Victor Delacroix, être ou ne pas être "terminé"

Le physique de Victor de prime abord parait anodin, très androgyne, aspect qu’il cultive inconsciemment avec son style vestimentaire. Son visage assez fin, ces longs cheveux noir et sa peau blanche dénote d’une musculature très travaillé, et profondément marqué. Si la nature ne devait avoir offert à Victor qu’un seul don vraiment hors du commun, ce qui est le cas à priori, ce serait sans conteste sa capacité de récupération tout bonnement invraisemblable. Sans être inhumaine, il a tout de même récupéré d’une fracture des 2 os de l’avant-bras en moins d’un mois et demi, et cela lui donne une endurance assez incroyable, la aussi sans être inhumain.

Le corps de Victor est le fruit d’un entrainement intense, depuis tout jeune il pratique divers art martiaux, mais il à voulu avoir un corps solide avant tout. Par la suite il en à profiter pour développer un art martial pieds-poings praticable grâce à des gantelets en métal qu’il à développé lui-même. Cela à grandement influencé son corps, qui bien que musclé, serait plus proche d’un corps de bretteur que de celui d’un lutteur. C’est une fois torse nu que le résultat d’année d’entrainement apparait, une fine musculature, très élancé, avec des avant bras et des poignets sec et épais.

Vestimentairement comme je le disais, Victor ne fait rien pour casser son aspect androgyne, sans forcément sans apercevoir, il l’accentue. Dans les vieilles affaire de sa mère il à trouvé, ce que son père appel, un kimono, vêtement adopté rapidement par Victor, qui en plus d’être chaud en hiver et léger en été, permet de cacher pas mal de chose dedans sans que cela ce remarque, ou de le modifier, pour, par exemple, rajouter des poids plus ou moins conséquent.

J’ai beaucoup parlé de son physique androgyne, mais sa démarche, naturellement souple et élancé prête aussi à confusion, néanmoins, si quelque chose devait le trahir, plus que sa voix qui laisse juste un doute planer, ce serait son regard. Parfois bienveillant, parfois dur, celui-ci ne laisse pas indifférent, et parfois en plus de trahir ces émotions, il met en avant une assurance toute masculine « non pas qu’une fille puisse avoir une telle assurance, mais il y’a un je ne sais quoi, qui trahit son sexe ».

La psyché de Victor est à l’image de son corps, forgé et entrainé. D’un point de vu purement intellectuel, il est dans la moyenne haute, il possède une grande capacité d’apprentissage, une curiosité limite maladive et une adaptabilité remarquable en toute circonstance. Il tient toujours à rester le plus impartial possible, faisant de lui une oreille attentive, prenant toujours le temps de peser les choix qui s’offre à lui et profitant de ces capacités pour prendre la meilleure décision possible. Mais comme dit plus tôt, tout ceci à été forgé, il est perpétuellement en contrôle, que ce soit de cette colère qui parfois le submerge et lui fait prendre des décisions sans réfléchir sous le coup de l’émotion, ou de cette obstination parfois insensé pour des choses d’apparence futile. Outre son caractère parfois explosif, Victor possède aussi une certaine crédulité, qui le pousse souvent à croire en la bonté des gens et à prendre un méchant retour de bâton, ce qui l'a aussi, peut parfois lui provoquer des colères noires.

Pour faire simple, Victor possède de nombreux atout intellectuel, mais il peux vite agir par émotion, le plus souvent sans réfléchir.

Niveau sentimentale, Victor à toujours souffert de l’absence de sa mère, celle-ci étant parti quelques temps après sa naissance, des dires de son père et de sa grand-mère, ce départ était prévu à son arrivé sur l’île, mais la naissance de Victor elle, ne l’était pas. Il n’a jamais souhaité en savoir plus, de peur de succomber à un manque plus flagrant si jamais il venait à s’attacher à une image, encore plus perçu par celui qui l’a toujours considéré comme son seul amour, et par celle qui à vu en elle une fille qu’elle n’a jamais pu avoir. Quant à son père, même s’ils étaient assez proche, sa mort n’a malheureusement pas étonné Victor, il ne faisait guère attention à sa santé, et il était obstiné par la découverte de je ne sais qu’elle objet qui aurait appartenu à ma mère. Ils étaient en froid depuis quelques temps, en parti à cause de sa santé, et son père trouvait que cette retenu permanente de Victor n’était pas une bonne chose. Ce dernier ce sentant dépassé par ces émotions et préférant oublier ces anciens travers, à littéralement tiré un trait sur son enfance, mais son père lui rappelait sans cesse l’héritage coulant dans ces veines, celle, à priori, de grand voyageur. En terme affectif, Victor n’a jamais eu de relation sérieuse, le plus souvent ces relations intimes prenait par suite à une discussion endiablé ou après un rude entrainement avec un voyageur, homme, femme ou autre, il à toujours affiché sa pansexualité, et c’est bien une des rare chose que Victor à laisser aussi libre d’expression.

