Les vagues, par devant, chahutent la coque,
Comme une Impératrice fougueuse dessine au loin,
Sa trajectoire, celle d'hommes au moment de rompre le pain,
Et d'une figure qui à la porte, de son capitaine, toque.
« - Une missive, elle est arrivée pour toi aujourd'hui, mais
Je ne l'ai pas lue, c'est bien trop finement manuscrit, vois-tu. »
Et pour cause, les lettres sont rondes, les arabesques ténues,
Signe distinctif, s'il en est, d'un richissime et supposé allié.
De la pointe d'une lame, prestement sortie, j’ôte le sceau,
Comme Angelica prend congé de ma personne, si vite disparue.
Et sur les quelques lignes mes pupilles se posent et se ruent,
Avides, saisissant dans ce contenu un message si beau.
L'auspice d'un mariage, préalablement travaillé,
Auquel j'ai contribué en suggérant à un bon parti,
La Reine de Choco Island, qui depuis toujours se languit,
De n'être que seule sur son trône, froide et malaisée.
Mais maintenant les affaires ont, dit-on, bien repris.
Et les prétendants aussi, se bousculent au portillon,
Mais aucun n'a le charme, ni le compte suffisamment rond,
Pour atteindre le cœur de mon appétissante amie.
De retour sur le pont, j'ordonne que le cap soit changé,
Car nous avons à faire sur un autre océan que celui-ci.
N'en déplaise à cette princesse et toute son Adamie,
Pour rien au monde, je ne raterais ces noces dorées.
Une semaine passant, avant qu'enfin nous arrivions,
À l'Archipel de Shishoku, plus précisément Choco Island.
Devant cette terre cacaotée, ces montagnes si grandes,
Que pour les dévorer, il nous faudrait être des millions.
Fumant au loin, on peut apercevoir les hautes cheminées,
Depuis le port visibles, de la si prestigieuse Shishokolaterie,
Et les avoisinant au-dessus de la ville, les hautes tours serties
de verre, du château d'Erika Chaos, éclairant jusqu'aux quais.
Comme une Impératrice fougueuse dessine au loin,
Sa trajectoire, celle d'hommes au moment de rompre le pain,
Et d'une figure qui à la porte, de son capitaine, toque.
« - Une missive, elle est arrivée pour toi aujourd'hui, mais
Je ne l'ai pas lue, c'est bien trop finement manuscrit, vois-tu. »
Et pour cause, les lettres sont rondes, les arabesques ténues,
Signe distinctif, s'il en est, d'un richissime et supposé allié.
De la pointe d'une lame, prestement sortie, j’ôte le sceau,
Comme Angelica prend congé de ma personne, si vite disparue.
Et sur les quelques lignes mes pupilles se posent et se ruent,
Avides, saisissant dans ce contenu un message si beau.
L'auspice d'un mariage, préalablement travaillé,
Auquel j'ai contribué en suggérant à un bon parti,
La Reine de Choco Island, qui depuis toujours se languit,
De n'être que seule sur son trône, froide et malaisée.
Mais maintenant les affaires ont, dit-on, bien repris.
Et les prétendants aussi, se bousculent au portillon,
Mais aucun n'a le charme, ni le compte suffisamment rond,
Pour atteindre le cœur de mon appétissante amie.
De retour sur le pont, j'ordonne que le cap soit changé,
Car nous avons à faire sur un autre océan que celui-ci.
N'en déplaise à cette princesse et toute son Adamie,
Pour rien au monde, je ne raterais ces noces dorées.
Une semaine passant, avant qu'enfin nous arrivions,
À l'Archipel de Shishoku, plus précisément Choco Island.
Devant cette terre cacaotée, ces montagnes si grandes,
Que pour les dévorer, il nous faudrait être des millions.
Fumant au loin, on peut apercevoir les hautes cheminées,
Depuis le port visibles, de la si prestigieuse Shishokolaterie,
Et les avoisinant au-dessus de la ville, les hautes tours serties
de verre, du château d'Erika Chaos, éclairant jusqu'aux quais.
Dernière édition par Eleanor Bonny le Dim 20 Fév 2022 - 3:30, édité 2 fois