il souffla très fortement en se tenant la poitrine. Au moins il ne risquait plus d’intoxications.

Scare - Bordel ça pourrait désinfecter le marais entier se truc… Je suis sur que c’est hautement explosif en plus.
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Comme un goût de Liberté


Feat : ✘ Healscare Nesingwary




Enfin ! Nous entrions dans la taverne, nous mêlant à cette ambiance qui titillait les sens. Les odeurs d’alcool et de tabac, le parquet poisseux et collant des nombreux liquides l’ayant rencontré, les chansons paillardes et les rires des clients dans une bonhomie qui faisait chaud au cœur. Après les évènements des dernières semaines, je n’avais pas eus l’occasion de m’amuser depuis un bon moment, et c’était l’occasion idéale pour relâcher la pression...avec une pression !

« Eeeeh tavernier ! » hélais-je l’homme derrière le bar, arrivant en glissant à moitié de côté sur une flaque suspecte à mes pieds. « Envoies la bibine mon gars ! Et ton meilleur tord boyaux avec ça ! » dis-je en m’asseyant sur un tabouret de bar.

Le barman nous regarda d’un air méfiant, m’observant de la tête aux pieds avant de faire de même avec mon compagnon du jour. Puis, son regard se posa sur l’ours au moment où Scare avait fait tomber sa cape sur sa tête, la bête se débattant momentanément aveuglée. La réaction du barman me surprit, il haussa simplement les épaules et se mit à remplir des verres. Le doux son de la tireuse qui relâche ce nectar nourrissant pour le cœur et pour le bide. D’un signe de la main, j’indiquais à l’homme de servir deux pintes, pour moi et mon ami. Tandis que ce dernier, ayant terminé de s’occuper de Bunker qui demandait de l’attention, prenait commande avec quelques difficultés de compréhension avec le barman.

Scare - Hep chef ! C’est quoi votre spécialité ici ?!
Barman - La spacial ité? d’quoi tu cause? on sert que dl’alcool ici.
Scare - Oui bah un verre d’votre meilleur alcool


Le barman sortit alors une bouteille très sombre et, à peine eût-il retiré le bouchon qu’une violente odeur d’alcool envahit l’espace autour de nous. C’était quoi cette boisson ? Le barman servit deux verres qu’il fit glisser jusqu’à nous. J’observais le liquide d’un air dégoûté, en prenant le verre entre mes doigts, le liquide bascula lentement, dénotant de l’épaisseur de la boisson. Je jetais un coup d’œil à Scare à mes côtés dont le doute était visible sur son visage, il y avait de quoi en même temps.

Scare - Skôll !

« Ouais, tout pareil. » répondis-je, trinquant avec le nain avant de porter le verre à mes lèvres.

Dans le doute, il valait mieux boire cul-sec, ça empêcherait au moins le goût d’être trop persistant. Je sentis le liquide couler dans ma bouche, puis ma gorge. Enfin, un liquide, on s’entend. C’était clairement du charbon brûlant son truc. J’avais l’impression que mon œsophage était en feu et que si je crachais par terre, j’allais cramer la baraque. Je comprenais un peu mieux les cracheurs de feu à présent, quelle idée de s’infliger ça de son propre chef. Attends, c’était ce que je venais de faire en fait.

Scare - Whouaa, SA BRULE !!!
Barman - Un peu qu’sa brûle !
Scare - Qu’est ce qu’vous foutez la d’dans?
Barman - Bah, de la poudre biensure


De la poudre ? Décidément, les habitants de cette île étaient de gros malades sans aucun goût pour les bonnes choses. Quel était le génie maléfique qui avait bien pu mettre au point ce genre de boisson de l’enfer ? C’était clairement un acte de barbarie aggravée envers l’humanité. La gorge en feu, je sentais que si je parlais ma voix serait aussi faible que celle d’un vieillard ayant dépassé de loin la date de péremption.

« S’êtes de grands malades. » soufflais-je ces quelques mots avec peine, ma voix à peine audible.

Scare - Bordel ça pourrait désinfecter le marais entier se truc… Je suis sur que c’est hautement explosif en plus.

Mon compagnon d’infortune n’avait pas tort, et un tas d’idées farfelues à base de rots et d’allumettes me vinrent en tête. Tâtonnant sur le bar, j’attrapais les deux pintes de bière restées là. Je fis glisser la sienne à Scare et me dépêchais de renverser la tête en arrière pour me mettre à boire à grandes gorgées de manière particulièrement bruyante. Le liquide froid et doux, tout l’inverse du précédent, vint éteindre le feu qui s’était déclenché jusque dans mon estomac. Je descendais si vite ma bière que des gouttes perlaient le long de mes joues avant de plonger dans le vide depuis mon menton. En quelques secondes, le liquide avait complètement disparut du verre. Je me tapa le plexus à deux reprises avant qu’un rot tonitruant ne sorte de ma bouche.

