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Dude & Darling, What a couple!

J'avais a nouveau rencontré Edward, et les choses étaient plus que jamais mise au point... Désormais, nous étions frères ennemis, et quoi qu'il arrive, c'est moi qui l'enfermerais ou mourrais en essayant. Mais pour le moment, qu'importe alors que je recevais une mission d'un autre calibre. L'objet de ma nouvelle mission ? Une boutique d'esclave qui serait tenu secrètement par Clotho, un criminel qui ferait passer Dallas et bien d'autres criminels pour des anges.

Un véritable barbare sans foi ni loi, auteur de centaine d'actes de cruauté répertorier, si bien qu'aujourd'hui, sa tête est mise a prix pour la coquette somme de quatre cent quatre-vingt millions de berries. Un véritable colosse en terme de puissance dévastatrice et de dangerosité, si bien que s'attaquer a lui de front relèverait du suicide.

Avant de s'en prendre a lui, nous devions lui couper les jambes en terme d'influence, le faire perdre en territoire, voilà pourquoi nous ne pouvions pas nous attaquer directement a lui. A ennemi exceptionnel, mesure exceptionnelle. Une fois n'est pas coutume, le CP9 faisait appel à l'une des agentes les plus brillante du Cipher Pol, Caramélie d’Isigny, une agente de catégorie un du CP5.

Pour cette mission, nous devions travailler sous couverture. Pour cette mission, nous serions Jake et Edna Robert, Alias " Dude et Darling" un extravagant couple fortuné avec un faible pour le commerce d'esclave. Nous agirions en nombre réduit afin de nous fondre dans la masse.

C'est donc avec un costume des plus Kitch, muni d'un manteau de fourrure, de large de soleil, et d'une grosse chaîne en or avec inscrit le mots " Dude" que je m'embarquais dans ce bateau directement direction Sabondy. Cet archipel était en effet un lieu parfait pour un pirate, de par son manque d'autorité en place... Nous devions faire très attention, car nous ne serions pas en terrain accueillant pour le gouvernement.

Le voyage ne fut pas vraiment notable, l'on me voyait pensif, jouant de tour de cartes ou de tour de pièce. Le voyage mis a peine a quelques jours. Finalement, nous étions en place, prêt a passé a l'action... Alors que de loin, nous voyons déjà la boutique avec en gros un drapeau avec la bannière de Clotho.... C'est une blague ? C'est alors que je regardais ma partenaire :

" J'ai comme l'impression qu'on s'est moqué de nous, ça ne peut pas être aussi simple... Si? "

J'en étais stupéfait, cette mission venait a peine de débuter que nous étions déjà pris au dépourvu.
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Cher journal,

Je me sentais très inspirée pour te gratifier d’un long laïus à propos de ces pirates qui se prennent pour des entrepreneurs en herbe ou des magnats de la finance, et qui investissent leur butins dans des entreprises immenses. Mais quand je vois que l’équipier que l’on m’a assigné est un ancien braqueur apparenté à un pirate, je me dis que c’est juste le monde qui va mal ! Au moins la mission d’aujourd’hui devrait arranger ça. Je parle des entrepreneurs pirates bien sûr, pas de mon équipier ! Je n’ai rien prévu ni n’ai reçu d’ordre dans ce sens !!

Habillée en femme fatale exagérément kitsch avec chapeau large, robe longue sexy, gants qui remontent jusqu'au dessus du coude et écharpe en plumes, tenant le bras de mon compagnon, je remonte l’allée en posant sur le monde qui m’entoure un regard hautain par-dessus mes lunettes de soleil rondes. Il y aurait pourtant de quoi être sincèrement admirative devant la beauté et l’étrangeté de Shabondy : les milliers de bulles colorées qui émergent du sol, et qui s’envolent dans les airs en reflétant les rayons du soleil en des arc en ciel de couleur, sont un spectacle comme je n’en ai jamais vu ! Si j’ai un peut de temps après la mission, j’aimerais bien voir si j’arrive à monter sur l’une d’elles pour m’envoler !

Au milieu de tout ça, le marché aux esclaves de Shabondy est un endroit tout à fait pittoresque où les franges les plus aisées et les plus misérables de l’humanité se côtoient. Certaines magasins d’esclaves jouent la carte du voyant ou et du racoleur, exhibant leurs marchandises devant leurs entrées ou sur de grands panneaux colorés. L’un d’eux se vente même d’un nouvelle arrivage de sirènes tandis qu’un autre solde ses repris de justice à -30% !
Le bâtiment qui nous intéresse, en revanche, joue plutôt la carte de la sobriété : vu de l’extérieur on pourrait le confondre avec un entrepôt ou un atelier. Une bâtisse en pierre simple, sans signe distinctif à deux exceptions près : la première, ce sont les lettres en fer forgé qui s’alignent sur la devanture pour former le nom de l’endroit: Soumission et Dépendance. Et la seconde…

Je me remémore un instant l’intitulé de ma mission et les ordres de nos supérieurs : un informateur aurait signalé ce point de vente se démarquant par ses pratiques brutales même dans le milieu, et ses manières vraiment peu régulières de se procurer sa marchandise. Selon ce même informateur beaucoup d’esclaves seraient directement prélevés parmi la population de Shabondy, le propriétaire des lieux encourageant le rapt et rachetant les victimes aux bandits locaux à bon prix. Notre objectif à l’agent Minaro et moi serait donc : identifier la pertinence des accusations, prouver la véritable affiliation de la boutique, accumuler le maximum de preuves et si les accusations sont fondées procéder à sa fermeture, tout en prenant soin d’assurer la protection des esclaves ont beaucoup sont en réalité des citoyens de Shabondy.

