Pseudonyme : Unmeitachi no Misata / Misata Prénom: Kumo Nom: Honoka Age: 18 ans Sexe : Femme Race : Humaine Métier & Groupe : Chasseur de prime But : Rester en vie. Aptitude pour la suite : Haki Empathie/Mantra Équipements : un sabre Géant, d'assez bonne qualité sans pour autant être un Meitou, sa tunique Kimono, ses protections (épaulières Samurai) et sa Barrette! Personnage Avatar: Momohime - Oboro Muramasa Codes du règlement (2) : |
>> Physique <<
Particularités:Taille: 1m52
Poids: 49 kg
Signe significatif: Tatouage débutant sur l'aine, se terminant sur l'épaule gauche. Il est d'origine scientifique, sa signification reste inconnue à sa porteuse. Ce tatouage cache une gigantesque cicatrice parcourant la même place.
Important: Misata Kumo Honoka est aveugle.
Son corps mince, fin et fragile s'ondulait malgré la douleur. Il restait persistant et agissait de ses muscles pour tenir le coup. Petite et agile, elle semblait pouvoir se glisser partout où elle voulait. Lorsque j'avais à la chercher pour la ramener à l'ordre, je pouvais y passer plusieurs heures. Ca, c'était bien avant que nous débutions son entraînement. Depuis, elle se doit d'utiliser chaque muscle de son corps afin de pouvoir parvenir à soulever son Sabre, ou bien même pour utiliser l'art que je lui ai enseigné. Très précise et sûre d'elle, chacun des mouvements effectués par son corps se doit d'être celui qu'elle désire, et ce parce qu'elle ne contrôle plus sa vue.
J'ai vu en elle ce que je pouvais voir en ma propre fille. Ses actions et ses mimiques, tout avait l'air d'être innocent, pur et serein. Son corps, persistant à sa tâche ne lui avait pour le moment fait aucuns faux bonds, il essuyait chaque douleurs comme une habitude certaine et ce, malgré la difficulté de l'apprentissage que je lui ai fourni.
Ses cheveux très foncés, bouclés sur l'arrière et très lisse sur le devant ramenait beaucoup de bon humeur lorsque l'on apercevait. Elle faisait attention à son apparence malgré qu'elle soit aveugle, elle disait que c'était pour réchauffer le coeur de tous. Pourtant, ce qui me réchauffait le plus, c'était le profond de ses yeux, synonyme même de sa propre détermination qui faisait jaillir une flamme en moi.
Je n'ai jamais osé m'attarder sur les formes prodigieuses de son corps. Je ne m'en laissais pas le droit. Seulement une fois, j'ai pu l'apercevoir nue, de dos. Mes yeux se sont alors crispés, je me suis senti coupable et en même temps réellement enragé. Son dos ornait une sculpture somptueuse mais trompeuse. Un immense tatouage dont j'ignore le sens la recouvrait de haut en bas. Mais c'est alors que je m'approchais que j'aperçus la réalité: une cicatrice encore plus démentiel que ce tatouage s'y trouvait. Et c'est avec tristesse qu'elle accepta de m'en délivrer l'histoire. C'est alors que j'appris, qu'utiliser l'art que je lui ai enseigné finira un jour où l'autre par la briser, elle... Et son dos.
Poids: 49 kg
Signe significatif: Tatouage débutant sur l'aine, se terminant sur l'épaule gauche. Il est d'origine scientifique, sa signification reste inconnue à sa porteuse. Ce tatouage cache une gigantesque cicatrice parcourant la même place.
Important: Misata Kumo Honoka est aveugle.
Son corps mince, fin et fragile s'ondulait malgré la douleur. Il restait persistant et agissait de ses muscles pour tenir le coup. Petite et agile, elle semblait pouvoir se glisser partout où elle voulait. Lorsque j'avais à la chercher pour la ramener à l'ordre, je pouvais y passer plusieurs heures. Ca, c'était bien avant que nous débutions son entraînement. Depuis, elle se doit d'utiliser chaque muscle de son corps afin de pouvoir parvenir à soulever son Sabre, ou bien même pour utiliser l'art que je lui ai enseigné. Très précise et sûre d'elle, chacun des mouvements effectués par son corps se doit d'être celui qu'elle désire, et ce parce qu'elle ne contrôle plus sa vue.
J'ai vu en elle ce que je pouvais voir en ma propre fille. Ses actions et ses mimiques, tout avait l'air d'être innocent, pur et serein. Son corps, persistant à sa tâche ne lui avait pour le moment fait aucuns faux bonds, il essuyait chaque douleurs comme une habitude certaine et ce, malgré la difficulté de l'apprentissage que je lui ai fourni.