« Aaaaaaaaaah bordel à cul ! Z’êtes au courant qu’c’est dégueulasse vot’ tuc ? » m’exclamais-je à l’attention du barman, me rendant soudainement compte que j’avais imité leur façon de parler sans faire exprès. « Beeh, kécécé c’te voix d’marde ? » dis-je étonné, pour moi-même, n’arrivant plus à contrôler mon accent. « V’là ti pas qu’j’ai vot’ patois d’marde là, bourdel j’espère qu’ça va pas rester, cé un handicap vot’ tuc ! »

J’avais parlé assez fort une fois que ma voix avait été débarrassée des effets néfastes de leur poison à la poudre. Dans le bar, le brouhaha s’était ténu et le volume sonore ambiant avait baissé. Apparemment, mes paroles n’avaient pas plu à tout le monde. Derrière moi, j’entendis des chaises racler le sol et des pas s’approcher. Je n’y fis pas plus attention que cela, me tournant vers Scare avant de pointer sa pinte du doigt.

« Prêt pour le second round mon pote ? » m’exclamais-je enjoué, puis je me retournais vers le barman. « Tu nous mets les petites sœurs ? Et on s’entend bien, j’parle de binouzes, pas d’ton truc à base de poudre dégueulasse là. » dis-je avant de marquer une pause, réorientant mon doigt vers ma bouche. « Eh ! C’est bon je suis guéris, la trouille j’ai cru que j’allais rester comme ça à vie, t’imagines la vie de merde Scare ? Rhahahaha. » ricanais-je sans me rendre compte que les pas s’étaient arrêtés juste derrière moi.

« Eh toi ! » fit une voix dans mon dos, grave et menaçante. « D’qui tu t’payes la tronche là ? »

« Bon, tu te dépêches avec ces pintes ? » dis-je au barman, ignorant complètement celui derrière moi.

« Mais...derrière vous... » répondit l’homme derrière le bar en balbutiant.

« Quoi derrière moi, m’en fous je veux ma pinte moi. » dis-je comme si c’était la chose la plus logique qui soit, hochant les épaules.

« Eh j’te cause face d’porc ! » cria l’autre derrière moi.

Bon, il y a un temps pour toutes choses comme on dit, et à mon grand dam cet instant ne semblait pas être celui pour ma seconde bière. La vie est mal faite quand même, vous insultez toute une population parlant le même patois et ces gens s’énervent, c’est fou la vie. Soufflant de dépit et d’agacement, je me retournais sur mon tabouret pour faire face au type qui m’interpellait depuis tout à l’heure. Un visage carré, un crâne chauve et de gros bras, le tout juché sur deux mètres de stupidité qui aurait crevé l’œil d’un sniper à un kilomètre de là.

« Qu’est-ce que que j’peux faire pour vous messieurs ? » demandais-je en arborant un grand sourire avenant et qui paraissait parfaitement honnête. « J’ai le contact d’un très bon orthophoniste si vous voulez ! »

« Un orthoquoi ? » fit l’homme, ne comprenant même pas que je venais de l’insulter une nouvelle fois.

« Woah, y a pas que la grammaire et la prononciation qui ont fuguées ici ! C’est la fuite des cerveaux votre bled ! » m’exclamais-je, toujours riant et souriant.

En face de moi, de nouvelles personnes s’étaient jointes aux côtés du gros costaud débile. Ce dernier semblait avoir enfin capté mes piques, les deux neurones se baladant dans son cerveau avaient dû finir par se croiser l’espace d’un instant. Le visage de l’homme devint rouge et ses traits se contractèrent sous la colère. Mince, une fois de plus j’avais réussis à m’attirer des problèmes.




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Ren - Aaaaaaaaaah bordel à cul ! Z’êtes au courant qu’c’est dégueulasse vot’ tuc ?
Beeh, kécécé c’te voix d’marde ?
V’là ti pas qu’j’ai vot’ patois d’marde là, bourdel j’espère qu’ça va pas rester, cé un handicap vot’ tuc !


Ren non plus ne semblait pas supporter si bien que cela cette “boisson”. Un shot lui suffit pour prendre l'accent local. Sans doute du à l'engourdissement de sa mâchoire provoquée par le breuvage… explosive. Scare faisait de grands mouvements de bouche comme pour s'étirer et surtout faire passer beaucoup d'air. Il restait tout de même plus discret que son compagnon, qui, par ses déclarations avaientt stoppé le brouhaha ambiant.

Ren - Prêt pour le second round mon pote ?
Tu nous mets les petites sœurs ? Et on s’entend bien, j’parle de binouzes, pas d’ton truc à base de poudre dégueulasse là.
Eh ! C’est bon je suis guéris, la trouille j’ai cru que j’allais rester comme ça à vie, t’imagines la vie de merde Scare ? Rhahahaha.


Chose étonnante, il semblerait que ce soit l’effet de cette potion qui donne l’accent. Est-ce à cause du cerveau qui grille un peu ou de la mâchoire qui cesse de fonctionner, nul ne savait, mais ce n’est pas Healscare qui allait mener cette expérimentation.

Scare - Ouep ! va pour la bière
Loubard - Eh toi ! D’qui tu t’payes la tronche là ?
Ren - Bon, tu te dépêches avec ces pintes ?
Barman - Mais...derrière vous...
Ren - Quoi derrière moi, m’en fous je veux ma pinte moi.
Loubard - Eh j’te cause face d’porc !