Je regarde de nouveau le grand drapeau en face de moi, doté de quatre tibias entrecroisés et formant le motif associé au pirate Clotho, à ceci près que l’habituelle tête de mort a été remplacée par un ฿, comme un pied de nez de plus fait à tous les représentants de la loi de l’île !
Mon regard va du drapeau au visage de mon partenaire, qui semble aussi stupéfait que moi par tant d’audace et d’imprudence :

« - Eh bien la partie enquête est… terminée je suppose ? Et si on passait directement à l’étape du repérage avant destruction ? »

Je glousse, la mine espiègle, avant de retourner dans mon personnage. J’ajuste ma posture tout en m’exclamant d’une voix perchée et hautaine :

« - En voilà un endroit pittoresque ! Que diriez-vous ne nous y rendre, Duddy mon cher ? »

Nous ignorons ostensiblement le gardien, une brutasse de haute taille à la moustache tombante, et pénétrons dans le bâtiment dont l’intérieur tranche radicalement avec l’extérieur ! Tout ici semble aménagé pour donner une ambiance raffinée, propre et intime. Il y a là plusieurs pièces décorées et accommodées à la mode de Shimotsuki avec son lot de tatamis, petits meubles en bois précieux, cloisons coulissantes et fenêtres en papier huilé. Minaro -alias Dude, ou Duddy ou mon Duddychou- (tu as le droit de te moquer ou de vomir journal. Mais si tu le fais je te remplace par un de ces audio dials à la mode !) … et moi prenons place dans une des salles, et nous asseyons sur de petits tabourets disposés à l’intention des visiteurs. Les deux hommes qui viennent à notre rencontre moins de dix secondes plus tard font aussi tache que nous dans ce décor  (on dirait deux hommes d’affaire de West Blue plutôt que les propriétaires d’une bâtisse à l’orientale), mais ils se présentent comme les maîtres des lieux et nous accueillent chaleureusement :

« - Bienvenue, madame et monsieur. Soyez ici comme chez vous !
- Voulez vous consulter notre catalogue, ou souhaitez vous que nous vous présentions quelques échantillons de notre marchandise ?
- Je vous en prie, faites votre choix ! »
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Assez rapidement, nous comprenions que visiblement Clotho ne cherchait pas a masquer son territoire, au contraire, ce bâtiment, sonnais plus comme une provocation. L'heure était venue de rétablir un peu de justice dans cette ville.

De mon côté, je n'ai jamais été un défenseur du commerce d'esclave, cette pratique barbare d'une autre époque fais tache dans un monde qui se veut progressiste. Mais qu'importe, nous n'étions pas ici pour refaire le monde, mais bien pour mettre fin a cette mascarade, un pirate ne peux pas narguer le gouvernement de cette façon sans en subir les conséquences.

Ma partenaire semblait d'accord avec moi, nous n'avions plus qu'a faire du repérage, puis nous serions chargés de la destruction pure et simple de ce bâtiment sans autre forme de procès. C'est donc de cette façon que nous jouions notre rôle, alors que je répondais a ma "compagne" de manière forte est volontairement théâtral :


" OUI MY DEAR DARLING! TOUT CE QUE TU VEUX MY DEAR! "


Veillant a bien garder un air a prendre les gens de haut, nous voilà a avancer comme-ci se bâtiment nous appartenait. Ce bâtiment avait un air calme, bien loin des activités que l'on pouvait trouver en réalité a l'intérieur. Rapidement, nous étions installées dans une pièce avant d'être rejointes par ce qui semblait être des commerciales. Ceci nous proposait de consulter un catalogue, ou d'avoir des échantillons, alors que bien encré dans mon rôle, je répondais :


" Allons allons ! Rien n'est trop beau, ni assez raffiné pour my Dear Darling! Pouvons-nous réellement faire un choix dans un magasin de vêtements sans avoir essayé tous les vêtements ? Nous voulons ce qu'il y a de mieux, Alors faites nous rêver ! Tu est d'accord my dear darling-kun? "


Alors que les commerçants s'en frottait déjà les mains, ceci faisais déjà entrer quelques personnes, alors que d'un air toujours plus hautain, j'attendais d'avoir vu certain modèle avant de reprendre:

" C'est trop banal ! Trop basique ! Nous voulons l’exceptionnel ! Pas de "main stream" et encore moins de repris de justice, il va de sois que nous ne voulons pas de racaille dans notre maison ! Tu es d'accord my Darling-love-kun?

Je faisais faire un pas de danse a ma partenaire afin de l'amener directement dans mes bras. Si ceux-ci tombaient dans le panneau, ceci ne tarderait pas a se dévoiler afin de conquérir les clients que nous étions. Nous ne tarderons pas a voir si ceci se décider à nous sortir le grand jeu. De manière théâtral, je prenais une grosse liasse de berries afin d'éventé le visage de ma belle. Ceci voyait que nous avions de l'argent a ne plus savoir quoi en faire, il ne restait plus qu'a voir si le piège se refermait sur eux.


Dernière édition par Alaaric Minaro le Mar 22 Mar 2022 - 15:10, édité 1 fois
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« - […] Tu es d'accord my Darling-love-kun ?  »

J’enlace mon partenaire de mission, glissant mon bras contre sa hanche et posant sa tête de manière alanguie sur son épaule, pour le dévorer du regard avec un visage mutin et attendri :

« - Absooolument mon duddy-chéri ! Nous ne voulons que des choses qui nous fassent honneur, et qui soient décemment éduquées ! Fu fu fu fu fu ! »

Les deux commerciaux, visiblement passés maîtres dans l’art d’accepter l’inacceptable et d’encourager les pires clients, nous approuvent avec un grand sourire et nous invitent à poursuivre :

« - Evidemment ! Nous avons tout à fait le genre de modèles qui vous conviendraient ! Regardez donc ces deux spécimens : ces deux jeunes femmes ont été spécialement dressées pour faire des servantes discrètes et efficaces. Elles ont appris à se taire et à obéir sans broncher au moindre de vos ordres, ou au moindre… "caprice". »

Je n’ai pas trop de mal à mimer une expression révulsion hautaine tant le sort de ces misérables dans leur cage me fait ressentir un mélange agressif de pitié et de dégoût. Me raccrochant à mon attitude hautaine, je sors de mon sac à main une paire de petites jumelles munies d’une poignée, que je porte à mes yeux de manière à pouvoir inspecter la marchandise sans trop m’en approcher.

Je pourrais presque les assimiler à deux femmes, deux sœurs portées disparues quelques semaines plus tôt et qui font partie de la liste des personnes que nous devons tenter de retrouver. J’insiste sur le « presque » journal, parce que les deux personnes sur les photos des avis de recherche, n’étaient ni maigres, ni dotées d’un regard vide et animal comme les deux choses qui se tiennent accroupies dans leur cage de ciment et de béton devant moi.