Ses cheveux très foncés, bouclés sur l'arrière et très lisse sur le devant ramenait beaucoup de bon humeur lorsque l'on apercevait. Elle faisait attention à son apparence malgré qu'elle soit aveugle, elle disait que c'était pour réchauffer le coeur de tous. Pourtant, ce qui me réchauffait le plus, c'était le profond de ses yeux, synonyme même de sa propre détermination qui faisait jaillir une flamme en moi.
Je n'ai jamais osé m'attarder sur les formes prodigieuses de son corps. Je ne m'en laissais pas le droit. Seulement une fois, j'ai pu l'apercevoir nue, de dos. Mes yeux se sont alors crispés, je me suis senti coupable et en même temps réellement enragé. Son dos ornait une sculpture somptueuse mais trompeuse. Un immense tatouage dont j'ignore le sens la recouvrait de haut en bas. Mais c'est alors que je m'approchais que j'aperçus la réalité: une cicatrice encore plus démentiel que ce tatouage s'y trouvait. Et c'est avec tristesse qu'elle accepta de m'en délivrer l'histoire. C'est alors que j'appris, qu'utiliser l'art que je lui ai enseigné finira un jour où l'autre par la briser, elle... Et son dos.
Oncle Ram, nouveau "Père" dévoué, et inquiet.
>> Psychologie <<
>> Biographie <<
Passionnée, intrépide et dévouée corps et âme à ce qu'elle chérit, elle fera tout pour éviter que l'on blesse ses proches, autant physiquement qu'intellectuellement. Elle agira de sorte à ce qu'une barrière soit bien visible entre son ennemi et ceux qu'elle souhaite protéger. Son corps sera le mur et son psychique sera le soleil qui rayonne pour redonner espoir. Des fois même, Kumo ira jusqu'à ignorer sa propre douleur et ses propres sentiments pour se soucier plus profondément de la personne. Il se peut même qu'elle soit prête à donner sa vie pour protéger celle d'un autre et il est très probable qu'elle aidera même un inconnu en difficulté.
Pourtant très calme et très passive, il se peut que la femme devienne très féroce et arrogante lorsque l'on se rapproche de trop près ce qu'elle convoite et protège. On pourra donc dire que cette personne se trouve avec une personnalité qui change du tout au tout pour s'adapter à la situation qu'elle mène. Douce et mélodieuse, elle sera parfois trompeuse. Et ce parce qu'en refoulant ses sentiments, elle refoule par la même occasion les conversations avec autrui. Etre en la présence de ce qu'elle chérit lui suffit plus que largement.
Très seule et renfermée, son caractère à beaucoup de relation avec sa cécité: ce que les autres voient, Kumo ne comprendra pas. Elle s'attache alors avec beaucoup d'attention aux moindres choses qui font d'une personne ce qu'elle est. Le bruit de leurs pas, le son de leur voix et elle ira même jusqu'à essayer de découvrir les sentiments d'autrui. Cette femme sera donc légèrement empathique et se laissera guider par la perplexité de son raisonnement: elle sera attentive à tout ce qui l'entoure.
Pourtant très calme et très passive, il se peut que la femme devienne très féroce et arrogante lorsque l'on se rapproche de trop près ce qu'elle convoite et protège. On pourra donc dire que cette personne se trouve avec une personnalité qui change du tout au tout pour s'adapter à la situation qu'elle mène. Douce et mélodieuse, elle sera parfois trompeuse. Et ce parce qu'en refoulant ses sentiments, elle refoule par la même occasion les conversations avec autrui. Etre en la présence de ce qu'elle chérit lui suffit plus que largement.
Très seule et renfermée, son caractère à beaucoup de relation avec sa cécité: ce que les autres voient, Kumo ne comprendra pas. Elle s'attache alors avec beaucoup d'attention aux moindres choses qui font d'une personne ce qu'elle est. Le bruit de leurs pas, le son de leur voix et elle ira même jusqu'à essayer de découvrir les sentiments d'autrui. Cette femme sera donc légèrement empathique et se laissera guider par la perplexité de son raisonnement: elle sera attentive à tout ce qui l'entoure.
>> Biographie <<
Partie Première:
Il faisait nuit, froid et le vent grinçait à chacun de mes pas. J'avançais sans me retourner car enfin, j'aimais la situation qui se dressait devant moi. Les plantes qui jonchaient le chemin m'indiquaient où je devais me rendre. Elles me chuchotaient le nord, et moi je les suivais. Les arbres qui cachaient le ciel de leurs branches complétaient tout ce paysage, ils faisaient de chaque ombres une danse chaleureuse qui me réjouissait et me forçait à aller de l'avant. Et moi je marchais, aussi lentement que possible au milieu de ce chemin de terre, un sourire aux lèvres pour me rassurer. Et je reniflais pendant que mes larmes s'écoulaient.