De prime abord, il serait aisé de penser que Victor n’a que peu d’avis sur ce qu’il se passe en dehors de son île. En vérité il à surtout toujours veillé à avoir une position impartial le plus souvent possible, pesant le pour et le contre et prenant le temps de voir les deux facettes d’une même pièce. En l’occurrence il s’est toujours gardé de donner son avis sur la marine, les pirates, les révolutionnaires ou tout autre organisation. De plus, Olm, n’a jamais vraiment souffert ou profité de l’un de ces groupes, et même si les histoires, les rumeurs et les légendes cours sur chacun d’eux, Victor n’en à que faire. En faites, il serait même plus exact de dire qu’il ne juge pas ce qu’il ne connait pas ou ne comprend pas, mais en aucun cas il ne l’ignore, bien au contraire, quitte à partir de l’île, il aimerait comprendre les principaux rouages du monde qui l’entoure.

Outre son caractère parfois explosif, Victor possède aussi une certaine crédulité, qui le pousse souvent à croire en la bonté des gens et à prendre un méchant retour de bâton, ce qui l'a aussi, peut parfois lui provoquer des colères noires.

Aujourd’hui j’ai 18 ans, et je me dis que jusque-là, ma vie à été bien ennuyeuse. Je n’ai jamais particulièrement souffert, je ne suis pas pauvre, pas riche non plus, pas de soucis de santé, et pas de qualité ou de capacité outrepassant le genre humain. Je suis, disons, dans la norme, ce qui ne m’a jamais dérangé pendant de longues années. Seulement cela va faire 5 mois que je vis seul, je travail dans une salle de sport que j’ai créé, j’arrondis les fin de mois en participant au culture ou à d’autre travaux dans le village. Le reste du temps je m’occupe de ma grand-mère, la seule famille qu’il me reste, enfin qu’il me restait.

Il y’a tout juste 1 semaine, elle est décédée, elle a eu une belle vie, elle n’avait aucun regret, hormis celui de me voir encore ici accroché à elle. Maintenant qu’elle est partie, j’avou que j’ai rapidement mis ces affaires, comme les miennes d’ailleurs, en ordre. Du coup, je me pose la question, si je meurs, qu’est-ce que je laisse derrière moi ? Et pour une fois que je peux penser librement à moi, qu’ai-je envi de faire ?

Je pense avoir fait le tour d’Olm, de son petit port au Nord à la citadelle au Sud, il ne s’étend qu’a peine une quarantaine de kilomètres. Le vieux fort à l’Ouest c’est écroulé il y a 5 ans, rongé par l’humidité et un glissement de terrain soudain en à fini avec l’édifice. Tout le monde disait qu’il était hanté, ce qui est vrai, enfin je crois, mais si fantôme j’ai vu cette nuit-là, il n’avait rien de néfaste, bien au contraire. Mais la raclée que je me suis prise le lendemain matin, fût certainement la plus cinglante de ma carrière de jeune effronté.

En faites, cette tour est certainement la seule chose qui m’a marqué ici, son histoire était brumeuse, personne ne savait quand et par qui elle avait été construite, ni même si elle avait une utilité particulière. Elle était là, pour moi j’avais l’impression qu’elle regardait la mer, et ne me demandez pas pourquoi je vous en parle, je n’en sais foutre rien, peux être car pour moi c’était l’endroit le plus intéressant à des kilomètres à la ronde, le seul ou je pouvais avoir un sentiment de découverte et d’interdit sans que personne ne le sache. Et ce fameux jour, ou j’ai vu cette silhouette, celle des rumeurs, indéfinissable, mais apaisante. Nos regards ce sont croisé, personne n’a bougé, mais j’avais l’impression que cet esprit était juste heureux que la personne en fasse ne la fuit pas, ne crie pas et soutienne son regard, comme le ferai quelqu’un qui vous respect. Enfin c’est la seule histoire intéressante ici.

J’en suis donc rendu la, étendu sur la plage, regardant le port, me demandant ce qui me retient ici ? Les habitants sont sympa, mais j’en est fait le tour, je n’ai pas trouvé l’amour, je n’ai pas d’enfants, plus de famille, bref aucune attache, et pas non plus de souvenir mémorable. East Blue s’étend devant moi, qu’est ce qui m’empêche de partir ? Outre que mon père n’est jamais revenu de sa pêche sous-marine, à la recherche de je ne sais quoi? Et me dites pas que c’est l’appel de l’aventure qui l’a fait ne jamais revenir sur l’île, son second la vu faire une crise cardiaque en plongeant chercher des foutus trésors, et il était cardiaque de naissance. Bref, rien de me retient....
En faites si, y’a un truc, que je ne m’explique pas, mais depuis le décès de ma grand-mère, je revois en permanence le fantôme du vieux fort, je n’arrive pas à le retirer de ma tête, mais quand j’essai de le dessiner, de le décrire, je n’y arrive pas. Ca m’intrigue, ça me perturbe, et bordel c’est le seul truc palpitant qui me soit jamais arrivé ici, et je suis incapable de mettre des mots dessus.