« - Sinon il y a cet homme qui sera un jouet parfait pour vos loisirs plus festifs ! Il est doté d’un corps solide et endurant, et est capable de faire un excellent porteur ou un très bon garde du corps ! Imaginez-le une fois bien habillé : il ferait honneur à des gens comme vous !
- C’est excitant ! Qu’est-ce que tu en penses, Dude chéri ? » sans même attendre sa réponse, comme si un échange de regards avait pu me suffire, je renchéris : « mettez-les nous de côté tous les trois ! »

Au-delà de notre visite très instructive en matière de pièces à conviction, je note un autre élément intéressant : à l’exception de nos deux hôtes et du moustachu à l’entrée, je n’ai aperçu aucun membre du personnel ni aucun garde. Cela accrédite la thèse de l’équipe très restreinte ainsi que l’information selon laquelle ils feraient appel à beaucoup de sous-traitants pour la capture et le dressage. Mais cela nous oblige à prolonger un peu la mascarade pour nous en assurer, d’autant que n’importe quelle personne sensée protègerait des biens aussi précieux que des esclaves avec un minimum de sécurité. Si elle n’est pas humaine, elle est probablement technologique.
Je pose ensuite mon regard langoureux et insouciant sur nos deux hôtes. Un sourire cruel, du genre que ferait une horrible petite fille au moment d’arracher les ailes d’un insecte, se dessine sur mes lèvres :

« - Et en admettant que je désire un certain formatage pour les spécimens que j’achète…. Pourriez-vous nous en faire voir un peu plus sur vos méthodes de dressage ? »
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Nous étions pour le coup d'une drôle de complicité, a vrai dire, nous faisions un couple plus vrai que nature, et je devais dire que seul mon jeu de comédien me permettais de ne pas m'écrouler de rire lorsque "Darling" me lança un regard digne d'un roman langoureux. Ma compère se voulais avoir des arguments plutôt convainquant.

Cela dit, les prochains esclaves qui nous furent présentés, comment dire... Quelque chose clochait, leur regard me semblait vide. Nous avions reconnu les sœurs porter disparu, pourtant celle-ci semblait de véritable coquille vide. Pourquoi n'avait-elle pas tenté de s'échapper ? Dans ce genre de situation, j'ai du mal a croire qu'on puisse rester aussi docile. De la torture ? De la drogue ? un mélange des deux ? Qu'avait-elle pu subir pour sembler aussi vide a l'intérieur ? Comme-ci il n'y avais plus aucune étincelle dans leurs regards.

Ma compère me demandais mon avis, alors que d'un élégant pas de danse, je lui faisais mon plus doux baise-main:


" - Tout ce que tu veux my dear darling-love, rien n'est trop beau pour toi ! "

Caramélie faisait sa curieuse quant aux méthodes de dressage, alors que plutôt fier d'eux, les commerçants nous faisais l'éloge de leurs méthodes:

" Nous faisons tout ce qu'il faut pour les rendre dociles, bien sûr! Ceci ne vois jamais la lumière du jour, et subisse bien évidemment des traitements qui les aides a rester a leurs places... En plus d'une substance tranquillisante que nous pouvons vous vendre pour une modique somme. Avec ça, ils ne risquent pas de vous poser de problème, je peux même vous facturer une assurance en cas de problème. "

L'un des commerciaux nous montrait une bien étrange petite pilule bleue, alors que je faisais un sourire. Nous avions bien plus d'éléments que nécessaire pour faire fermer cette boutique alors que j'allais tenter le tout pour le tout.


" Je suppose que cette ville n'est peuplé que d'esclaves? Ce vivier me semble parfait pour trouver son bonheur! N'est-ce pas my dear darling? "

Le moindre faux pas sur cette réponse et le destin de cette boutique étaient scellé. Je gardais mon air charmeur, regardant amoureusement "Darling", dans le fond celle-ci comprenais ce que ce regard voulais dire.... " Nous avons assez d'éléments", bientôt, nous pourrions passer a la seconde étape de notre plan, même-ci, nous devions d'abord nous assurer du nombre d'adversaires a combattre... Il n'y avait pas foule dans cette boutique, alors j'étais curieux de connaître les moyens de sécurité.
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Malgré la perche tenue par mon compagnon, le commercial élude la réponse :

« - Nous avons de nombreuses sources de provenance. Nous achetons une grande partie de nos marchandises à des revendeurs qualifiés, et nos procédons nous-mêmes à la sélection et au dressage pour ne fournir que la meilleure qualité à nos clients. »

J’imagine que même pour l’employé d’un pirate, c’est mal vu d’annoncer qu’on récupère ses esclaves parmi les habitants du coin ? Ou d’expliquer que les « revendeurs  qualifiés » sont majoritairement es bandits locaux en manque d’argent ?
Décidée à obtenir le plus d’informations malgré tout, j’insiste dans une autre direction. Parée de mon sourire le plus charmeur, doublé de mon regard le plus pénétrant, je susurre au premier des deux messieurs :

« - Oooh, vous faites donc ça vous-mêmes, tous les deux ? Vous avez véritablement de multiples casquettes !
- Il s’agit du rôle de Tara, notre charmante préparatrice. Parfois aidée de Patrick, notre gorille que vous avez dû voir en arrivant.
- Patrick ? Le beau gaillard à l’entrée, le grand musclé et moustachu ? Pour combien pourrions nous vous l’acheter ? »

L’homme rit, échange un regard avec son collègue et répond :

« - Notre précieux personnel n’est pas à vendre, haha ! Mais si vous le souhaitez je peux mettre à votre disposition des esclaves au physique équivalent, qui une fois sous votre coupe feront des "Patrick" tout à fait honorables ! »

Je me fends d’un sourire espiègle tout en le dévorant du regard, comme prête à le croquer :

« - Uniquement des esclaves ? Patrick n’a pas d’autres collègues ? Des Gérard, des Bernard, des Jean-Pierre… ?»

L’homme rit :

« - Rien qu’un seul et des esclaves, j’en suis navré !
- Quel dommage ! Ou plutôt… »

J’échange un regard avec mon collègue. Un regard qui, soudainement, n’a plus rien de tendre ou d’extravagant:

« - … C’est parfait tout compte fait ! »

Les deux esclavagistes devraient avoir commencé à le remarquer maintenant : leurs yeux qui piquent, leur tête qui se fait lourde et cette envie obsédante de fermer les yeux et de dormir un peu, rien qu’un instant... Sans parler de cette délicate odeur de caramel qui embaume soudainement la pièce, assez caractéristique de mon gaz en pleine action !

« - Ça fera moins de monde à mettre au chômage, vous comprenez ? »
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De manière assez habile, le commercial réussissait à esquiver ma question, cela dit nous en avions déjà bien assez pour faire fermer cet endroit. Les esclaves proposées étaient des gens déjà rechercher, et il y avait fort a parié que si nous trouvions l'endroit où les autres étaient, il y aurait la plupart des gens portées disparues sur cette île. Le nombre plutôt anormal de disparition dans le coin aurait mis sur la trace n'importe quel imbécile, je me demandais si ce Clotho n'était pas un simple bourrin au final, mais qu'importe.