Alors j'accélérais, m'arrêtant chaque pas pour me remettre de la douleur. Et je regardais mes jambes, normalement sobres. Cependant, chaque pas, chaque pied que je mettais devant moi me rapprochaient de plus en plus de ma réelle destination. Tout en déversant continuellement ce fluide rouge que je traînais, je m'apprêtais finalement à vivre une nouvelle fois le bonheur. Derrière moi, je les entendais courir, hurler et me rattraper. Alors je souffrais dans mon silence jusqu'à mon ravin préféré, celui dont la vue est sublime de jour comme de nuit. Celui qui me forçait à être celle que je suis, celui où je suis née et même celui où je mourrais. Je devais me dire quelque chose comme cela à ce moment là, mais pourtant rien de ce que je pouvais m'imaginer m'arriva.
Une fois au bord du ravin, mes jambes pliées laissa mon corps fracasser le sol, près de ce cerisier en fleur. Oui, je me souviens ses fleurs sur le sol, que j'attrapais par inquiétude dans mes deux mains. Je me déchirais et je pleurais alors de toutes mes forces. Les appelants, eux, ceux qui m'ont oublié, ceux qui m'ont laissé partir devant au prix de leurs vies à tous. Eux, ceux qui partageaient leurs vies avec moi. Ceux qui chaque jour, venaient prier, manger et même danser avec moi. Ma vie ne valait rien sans les miens. Je ne voulais pas vivre malgré cette ténacité qui me rongeait de l'intérieur. Alors je criais, et pleurais de plus en plus fort, pour qu'ils puissent m'entendre. Ceux qui "nous" ont tous tués, ceux qui ont tué les miens. Car je savais que si j'appelais mes amis, ma famille, mon village. Je les appelais aussi.
Alors je les sentais se rapprocher, ils m'entouraient pour que je n'aies aucune chance de fuir bien que je n'en ai eu pas la moindre envie. A cet instant, ils ralentissaient et se mirent tous à marcher. Je pouvais alors les voir, sous leurs drapés noirs. La lueur de la lune les démarquait pour que je m'en souvienne. Je les regardais, les larmes aux yeux, dans les mains et sur le coeur. Je me relevais difficilement, hissa mes deux bras dans le ciel et cria d'une voix distincte et cruelle:
- -"Pourquoi?!".
Je me sentais rongée par la haine mais je n'avais même plus la force de ressentir autre chose que la tristesse, la haine ne devait donc être qu'une impression parmi tant d'autres. Mon corps se sentait lourd et dérobé, je me jetai alors en arrière, sans même pousser sur mes faibles jambes, et senti le vent durant la chute. Mes cheveux détachés partaient en direction du ciel, je me sentais bien et libre, d'avoir pu choisir la mort que je voulais. Il y avait pourtant une chose que j'avais oubliée: le lac qui se trouvait juste au pied du ravin. La chute fut douloureusement dure, et je ne fis aucuns efforts pour la surmonter, je me laissais glisser par le très faible courant jusqu'à que mes deux yeux se ferment, exténués... Tout comme mon coeur.
Partie Seconde
D'un coup, une douleur vient me frapper au visage, puis une autre, et une autre. Et ainsi de suite jusqu'à que mes yeux s'ouvrent. Mon premier réflexes fut de les protéger du soleil qui vint frapper mon visage. Je crispais mon visage, chaque mouvements que je faisais me demandais énormément de temps, de force et de courage, bien entendu, une douleur les suivait. Alors je me redressais, respirant de plus en plus rapidement sans trop comprendre pourquoi.
Puis, assise au bord du lit, j'entendis comme des voix, des chants, gronder dans ma tête. Je passa alors ma main sur mon front jusqu'à que la douleur disparaisse. Je suis alors restée ainsi pendant plusieurs minutes, c'était l'instant le plus long que j'ai eu à connaître. Soudain, une main vint percuter amicalement mon visage, à vrai dire elle n'avait fait que se poser mais le bruit et la douleur que cela avait procurer s'intensifiait au fil des secondes. Ne comprenant pas, je me forçais à regarder, ouvrant les yeux puis les refermant.
Finalement, je les voyais, ceux deux voix qui chantaient, marmonnaient et me chuchotaient dans la tête. Ils me posaient un tas de question et moi je ne comprenais pas, et ne réagissais pas. Ils me déposèrent alors délicatement dans ce lit après m'avoir fait bu de l'eau. Je ne me souviens plus de la pièce, à cet instant, je vivais librement... Mais dans le flou.