Ren fit volte face au loubard qui s'était levé pour le remettre à sa place. Chose étonnante, la population locale n'aime pas se faire insulter. Healscare regarda le gros costaud du coin de l'œil en tournant à peine la tête pour surveiller la scène. Il attrapa sa nouvelle bière et en bu une grosse gorgée en écoutant Ren faire un peu trop le malin. La boisson passa comme de l'eau sans goût après l'anesthésie qu'il venait de subir, mais cela lui soulagea un peu la gorge.

* Ralala, ce Mazino est vraiment un aimant à problème, c'est incroyable, je ne sais pas si je dois le fuir ou rester pour m'amuser. Ce n'est pas mon délire de mettre le bazar, mais dans une ville comme celle-ci, j'ai l'impression que c'est une espèce de mode de vie. Hum, c'est drôle, c'est comme à la montagne, tout le monde essaye de se faire passer pour le plus fort, alors que de toute évidence…C'est moi *

D'autres bonhommes, sans doute des compagnons du premier ou alors de jeune trou du cul vexé vinrent rejoindre le gros loubard pour prendre place autour du duos. Healscare se leva et s'approcha de l'homme rouge de colère. Il lui attrapa le bras de sa grosse main poilue et commença à serrer, serrer fort très fort jusqu'à ce que des craquements se fasse entendre. Avec un regard déterminé, il fixa le gros costaud. Retenant le plus possible les cris de douleur pour ne pas heurter sa fragile virilité, la main de l'homme se crispa et se tordit dans des sens pas forcément naturels.

Scare - Tu vas nous laisser boire tranquillement avec mon pote.
Loubard - T’es qui ! tu protège ta gonzesse? grrrrr
Scare - et tu vas gentiment nous offrir nos boissons alors !
Loubard - aaaaaaAAAh

N'aimant pas trop se faire moquer lui ou ses amis, Scare démarra une jolie clé de bras en tournant son poignet. Cette fois-ci, l'homme ne pu retenir son petit cri d'enfant. Healscare avait beau être menaçant, sa petite taille le rendait moins intimidant. Une bonne dizaine de personnes se tenait devant eux. Seule une petite partie de la taverne se contentait de détourner le regard. Ce n'était pas comme s'il faisait mine de rien voir et qu'il avait peur d'être impliqué, mais plutôt comme s'il était las de regarder toujours le même spectacle. Cela a donné le ton du bâtiment. Dans tous les cas, aucun d'eux semblaient réellement menaçant et Scare semblait bien avoir maîtrisé le chef. Il tendit son autre main vers Ren, paume vers lui pour lui faire comprendre qu'il ne valait pas la peine de se battre.

Scare -Tu choisis, le bras ou toute ton épaules.


Healscare murmura presque à l'oreille du costaud pour que les autres n'entendent pas et qu'il le suive dans son abandon du combat dont. Une ombre menaçante grandit derrière le chasseur comme pour accompagner son discours de provocation. Les pégus suivirent la masse grossissante des yeux jusqu'à se détacher entièrement du nain. Tous se crispèrent de plus en plus devant le monstre qui les surplombé. Certains reculèrent d'un pas où deux, mais les plus hargneux se saisir de leurs armes. La peur se lisait dans leurs yeux. Bunker, qui avait compris qu'on menaçait son maître, c'était relevé. Debout de toute sa hauteur, elle dépassait largement le petit chasseur.

Bunker - GRAAAOOOOW !

Un petit sourire se dessina sur le visage d'Healscare. Confiant de sa nouvelle position. Il était sûr de pouvoir enfin contrôler la situation. Et même s'il adorait ce genre de bouge pour les bastons qu'on pouvait y faire, il n'était pas dans l'ambiance. Il avait le ventre vide, la gorge encore sec et voulait seulement boire et manger. Il était important de désengager au plus vite cette bagarre. Avec le cri de l'animal, tous reculèrent. Le nain lâcha son emprise sur le loubard toujours en bloquant Ren de son autre main.

Scare - Bon et si on s'arrêtait la!? Et qu'on retourne tous à nos tables?
Loubard - Wé grrrr
Bunker - grrrr

Grinçant des dents, tous reculèrent en détournant le regard. Le gros costaud lui, se massait la main sans perdre le duo du regard. Bunker redescendit sur ses quatre pattes toujours en montrant les dents pour vérifier que tous repartaient dans l'ombre où ils étaient venus. Le chasseur, par réflexe, s'assura qu'aucun d'eux ne se saisissent d'un fusil pour les attaquer de suite. À son grand bonheur, la règle tacite de tous les lieux de débauche qui dit :”pas de coup de feu à l'intérieur" était respectée ici aussi. Le loubard, après avoir déposé quelques billets sur sa table, sortit avec 3 de ses amis. Vu leur regard, il paraissait évident qu'il n'en avait pas fini avec eux, Healscare se rassit sur son tabouret et s'en retourna à sa bière

Scare - hum, j’pense qu’on va les revoir bientôt.
Désolé, il est encore trop tôt pour s’mettre sur la gueule, et j’ai la dalle !
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