"Darling" continuer a titillé de question nous deux arnaqueur, a un tel point ou j'aurais pratiquement pu en être jaloux, après tout, c'était moi son cher et tendre non? J'avais peut-être fini par me prendre au jeu au final. Enfin, cela dit, je revenais assez vite a la réalité lorsque je commençais à sentir dans l'air comme une douce odeur de Caramel. Très rapidement, je voyais nos "amis" tomber au sol, alors que je comprenais qu'il s’agissait du pouvoir de son fruit du démon. Le Gasu Gasu no mi était plutôt terrifiant, les Logias sont des adversaires redoutables.

Je prenais assez rapidement la parole, alors que je prenais un air bien plus sérieux d'un coup :


" Je te laisse gérer ici, de mon côté, je vais chercher ou son entreposer les esclaves afin de les sortir de la... Je suis sûr que tu n'auras aucun mal a te débarrasser des quelques gros bras qui seront dans le coin, n'est-ce pas my Dear Darling? "

Je glissais un léger rire, alors que je disparais soudainement d'un coup de Soru. D'après les explications fournies par nos "amis", j'étais pratiquement sûr qu'il devait y avoir une sorte de cave ou ceci était enfermer. Je me déplaçais en courant dans cette maison, alors que je finissais assez rapidement par trouver une ouverture qui me menait a un sous-sol, j'étais prêt a parié que j'étais sur la bonne voie, alors qu'immédiatement, ce que j'observais avait quelque chose de terrifiant... Une cage, avec facilement une bonne cinquantaine de personnes a l'intérieur.

Ceci me semblait tout simplement livide, il y avais une clef a trouver... De mon côté, j'étais plus ou moins certain de pouvoir défoncé cette porte, ou encore forcé la serrure après tout, je n'en étais pas a mon coup d'essai, alors que je posais ma main sur cette cage, je me sentais soudainement très affaibli, quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel, Je lâchais la cage aussi vite que je l'avais saisi, cette cage était faite de granit marin ? Ils ne sont pas si bêtes que ça après tout, malheureusement pour eux, j'avais plus d'un tour dans ma manche.

Je m'éloignais de la cage, alors que je mettais un coup de pied qui déchaînait une légère vague d'air.

" Ryankaku "

je n'envoyais pas la puissance maximum afin de ne pas détruire le bâtiment, mais assez pour ouvrir cette cage. D'un coup, j'entendais une sorte de mécanisme se fermer, alors que l'entrer de la trappe se retrouvait condamné.... Puis soudainement, un étrange bruit... Un cours d'eau ? En effet, une vanne venait de s'ouvrir alors que je me faisais un sourire de nervosité... ... .... Ne me dites pas que c'est de l'eau de mer, si?

J'étais dans une situation plutôt compliquée d'un coup, j'espère que ma camarade avait plus de chance que moi.
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Cher journal,

Tandis que mon « Duddy chéri » s’en retourne du côté des esclaves, je m’aventure un peu au hasard à travers les différentes salles du bâtiment. J’aime tout autant laisser à Alaaric le loisir de libérer les prisonniers : je suis sûre qu’il aimera se faire un peu mousser auprès d’eux, et j’ai cru comprendre au cours de nos échanges que l’esclavagisme le révoltait. Ce n’est pas mon cas : je pense que cette pratique est tout à fait appropriée à certaines situations, personnes ou activités, et que c’est le sort qui devrait être réservé notamment à tous les pirates ou bandits qui doivent payer leur dette à la société. D’ailleurs regarde journal : à Goa ça fonctionnait très bien !
Tellement bien qu’on a eu une révolution, bon, d’accord. Mais ça n’avait rien à voir !!

J’inspecte les différentes salles remplies de tatamis, murs en papier huilé et petit mobilier précieux avec la rapidité et l’efficacité de celle qui a l’habitude de ce genre d’opérations, jusqu’à tomber sur celle que je voulais : une porte avec une petite plaquette indiquant sobrement « direction ».
A l’intérieur, le même style oriental jurant horriblement avec le reste de l’île ou même l’extérieur du bâtiment, avec toutefois deux vrais bons bureaux avec des chaises confortables, de nombreuses étagères débordant de dossiers, et même un coffre-fort. Les deux esclavagistes n’étaient pas trop mal organisés malgré le manque flagrant de petit personnel -l’avantage d’être deux j’imagine-, et je finis par trouver dans les étagères la série de dossiers « comptabilité 1627 », « comptabilité 1628 », ainsi que toute une pile de dossiers sur les entrées et sorties de marchandises. Je ne doute pas qu’ils seront truffés de mensonges pour arrondir les angles, mais quand on s’amuse à exhiber le drapeau pirate de son patron devant l’entrée, c’est qu’on est pas trop précautionneux vis-à-vis de la justice !

Ce qui nous intéresse ce sont surtout les noms : ceux des différents prestataires, fournisseurs, convoyeurs de fonds, des lieux de provenance et la destination des bénéfices. Je m’intéresse également à la possibilité de remonter la piste de certains citoyens portés disparus et qui vaudraient la peine d’être retrouvés. En tout cas, quand je vois la quantité affolante de pages qu’il y aura à écumer, je me dis que je suis bien contente de ne pas être la sbire qui sera chargée de tout ça !

Je manque de sursauter lorsqu’un énorme bruit m’interrompt dans mes recherches : une alarme qui sonne avec toute la puissance de son haut-parleur !
UuuuwuuUUUUuuuuu ! UUuuwuuuuuuUU !

Mon premier réflexe est de reculer prudemment d’un pas, et de regarder autour de moi. Est-ce que j’ai déclenché quelque chose par maladresse ?! Est-ce qu’il y avait des escaméras que je n’ai pas remarquées ?!
La porte s’ouvre à toute volée et une femme pas beaucoup plus âgée que moi entre en trombe en s’exclamant :

« - Sher, Conny, l’alarme s’est déclenchée dans la section des es… »

Elle me dévisage, surprise :

« - Qui êtes-vous ? Et qu’est-ce que vous faites ici ?! »

Je souris à la femme aux couettes roses et à la tenue sage, qui contrastent avec son ton autoritaire et au fouet qui pend sur le côté de sa jupe.

« - Je vous retourne la question.
- Oui mais moi je travaille ici !
- Oui mais j’étais là la première !
- Peut-être mais j’ai demandé avant !
- Bon, d’accord… je suis Tara, la préparatrice. Préparatrice d’esclaves je suppose.
- N’importe quoi, c’est moi Tara la préparatrice !
- Ah super, je n’étais pas sûre. »

Je souris de plus belle :

« - Dans ce cas je vous arrête pour commerce illégal, enlèvement, torture, et association avec des pirates. »

C’est à son tour de sourire, et son rictus fait froid dans le dos :

« - Non.
- Non ?
- C’est moi qui vous arrête.
- Ah non ça suffit ! »

Elle sort des replis de son vêtement un pistolet qu’elle braque fermement dans ma direction.