Deux semaines plus tard, guérie, je savais alors que j'étais dans une ferme, cachée dans un faux sol de la grange, dans une trappe. Ces deux personnes m'avaient retiré à mon destin en m'offrant une seconde chance. Cependant je ne pouvais pas les mettre en danger, alors je décida de prendre la fuite, et de trouver un autre endroit sûr où me cacher, un endroit où le danger serait écarté pour tout autre personne que moi. Avant de partir, je m'excusa auprès d'eux, je les remercia et je m'éloigna, vers le nord où un bateau m'attendait pour m'emmener sur une île plus sûre.
Bien entendu, ces deux fermiers m'indiquèrent la route à prendre pour plus de sureté et ils m'indiquèrent même un endroit où aller. Leur famille tenait un dojo à ma destination, et ils insistèrent. Alors je quitta mon île, mon chez moi, mon passé... Et ce même, sans déverser une larme, juste ces quelques mots :
- -"Adieu, Batterila, adieu South Blue."
Un ans plus tard, j'arrivais enfin à ma destination : l'île de Shimotsuki sur l'East blue. Je m'étais infiltrée dans un bateau marchand pour y parvenir. Le plus dur était d'y ressortir, j'ai dû attendre le bon moment et m'enfuir dans la forêt. Je la sentais hostile et elle me remémorait la mienne. J'essuyais mes larmes, que je trouvais courageuses et m'avança, plus déterminée que jamais. Arrivée dans le village, je me dirigea vers le Dojo, assoiffée et affamée. Malgré tout, j'avançais, cette lettre à la main, ignorant la peine et la douleur.
Je frappa deux fois, puis m'appuya sur mes deux genoux, épuisée. La porte s'ouvrit, et l'homme sourit en me voyant, sa voix déstabilisante et rauque m'impressionnait, et son calme encore plus.
- -"Bienvenue, que puis-je faire pour vous?"
Je me souviens que je soufflais trop pour parler, alors ma voix s'arrêtait à chaque mot que je disais, et lui restait impassible à ce qu'il m'arrivait. Pourtant, j'eus l'impression qu'il me comprenait, je le constatait empathique.
- -"S'il... vous... plaît... Pour... vous..."
Lui dis-je alors, en lui tendant la lettre à blason que je portais à ma main. Il l'ouvrit, me dit de m'asseoir pour récupérer et se mit à la lire à haute voix.
- -"Oncle Ram, nous t'écrivons cette lettre afin que tu nous rendes enfin ta dette d'autrefois. Tu as très certainement dû entendre parler de notre île dans les journaux. Cette fille est la seule survivante de l'île et..."
A cet instant, il s'arrêta de lire la lettre à haute voix, et une larme coula sur sa joue. Je ne comprenais pas, mais malgré cette larme et la douleur qu'à dû lui procurer cette lettre, il garda le sourire et me fit entrer dans le dojo, puis chez lui. Dès lors, il me fit comprendre que j'étais la bienvenue sur cette île, et dans sa maison. Exténuée, je pleura un instant, heureuse d'un côté, et triste d'un autre. Depuis lors, je vivais à jour le jour, me sentais à nouveau protégée et aimée d'autre personnes. Depuis ce jour, mon ancien prénom n'avait plus d'importance, parce que je m'appelais désormais Honoka Kumo.
Partie Dernière:
J'ai alors vécu heureuse, comme autrefois. Jusqu'à que la vérité me rattrape: une lettre transmise des mains d'un messager, aux miennes. Je n'avais plus que deux choix, travailler pour eux ou le payer de ma vie. Bien entendu, après tant de ténacité, je ne pouvais plus abandonner. Alors pour me protéger j'acceptai. J'allais devenir une combattante, une esclave travaillant pour quelqu'un d'autre pour combler le prix de sa vie. Honoka Ram, mon nouvel oncle décida de me protéger d'une manière très saine et affective : il m'apprit son art le plus secret, le plus dangereux et corrosif. L'art de manier le sabre géant. Dangereux, parce qu'une fois bien manié, il est dévastateur. Corrosif, parce que le manier nécessite beaucoup de mouvement et m'épuisera plus que trop rapidement. Secret, car son enseignement est interdit par les dieux eux-même.
Pourtant, plus mon entraînement se déroulait et puis je sentais le noir m'envahir. Alors je crispais les yeux pour mieux comprendre. Mais c'est lorsqu'une seconde lettre arriva de ces personnes que je compris tout ce qui m'arriva. Comme mes yeux peinait à voir la réaltié, je demanda à mon oncle de la lire pour moi:
"Honoka Kumo, désormais nous te nommeront Misata. Pour être sûr que tu comprennes la situation dans laquelle tu te trouves, nous t'avons délaissé un présent dans notre ancienne lettre. Nous sommes sûr qu'en ce moment même tu dois vivre des instants très partagés entre la peur et la tristesse. Nous te prenons tes yeux comme première monnaie d'échange, et bien entendu... Comme avertissement. Rendez-vous sur la plage dans vingt jour. Soit prête à quitter ces lieux."