« - Tu vas garder les mains où je peux les voir. Et quand Patrick aura fini de capturer tes complices qui ont dû se faire attraper par le piège dans les salles aux esclaves, tu iras les rejoindre dans ta propre cage. Je vais te dresser avec beaucoup d’amour, tu verras… ♥ »
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Me voilà dans une situation des plus compliqué, alors que j'entendais l'eau s'écouler plutôt rapidement dans la pièce et j'avoue que je n'étais pas plus curieux de savoir si c'était de l'eau de mer ou non, bien qu'il y avait fort a parier que cela en soit. Ceci avait prix des précautions afin de mettre en déroute les utilisateurs de fruit du démon. J'étais pratiquement prêt a parié que la sortie était aussi bloqué avec une porte fait un granit marin. Bon... Je suppose que je n'avais plus qu'a la détruire.

J'envoyais une vague d'air dessus, alors que celle-ci ne fut qu'ébrécher... Non mais sérieux ? Elle était faite en quoi cette foutue porte ? Je regardais au sol, alors que l'eau arrivait déjà aux chevilles des coquilles vides qui semblait très calme malgré la situation. Je gardais mon calme, alors que j'envoyais une seconde vague d'air, puis une troisième, puis encore une quatrième. Non mais ce n'est pas vrai, elle va lâcher oui ? J'envoyais encore des attaques, il était mort de question de rester ici. Après encore une nouvelle attaque, celle-ci commençais enfin a se fissurer, alors que j'attaquais avec acharnement, celle-ci était bien plus solide que celle de la cage, peut-être était-elle plus épaisse ? Pour le coup, je n'en avais rien a faire.

Je devais bien avouer que j'avais perdu le compte de mes attaques, mais je commençais a avoir les jambes lourdes, et surtout, l'eau arrivais déjà jusqu'au genou des esclaves. A force d'acharnement, j'entendais afin la porte lâcher. ENFIN ! Ce n'est pas trop tôt... BON ! Plus qu'a sortir les esclaves et le tour sera jouer ! ... ... ...

..... ..... .....

Maintenant, qu'ils sont dans l'eau jusqu'au genou, je les sors comment de la moi? Plonger dans l'eau pas une bonne idée, et balancer des attaques a distances n'était pas une bonne idée. J'avais enfin l'idée, alors que je créais des clones de fils, alors que je me servais d'eau pour user de mes talents de marionnettiste afin de les faire volé jusqu'a la sortie, tout en faisant attention qu'ils ne s'entrechoquent pas, j'étais obligé d'en prendre a peine poignée par poignée. Une fois tout le monde sorti, je sortais enfin a mon tours de cette salle du diable.

Je me posais une seconde sur le genou afin de prendre mon souffle avant de me rendre compte qu'il y avait un minuteur a mes pieds.... Qu'est-ce que c'était que ce truc encore ?

...3...
...2...
...1...

BIP


Soudainement, un bruit sourd, comme-ci un truc se dirigeait droit vers nous... C'est une blague n'est-ce pas? Voilà qu'une énorme boule en métal roule droit vers nous... L'option de la fuite en courant me semblais la plus évidente, mais en portant cette bande de zombies avec moi, c'était impossible. Je n'avais pas le choix, j'allais devoir l'arrêter directement...

Celle-ci roulait a très vive allure vers moi, alors que je préparais mes mains, lorsque je commençais a la sentir, je sentis un énorme choc contre mes poignets qui me firent souffrir le martyr, alors que je reprenais :


" ROKUOGAN! "

Une grosse onde de choc, alors que la boule explosait soudainement en deux. Je regardais mes bras... Ceux-ci avaient grandement souffert de l'impact. Je me demandais combien de surprise du genre me réserver encore cette satanée baraque.



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Je lève doucement les mains, faisant toujours face à la fille aux cheveux roses :

« - Bon, bon, d’accord, je me rends. Vous allez m’emmener avec les autres esclaves alors ?
- Oh non ma chérie, nous allons commencer par la salle de dressage plutôt ♥
- Je préférerais commencer par l’entrepôt des esclaves. Ça m’inquiète un peu de savoir que votre collègue est parti là-bas.
- Ça t’inquiète ? HA ! Tu avais bien des complices avec toi !
- Oui, j’avoue tout… »

Je minaude :

« - Il risque de les avoir capturés eux aussi ? »

La fille glousse, visiblement ravie :

« - Pire que ça ! Connaissant Patrick, il aura voulu jouer avec le système anti intrus ! Je ne donne pas cher de tes amis…
- Quel genre de système ?
- Plein de choses dangereuses. » Elle me pousse soudain sans ménagement, du bout de son arme « Allez, avance ! »

Elle ne veut plus jouer avec moi ? Tant pis pour elle ! Utilisant ma technique préférée (et la plus redoutable !) (tu pourrais qualifier ça de redondance journal, mais tu n’as qu’à voir ça comme du comique de répétition !), je commence à lui vaporiser un insidieux gaz soporifique dans les narines et dans la bouche. D’ici que nous soyons arrivées dans la salle de préparation, ma ravisseuse devrait commencer à en ressentir les effets…
… ah non, la voilà qui s’effondre soudainement sur le sol, dormant de son plus beau sommeil !

Un peu étonnée je l’observe quelques secondes, attentive à sa respiration. J’ose la toucher du bout de mon talon, sans réaction. J’ai dû la surestimer, elle n’était visiblement pas aussi forte que je le supposais… DOmmage, je voulais encore l'interroger. Bah, tant pis !
J’utilise son fouet et sa ceinture pour lui lier les mains et les poignets, et je l’enferme dans un placard que je bloque avec une chaise appuyée en travers. Pas question qu’elle se réveille trop vite et recommence à pointer son arme n’importe où ! D’ailleurs, je pousse son pistolet sous un meuble où il n’embêtera plus personne. Cela fait, je pars à la recherche d’un accès vers l’étage inférieur pour mettre la main sur ce fameux Patrick avant qu’il n’ait pu faire du mal à mon Duddy chéri !

♦♦♦♦

Je repère l’homme grâce au bruit qu’il fait. Ce n’est pas commun chez les esclaves de pousser des rires et des grognements de satisfaction, ni de lancer un « prends ça, sale voleur ! ».