Enfin, mon enseignement se termina, oncle Ram m'embrassa et moi je récupéra mes affaires et parti sans même me retourner. Je ne voyais plus et pourtant je savais me diriger grâce aux odeurs et aux bruit. Mais étonnamment je sentais comme une tout autre présence me guider. En guise d'adieu, je dis alors :
- -"Merci pour tout Ram, je vous promets de vous revoir."
Puis claqua mes deux mains l'une contre l'autre, comme lorsque je priais à ces côtés. Pour signifier que cette promesse ne pourra se faire violée, et que je subirais un châtiment si c'en était le cas. Fermant alors les yeux sur la vie, j'avançai jusqu'à ce bateau.
Arrivée à son bord, on m'y dans une cabine personnelle, puis j'ai senti quelque jour s'écouler avant qu'on ne m'y retire. Un homme me prit par le bras et m'emmena alors jusqu'en dehors du bateau, je pouvais entendre la foule d'où j'étais.
- -"Ton premier travaille sera de trouver de l'argent. Fais comme tu veux, cela nous est complètement égal. Sache juste que si tu ne reviens pas d'ici un mois, ou que tu reviens sans argent, nous retournerons voir Honoka Ram. Et si tu ne sais pas comment obtenir cette argent, tu peux aussi travailler à bords du bateau, pour tout les hommes bien entendu!"
Il lâcha un rire épouvantablement laid par dessus tout, et me poussa, avant de retourner à son antre. Et aujourd'hui, me voilà "Ici" à l'entrée de Logue Town, à travailler pour ma vie, et celles des personnes que j'aime.
>> TestRP <<
"--- Devant toi, un pirate primé. Il court. Tu sens que tu t'évanouis. Vous veniez de combattre, et tu n'as plus de force. La dernière chose que tu vois avant de tomber dans le monde des rêves, est le pirate qui s'approche de toi... Mais à ton réveil, tu es étendue sur un lit. Il t'a soigné. Quelle est ta réaction ? Vas-tu encore essayer de prendre sa prime ? Ou vas-tu le laisser ? Exprime ce que tu ressens... Et écris ce que tu vas faire. ---"
Ma première proie depuis Logue Town, elle habitait dans un petit Jardin sacré tout en haut de ces escaliers. Cela faisait plusieurs semaines que je m'y préparais, il n'allait pas rapporter le gros lot, mais il pouvait me faire vivre un mois de plus. Alors je m'y dirigeais avec un air calme et sûre de moi-même alors qu'au fond de moi, l'anxiété et le dégout me dévoraient. J'escaladais cette pente en essuyant les marches une par une, soulevant ma lourde épée à mon dos. Je sentais chaque vibrations que mes pieds faisaient lorsqu'ils se fracassaient sur le sol. Finalement,je me sentais enfin vivre, mais contrainte et sans liberté.
C'est à cet instant là que je l'entendis, très certainement en voyant mon sabre, il déposa sa main sur le fourreau de son katana et le dégaina. Le bruit que le métal produit semblait timide et me refroidissait. Je m'y préparais alors à mon tour, changeant mon sabre de position, je le mis à ma ceinture gauche et tira lourdement dessus pour que la lame en sorte une bonne dizaine de centimètres. Je ne voulais pas l'utiliser, je ne souhaitais pas trancher, le style de combat qu'Honoka Ram m'a appris me convenait parfaitement. Neutraliser un ennemi sans le blesser pour enfin le capturer me semblait bien mieux que de simplement le découper.
Il sauta depuis le haut des escaliers, le combat débuta. Arrivé une fois à portée, dans son saut il envisagea de frapper ma tête avec la pointe de son sabre, j'élançai le mien alors, le dégainant encore un peu plus et je bloqua sur premier coup. Sans même attendre j'enfermai mon sabre dans son fourreau et me remise en position. J'attendais sa prochaine riposte en me fiant au son qu'allait procurer le vent, en me fiant au vibration que ce qui m'entourait aller dégager. Et bien entendu, je sentais son odeur se déplacer de manière irrégulière. Je savais alors qu'il avait comprit ma cécité et qu'en conséquence, il me tournait autour.
J'esquivais sa prochaine attaque horizontale d'un geste souple et élégant, le pas de danse N°36 de mon entraînement. Puis je ripostais en dégainant pour feinter, le percutant au ventre de mon manche, je recula un instant puis gagna ma position de départ. Je l'entendis gémir et se relever, à cet instant mes yeux se fermèrent enfin, je me calmais de cette situation et réfléchissais. J'attendais, et il savait qu'à la moindre tentative de fuite, je le trancherais alors. Il m'attaqua par la diagonale, le vent me le soufflait, alors j'esquivai d'un bond suivi du pas de danse N°34, mon corps se plia sous le poids de mon sabre et enfin je me remis en position. Déjà, j'étais essouflée à cause du lourd fardeau que je traînais derrière moi, et je m'engagea via de difficiles mouvements feinteurs.
Mon épée se retrouva coincée dans un arbre, et moi je n'en pouvais plus. Les sons semblaient tous différent, il m'attaquait directement dans la tête, et mon corps s'envahissait de frissons plus j'y pensais. Je trébucha alors, me trouvant sur mes deux genoux, complètement abasourdi par la situation. Je m'accrochais fermement au manche du sabre, tentant de regagner courage. Cependant, le courage et ma détermination se transforma bien rapidement en peur et en un tas de question. J'hésitais et j'étais bien assez proche de la mort. Je sentis encore mon corps devenir de plus en plus lourd, et mon dos qui rongeait chacune de mes tentatives de reprendre toute confiance. Un cri strident retentit soudainement dans mon être entier. Je fronça alors les sourcils, transpirant du visage, puis je m'étala par terre, évanouie. La dernière chose clair à cet instant précis, semblait être le son de chacun des pas que mon ennemi effectua pour se rapprocher de moi.
Mon réveil fut difficile et très incompréhensible. Chaque muscles me rappelait avec horreur à quel point manier mon art de combattre semblait idéaliste. Je me redressa alors, les yeux toujours fermés et je renifla ce qui m'entourait, j'écoutais le feu claquer et les chants nocturnes se prononcer. Je m'assis au bord du lit, cherchant mon sabre de ma main gauche qui m'attendait un peu plus loin, posé contre le mur. J'entendis alors ces pas, la même façon de marcher que mon adversaire. Mon visage se crispa alors et je sortis un petit couteau caché dans mon kimono que je brandis alors en avant, en direction de mon hôte. Il arriva alors près de moi, et déposa quelque chose de lourd et fait de métal sur cette table, probablement au milieu de la pièce. Tendant l'oreille sur la gauche, il comprit bien assez vite que je me méfiais encore.
Le son de sa voix semblait rocailleuse et aimable, pourtant il y avait comme une touche de dignité, même dans cette simple phrase. Je la sentais agréable et sans méfiance, mes oreilles me trompaient pratiquement jamais, alors je décida de me reprendre un peu, je fis le vide à l'intérieur de moi et me calma. Je rengaina aussi ce petit couteau menaçant et le déposa à côté de moi, sur ce lit. Mon visage semblait bas, il regarda alors en direction de mes genoux, honteuses d'être ce que je suis.
Je hochai la tête lentement, puis décortiqua chaque mot de ses paroles pour en imprimer chaque détail dans mon être. Il ne réagissait même pas à ce que je venais de lui faire comprendre. Je me sentais encore plus anéantie lorsque quelqu'un réagissait comme ça, je devais comprendre. C'est pourquoi je lui adressa quelques mots à mon tour, à l'aide de ma voix souple et timide:
Inconsciemment énervée contre moi-même, je cherchais à me faire pardonner et peut-être à fuir la réalité. A cet instant je l'entendis se lever alors je déposa ma main par réflex sur le couteau. Je sentais ses pas amicaux, chaque bruits qu'il faisait n'avait rien de menaçant, sa voix et sa façon d'agir non plus, par ailleurs. Alors je le laissais ce rapprocher de moi, dans le doute. C'est là que j'ai compris qu'il comptait s'assoir avec moi, pour me prouver qu'il ne cragnait plus la mort. Je ne pouvais m'empêcher de lancer mon regard dans le vide, envoyant mon oreille en sa direction.
Mes yeux déversèrent quelques larmes et ce, dans le silence. Plus je repensais à mon futur, et plus je me dis alors que pour vivre, j'allais devoir dérober la vie des gens et ce, par tout les moyens. Je me leva, me dirigea vers le mur et mi quelques instants à trouver mon sabre. Je l'attacha à mon dos, puis demanda la sortie. Une fois dehors, je tapa alors dans mes mains pour faire une promesse, pleurant plus lourdement. Je m'éloigna alors de ce sanctuaire sans dire un mot, sans le remercier et sans même accélérer. Ma venue égalisait le même temps que mon départ. Et arrivée une fois en bas des escaliers, je séchai mes larmes et m'en alla.