Je me glisse discrètement, sous forme de nuage, par dessous la porte verrouillant la pièce d’où émane le bruit, et retrouve celui que je suppose être Patrick dans ce qui ressemble à un poste de contrôle où sont reliés les écrans de divers escaméras ainsi qu’un tableau de bord garni de manettes et de boutons colorés. Ainsi que des étiquettes très à propos du genre « inondation mortelle » « boule à biques géantes ». Toute l’attention des escaméras semble mobilisée pour offrir une vue sous six angles différents de mon collègue qui tente d’accompagner un groupe de… marionnettes ? dans sa fuite, tantôt interrompu par l’arrivée d’un puissant courant d’eau ou d’une pluie de pics d’acier qui jaillit d’un mur !

Patrick, s’il porte très mal son nom, ressemble tout à fait au souvenir que j’en avais gardé : un grand bonhomme tout en muscle, à la mine peu amène et au visage garni d’une moustache tombante. Un vrai criminel en puissance lui aussi ! C’est le moment d’être héroïque, journal ! Je soigne ma plus belle pose, rabat ma chevelure en arrière, et m’exclame d’une voix conquérante :

« - Les mains en l’air, vil malfrat ! Lâchez cette manette ! »

L’homme se retourne lentement, et me dévisage longuement de son regard antipathique. J’ignore si les longues secondes que ça lui prend sont dues à la surprise, à un intellect limité, ou au contraire à une très grande confiance en lui.

« - J’ai deux questions pour toi, gamine. »

Après une pause étonnamment longue, il reprend :

« - Qu’est-ce que tu fais ici, et pourquoi je devrais faire ça ? Tu n’as même pas d’arme.
- Effectivement. Mais je suis une agent du Cipher Pol, et… »

Bon j’avoue, à sa place je ne me serais pas prise au sérieux, toute héroïque que je sois. J’aurais peut-être dû garder le pistolet de la fille aux cheveux roses, ou même juste prendre l’habitude de conserver une arme sur moi, malgré mon rokushiki et mon fruit du démon.

« - … et que je suis une arme humaine à moi seule. Enfin voilà. Vous vous rendez du coup ?
- Non. J’aime pas taper les filles, mais dégage, sinon je te brise en deux. »

Promis journal, je réfléchirai sérieusement à cette histoire d’arme pour mon côté dissuasif.
L’homme tend le bras pour actionner une nouvelle manette afin de déclencher un nouveau piège mortel, mais je le devance : d’un vif mouvement de jambe, je projette un rapide rankyaku, une lame d’air qui vrille à travers la pièce et dessiner une entaille sur le joli tableau de bord et tous ses boutons !
Patrick, qui a prestement retiré sa main pour éviter mon attaque, alterne du regard entre moi et le résultat de mon méfait.

« - Toi… »

Il me gratifie d’un regard particulièrement cruel :

« - T’es morte ! »

Tout en se retournant vers moi, il balaie du bras toutes les manettes encore levées à sa portée, qui s’abaissent et enclenchent leurs pièges !
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Pour le moment, j'avais l'impression d'être en plein milieu d'un mauvais film d'horreur, ou encore dans un jeu vidéo. Je me prenais piège après piège et je devais bien avouer que ce jeu commençait a m'agacer, surtout que je ne pourrais pas éternellement me protéger moi et cette bande de zombies que je devais traîner avec moi. Ceux-ci ne réagissaient pratiquement pas malgré tout ce brouhaha, je ne savais pas de quoi était fais cette drogue qu'il leur donnait, mais ça avais l'air pas mal efficace.

Enfin... Qu'importe, je reprenais mon tour de manipulation a l'aide de clone de fils afin de faire sortir les esclaves de cette maison de l'enfer. Pour le moment, c'était calme, a tel point que mon instinct me disais que c'était le calme avant la tempête. Je devais me dépêcher de sortir d'ici. A moins que je prenne la décision de détruire cette baraque, mais je supposais que pour les besoins de l’enquête cela n'était pas une solution valable. Cette maison devait certainement contenir des documents, ou des informations qui pourrais permettre de faire tomber Clotho.

Je ne faisais qu'avancer dans ces longs couloirs, lorsque soudainement, j'entendais un énorme bruit sourd. Et la, ce fut le début des problèmes.

Des pics qui sortais des murs, une hache en balancier, le plancher qui s'ouvrait par endroit, ou encore les murs qui s'approchais, j'avais l'impression que quelqu'un avait pété les plombs avec la télécommande de cette maison.

Comment j'allais faire? Comment me protéger moi et les esclaves ? J'allais devoir faire preuve d'une habilité sans pareil, alors que je prenais la décision de lâcher les marionnettes un instant avant de concentré tout les mes clones soit quatre afin d'étendre des fils dans un but pur et simple.

La destruction pure et simple de la pièce. Je prenais la décision de détruire le toit, afin de me jeter dans la brèche créer afin de sortir par la voie la plus sécurisée, celle des airs. Je me servais de ma maîtrise du Geppou, alors que je reprenais le contrôle des marionnettes afin de les faire sortir avec moi en esquivant les morceaux de pierre.

Assez rapidement, nous étions sur le toit, tout ça n'avais durée que quelques instants, mais l'intensité de l'action m’essouffler. Je prenais la décision de faire descendre les esclaves en usant de mes clones, ceux-ci évacuer, je devais y retourner, j'étais dur que Caramélie devais certainement être en position délicate.

COURAGE DEAR DARLING! J'ARRIVE !

Je plongeais pour retourner dans la maison de l'horreur, bien déterminer a porter secours a ma coéquipière !
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L’homme me fait face ; la seule émotion que laisse transparaître son visage fermé, c’est la colère qui bout dans ses yeux. Il a l’air nettement plus redoutable que les deux commerciaux que j’ai endormis tout à l’heure, ou que la dresseuse sadique ! Nous nous dévisageons quelques instants en silence guettant les mouvements de l’autre, et la tension est palpable entre nous deux. A-t-il senti que je commençais à répandre mon gaz autour de lui ?