En y repensant, je fus plutôt dégoutée et énervée de devoir vivre une vie comme j'allais le faire. Je me promis alors de ne me battre qu'en cas de nécessité et ce, sans même blesser mon adversaire. Je promis alors, en tapant de mes deux mains, que je ne blesserais ne tuerais personne. C'est ainsi que je dégaina entièrement mon épée, qui est normalement un sacrilège envers mon arme. Et dans le mépris, la tristesse et l'arrogance, j'usai la lame jusqu'à qu'elle n'en puisse plus trancher. A cet instant, la lame ne sera rien d'autre qu'un bouclier. Je partis quelques minutes après l'avoir rengainée dans son gigantesque fourreau. En direction de ma nouvelle proie, qui cette fois sera différente de la première, je devrais lui dérober sa vie quotidienne afin de pouvoir me protéger. Et je devrais vivre dans ce dégout et ce mépris de moi-même jusqu'à que je trouves un autre moyen de réunir gros, en très peu de temps. Et ce, pour mes tortionnaires menaçants.
C'est à cet instant là que je l'entendis, très certainement en voyant mon sabre, il déposa sa main sur le fourreau de son katana et le dégaina. Le bruit que le métal produit semblait timide et me refroidissait. Je m'y préparais alors à mon tour, changeant mon sabre de position, je le mis à ma ceinture gauche et tira lourdement dessus pour que la lame en sorte une bonne dizaine de centimètres. Je ne voulais pas l'utiliser, je ne souhaitais pas trancher, le style de combat qu'Honoka Ram m'a appris me convenait parfaitement. Neutraliser un ennemi sans le blesser pour enfin le capturer me semblait bien mieux que de simplement le découper.
Il sauta depuis le haut des escaliers, le combat débuta. Arrivé une fois à portée, dans son saut il envisagea de frapper ma tête avec la pointe de son sabre, j'élançai le mien alors, le dégainant encore un peu plus et je bloqua sur premier coup. Sans même attendre j'enfermai mon sabre dans son fourreau et me remise en position. J'attendais sa prochaine riposte en me fiant au son qu'allait procurer le vent, en me fiant au vibration que ce qui m'entourait aller dégager. Et bien entendu, je sentais son odeur se déplacer de manière irrégulière. Je savais alors qu'il avait comprit ma cécité et qu'en conséquence, il me tournait autour.
J'esquivais sa prochaine attaque horizontale d'un geste souple et élégant, le pas de danse N°36 de mon entraînement. Puis je ripostais en dégainant pour feinter, le percutant au ventre de mon manche, je recula un instant puis gagna ma position de départ. Je l'entendis gémir et se relever, à cet instant mes yeux se fermèrent enfin, je me calmais de cette situation et réfléchissais. J'attendais, et il savait qu'à la moindre tentative de fuite, je le trancherais alors. Il m'attaqua par la diagonale, le vent me le soufflait, alors j'esquivai d'un bond suivi du pas de danse N°34, mon corps se plia sous le poids de mon sabre et enfin je me remis en position. Déjà, j'étais essouflée à cause du lourd fardeau que je traînais derrière moi, et je m'engagea via de difficiles mouvements feinteurs.
Mon épée se retrouva coincée dans un arbre, et moi je n'en pouvais plus. Les sons semblaient tous différent, il m'attaquait directement dans la tête, et mon corps s'envahissait de frissons plus j'y pensais. Je trébucha alors, me trouvant sur mes deux genoux, complètement abasourdi par la situation. Je m'accrochais fermement au manche du sabre, tentant de regagner courage. Cependant, le courage et ma détermination se transforma bien rapidement en peur et en un tas de question. J'hésitais et j'étais bien assez proche de la mort. Je sentis encore mon corps devenir de plus en plus lourd, et mon dos qui rongeait chacune de mes tentatives de reprendre toute confiance. Un cri strident retentit soudainement dans mon être entier. Je fronça alors les sourcils, transpirant du visage, puis je m'étala par terre, évanouie. La dernière chose clair à cet instant précis, semblait être le son de chacun des pas que mon ennemi effectua pour se rapprocher de moi.
Mon réveil fut difficile et très incompréhensible. Chaque muscles me rappelait avec horreur à quel point manier mon art de combattre semblait idéaliste. Je me redressa alors, les yeux toujours fermés et je renifla ce qui m'entourait, j'écoutais le feu claquer et les chants nocturnes se prononcer. Je m'assis au bord du lit, cherchant mon sabre de ma main gauche qui m'attendait un peu plus loin, posé contre le mur. J'entendis alors ces pas, la même façon de marcher que mon adversaire. Mon visage se crispa alors et je sortis un petit couteau caché dans mon kimono que je brandis alors en avant, en direction de mon hôte. Il arriva alors près de moi, et déposa quelque chose de lourd et fait de métal sur cette table, probablement au milieu de la pièce. Tendant l'oreille sur la gauche, il comprit bien assez vite que je me méfiais encore.
- -"Je t'ai soigné", me fit-il alors.
Le son de sa voix semblait rocailleuse et aimable, pourtant il y avait comme une touche de dignité, même dans cette simple phrase. Je la sentais agréable et sans méfiance, mes oreilles me trompaient pratiquement jamais, alors je décida de me reprendre un peu, je fis le vide à l'intérieur de moi et me calma. Je rengaina aussi ce petit couteau menaçant et le déposa à côté de moi, sur ce lit. Mon visage semblait bas, il regarda alors en direction de mes genoux, honteuses d'être ce que je suis.
- -"Tu semblais être venue pour ma Prime. Chaque fois que quelqu'un d'armé arrive dans ce sanctuaire, c'est pour ma Prime", dit-il alors tout en commencer à manger quelque chose. Vu le bruit et l'odeur, cela devait être du pain.
Je hochai la tête lentement, puis décortiqua chaque mot de ses paroles pour en imprimer chaque détail dans mon être. Il ne réagissait même pas à ce que je venais de lui faire comprendre. Je me sentais encore plus anéantie lorsque quelqu'un réagissait comme ça, je devais comprendre. C'est pourquoi je lui adressa quelques mots à mon tour, à l'aide de ma voix souple et timide:
- -"Pourquoi ne me dérobes-tu pas ma vie, si tu sais que je n'aurais aucuns scrupules à le faire avec la tienne?"
Inconsciemment énervée contre moi-même, je cherchais à me faire pardonner et peut-être à fuir la réalité. A cet instant je l'entendis se lever alors je déposa ma main par réflex sur le couteau. Je sentais ses pas amicaux, chaque bruits qu'il faisait n'avait rien de menaçant, sa voix et sa façon d'agir non plus, par ailleurs. Alors je le laissais ce rapprocher de moi, dans le doute. C'est là que j'ai compris qu'il comptait s'assoir avec moi, pour me prouver qu'il ne cragnait plus la mort. Je ne pouvais m'empêcher de lancer mon regard dans le vide, envoyant mon oreille en sa direction.
- -"Ca n'a pas d'importance, Hahaha. Maintenant que tu es guéries, fais ce que tu as à faire et vas-t-en. Sache seulement que je souhaites vivres mes derniers moments dans un combat singulier."
Mes yeux déversèrent quelques larmes et ce, dans le silence. Plus je repensais à mon futur, et plus je me dis alors que pour vivre, j'allais devoir dérober la vie des gens et ce, par tout les moyens. Je me leva, me dirigea vers le mur et mi quelques instants à trouver mon sabre. Je l'attacha à mon dos, puis demanda la sortie. Une fois dehors, je tapa alors dans mes mains pour faire une promesse, pleurant plus lourdement. Je m'éloigna alors de ce sanctuaire sans dire un mot, sans le remercier et sans même accélérer. Ma venue égalisait le même temps que mon départ. Et arrivée une fois en bas des escaliers, je séchai mes larmes et m'en alla.
En y repensant, je fus plutôt dégoutée et énervée de devoir vivre une vie comme j'allais le faire. Je me promis alors de ne me battre qu'en cas de nécessité et ce, sans même blesser mon adversaire. Je promis alors, en tapant de mes deux mains, que je ne blesserais ne tuerais personne. C'est ainsi que je dégaina entièrement mon épée, qui est normalement un sacrilège envers mon arme. Et dans le mépris, la tristesse et l'arrogance, j'usai la lame jusqu'à qu'elle n'en puisse plus trancher. A cet instant, la lame ne sera rien d'autre qu'un bouclier. Je partis quelques minutes après l'avoir rengainée dans son gigantesque fourreau. En direction de ma nouvelle proie, qui cette fois sera différente de la première, je devrais lui dérober sa vie quotidienne afin de pouvoir me protéger. Et je devrais vivre dans ce dégout et ce mépris de moi-même jusqu'à que je trouves un autre moyen de réunir gros, en très peu de temps. Et ce, pour mes tortionnaires menaçants.
>> Informations IRL <<
Prénom : Kimy/Kamy
Age : 19 ans
Aime : Le chocolat ! :3
N'aime pas : La précision... :3
Personnage préféré de One Piece : Tout l'équipage? °° // Usopp, Oyaji, Ace-kun!
Caractère : Euuuuuuuuuh... Ok! Passons!
Fais du RP depuis : Passablement de temps
Disponibilité : Vacance oblige: 7j/7j en soirée. Etudiante, on verra bien mes horaires
Comment avez vous connu le forum : Trop facile! Euuuuuuuhh. J'ai cherché un forum RP one piece, et j'suis vite retombée par ici.
Dernière édition par Unmeitachi no Misata le Dim 14 Aoû 2011 - 18:54, édité 14 fois