Ses muscles se bandent, et soudain il s’élance ! Mu par une rapidité surprenante il me percute de plein fouet, l’épaule en avant, et passe à travers en me dispersant sous la forme d’un nuage coloré ! Le temps qu’il arrive dans le couloir et se retourne, toujours en posture de combat, j’ai repris ma forme physique et je me retourne vers lui.
Mon adversaire semble décontenancé par ce qui vient d’arriver mais il ne se démonte pas et grogne :

« - Ah ouais, tu veux jouer à ça… »

Il fonce une nouvelle fois vers moi, poing en avant. Cette fois-ci je le vois venir et l’esquive d’un bond sur le côté. Je recule pour essayer de l’attirer dans la pièce, bien plus facile à saturer en gaz, mais il reste à une distance prudente de moi. Toujours apparemment surpris que je lui résiste, il me jauge quelques instants et s’élance une nouvelle fois pour m’asséner un crochet du poing droit, avant de feinter et de sortir une courte lame de sa main gauche pour me cisailler le ventre ! Je sautille souplement en arrière, penchée légèrement pour esquiver la seconde attaque, et concentrée pour garder des appuis stables.
Règle numéro un du logia : toujours éviter quand on le peut. On ne sait jamais quelle attaque sera chargée en granit marin, haki, ou un autre truc dangereux. Et puis ça permet de moins faire remarquer les fois où l’on évite réellement par nécessité !
Bon en l’occurrence je ne crois pas que la nécessité se présentera ici : ce Patrick n’est pas si fort finalement. Même sans le logia je m’en serais sortie ! Mais mon gaz est bien pratique pour capturer mes cibles vivantes, surtout que je n’ai pas le pouvoir du bondage comme mon collègue…

Je fais naître dans ma main un nuage concentré de gaz jaune répandant une délicate odeur de citron, hautement concentré en gaz caradort. A mon tour de bourriner ! Honnêtement journal, je le fais autant pour abréger le combat que pour m’amuser un peu. C’est vrai après tout : à quoi bon posséder des techniques ultimes de la mort qui tue si on ne s’en sert jamais ?! Et puis j’aime l’effet que ça produit sur ma brute d’adversaire.

« - Merde… c’est quoi ça ?
- Vous pouvez toujours vous rendre si vous voulez ? Je ne vous cache pas que je serais un peu déçue, mais si vous voulez on dira que vous vous êtes rendu sans résistance. Ce sera bon pour mon ego, et pour votre remise de peine.
- Fait ch… depuis quand ça sait se battre les gamines ?»

A peine a-t-il fini sa phrase qu’il me projette son couteau à la figure ! Le temps que je bondisse sur le côté pour éviter son arme, il a déjà détalé dans le couloir !

« - Hé… ! »

Je me lance à sa poursuite, guidée par le bruit de ses pas qui résonnent loin devant ! Quel sale type ! Reviens !! Je traverse un couloir rempli de cages vides, monte un escalier, enjambe une lame de scie géante qui encombre le passage, et redescend un escalier. C’est qu’il est rapide l’affreux ! Je redoute un instant de l’avoir perdu, mais je vois une silhouette qui se détache dans l’ombre du couloir devant moi et qui repart de plus belle !

Tout en continuant de courir, je sors de mon sac à main mon fidèle escargophone, toujours occupé à mâcher un bout de salade dans sa boîte de rangement, indifférent aux secousses en transformations en gaz occasionnelles ; je compose un numéro en tâchant de ne pas trébucher sur les tatamis mal rangés qui encombrent le passage :

Pullupullupullu…
« - Allô ? Mon Duddy chéri ? Tu t’en es bien sorti ? J’en suis heureuse !»

J’avoue que la voix langoureuse et exagérément bourgeoise n’était pas indispensable, mais j’ai du mal à me défaire du rôle, surtout déguisée comme je suis !

« - Dis-moi… j’ai un fugitif qui s’enfuit vers l’arrière du bâtiment, au sous-sol, tu penses pouvoir l’intercepter ? »
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J'étais de retour dans la maison de l'effroi. J'avançais sur mes gardes, toujours a me demander quel genre de piège allait encore me tomber dessus. Un gros trou ? Les murs allait se refermer sur moi? Tout me sembler possible a ce stade-là. Comment aurais-je pu deviner que ma merveilleuse partenaire était déjà tombée sur lui ? Je n'aurais pas non plus deviné que celui-ci avait réussi a s'enfuir, du moins, pas avant que j'entende sonner mon escargophone.

J'entendais la voie amoureuse et ma dear-Darling, alors que je reprenais toujours dans mon rôle:


" - Of course, tout ce que tu voudras my Darling-love "


D'un coup de soru, me voici a traverser le bâtiment, j'avais eu de la chance, il semblait venir dans ma direction, je n'avais plus qu'a l'attendre. Je me posais contre le mur, jonglant avec mes couteaux alors que je l'entendais courir dans ma direction. J'aperçus enfin sa silhouette alors que je prenais enfin la parole:

" - Patrick, je suppose... Je suppose que tu a déjà fait la connaissance de ma partenaire. Elle est tout a fais charmante n'est-ce pas ? Je dois juste avouer une chose... "

Je pointais ma main dans sa direction alors que des fils s'étirer vers lui avant d'en faire une marionnette que je pourrais manipuler a ma guise :


" Je ne suis pas aussi gentil qu'elle. "

D'une manipulation, je tordais totalement sa jambe que j'entendais craquer, brisé par sa propre torsion. Alors que je l'entendais hurler, je reprenais très simplement en continuant de jongler d'une main le sourire toujours aussi amical:

" La.... Au moins, je suis sûr que tu vas te tenir tranquille. "

Je rangeais mes armes, alors que je reprenais l'escargophone dans son rangement situer dans ma veste.

Pullupullupullu…

[/i]
" J'ai intercepté notre cher ami, je te retrouve a l'extérieur my Dear? "

Bon prince, j'étais quand même Patrick a marcher grâce a mes fils, bien que la douleur subie par sa jambe et le fais de forcé a marcher devais être insoutenable, mais bon, je suppose qu'on ne peut pas tout avoir non plus n'est-ce pas?

C'est finalement sans encombre que je réussissais a sorti, reste plus qu'a attendre ma fabuleuse partenaire, j'espérais simplement qu'elle avait eu autant de chance que moi.
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Cher journal,

Je retrouve mon collègue en compagnie de cet affreux Patrick ligoté, ainsi que de tout un groupe de pauvres gens fraîchement libérés et remplis de reconnaissance envers leur sauveur. Je le gratifie d’un de ces regards affriolants qui sont la marque de fabrique de sa "Darling" :

« - Beau travail à ce que je vois, mon Dude d’amour ! »

Je dépose à côté de moi une impressionnante pile de documents, tout ce que j’ai trouvé susceptible d’intéresser nos supérieurs : comptabilité, fournisseurs, clients, et surtout destination des bénéfices…  Autant de belles choses que des sbires du Cipher Pol se feront une joie d’inspecter en détail à notre place !
J’échange quelques mots avec Alaaric pour m’informer de son parcours et l’informer du mien. C’est l’occasion de faire définitivement le lien entre toutes les manettes que Patrick actionnait dans la salle de contrôle, et les mésaventures de mon équipier. Et de culpabiliser l’espace d’une seconde avant de m’exclamer avec un manque de scrupule digne de… d’une Cipher Pol:

« - Haha, heureusement que je suis arrivée à temps ! Lorsque je l’ai interrompu, le gardien était en train d’actionner tous les pièges en même temps ! »

Nous nous félicitons de notre réussite en équipe, puis je m’intéresse à nos captifs libérés. Ils sont nombreux, plusieurs dizaines, et en grande majorité des hommes humains. Mais il y a aussi quelques individus à l’aspect atypique comme cette femme de presque quatre mètres de haut et de large, et un homme-poisson-longs-bras que je soupçonne avec une quasi-certitude d’être un pirate recherché pour quelques millions de berrys. Ce qui n’est pas si surprenant, après tout les criminels n'ont aucune pitié les uns envers les autres !
Beaucoup de ces gens sont affaiblis et désorientés, et même si une euphorie incrédule les gagne à mesure qu’ils contemplent le soleil et que nous les libérons de leurs fers en les gratifiant de paroles réconfortantes, je sens que cet état de grâce ne va pas durer longtemps. Et nous somme trop peu de deux, mon collègue et moi, pour nous occuper correctement de tout ce monde.

Heureusement, mon fidèle escargophone est l’allié parfait de ce genre de situations ! Je compose le numéro de la ligne directe vers la base de la marine locale et, après une minute d’attente qui me semble interminable, mon interlocuteur à l’autre bout du combiné finit par décrocher. Une voix féminine au ton enjoué m’annonce :

« - Première classe Christensen de la 78e division d’élite de marine, que puis-je pour votre service ? ♪
- Agent d’Isigny, Cipher Pol 5, je souhaite parler à votre supérieur. »

Absolument imperturbable et toujours aussi enjouée, la dénommée Christensen me répond :

« - Entendu agent d’Isigny, je vous le passe ♪ »

Me revoilà à attendre tandis que l’escargophone diffuse en fond une petite mélodie au piano. Trente seconde passent, puis une minute, et une autre, et je suis sur le point de proférer les pires malédictions à l’intention des soldats de la marine qui n’arrivent pas à identifier une situation d’urgence lorsqu’ils y sont confrontés lorsqu’une nouvelle voix, une élégante soprano, me répond :

« - Sergent d’élite Dos Santos Alveis Pereira, que puis-je pour vous agent di Zigni ?
- D’Isigny. Sergent, je vous informe que le Cipher Pol vient de procéder à la fermeture d’un commerce illégal sur le groove 24 et à la confiscation de sa marchandise. Parmi celle-ci se trouvent beaucoup de citoyens de Shabondy qui ont besoin de votre protection.
- Le groove 24 vous dites … ? Halala, quel dommage… notre juridiction ne s’étend pas jusqu’aux zones de non-droit. »

Je roule des yeux et reprend, au prix d’un certain effort, d’une voix faussement enjouée :

« - C’est pour ça que je fais appel à la marine d’élite et pas aux petits enfants de la régulière. Je sais que vous, les vrais professionnels, vous êtes formés aux opérations de sauvetage en milieu hostile. »

Mon sourire doit se deviner à travers le combiné :

« - Nous nous trouvons dans les locaux de Soumission et Dépendance, sur le marché aux esclaves. Votre médaille de Distinction du Cipher Pol vous attend là-bas, chère sergent d’élite Dos Santos Alveis Pereira…
- … ne bougez pas, mon équipe se met en route ! »

Tu vois journal, il ne faut jamais sous-estimer l’effet des médailles rares !

♦♦♦♦

Il a fallu moins de quarante minutes à l’unité du sergent d’élite Dos Santos Alveis Pereira pour débarquer sur place avec efficacité et professionnalisme, et surtout une embarcation qui nous permettra d’évacuer les esclaves libérés dans une certaine sécurité sans avoir à traverser les différents grooves à pied. Tous les captifs ont été recensés un par un afin de connaître leur identité, et de savoir qui monte avec une couverture et un chocolat chaud, et qui monte avec une paire de menottes pour répondre de ses crimes devant un tribunal en compagnie de Patrick et des deux commerciaux. Ce n’est pas parce qu’on se fait réduire en esclavage par d’autres pirate que ça efface vos propres crimes de pirate !
Quant à Alaaric et moi, nous nous retrouvons tous les deux face à ce grand bâtiment vide. Nous échangeons un regard complice :

« - C’était du bon travail je trouve ! On passe à la partie amusante ? »

Tandis que l’agent Minaro s’active par ses propres moyens, je me concentre afin de générer un flux continu de gaz. Le simple fumigène devient rapidement un nuage de taille respectable que je dirige tout entier à l’intérieur du bâtiment : il s’insinue par les portes, les fenêtres, à travers les salons et les bureaux, sous les escaliers, dans les cages vides. Et il continue d’enfler ! Au bout de plusieurs minutes, mon nuage de gaz explosif prêt à détonner sature complètement les lieux.

« - Voilà, je suis prête ! Pas de regrets ? Alors c’est parti ! »

Je lance mon décompte à voix haute, pour le plaisir et parce que c’est important de respecter les formes:

« - Trois…
… deux…

Oh attends !!! »


Ma mémoire choisit ce moment pour se réveiller et me donner un petit coup de coude cérébral :

« - Tara, la préparatrice sadique ! Je l’avais complètement oubliée ! Je crois qu’elle est toujours ligotée quelque part à l’intérieur… »

Je jette un regard embarrassé à mon collègue, puis me précipite dans le bâtiment !

Les locaux de Soumission et Dépendance sont saturés de gaz semi opaque que j’éloigne de moi au fur et à mesure que je progresse dans les locaux. Où ai-je bien pu la laisser déjà… ? Aide-moi journal ! Avec tout ce que je te raconte, tu pourrais au moins te souvenir de ce genre de choses à ma place ! C’était… ah oui, dans les bureaux !

Je finis par retrouver la pauvre Tara inconsciente et ligotée dans un placard. Il me faut quelques efforts et l’aide de mon équipier qui m’a rejointe pour l’arracher à sa cachette, et la soulever pour l’emporter dehors. Nous nous empressons de l’ajouter au groupe des captifs qui vont le rester, puis nous retournons à notre besogne.

« - Bon, euh… on en était où ?
Ah oui : deux…
… un… »


Dude & Darling, What a couple! Plu9

Les débris des cendres de Soumission et Dépendance pleuvent tout autour de nous, et se laissent emporter par le vent…
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